l'alambic
On trouve des traces de l'invention de l'alambic par les Égyptiens et en Mésopotamie vers 3500 ans avant JC.
Un alambic simple comprend un premier récipient comprenant le moût (liquide à distiller) lequel est chauffé (bain-marie, gaz, feu de bois...).
Les vapeurs d'alcools qui se forment sont dirigées dans un tuyau où elles seront refroidies.
Condensées et refroidies, ces vapeurs se transformeront en liquide et seront récupérées dans un récipient.
LA TRANCHÉE DES BAÏONNETTES *
Le 11 juin 1916, 2 compagnies du 137ème régiment d'infanterie de Fontenay-le comte (vendée),
relève le 337 ième RI à Thiaumont près de Verdun.
Position violemment bombardée.
Le lendemain, les soldats attendent baïonnettes au poing.
Des obus tombent à bonne cadence devant et derrière la tranchée.
Horrifiés, tétanisés, ils prient, pensent à leur famille.
L'espoir diminue d'heure en heure.
Le coeur serré, les entrailles rejetant la peur en eux,n'attendant plus que la mort pour les libérer de la haine de l'ennemi.
Tout se recouvre de terre laissant les 57 baïonnettes s'élançant vers le ciel pointant vers chaque étoile de ses soldats enterrés vivant.
LA VÉRITÉ :
Ces hommes à bout de force se rendent, l'officier salue une dernière fois les soldats morts.
Le régiment laisse debout leurs baïonnettes contre le parapet de la tranchée, avant de se livrer à l'ennemi.
L'abbé Ratier vient quelque temps plus tard se recueillir.
Le temps à refermer l'endroit : glissement de terrain et intempérie.
Ne reste plus que les pointes des baïonnettes en signe de souvenirs.
Chaque soir de cinéscènie ces baïonnettes sont présentes pour que jamais plus oublions ces soldats debout pour l'éternité.
Armistice
Le 11 novembre est le 315e jour de l'année (316e en cas d'année bissextile).
Le lundi 11 novembre 1918, à 11 heures, dans toute la France, les cloches sonnent à la volée.
Au front, les clairons bondissent sur les parapets et sonnent le "Cessez-le-Feu", "Levez-vous", "Au Drapeau".
La "Marseillaise" jaillit à pleins poumons des tranchées.
Même soulagement en face, dans le camp allemand.
Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder sans s'entretuer.
Un armistice a été conclu le matin entre les Alliés et l'Allemagne, dernière des Puissances Centrales à rendre les armes.
Il laisse derrière lui huit millions de morts et six millions de mutilés.
Les généraux allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
Plus tard en 1919, à Versailles, ils signeront le traité de Versailles.
Or, cet évènement tragique de l'histoire ne devait pas servir de leçon.
En effet, 20 ans plus tard, un nouveau conflit, plus terrible encore, plus total, avec un bilan ahurissant de 60 à 80 millions de victimes, se déclarait.
Aujourd'hui, heureusement, nous sommes en paix et ce matin, nous nous trouvons face à une liste de noms que le temps efface.
Mais n'oublions jamais que ces hommes et femmes, nos semblables, furent des victimes innocentes âgées de 18 à 40 ans.
Ceux-ci avaient une vie à accomplir, des bonheurs à saisir, une richesse à partager.
Afin que cette cérémonie ne soit pas un rituel un peu vain, tentons en ce début de 3e millénaire d'anticiper les dissensions qui s'établissent insidieusement au sein de nos communautés plus ou moins élargies: le racisme et la xénophobie, l'indifférence, l'intolérance ainsi que l'individualisme forcené issu de notre société matérialiste.
Ces plaies d'aujourd'hui sont des ferments de haine pour demain.