Puy Story
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29 juin 2015

Le tournoi. *

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Le chevalier est un soldat professionnel de la guerre au service d’un seigneur.
Propriétaire d'armes offensives et défensives, il doit souvent remplacer après un combat.
Il doit donc gagner de l'argent.
Au Moyen-âge, on ne se bat pas en hiver et pendant les périodes saintes (Avent, Carême).
L'Église ayant défini depuis la fin du Xe siècle des paix de Dieu et des trêves de Dieu pour limiter les guerres.

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Les tournois (combats simulés) sont devenus une manière de gagner de l'argent, de confisquer des chevaux et des armes aux chevaliers vaincus, mais aussi une façon de montrer sa bravoure, son courage et de ne pas perdre la main pendant les périodes sans combat.

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Pendant les tournois, qui duraient plusieurs jours, beaucoup de chevaliers périrent car tous les coups étaient permis et les combats étaient aussi violents qu'une bataille (une guerre).
Il existait trois sortes de tournoi :

1. Le premier est le "Pas d'arme".
Tournoi où s'affrontaient des chevaliers à pied dans un enclos appelé la Lice.
Ils combattaient épée et tentait de gagner le prix , en or ou en nature (objet).

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2. Le deuxième est la "Joute".

Pratiquée à cheval et avec une lance, les chevaliers s'élançaient l'un contre l'autre avec leur monture afin de désarçonner (mettre bas de la selle) leur adversaire.

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3. Le troisième le "Tournoi".
Affrontement entre deux camps, tout au long de la journée comprenant plusieurs épreuves dont notamment une mêlée.
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Bien que les lances étaient épointés et les épées privées de tranchant, les accidents était fréquents.
A Nuys, près de Cologne, en 1240, un tournoi coûta le vie à soixante chevaliers ou écuyers.
En 1559, au cours d'un double mariage se produisit un spectacle de bien funeste mémoire.
Pour clôturer les festivités, un tournoi eu lieu à Paris.
Le roi de France Henri II décida de participer pour affronter le comte de Montgomery (fine lame de l'époque).
Au cours de la troisième passe, la lance de Montgomery, déviée par l'écu d'Henri pénétra sous la visière du casque du roi et lui traversa l'œil.
Le roi agonisa dix jours, puis mourut.
La reine Catherine de Médicis interdit alors les tournois et les joutes sur le sol français.

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