La Cinéscénie.*
Parti de rien en 1977, la cinéscénie est le plus beau spectacle alliant les hommes, l'eau, le feu, la lumière et les animaux.
Les hommes, + de 3500 bénévoles racontant l'histoire de la Vendée depuis le moyen-âge à nos jours.
L'eau, des jets montant à plus de 30 mètres sous une musique de Nick Glennie-Smith.
Le Feu, de grands artificiers vous faisant vibrer sous le plus beau spectacle pyrotechnique.
Les jeux de lumière de la Cinéscénie ont entièrement été revus par un spécialiste : Koert Vermeulen.
Un belge maître de l'illumination.
Enfin, les animaux, qui du plus petit au plus grand, vous feront admirer les heures de dressages et la patience de leurs maîtres.
A chaque représentation, 14.000 visiteurs passent ce portique et ce depuis 30 ans.
Ensuite la nuit tombée, que le spectacle commence !!!!
Les amoureux de verdun
Plongez au coeur de l’hiver 1916, dans une tranchée enneigée, à la rencontre de soldats héroïques.
D'autres photos sur l'album de Puystory.
http://puystory.magix.net/album/tous-les-albums/!/oa/7236779/
Le scapulaire.
Pendant le sepctacle de la Cinéscénie, il est dit :
- Où partent-ils ?
- Scapulaire sur le cœur et fourche à la main.
Mais d'où vient le scapulaire ??
Le terme scapulaire vient du latin "scapula" et désigne tout ce qui est en rapport avec l'épaule.
Médicalement, la ceinture scapulaire est composée des os et des muscles qui relient les membres supérieurs à la colonne vertébrale et permet leur mouvement.
En chirurgie, c'est une bande de toile qui soutient les bandages du corps.
Dans la vie quotidienne, c'est une pièce d'étoffe, qui recouvre l'habit dans les travaux manuels, une sorte de grand tablier protégeant l'avant et l'arrière du corps.
Dans le cadre religieux.
Porté par certains ordres religieux, c'est une pièce d'étoffe passée sur les épaules descendant sur le dos et sur la poitrine, mais il existe aussi des scapulaires (objet de dévotion) de dimension réduite faits de petits morceaux d’étoffe bénite qui s'attachent autour du cou.
Son histoire.
Le 16 juillet 1251, la Vierge apparait à Simon Stock, supérieur général de l’Ordre des Carmes (canonisé depuis), dont l’ordre, en proie à de grandes difficultés, est menacé d’extinction.
Notre Dame lui remet le scapulaire (grande bande d’étoffe brune avec un trou pour le cou), en lui promettant que :
"celui qui mourra revêtu de cet habit, signe de salut, sauvegarde dans les dangers, gage de paix et d’éternelle alliance, ne souffrira jamais des feus éternels et sera sauvé".
Depuis sept siècles, le scapulaire est un signe de la tradition (manière d'être et de vivre) approuvé par l'Eglise et accepté par l'Ordre du Carmel comme manifestation extérieure de l'amour pour Marie, de la confiance filiale en elle et de l'engagement à imiter sa vie.
Le scapulaire du Sacré-Cœur est l'emblème distinctif des Vendéens.
C'est à l'initiative du Père de Montfort que l'on doit attribuer la dévotion au Sacré-Cœur parmi les Vendéens. Le Bienheureux Montfort avait prêché la dévotion du Rosaire et s'était appliqué à populariser celle du Sacré-Cœur.
Il avait aussi installé ses disciples chargés de continuer son œuvre et de populariser sa doctrine.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort recommandait beaucoup le "Scapulaire du Mont-Carmel" et insistait sur la droiture nécessaire aux personnes qui le recevaient.
Le port du Scapulaire nécessite "que la personne soit dans la résolution de sortir de son péché", sinon "on se rendrait du nombre des faux dévots de la Sainte Vierge."
Lors de l'insurrection du mois de mars 1793, les pieux insurgés, restés fidèles à la double tradition de Montfort, adoptèrent comme insigne (en même temps que le chapelet) le scapulaire du Sacré-Cœur.
Toutes les armées de la Vendée militaire s'empressèrent de l'emprunter.
Tous les descendants (héritiers) des héros de la "Grande Guerre" auraient également le droit de revendiquer de porter officiellement le nom de "Vendéens" et ce comme une décoration de famille.