Le Camp du Drap d'Or L'hôtel "le Camp du Drap d'Or" invite ses hôtes à vivre un séjour sur les traces de François Ier et d'Henry VIII d'Angleterre dans une de ses 100 "logeries" flamboyantes aux armes de chaque couronne. ***** Les Îles de Clovis Dormez dans cet hôtel inédit posé à la surface de l'eau et entièrement construit sur pilotis sur 7 hectares en pleine nature. ***** La Villa Gallo-Romaine Au cœur d'un jardin méditerranéen, cette villa semble avoir traversé les siècles. ***** Le Logis de Lescure Ce confortable logis du XVIIIème siècle compte 4 suites à la fois chaleureuses, élégante et originales. Ô vous, le préposé à ces vannes célestes. Vous qui avez pu voir nos tuniques légères collées sur notre peau de danseuses trempées. Vous qui n'ignorez pas le sort de nos chaussons de blancs tissus couverts, aux rubans de satin enfouis dans la gadoue de la pointe au talon. Et tous les spectateurs et les acteurs de l'ombre. Ayez pitié du Puy du Fou ! "Les belles dames, les gros bourgeois dédaignent mes sabots de bois. Imaginez un instant une armada de plus de mille sabots ... Jusqu'à la dernière guerre, avant que la botte de caoutchouc n'envahisse nos campagnes, le sabotier faisait partie de la vie quotidienne du Bocage. Au XVlllème siècle la production était vendue par les boisseliers (fabricant de boîtes en bois et de récipient), les chandeliers (fabricant et marchand de chandelles) et les regrattiers (commerçant de denrée de seconde main) des villes.Découvrir la Cité Nocturne.
Lits à baldaquins, colonnes tournées en chêne massif, tapisseries brodées, vasques en métal martelé et salle de bain en céramique dorée offrent un véritable séjour royal avec tout le confort moderne, dans un décor magnifique et authentique.
Cette cité lacustre unique vous transporte à l'époque Mérovingienne ou les huttes aux toits de chaume abrite des chambres familiales tout confort et prolonge votre voyage dans le temps.
Passez un séjour inoubliable en pleine "Rome Antique"...
A quelques pas du Stadium Gallo-Romain vous entendrez peut-être les lions rugir !
Profitez du charme du XVIIIème siècle !La prière des Danseuses
Qui déversèrent sur nous ces cascades glacées.
Vous qui nous avez vu grelotter dans nos vestes en attendant sous l'eau de faire notre entrée.
Ayez pitié de nous !
Nos chignons, nos bouclettes, dont nous étions si fières transformées en tignasses et en mèches mêlées
Ayez pitié de nous !
Et qui n'étaient pas secs le lendemain matin.
Ayez pitié de nous !
Et ceux de la lumière et les chevaux aussi.
Vous font cette prière avec nous en grand nombre.
Fermez pour cette année les portes de la pluie.Le Sabotier. *
Le roi peut bien se chausser de veau.
Moi je préfère mes durs sabots, sabots de frêne taillés chez nous, ils m'ont coûté quatorze sous."
Sabots massifs tirés d'un morceau de hêtre, propres à naviguer dans la boue, sabots pointus et coquets garnis de cuir, pour danser...
Sabots qu'un Maupillier rageur fait claquer comme un homme, ou lourds sabots qui traînent lorsque la terre enfonce ...
Faits de bois dur, de frêne, de hêtre ou d'orme pour l'hiver, de vergne pour l'été, plus légers, ou sabots fantaisie en noyer.
Certains, destinés aux marins, taillés dans le bois tendre du peuplier, ne causaient aucun dommage aux ponts des bateaux !
Sur le dessus du pied, un coussinet joliment roulé et une semelle intérieure, tous deux confectionnés en paille de seigle, donnaient un certain confort et gardaient le pied au sec.
Le "sabaron", sorte de guêtre en cuir, parfois fixé au sabot, complétait la protection.
Il était d'usage, afin d'éviter qu'ils ne se fendent, d'entourer le dessus des sabots avec un fil de fer.
Celui-ci nommé "pionnette" ou "arçon" était vendu sur les foires et marchés par quelques pauvres bougres qui ont disparu de nos jours.
Surnommés "Chausse-Martyrs", ils allaient de village en métairie où ils étaient attendus avec impatience ... Le Saint Patron des sabotiers fut aussi le premier d'entre eux.
En effet, Saint René (396-450), évêque d'Angers, se retire à Sorento (royaume de Naples), vers l'an 440, pour y façonner des sabots.
Le jour de sa fête, le 12 novembre, les manœuvres offraient leur journée de travail au patron sabotier.
Le soir, celui-ci les invitait à un banquet et à des danses.
La fête finissait fort tard dans la nuit voir le lendemain.
Comme les charbonniers (livreur de charbon), les sabotiers en forêt se traitaient de "bons cousins" et formaient un corps du Compagnonnage.
Venus de la forêt où abondait la matière première, les moins farouches, lassés de leur vie d'ermite, se rapprochèrent des villages ouvrirent boutique dans les bourgs.
Aujourd'hui, il reste très peu de ces artisans capables de dégager d'une pièce de bois un de ces sabots qui protégeait si bien le pied de l'eau et du froid.