Chanson Monsieur de Charette.*
Monsieur de Charette est une chanson également connue sous le nom de :
"Prends ton fusil Grégoire".
Elle a été écrite et composée par Paul Féval en 1853 à la gloire de François-Athanase Charette de La Contrie, général de l'Armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz durant la guerre de Vendée.
Refrain :
Prends ton fusil Grégoire
Prends ta gourde pour boire
Prends ta vierge d'ivoire
Nos messieurs sont partis
Pour chasser la perdrix.
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1. Monsieur d'Charette a dit à ceux d'Ancenis (bis)
"Mes amis, le roi va ramener la fleur de lys".
2. Monsieur d'Charette a dit à ceux d'Loroux (bis)
"Mes bijoux, pour mieux tirer mettez-vous à genoux".
3. Monsieur d'Charette a dit à ceux d'Montfort (bis)
"Frappez fort, le drapeau blanc défend contre la mort".
4. Monsieur d'Charette a dit à ceux d'Clisson (bis)
"Le canon fait mieux danser que le son du violon".
5. Monsieur d'Charette a dit à ceux d'Conflans (bis)
"Mes enfants, ralliez-vous à mon panache blanc".
6. Monsieur d'Charette a mis sa plume au vent (bis)
"En avant on parlera longtemps des vieux Chouans".
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Dernier refrain :
Prends ton fusil Grégoire
Prends ta gourde pour boire
Prends ta vierge d'ivoire
Nos messieurs sont partis
Pour délivré Paris.
L'Embrasement, le Pardon, le Rêve (Cinéscénie - Puy du Fou)
Jacques MAUPILLIER, là-bas, court et pleure.
Le château est pris d'assaut par les Bleus, avançant en rangs serrés sur l'avant-scène.
Après un violent combat, cascades de cavaliers, corps à corps multiples, explosions, et embrasement du château, les Vendéens et les Bleus, dans une attitude de célébration commune, découvrent les ruines.
MAUPILLIER sent monter en lui le cri de la "vengeance".
Au milieu de cette foule prostrée, figée, entremêlée, il redevient le personnage central :
Faut-il haïr" ?
Le vitrail de la chapelle lui fait soudain le signe du Pardon.
Vitrail qui lui ramène en mémoire la scène qu'il vécut auprès de son chef Bonchamps, à Saint-Florent-le-Vieil, quand les Vendéens, défaits à Cholet, enfermèrent leurs prisonniers dans l'abbatiale, pour les exécuter.
Malgré ses objurgations (critique, mise en garde sévères), les Vendéens se déchaînent.
Bonchamps arrive.
Rien n'y fait.
Les cris s'échappent des cœurs exaspérés.
Dans le tumulte, la voix de Bonchamps s'étouffe.
Le chef meurt.
Ils ont entendu.
MAUPILLIER reste près de lui.
Le cortège du deuil s'éloigne après un long recueillement autour du brancard.
A genoux, à l'endroit même où il a eu sa vision de Saint-Florent, MAUPILLIER ouvre son paroissien et s'abandonne au rêve, en procession de souvenirs, avec ses compagnons de détresse, les moineaux de murailles qui cherchent dans la braise quelques souvenirs.
Lui reviennent les images du pèlerinage annuel jusqu'au tombeau de Montfort, puis les années de paix de son enfance qu'il retrouve à la veillée ; ces images de vie quotidienne apparaissent en sous-impression de vitraux de guerre.
Il revoit son père, sa mère, la petite Angélique, les croix de ses compagnons.