Les Puy du Fou étaient catholiques, et guerroyaient contre les Protestants puissants dans ce Haut Bocage. Comme beaucoup de grands seigneurs de cette époque troublée, chargés d'honneurs très onéreux, et malgré de grands mariages, les du Puy du Fou se ruinèrent. Mais bien mal acquis ne profite jamais. L'année suivante le nouveau régisseur, Lelièvre, la transformera pourra en faire son habitation. La campagne de publicité des "tableaux" du Puy du Fou vient de remporter la médaille de bronze des Delacroix, Géricault, Velasquez… Et les équipes du Grand Parc ont su s’entourer des plus grands spécialistes afin de transmettre la romance spectaculaire, la puissance de l’action et l’émotion des spectacles du Puy du Fou. Photo-peinture, décors grandioses et personnages épiques, cette collection de 5 "tableaux" tranche totalement avec les codes habituels des parcs de loisirs. La première église des Epesses fut celle du Prieuré remplaçant la villa gallo-romaine. Dès 884, certains textes parlent d'une église Santa Maria de Spissis, ("Epines" – "fourrés") mais le plus vieux document concernant cette église placée sous le vocable de Notre-Dame, date de 1103. Elle y est citée comme relevant de l'abbaye de VEZELAY, ce qui ne veut pas dire qu'elle fut fondée par les moines de cette Abbaye, mais plus vraisemblablement par les seigneurs du PUY DU FOU, qui étaient seigneurs de la paroisse des EPESSES sans doute donnée par eux à cette Abbaye Bourguignonne. L'église romane qui existait en 1103, fut remplacée au 15ème siècle par l'église actuelle. Les haut-parleurs d'aujourd'hui n'existant pas, on noyait dans la maçonnerie de la voûte, l'ouverture tournée vers le bas, des vases acoustiques en terre cuite, sortes de vases de résonnance qui répercutaient les sons, ce qui fait que dans certaines églises anciennes, on a une acoustique remarquable. Le chœur et le portail sont plus récents, et furent reconstruits par les seigneurs de la paroisse. Le portail en 1620 par René Il du Puy du Fou, et vers 1635, une magnifique crypte sépulcrale, en forme de croix, construite en dehors de l'église du 15ème siècle, et dans laquelle plusieurs seigneurs du Puy du Fou furent enterrés. Au début de la révolution, il paraît que la porte du tabernacle en or, fut cachée sous le dallage de l'église et jamais retrouvée. On raconte qu'en 1794, les soldats républicains de la garnison de Cholet, cantonnés aux Epesses sous les ordres de Baron, ami du notaire Gabriel-Vincent Chenuau (1755-1821), de triste mémoire, brisèrent trois cercueils de plomb qui renfermaient les restes des seigneurs. Au-dessus de cette crypte, René Il du Puy du Fou construisit le chœur actuel et deux chapelles latérales. Et vers 1650, le nouveau seigneur du Puy du Fou, Claude de Boylesve (1611-1673) fit construire le très beau retable, un des plus beaux de Vendée (classé par les Beaux-Arts) qui orne le chœur. A son coté se trouve la chapelle Saint-Jean..... On en parlera prochainement.Histoire Puy du Fou (3)
Par mesure de sécurité, il fallut abandonner le château et se réfugier dans un autre domaine.
Vraisemblablement, le Puy du Fou fut incendié pendant ces guerres, la haute toiture qui couvrait les combles éclairés par les lucarnes à frontons, dont quelques-unes subsistent encore, s'effondra.
Tant bien que mal, le Puy du Fou fut recouvert d'une économique toiture de tuiles romaines en usage dans le pays.
La construction de la galerie de droite n'eut pas lieu, et les grandes arcades de celle de gauche, bouchées par des murs de maçonnerie.
La fortune des du Puy du Fou amenuisée par les guerres ne permettait plus l'achèvement de ce château.
Pour payer les troupes levées sur ses terres et équipées à ses frais, payer aussi l'achat de la seigneurie de Mallièvre et la réfection de l'église des Epesses, Gabriel du Puy du Fou vendit peu à peu ses domaines.
D'abord en 1643 le Bois-Niard de Chambretaud, en 1645, l'important marquisat de Combrende, en 1653 Curzon, puis Fromenteau, et enfin le 5 juillet 1659, ce fut le tour du Puy du Fou.
De l'immense fortune de cette famille, il ne restait plus que Pescheseul, où il mourut en 1653, le dernier mâle du nom.
Le Puy du Fou fut acquis par Claude Boylesve, né presque pauvre à Angers en 1611 mort en 1673.
Il devint secrétaire du fameux surintendant Fouquet (1615-1680).
Il fit une fortune scandaleuse, dont il essaya de faire oublier l'origine en se répandant en donations de toutes sortes.
Il fit meubler et décorer magnifiquement l'église des Epesses et élever le beau rétable du 17ème siècle qui orne aujourd'hui le chœur.
A la mort de Claude Boylesve, ses sept enfants recueillirent un maigre héritage.
Le Puy du Fou passa à sa fille Gabrielle (1664-1738), qui épousa François-Pierre de la Forest d'Armaillé (1658-1702).
Un de ses descendants, ruiné à son tour, vend le Puy du Fou, le 24 décembre 1788, au comte de Marconnay.
La Révolution approchant et avant d'émigrer, il vendit cette terre du Puy du Fou au marquis Godard de Belbœuf (1730-1808), pour le compte de son beau-père Clément-Charles-François de l'Averdy (1724-1793), qui fut ministre des Finances de Louis XVI (1754-1793) et porta sa tête sur l'échafaud le 23 novembre 1793.
Il ne vint sans doute jamais au Puy du Fou, et lors de l'incendie du 31 janvier 1794, par la Colonne Infernale de Boucret (1764-1820), il est fort possible que c'était un château vide qui brûlait.
Monsieur de l'Averdy n'avait certainement pas eu le temps de le meubler.
Seule la grande galerie échappa à l'incendie.
Quant aux officiers de justice qui gravitaient autour du Puy du Fou retenons le notaire de la châtellenie, Gabriel-Vincent Chenuau (1755-1821) qui fut adhérant aux idées nouvelles de la Révolution.
Il devint aux Epesses, l'émule du proconsul Jean-Baptiste Carrier (1756-1794), de Nantes, et ses victimes y furent nombreuses.
Pendant que sa fortune à la faveur des acquisitions des Biens Nationaux, devint considérable.
Parmi ses victimes, il faut compter Charles-Joachim Girault, de la Limouzinière, dernier sénéchal du Puy du Fou.
Il s'efforça de protéger ce domaine de la rapacité de Chenuau, Charles-Joachim Girault (1742-1794), de la Limouzinière fut membre du Comité établi par les Vendéens aux Epesses, et fut massacré sur l'ordre de Chenuau, au bourg de Chambretaud où il était caché au début de juin 1794.
Le 14 novembre 1799, les Vendéens du Haut-Bocage sous les ordres du marquis de Grignon de Pouzauges (1775-1799), battirent au Puy du Fou, une colonne républicaine.
Les descendants de Monsieur Grignon de l'Averdy, vendirent le Puy du Fou en 1949."Epica Awards" et le Puy du Fou.
"Epica Awards",
récompensant l'art dans la publicité.
Autant de grands noms de la peinture qui ont inspiré la nouvelle campagne de communication du Puy du Fou :
"Les Tableaux".
Passez de l’autre côté de l’objectif et découvrez en exclusivité le making-of de cette campagne exceptionnelle (Voir la Vidéo).L'église Notre Dame des Epesses
Construite d'abord en bois comme toutes les chapelles primitives, puis après l'an mille, en pierre, au milieu du vaste lieu d'asile inviolable qu'était alors le cimetière, à l'emplacement de l'église actuelle.
Cette très belle église à trois nefs possède une particularité qui n'est pas rare dans les églises de cette époque.
On dit que la première messe chantée fut célébrée le jour de la St Jean Baptiste, le 24 juin 1440.
Des fouilles ont aussi révélé en sous sol les restes d'une fonderie de cloches.
Au moment de la reprise du culte, au début de l'Empire, le curé des Epesses fit faire une porte en bois sculpté pour ce tabernacle.
Le plomb fut emporté et, les squelettes jetés dans un coin où ils restèrent jusque vers 1815.
En 1946, l'abbé Deriez curé des Epesses les réunit dans le tombeau qui se trouve dans cette crypte.
Il voûta le chœur avec des caissons de granit qui avaient été mis en réserve pour la reconstruction de l'aile droite du Puy du Fou.
Ils sont semblables à ceux du grand escalier et de la chapelle.
De chaque côté du motif central figurent les bustes du constructeur et de son épouse Louise Ogier (1615 -1657), surmontant leurs armoiries.
C'est en 1946 que l'on redonna une sépulture décente à Claude de Boyslesve, propriétaire du château du Puy du Fou en 1959 et à sa femme.