Soirée 40 ans du Puy du Fou
Découvrez ou revivez la belle cérémonie des 40 ans du Puy du Fou.
La colonne des Epesses
En 1854, M. l'Abbé BREAUD, curé des EPESSES fit construire, avec l'aide de ses paroissiens une chapelle dédiée à l'IMMACULEE CONCEPTION.
Une chapelle simple, sans le belvédère.
La colonne surmontée de la statue de la vierge Marie sera ajoutée plus tard, après les apparitions de LOURDES (1858).
Une vierge de LOURDES sera placée sur l'autel à l'intérieur.
Elle est remarquable par la colonne qui surplombe sa façade, montée sur un piédestal, elle s'orne au sommet d'une statue de la Vierge en fonte doré.
La Vierge de la Colonne a exaucé de nombreuses prières ...
On connait la dévotion particulière des "Spicéens" pour ce lieu de pèlerinage.
On venait en procession à la Colonne au 15 Août et aux communions solennelles où les enfants offraient leurs couronnes de fleurs à MARIE.
Le 13 mars 1951, la colonne fut emportée par une violente tempête et, défonçant la couverture, entraîna avec elle la statue en fonte qui se brisa.
Charles SOULARD la répare et un chroniqueur de l'époque note que ce forgeron a posé 680 boulons pour tenir les 240 morceaux de la statue.
La statue fut replacée sur la colonne reconstruite, le 15 Août suivant, en cortège, avec l'évêque, Monseigneur CAZAUX, qui avait ordonné le matin même quatre diacres dont Pierre LUCAS des EPESSES.
La chapelle et sa colonne furent restaurées en 1983.
A droite de la chapelle se trouve un autel, surmonté d'une croix.
Il fut construit en souvenir du Concordat signé par Pie VII et Napoléon Bonaparte, en 1801, qui rendait la liberté de culte.
Vent de Galerne et le Puy du Fou.*
Vent de Galerne est un film qui a été tourné 1989 pour une durée de tournage de 10 semaines.
Nous avons vu aussi précédemment, que le village où se déroule l'action a été reconstitué (en 60 jours) au Puy du Fou.
Pour les scénes en intérieur, 3 maisons seront construites et équipées pour pouvoir accueillir le matériel technique.
D'abord appelé "Puy de Galerne", il prendra quelques années plus tard le nom de "Village 18ème".
Ce film, né de la volonté et de la ténacité d'un producteur Claude NEDJAR, n'a malheureusement pas eut le succès escompté.
Et pourtant, le producteur avait su convaincre toute une région de l'intérêt de son projet.
La région avait répondu présente et avait mis en place diverses structures afin d'apporter huit millions de francs sur les trente-cinq prévus au budget.
Le producteur avait aussi réussi à décider le Canada à coproduire le film et à persuader une compagnie américaine, la Twentieth Century Fox à le distribuer à travers le monde (27 pays) pour 1.500.000 spectateurs espèrés.
Ce producteur a voulu replonger les vendéens dans leur histoire.
A ses côtés, un réalisateur : Bernard FAVRE.
L'histoire, est basée sur un ouvrage d'André GUILLOTEAU :
"Sous le Vent de Galerne".
Ce film retrace "un moment" de l'histoire de Vendée.
Il n'a nullement la prétention de vouloir exprimer sur ce que furent les Guerres de Vendée, période de drame et d'horreur.
Laisserons aux historiens le soin de se pencher sur la manière dont sont relatés les aspects historiques de cette époque.
Mais l'important pour ce film n'est-il pas d'avoir mis en lumière une page de notre histoire bien souvent oubliée... par les autres.
Voici un résumé du film :
En ce printemps 1793, un méchant vent de galerne semble souffler de Paris sur la vieille province de l'ouest, la Vendée.
Pourtant, ses représentants aux Etats Généraux en 1789 avaient porté à Versailles des cahiers de doléances aussi revendicateurs et chargés d'espoir que ceux de tout le pays.
Pourquoi donc quatre ans plus tard tout a-t-il tant changé ?...
Dans le bocage vendéen, la chasse aux prêtres réfractaires a commencé.
Coupables d'avoir refusé le serment de fidélité à la République, ils sont désormais traités en hors-la-loi et traqués.
Au village, la Garde Nationale fait brusquement irruption chez le forgeron, André Bluteau.
Le jeune homme est soupçonné de cacher l'ancien curé réfractaire de la paroisse "Pancrace".
Alors que l'annonce de la mort du roi se répand comme une traînée de poudre en Vendée, d'autres bruits inquiètent les paysans : la jeune République est, paraît-il, menacée aux frontières et fait appel à ses fils pour repousser l'envahisseur prussien et autrichien.
Elle décrète la levée en masse d'une nouvelle armée.
Chaque village devra fournir un contingent d'hommes.
Dans la région, c'est la consternation... et la colère.
André, le premier, va redresser sa faux et en faire le symbole de la révolte.
Pour échapper à une conscription injuste parce qu'elle ne frappe que les plus humbles, André et ses compagnons, rejoints bientôt par d'autres villages, vont se rendre au chef-lieu pour y brûler les registres paroissiaux et faire ainsi disparaître les listes de conscription.
Mais la manifestation dégénère rapidement et tourne en insurrection : effractions, destructions, viols entachent cette journée.
Le cycle de la répression se met inexorablement en marche.
Pris dans l'engrenage, André entraîne ses amis dans les bois qui désormais leur servent de refuge.
La vie se réorganise clandestinement : le prêtre réfractaire officie dans une église de genêts, les paysans improvisent une armée : la leur.
Farouches et déterminés, les Vendéens, dans leur bon sens paysan, se savent incompétents dans l'art de la guerre.
Ils vont donc dénicher et forcer les nobles dont la guerre est le métier à devenir leurs chefs et à épouser leur cause.
Delouche, un bourgeois qui les a rejoints, propose d'aller trouver le Chevalier de Charette.
André découvre alors un autre monde : celui des bals, des festivités, de l'insouciance avant le combat.
A son ralliement, le Chevalier impose deux conditions : se procurer des armes et cesser les exactions.
Avec les moyens du bord, l'aide et les conseils d'un compagnon horloger, les villageois fabriquent trois canons.
L'heure est venue de passer à l'action.
Le village au complet se met en marche pour rejoindre la troupe de Charette.
Soudain, des coups de feu éclatent, des corps tombent.
Les Bleus ont tendu une embuscade et encerclent le village.
Les combats sont violents et inégaux.
Les Républicains réunissent les survivants, les enferment dans l'église à laquelle ils mettent le feu.
Aux cris de désespoir peu à peu succède un chant religieux...
Mais que toutes les cloches de toutes les Vendées ne cessent plus jamais de sonner les libertés promises et pour les quelles la Vendée sera toujours debout.