Que faire avec un oiseau blessé ?*
En 3 phases, voici quelques règles de sécurité simples à respecter.
1. La Capture
Munissez-vous de gants et réalisez une capture rapide, sûre et efficace.
Maintenez l'oiseau à distance du visage.
Méfiez-vous des serres et becs de certains oiseaux.
Enveloppez-le dans un tissu ou vêtement épais pour l'immobiliser.
2. La détention
Placez-le dans un carton adapté à sa taille, munis de papier journal dans le fond et aéré avec quelques trous. N'utilisez jamais de cage.
Garder le carton dans un endroit calme, sombre et tempéré (pas trop chaud).
N'exhibez jamais votre trouvaille.
Le stress peut tuer et risque d'aggraver le traumatisme.
Ne lui donnez pas à manger, ni à boire sans les conseils d'un spécialiste.
3. Le transport
L'animal doit-être rapatrié rapidement vers un vétérinaire ou un centre spécialisé.
N'essayez pas de soigner l'animal, seul des centres ou vétérinaires disposent des compétences et installations nécessaires aux soins et à la réhabilitation en milieu naturel.
12 ans en 1787
J'avais douze ans en 1787 quand les récoltes avaient été ravagées par les pluies et des inondations importantes.
Deux ans après, on déplorait une grande sécheresse.
Il n'y avait plus assez d'eau pour faire tourner les moulins.
On cachait un peu de farine qui nous restait.
Les chariots de blé, très insuffisants, ne pouvaient circuler librement d'un village à l'autre.
On se nourrissait alors de bouillies et de galettes de blé noir…
Un de nos voisins, je me souviens, se tourmentait chaque jour pour la nourriture de ses deux vaches et de quelques moutons.
Il conduisait ses bêtes sur les communaux ou bien sur les champs de la paroisse après les récoltes.
Pour élever ses enfants, sa femme tissait de la toile qu'elle vendait aux marchands de passage.
J'ai toujours gardé un mauvais souvenir de ces années, car les intempéries nous rendaient toujours tristes.
Malgré un dur labeur quotidien, nos récoltes étaient ruinées et nos misères s'intensifiaient.
Comme vous voyez, la vie n'était pas facile.
Depuis le début de votre aventure, certains étés, les fêtes du Puy du Fou ont été contrariées par le mauvais temps.
Puyfolais, vous êtes courageux et laissez-moi vous exprimer ma joie et mon admiration.
Chacun d'entre vous, en dépit des difficultés, veut une fois encore faire revivre les grands moments de notre histoire.
Je vous rappellerai un proverbe de chez nous :
"Quand on commence avec la croix, on finit avec la bannière."
Jacques Maupillier (Garde)