En arrivant au Puy du Fou, oubliez le XXlème siècle et lancez-vous dans un grand voyage dans le temps. Sur plus de 50 hectares, partez à la découverte d'un parc naturel abritant des spectacles grandioses, quatre villages authentiques avec leurs artisans d'art et plus de 1500 animaux en pleine nature. Entre deux spectacles, respirez dans les allées arborées et prenez le temps de flâner d'une aventure à l'autre. Emotion garantie face aux acteurs, aux prouesses techniques des décors et des spectacles. Des moments inoubliables et chargés d'émotions en commençant par des frissons dans l'impressionnant Stadium Gallo-Romain lors la fureur des jeux du cirque, l'émerveillement lorsque le drakkar des Vikings surgit des eaux, la magie de la mise en scène du "Dernier Panache" au Théâtre des Géants, de la tranchée de Verdun et du grand voyage sur le bateau du "Mystère de Lapérouse". Et que dire devant l'inoubliable ballet aérien des oiseaux orchestré par les fauconniers, les prouesses équestres des cavaliers du "Secret de la Lance" et la fascinante histoire de "Mousquetaire de Richelieu". Le soir, après une pause repas bien méritée, nous sommes devant l'apothéose de la journée, quand s'ouvre devant nous le décor monumental de la Cinéscénie un spectacle grandiose à couper le souffle.
Un voyage dans le temps à partager en famille ou entre amis. Notre pays fut conquis par Jules César (-100 à -44) en 52 av. J.-C. après sa victoire sur Vercingétorix (-82 à -46) à Alésia. Il fut divisé en 4 provinces : la Belgique, la Lugdunaise (autour de la capitale des Gaules, Lugdunum, la future Lyon), l'Aquitaine et la Narbonnaise. Elle fournissait les vins, le blé, le chanvre, le sel, le fer (extrait dans les Pyrénées). Et aussi grâce à leurs qualités exceptionnelles de menuisiers, et des charrues… et des tonneaux dont ils étaient les inventeurs. Par un bel après-midi d'automne, le pont-levis du château du Puy du Fou s'abaissa et la cavalcade de chasse descendit au galop les rampes de la colline pour s'enfoncer dans la forêt. Il partit comme un trait, rasa le sol ensuite s'éleva brusquement et fondit au milieu de la bande effarée qu'il dispersa. Les grands lévriers, accourus de toutes parts, aidaient à la capture, happant le gibier que les valets s'empressaient de disputer à leur voracité. Le faucon gerfaut du Comte n'avait pas pris part à la chasse. Debout sur le poignet du Comte penchant de côté et d'autre sa tête inquiète, fouillant de ses yeux noirs et vifs tous les points de l'horizon, le rapace hésita un moment. Le gerfaut s'éloignait, prenait du champ, puis le bec grand ouvert, les griffes tendues, il s'élançait sur le héron qui, d'un battement d'aile, remontait en l'air avec l'élasticité d'une balle et l'attaquant allait rouler dans le vide. Le faucon, fier, joyeux, l'œil allumé, le plumage hérissé et tout souillé de sang, reprit place sur le poing du Comte.Le Puy du Fou
Les héros du Puy du Fou nous entraînent dans leur aventure artistique au cœur d'un voyage éblouissant à travers les siècles.
Chaque spectacle du Grand Parc du Puy du Fou possède ses particularités et ses propres effets.
Un très bon moyen d'immerger les visiteurs au cœur de l'action.La Gaule
La Gaule devint la plus riche région de l'Empire.
Les artisans fabriquaient des produits très appréciés : des vêtements, des poteries, des objets de fer et de verre, du savon ...La chasse au faucon
Le seigneur René et la Dame Adelis chevauchaient en tête.
Suivaient les fauconniers maintenant fermement les bâtons où perchaient les oiseaux de la proie, la tête encapuchonnée.
Les lévriers fermaient le cortège dans un indescriptible vacarme d'abois et de gémissements impatients.
La cavalcade suivit un chemin creux, s'arrêta dans une vaste clairière et attendit... il fallait que les chiens rabattent le gibier.
Bientôt on entendit leurs aboiements...
Quelques faisans s'envolèrent...
Le premier faucon fut lancé.
Il revint à l'appel du dresseur, sa proie entre les griffes.
Au même instant des canards sauvages s'enfuirent des roseaux du marécage ; des vols de cailles, d'alouettes et de perdrix descendirent des coteaux voisins.
D'autres faucons furent délivrés.
Les uns décrivaient un grand cercle qui allait se rétrécissant.
Ils semblaient enlacer leur victime avant de l'atteindre.
D'autres s'élevaient dans la nue, s'abattaient comme une pierre sur leur proie, lui plantaient leur bec crochu dans la tête et l'étouffaient dans leurs serres.
Un déluge de plumes multicolores et de gouttes de sang pleuvait sur les chasseurs.
C'était un massacre d'oiseaux de toute espèce.
Au passage d'un vol de ramiers, Dame Adelis lâcha son émerillon favori.
Il les rejoignit sans peine et les déchira du bec et de l'ongle Il n'en laissa échapper aucun... !
Les plumes blanches volaient au vent comme des flocons dans une tourmente de neige...
Les heures passaient...
Les vols devenaient plus rares.
Le Seigneur René donna le signal de la retraite.
Les faucons sur leur perchoir reprirent leur capuchon.
Mais, soudain, les jambes pendantes, le cou replié en arrière, un superbe héron s'éleva au-dessus de la mare...
Il était resté sur le poing ganté de son maître, comme dédaigneux du maigre gibier qui jonchait le sol.
Il se réservait pour une plus noble lutte... !
Le héron, battant l'air de ses ailes puissantes, passa au-dessus des chasseurs, monta dans la nue, monta jusqu'à ce qu'il ne fût plus qu'un point dans l'espace.
Son apparition avait suspendu les préparatifs de départ.
Tous les regards se tournèrent vers le Seigneur...
Il répondit à l'attente générale et s'empressa d'ôter le chaperon du gerfaut.
Soudain, il s'élança à tire-d'aile et fendit l'espace en direction des coteaux.
La cavalcade le suivit...
Toutes les têtes étaient levées, tous les regards sondaient l'immensité déserte et uniformément bleue.
Enfin, deux points noirs apparurent comme deux billes se heurtant dans l'espace.
A cent pieds du sol, ce fut un duel acharné.
Parfois, l'oiseau de proie s'élevait et du sommet de l'azur plongeait droit sur le héron qui, dressant en l'air son long bec pointu, l'attendait, le forçait à dévier sa course pour ne pas être embroché par son propre élan.
Puis, ce furent de grands tournoiements, des enroulements sans fin.
Tous deux se mêlaient dans une valse furibonde où le gerfaut semblait toujours sur le point de l'emporter, mais où le héron puisait sans cesse de nouvelles forces.
Toute la chasse suivait les péripéties de la lutte, trépignait d'aise et criait :
"Bravo, gerfaut ! Courage ! Courage !"
Pourtant le combat touchait à sa fin.
Renversé sur le vent, le cou incliné sur ses ailes ouvertes, ses longues pattes en avant, l'échassier épuisé attendait la mort.
En un dernier assaut, les serres s'entrelacèrent et, dans un froissement de plumes mêlé de cris rauques, une lutte corps à corps s'engagea...
Tout à coup, le héron, une aile cassée et pendante, se détacha du gerfaut.
Le vaincu, dans une courbe immense, alla tomber comme une masse dans la mare.
Les chiens s'élancèrent...
Mais soudain, dans un ultime sursaut, il disparut à longues enjambées derrière les coteaux...
La nuit approchait, il fallait rentrer...
On siffla les chiens.
La cavalcade de chasse regagna le château, abandonnant la poursuite et laissant au courageux héron une chance de survie, malgré ses cruelles blessures.