Puy Story
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30 décembre 2019

Vendée 93*

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À une époque où les régions réaffirment avec conviction leur identité et leur patrimoine au travers des chansons Didier Barbelivien a été un des premiers à consacrer un album à la sienne.
Sur le thème des Guerres Vendéennes, au lendemain de la révolution Française, cet album est le reflet du combat du peuple vendéens.
C'est un album écrit, composé et produit par Didier Barbelivien en septembre 1992.
Très rapidement, l’artiste a eu envie de rendre un hommage à sa région, ce pays qui l’avait vu grandir.
Inutile de dire que ce projet, pour le moins audacieux, tranchait avec ce que l’artiste avait pu faire auparavant… et n’était pas gagné d’avance !
Inspiré du roman de Victor Hugo Quatrevingt-treize, il retrace en chansons, une tranche de l’histoire de la Vendée, plus précisément la contre-révolution qui sévit dans la région entre 1793 et 1796, opposant républicains et royalistes, Bleus et Blancs.
Le disque est aujourd’hui encore utilisé dans certaines écoles pour amener, d’une autre façon, les enfants à l’histoire, leur histoire. 
Monté comme le livret d’un véritable spectacle musical, "Vendée 93" fait appel à de nombreux artistes.
Bien entendu, tout le monde se souvient du duo d’Anaïs et Didier Barbelivien ("Les mariés de Vendée"- "Puy du Fou" ou de "Peuple de géants").
Mais n’oublions pas les autres intervenants : Margaux ("Vendéen mon fils"), le complice de toujours Tony Meggiorin ("Dieu"), Julie Estardy ("La p’tite fille au tambour"), Dominique Gozzi, Vincent Handrey, Les Bertell et Raffi ("Monsieur d’Elbée").
Cet album a rencontré un vif succès en France, et la chanson "Les Mariés de Vendée", a atteint la 2ème place du Top 50, dans lequel elle est restée 23 semaines.
Le livret d'introduction est de Monsieur Jean PIAT et commence comme suit :
La Vendée..... tu connais ?
Cette belle province de France.
Alors........ écoute.......
On te conte une part de son histoire....
Comme au bon vieux temps de ton enfance.....
Avec la dure réalité des histoire de France.....  Il était une fois....... (à suivre)

27 décembre 2019

Quand le château du Puy du Fou s'endort !!

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25 décembre 2019

Petit Claus devient le Père Noël

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Lors d'une nuit glaciale, un 25 décembre, est né un petit garçon nommé CLAUS.
Ce jour-là, il faisait si froid, que même le sapin de Noël, à l'intérieur de la maison était recouvert de glaçons.
Depuis ce jour, le nouveau-né adorait le froid, la gelée, la neige...
Et ceci au grand désespoir, de son grand frère et de sa grande sœur.
VICTOR et ANNE qui eux, préféraient le soleil, la chaleur.
Même la maman de CLAUS était inquiète à son sujet.
Elle craignait qu'il n'attrape un rhume.
La saison préférée de ce dernier s'avéra donc l'hiver.
Dès qu'il sut marcher, il aimait jouer à l'extérieur.
Il construisait des bateaux, des châteaux ... de neige.
Il ne se sentait bien que dans un univers de fraîcheur.

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Sa maman redoutant qu'il ne se perde dans la neige, lui confectionna un petit ensemble rouge bordé de fourrure blanche ainsi qu'un petit bonnet rouge (forme et couleur qu'il portera toute sa vie).
Elle lui épingla même sur une manche la clé de la maison.
Afin qu'il puisse entrer chez lui quand il le souhaiterait.
Cependant, un jour, il perdit la clé que sa maman lui avait confiée.
Gardant son calme, il monta sur le toit de la maison et rentra chez lui par la cheminée.
CLAUS adoptait un comportement très différent de celui d'Anne et Victor.
Il était de nature très calme, solitaire mais toutefois gaie.
Quant à son frère et sa sœur, ces derniers aimaient attirer l'attention de tout leur entourage par des récitations, des chants... et ceci jusqu'à applaudissements.
Anne et Victor s'appropriaient tout ce qu'il possédait.

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Et CLAUS donnait généreusement tous ses jouets.
Il aimait que tout le monde soit heureux auprès de lui.
Mais son frère et sa sœur lui en faisaient voir de toutes les couleurs en collant du chewing-gum sur sa luge, faisant des nœuds aux manches de son manteau, inventant même une chansonnette pas très élogieuse à son égard.
Puis vint le temps pour CLAUS d'aller à l'école.
Sa bonté resta la même.
Il continuait d'offrir ses jouets à ses camarades de classe, ainsi que son déjeuner.
Il alla même jusqu'à offrir son orange à la maîtresse.
Celle-ci enchantée, le remercia en le comparant à un saint "SANTA CLAUS".

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Devenu adulte, CLAUS décida alors de se retirer et dit :
"Je vais m'établir dans un endroit très froid et me laisser pousser la barbe.
Et chaque année, le jour de mon anniversaire, je rendrai visite dans toutes les maisons du monde pour y déposer des jouets".
Décidé, il se mit à fabriquer un traîneau et se fit deux amis.
Des rennes appelés PRINCE et RACHEL.
Ces derniers tireraient son traîneau.
Le jour du départ arriva.
CLAUS dit au revoir à toute sa famille.
Le chemin fut très long.
Mais arrivé au pôle nord, il rencontra des petits lutins qui voulurent bien l'aider dans son entreprise.

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Pour commencer, ils lui fabriquèrent une immense et ravissante maison.
Ensuite, ils l'aidèrent à fabriquer des millions et des millions de jouets.
Il en fallait pour tout le monde.
Puis, ils perfectionnèrent le traîneau afin que celui-ci puisse porter tous les jouets.
Le lutin magicien donna même un pouvoir aux rennes.
Dorénavant PRINCE et RACHEL voleront dans les airs.

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Aujourd'hui, chaque année, lorsque le 25 décembre approche, CLAUS quitte tous ses amis et le pôle nord pour distribuer tous les cadeaux qu'il porte dans sa hotte.
Cette année il n'oubliera personne.
Tous les enfants de la terre trouveront dans leurs souliers les jouets qu'ils ont désirés.

23 décembre 2019

Au Passage obligé

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20 décembre 2019

La crèche à travers le temps.

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Connaissez-vous l'histoire de la crèche ?
Elle remonte à bien longtemps et célèbre la joie de la Nativité, devenue au fil des siècles une merveilleuse expression de foi populaire.
La première représentation de la crèche a suivi de peu la naissance de l'enfant Jésus.
Dès le deuxième siècle, à Rome, un artiste peignait, sur les murs des catacombes de Priscille, une fresque de la Nativité.
Puis, dans le même lieu, les mages firent leur apparition.
Au quatrième siècle, on vit apparaître l'âne et le boeuf.

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Mais c'est incontestablement à Saint François d'Assise que l'on doit la première crèche vivante.
Depuis, dans le monde entier, on commémore la naissance de Jésus.
A Creccio, dans la nuit du 14 au 15 décembre 1223, François fit préparer au château, une crèche avec du foin, un âne et un boeuf.
Il pensait qu'il était plus facile, grâce à cette représentation vivante, de s'imaginer la vie du Christ dès sa plus tendre enfance et les souffrances qu'il avait dû endurer dès sa venue au monde.
L'office de Noël fut donc célébré avec les frères de l'ermitage voisin et les gens du pays.
François, qui n'était que diacre, servait la messe.
A l'époque, il semble que cette crèche ait été une nouveauté dans la liturgie.

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Elle aurait été approuvée par le pape dont Saint François avait sollicité l'autorisation.
Pendant deux siècles au moins, les crèches furent aménagées uniquement dans les églises, pour l'édification des fidèles.
Puis elles entrèrent dans les maisons et les palais.
Les artisans et artistes mirent à l'épreuve leur habileté et les crèches rivalisèrent d'ingéniosité.
Certaines d'entre elles, fabriquées durant l'ère baroque, étaient même munies de mécanismes compliqués permettant aux personnages de se mouvoir comme les petits acteurs d'une pièce de théâtre.
Depuis, la crèche n'a cessé de conquérir le cœur des hommes du monde entier.
La crèche est devenue ainsi l'expression d'un art spontané et chacune d'elles est unique.
Placée sous le majestueux sapin, la crèche évoque la naissance du Christ et transmet un message d'amour et de paix.

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C'est autour d'elle que se réunissent familles et amis.
A l'origine, le mot crèche désignait la mangeoire des bestiaux où fut déposé Jésus par la Vierge.

18 décembre 2019

Animaux au Puy du Fou

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13 décembre 2019

Bientôt le temps de Noel.

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11 décembre 2019

L'eau à bord.*

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L'eau douce est conservée dans des barriques qui prennent place dans la cale.
Au bout de quelques jours, cette eau commence à "se faire" en devenant rousse et glaireuse.
Son odeur et son goût repoussant ne rebutent pas les gros vers qui y pullulent.
Par la suite, l'eau reprend un aspect à peu près normal, mais son pourrissement se renouvelle peu de temps après.

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Il faut, dit-on, trois cycles pour que l'eau redevienne potable et, comme elle ne le redevient en fait jamais, elle est à l'origine des "fièvres putrides" qui déciment les équipages.
La conservation était difficile.

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Elle avait parfois si mauvaise odeur qu'il fallait :
"fermer les yeux et se boucher les narines"
pour la boire.

9 décembre 2019

Mousquetaire de Richelieu du Puy du Fou.

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6 décembre 2019

Saint-Nicolas

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En Allemagne, en Autriche et en Hollande, c'est Saint-Nicolas qui "descend du ciel".
La charmante tradition, si chère aux enfants, qui veut que le Père Noël remplisse de présents les chaussures laissées devant la cheminée, trouve ses origines dans la générosité légendaire de Saint-Nicolas.
Certes, le saint homme a été délaissé par la plupart des enfants du monde au profit de son "collègue" américain.
Mais, nos voisins allemands, autrichiens et hollandais lui sont restés fidèles.
Saint-Nicolas était évêque de Myre, en Asie Mineure, où il mourut le 6 Décembre 342.
Il s'illustra en distribuant toute sa fortune aux miséreux.
Mais Saint-Nicolas serait resté un saint "local" si sa réputation n'avait été répandue par les Croisés au-delà de la Méditerranée.
Lorsque ses restes furent ramenés à Bari, en Italie, une terrible tempête se déchaîna...
Le seul bateau du convoi à être épargné fut celui où reposaient les pieuses reliques.

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De ce fait les marins l'invoquaient pour se protéger des naufrages.
Plus tard, l'imagination populaire en fit le protecteur des enfants en détresse.
N'avait-il pas ressuscité trois petits enfants, qui s'en allaient glaner aux champs et qu'un boucher sadique avait égorgés, puis mis au saloir ?
Ainsi au fil des siècles, Saint-Nicolas devint-il le saint patron des pauvres, des marins et des enfants.
Au XIIe siècle, les villes commerçantes du Nord de l'Europe, se mirent sous la protection de ce Saint-Nicolas qui sauvegardait si bien les navires.
En l'honneur de leur saint patron, les villes prirent l'habitude, le 6 Décembre, de donner aux enfants de chœur un jour de congé et quelques piécettes de monnaie.
Puis, peu à peu, ces largesses s'étendirent à tous les enfants.
Enfin, la coutume s'établit que Saint-Nicolas distribue lui-même des présents aux petits.
Le 5 Décembre au soir, les enfants déposent devant la cheminée leurs souliers (bien cirés !) ou leurs chaussettes (les plus grandes !).
Ils n'oublient pas le compagnon favori du bon évêque : son âne.
Une belle carotte l'attend pour le récompenser de porter la lourde hotte.
Ensuite, il faut se mettre au lit.

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Dans la nuit du 5 au 6 Décembre, Saint-Nicolas arrive par les airs et commence sa "tournée".
Mais, attention, l'âne qui le suit transporte deux paniers.
L'un chargé de jouets et l'autre de martinets.
Gare aux petits diables !
Souvent, Saint-Nicolas qui n'aime vraiment pas sévir, confie la distribution des pénitences" à Pietr son serviteur maure.
Celui que l'on appelle aussi le "Père Fouettard".
Le 6 Décembre, la fête s'installe.
On découvre des trésors devant la cheminée, on chante, on rit et on festoie.
On mange traditionnellement le lapin qui a mijoté des heures et surtout de nombreuses sucreries.
Notamment des brioches fourrées aux fruits confits en forme de Saint-Nicolas, bien-entendu !
Fruits secs, raisins et pommes sont sur toutes les tables.
Les pommes, semble-t-il, pour que chacun se souvienne bien de la faute d'Eve, qui priva les hommes des délices du Paradis (Mais était-elle la seule responsable !) .
A peine le bon évêque est-il retourné dans le monde bleu des rêves que chacun prépare fébrilement la fête de la Nativité.
Dans toutes les maisons, c'est alors une extraordinaire floraison de crèches en bois sculpté et de sapins illuminés.
Des couronnes de houx ornent les portes d'entrée pour souhaiter la bienvenue aux étrangers.
Ne dit-on pas que toutes les mauvaises pensées restent accrochées dans les épines de la plante ?

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Puis Noël passe avec son cortège de joies et de repas.
Une autre tradition enfantine clôt, enfin, cette période de fêtes.
La veille de l'Epiphanie, les enfants vont, de maison en maison, offrir le gui, symbolisant ainsi la longue marche de l'Etoile des Rois Mages.
Dans chaque demeure, ils chantent le lied traditionnel.
"Que Gaspard, Melchior et Balthazar vous gardent et vous bénissent..."
Après leur départ, le maître des lieux inscrit, à la craie, sur la porte, les initiales des trois Rois avec le millésime de l'année.
Une année nouvelle peut alors commencer sous le signe de la protection divine...

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