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9 novembre 2020

Portrait D'HENRI DE LA ROCHEJAQUELEIN Par GUERIN

3 La Rochejaquelein

GUERIN (Pierre - Narcisse; baron)
Né à Paris en 1774, mort à Rome en 1833.
Elève de Brenet, puis de Régnault. 1797.
Obtient le Prix de Rome, mais reste à Paris.
1801 : début d'un séjour en Italie (Rome, Naples).
1815 : élu à l'Académie des Beaux-arts.
Directeur de la Villa Médicis en 1822.
Huile sur toile de 1817 est d'une hauteur de 2,16m et une largeur 1,40m.
Henri de Vergier, Comte de La Rochejaquelein est né en 1772 près de Châtillon-sur-Sèvre, au château de La Durbelière, dans une famille appartenant à la noblesse poitevine.
Après avoir été officier de cavalerie, il entre en 1791 dans la Garde Constitutionnelle de Louis XVI.
En août, il rejoint son cousin Louis de Lescure près de Bressuire, au château de Clisson.
Il cède aux sollicitations pressantes de paysans vendéens venus lui demander de prendre la tête de leur groupe, et prononce alors les paroles restées célèbres :
"Si j'avance, suivez-moi, si je recule, tuez-moi, si je meurs, vengez-moi".
Après avoir remporté plusieurs victoires (Aubiers, Beaupréau, Argenton-le-Château, Thouars, Fontenay, Chantonnay), il est nommé généralissime de l'Armée catholique et royale en octobre 1793.
Il participe à la marche vers Granville, puis est battu à Ancenis et Savenay.
De retour dans les Mauges, il est tué le 28 janvier 1794.
Au centre et au premier plan, le peintre a placé un portrait en pied d'Henri de La Rochejaquelein.
Il est vêtu d'un pantalon jaune, d'une veste et d'un chapeau noirs.
La position, jambe gauche fléchie et bras gauche tendu, prêt à tirer, suggère le dynamisme du personnage.
Le héros, bien que blessé puisqu'il porte le bras droit en écharpe, fait face aux soldats républicains dont on n'aperçoit que l'extrémité des armes à droite.
Le buste et le visage sont mis en valeur par le drapeau blanc portant l'inscription :
"Vive le Roi".
Au second plan, trois Vendéens sont revêtus d'un costume typique et modeste, et coiffés du chapeau à bords larges, surmonté d'une plume.
On imagine aisément la violence du combat qui doit se dérouler à droite de la scène, puisque des colonnes de fumée envahissent tout l'arrière-plan, au point de dissimuler presqu'entièrement le paysage de campagne que l'on distingue au fond.
Cette œuvre, qui ne fait référence à aucun événement historique précis, a été exposée au Salon de 1817 où elle a reçu un accueil favorable de la critique.

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