La Cité Médiévale
"La Cité Médiévale", un des villages emblématiques du Puy du Fou, accueille, entre deux spectacles, les visiteurs en quête d'authenticité dans ses ruelles étroites et les échoppes des artisans d'art.
Franchissez l’enceinte fortifiée de la "Cité Médiévale" et laissez-vous transporter au coeur du Moyen-Âge où les artisans font revivre leurs savoir-faire perdus !
CYRANO DE BERGERAC AU PUY DU FOU
Dans Mousquetaire de Richelieu, Cyrano se situe d’emblée sous le signe de "l’illusion comique" par une entrée en scène des plus surprenantes.
Statue qui s’anime, l’œuvre devient homme, à l’inverse de la logique et de la réalité.
Puis, dans un tourbillon gestuel et verbal plein de verve et d’élégance, il effectue une traversée de scène fugace mais exubérante.
Par sa poésie et sa truculence, sa tirade pastiche les morceaux de bravoure du personnage de Rostand.
Les octosyllabes lui confèrent, par opposition avec les alexandrins solennels du présentateur, dynamisme et légèreté, en écho à La Chanson des Cadets ou à La Ballade du Duel composée "Hop ! À l’improvisade".
Cyrano y récuse avec véhémence le statut banal de Monsieur de Bergerac, et revendique avec fierté le titre d’œuvre et d’emblème.
Il intervient plus tard aux côtés des mousquetaires pour secourir Bouton d’Or, écrasé sous le nombre des assaillants.
Son regret de n’avoir à affronter qu’une dizaine d’adversaires rappelle le combat de la Porte de Nesle chez Rostand (à un contre cent).
La jubilation qu’il éprouve à se "dégourdir" l’épée fait directement allusion à son Duel avec le Vicomte.
Personnage spectaculaire et pleinement conscient de sa théâtralité, Cyrano parvient dans Mousquetaire de Richelieu à fondre imaginaire et réalité, dans une mise en abyme vertigineuse qui renouvelle l’esprit baroque du Grand Siècle.
La Pérouse, C'est au château de Versailles, où tout commence.*
Un roi amateur de géographie, Louis XVI, organise des explorations scientifiques qui vont rendre le monde connu plus grand, jusqu’aux confins de la Terre.
Pendant trois ans, les scientifiques embarqués à bord des navires la Boussole et l’Astrolabe cartographient les côtes et les îles du Pacifique, découvrent les us et coutumes des habitants, font l’inventaire de la flore et de la faune et repèrent des comptoirs d’échange.
Les instructions du roi Louis XVI indiquent les principales étapes du voyage :
Canaries, Brésil, Cap Horn, Chili, Amérique, Chine, Russie et Japon, puis Australie, avant le retour en France avec une escale dans les Mascareignes.
Les navires sont charges à bloc de vivres, de matériel d'exploration et de marchandises à échanger avec les indigènes.
L'organisation de l'expédition a coute plus d'un million de livres (soit l'équivalent de 12 millions d'euros).
Les objectifs des expéditions scientifiques du XVIIIe siècle sont les mêmes, quel que soit le pays qui les organise :
. Ouverture sur le monde et exotisme.
. Découvertes astronomique, géographique, naturaliste.
. Prestige économique, politique et scientifique.
Au siècle des Lumières, l'ambition des sciences est de mieux connaître le monde et ses habitants, de découvrir les lois de la Nature.
Grâce à la démarche expérimentale et sans les entraves de la religion, la pratique des sciences, liée à celle de la philosophie, doit mener au progrès de l'humanité.
Louis XVI, roi de France et de Navarre, donne ses instructions à Monsieur de Laperouse.
Il dit :
"Nous, Louis XVI, en cette année 1785, donnons ordre et instruction à Monsieur de Lapérouse de mener à bien une expédition autour du monde à des fins géographiques, scientifiques, politiques et commerciales.
Il devra ouvrir de nouvelles routes commerciales, surveiller les activités britanniques et espagnoles, augmenter les connaissances géographiques et cartographiques, faire l'inventaire des richesses de la flore et de la faune des contrées visitées.
Il devra se concilier l’amitié des principaux chefs et n’usera de la force qu’avec la plus grande modération".
Le Marechal de Castries, ministre de la Marine de Louis XVI, lors de la planification de l'expédition.
Il écrit :
"L’expédition de Lapérouse a pour objectifs l’élaboration de cartes sûres, la découverte de populations, la possibilité d'ouvrir la Chine et le Japon au commerce et de nouvelles informations sur l'océan Pacifique.
La navigation sera plus sûre grâce aux nouvelles horloges de marine nécessaires à des calculs de longitude précis.
La santé des marins sera préservée par une meilleure prise en compte du scorbut, une bonne hygiène à bord et des escales régulières pour renouveler les vivres.
Monsieur de Lapérouse nous fera des rapports réguliers sur ses découvertes".
Cette fabuleuse histoire se terminera par un naufrage sur les récifs de Vanikoro, puis par la découverte des premiers vestiges dès 1827 par Dumont D’Urville.
Partons à l’aventure, sur les traces des explorateurs.