L'obélisque.
L'invention des obélisques, ouvrages les plus simples de l'architecture des Égyptiens, doit incontestablement se reporter au temps de leurs premiers rois (Pharaon).
On les appelait, en arabe, Messelets de Pharaon, qui signifie aiguilles de Pharaon.
Ils prenaient une place importante dans l’architecture sacrée et établissait un lien entre le monde des dieux et le monde des hommes..
Les obélisques étaient censés d'agir comme une protection magique des monuments tels que les temples et les tombeaux.
Dans la pensée religieuse des Égyptiens, les obélisques sont rattachés au culte de Rê et d'Amon-Rê, le dieu Soleil, dont ils représentent symboliquement un rayon figé pour l'éternité.
Il est composé de trois parties :
Un piédestal, qui assure l'équilibre de l'ensemble,
Un fût (le corps) quadrangulaire s'amincissant vers le sommet,
Une cassure de la pente au sommet pour obtenir la forme d'une pyramide, c'est le pyramidion.
Le corps de l'Obélisque, quadrangulaire d'une rigueur mathématique absolue s'amincissant vers le sommet et coiffé à son sommet d'une petite pyramide appelé pyramidion (benbenet en égyptien), est orné d'hiéroglyphes (symbole et textes) dédiés aux divinités ainsi qu'au pharaon qui l'avait fait construire.
Tous les obélisques égyptiens sont des monolithes (une seule pierre à quatre faces) taillés dans le granite rose des carrières de Syène (aujourd'hui Assouan), en Haute-Égypte.
Le pyramidion était recouvert d'électrum (alliage d'argent et d'or), symbolisant le dieu solaire, Rê.
Les plus hauts d'entre eux atteignent une trentaine de mètres.
On plaçait les obélisques sur un piédestal simple et carré, plus large que l'obélisque.
Les obélisques ont, en effet, connu une grande vogue dans l'Antiquité et suscité les convoitises.
Ils étaient par excellence le symbole de l'Égypte.
Les Romains, devenus maîtres de l'Egypte, et jaloux d'orner leurs places publiques de semblables monuments, n'épargnèrent ni travail ni dépense pour en faire passer dans la capitale de leur empire.
Mais Rome ayant été souvent exposée à l'irruption et aux ravages des peuples du nord, les nombreux obélisques qui la décoraient furent renversés et ensevelis sous les ruines.
Rome conserve treize obélisques transportés depuis le 1er au 4ème siècle depuis les temples d'Égypte ou spécialement fabriqués pour Rome dans les carrières d'Égypte.
Beaucoup d'obélisques ont été aussi amenés à Constantinople.
Le plus célèbre était dans la partie de l'Hippodrome qui le partageait en deux moitiés, et qu'on appelait Media Spina.
Au début du XIXe siècle, l’Europe occidentale a des désirs de monuments égyptiens.
La campagne d’Egypte de Napoléon Bonaparte (1798-1801) a lancé la mode de l’Egyptomanie et Paris et Londres jalousent Rome et ses 12 obélisques.
Une envie que Méhémet Ali, général ottoman à la tête de l’Egypte a bien comprise.
En 1829 il décide d’offrir à la France deux obélisques pour son aide dans la modernisation du pays.
A l'époque, offrir des monuments antiques comme cadeau diplomatique était monnaie courante !
Bacchus.*
Venant de la mythologie grecque, Dionysos (fils de Zeus et de Sémélése), il se retrouve sous le nom de Bacchus chez les romains.
Dieu de la vigne, de la végétation et des plaisirs, chez les romains, il était le fils de Jupiter et d'une simple mortelle, la princesse Sémélé.
Junon, l'épouse légitime, la fit périr dans l'incendie de son palais.
Heureusement, Jupiter réussit (par on ne sait quelle opération ... ) à sauver le fœtus et à le mettre dans sa cuisse où il le garda le temps nécessaire pour qu'il termine son développement (d'où l'expression bien connue: "être né de la cuisse de Jupiter").
Il voyagea beaucoup pour échapper au courroux tenace de Junon, accompagné par son père nourricier Silène.
Ce dernier l'initia aux plaisirs du vin qui, selon lui, éclaircissait l'esprit et permettait de pénétrer les mystères de la création du monde (beaucoup ont courageusement essayé depuis ... et on ne sait toujours rien ... il faut dire qu'ils oublient régulièrement la couronne de lierre qui dissipe les effets de l'ivresse ...).
On dit que les masques et les cris des cortèges de Bacchus donnèrent naissance aux premières représentations théâtrales qui d'ailleurs commençaient toujours par un sacrifice au dieu ...
souvent des pies ...
car elles sont bavardes, comme ceux qui ont trop bu ... !