accordéon diatonique *
L’accordéon diatonique est né en 1829 et créé par Cyril Demian.
Son lieu de naissance est Vienne, Autriche.
C’est un instrument portatif à sons fixes qui fonctionne d’après le principe de l’anche libre.
La Ventilation est fournie par un soufflet actionné en alternance (poussé, tiré).
Les notes sont actionnées par des boutons.
D'abord à une seule rangée de boutons pour le chant, il devient un instrument complet et diversifié et populaire entre 1880 et 1950.
Il peut rappeler dans son principe le cheng chinois ou orgue à bouche attesté vers 2700 avant notre ère.
Certains ont plusieurs rangées de boutons, donc plusieurs séries diatoniques qui permettent l'emploi des altérations dans une aire proche.
A sa naissance, il ne possédait qu’un clavier unique, le deuxième clavier d’accompagnement est venu progressivement le compléter.
Il est l’ancêtre de l’accordéon, aussi connu comme un instrument populaire lié aux musiques traditionnelles du monde entier.
"Quelle tranquillité dans un jardin ... " (2/4)
LE JARDIN MÉDIÉVAL.
Dans les jardins islamiques de l'Espagne mauresque, l'eau, symbole de vie et de pureté est partout, courante ou jaillissante.
La géométrie rectangulaire est rigoureuse, adoucie par des plantations d'arbres, de buissons touffus et de parterres de roses.
L'Occident chrétien aime les jardins clos, propices à l'intimité, voire au secret, s'ils sont religieux.
Ils sont à l'image du paradis terrestre, divisés en quatre parties correspondant aux quatre éléments : l'eau, l'air, le feu, la terre ...
Ces jardins sollicitent toujours les cinq sens.
Le bruissement de l'eau des fontaines, le chant des oiseaux enchantent l'ouïe.
Les yeux admirent les plantes dont les teintes varient au gré des saisons.
L'odorat apprécie le parfum des lilas, des violettes, du jasmin ...
Les fraises, les framboises, le cassis, la rhubarbe flattent le goût et le toucher est sensible à toutes les textures ; velouté, rugosité, douceur, piquant...
Si les jardins médiévaux sont sources de plaisirs, ils remplissent aussi d'autres fonctions.
Soigner avec les "simples", herbes médicinales.
Nourrir avec les choux, les bettes, les laitues, les chicorées, les cressons.
Sans oublier qu'il faut aussi fleurir les autels de lys, de roses, d'iris, d'ancolies ou ... de choux frisés ...
Un jardin un peu particulier marque l'histoire du Moyen Age, celui du cloître des monastères.
Protégé du monde extérieur, entouré de quatre galeries, il est constitué par un petit pré, divisé en parterres carrés.
C'est un "jardin secret", porteur d'un puissant symbolisme religieux, qui participe à la vie spirituelle du monastère.
Les moines s'y reposent, méditent, y retrouvent le souvenir du jardin d'Eden et la préfiguration du paradis céleste.
Les campagnes d'Italie de Charles VIII, Louis XII, François 1er, vont bouleverser l'architecture en France, mais aussi la conception des jardins qui vont se métamorphoser.
Finies les pelouses fleuries, les tonnelles, les charmilles ...
Partout on ne voit plus que parterres symétriques, sol recouvert de gravier, arbustes, terrasses, escaliers ...
Les jardins deviennent des coins de nature maîtrisée.
Grâce aux buis, aux ifs, essences pérennes, leur forme reste stable, alors que le jardin médiéval variait au rythme des saisons.