Nouveauté 2023 au Puy du Fou.
Cette nouvelle salle de spectacle aura l’aspect d’un ancien bâtiment industriel de 1900 sur le thème du cinéma et sera intitulée Le "Cinématographe".
Vous pourrez revivre les premiers pas du cinéma.
Un thème inédit pour le parc en suivant un tournage de film.
A travers ce spectacle, une nouvelle fois grandiose et une scène dynamique, les arts du cirque et du mime y seront également à l’honneur.
Les spectateurs revivront les premiers pas du cinéma en assistant au tournage en noir et blanc du réalisateur, nommé Félix, qui est convaincu que seul un amour sincère et réciproque pourra rendre à ses personnages leur voix et la vraie couleur de leur visage.
À la vue des réalisations du Puy du Fou, nous ne pouvons que nous attendre à un spectacle grandiose.
Les talents artistiques et techniques du Puy du Fou sont actuellement en pleine ébullition pour donner naissance à cette nouvelle création extraordinairement ambitieuse.
Nous sommes en 1914.
Le réalisateur rêve de donner la couleur et le son au cinéma.
Il est convaincu que seule une histoire d’amour permettra ce prodige.
Il faut pour cela que des personnages se rencontrent.
Il y a un mime nomade, issu du monde du cirque, et une étoile montante du cinéma.
Pour que cette rencontre ait lieu, il faut qu’ils soient tous les deux dans l’œilleton de la caméra et que leur amour soit sincère et réciproque.
Alors, le cinéma pourra devenir parlant et coloré.
C’est en tout cas la conviction du réalisateur.
La dernière bataille.*
Le 16 novembre 1799, Bonaparte (1769-1821) vient de renverser le Directoire et la Vendée est officiellement pacifiée par Travot (1767-1836).
Un général de brigade, Duhesme (1766-1815), chargé de traquer les derniers Brigands du Bocage, termine son rapport par ces mots :
"Il paraît qu'auprès du Puy du Fou, il y a eu une action assez vive qui n'a pas tourné à l'avantage des troupes de la République...".
Deux jours plus tôt en effet, le 14 novembre 1799, une brigade de gendarmerie avait suivi à la trace l'ultime troupe de Blancs menée par Grignon (1775-1799), marquis de Pouzauges et ancien compagnon d'arme de Stofflet (1753-1796).
Celle-ci ne comprenait plus que quelques centaines de Vendéens "partis aux Chouans".
Ils étaient 800 à occuper les Épesses sept jours plus tôt.
Arrivés dans ce bourg, les Bleus en avaient aperçu une douzaine, qui s'enfuyait vers les bois du Puy du Fou.
Trop sûrs d'eux sans doute, ils ne pensèrent pas un instant à une embuscade ...
Arrivés aux alentours des ruines du vieux château de Renaud, au cœur des bois du Puy du Fou, ils furent pris en étau.
Les Blancs sortirent soudain de leur cachette.
La fusillade fut si vive que toute la brigade succomba ou prit la fuite.
Cette ultime défaite républicaine leur coûta une trentaine d'hommes, à l'exception du capitaine, épargné à la demande d'un soldat de Grignon (1775-1799).
Elle fit écrire au général Travot (1767-1836) :
"Voilà une grande perte qui sera peut-être difficile à réparer car ces résultats donnent de l'audace aux rebelles".
En réalité, cette victoire "vendéenne" était sans lendemain.
Le 18 novembre suivant, le marquis de Grignon (1775-1799) fut tué au bourg voisin de Chambretaud, et sa troupe dispersée par deux ou trois compagnies républicaines.
L'armistice fut déclaré six jours plus tard par le général républicain Hédouville (1755-1825).
Et le 11 janvier suivant, Bonaparte promettait la liberté de culte.
La guerre de Vendée s'était vraiment terminée au Puy du Fou.