Le Drakkar.*
Le terme "viking" correspond à une activité et non à un nom de peuple (Le concept de nation n’existait pas).
C’était des clans ayant chacun leur chef.
Les jeunes affamés d’aventures décidèrent de partir en "viking" c’est-à-dire d’organiser des raids.
Le drakkar (pluriel de dreki "dragon") était le symbole de l’épopée viking et représentait l’équipement militaire le plus redoutable.
Il y en avait de toutes dimensions en fonction des besoins (Commerce long courrier, pêche, commerce côtier, guerre, etc…..).
La période de construction et d’utilisation du drakkar se situe entre 300 à 1066 (croissance du Christianisme marque la fin de l’ère viking).
Robustes et rapides, capables de résister aux houles de l’Atlantique et de la mer du Nord, remontant les cours d’eau grâce à leur structure si particulière, les drakkars étaient de véritables outils tactiques.
Attardons-nous au vaisseau de guerre (le Snekkar).
Rappelons-nous que c’était la rapidité d’attaque le principal atout des vikings.
Long (30m), étroit (4m), léger et peu profond et avec sa structure ouverte, il pouvait embarquer jusqu’à 80 hommes (1 par rame).
Lors d'abordage ou de pillages, il était possible de transporter jusqu'à 160 hommes de plus.
Grâce à sa propulsion, constituée de rame, une voile de 120 m² et son faible tirant d’eau (1m), il était très rapide (6 min nœuds avec un max de 20).
Sa symétrie fait que la manœuvre à rame le rend très agile et il était capable de partir à reculons rapidement dans d’étroites rivières.
Ils remontaient fleuves et rivières pour frapper au cœur même des villes et villages.
Ils attaquaient souvent la nuit ou les dimanches lors de la célébration des offices religieux lorsque l’ennemi était catholique.
Les Drakkars n'arboraient pas systématiquement une tête de Dragon en proue et en poupe, mais souvent une spirale, (motif sacré utilisé par les peuples celtiques et Scandinaves).
Dans les mœurs vikings, les chefs étaient enterrés avec ce qu'ils connaissaient : leur navire, leurs armes et leur épouse préférée.
Après le sacrifice de la femme, le feu était bouté au navire.
Dans leur croyance, le guerrier qui mourrait au combat, était emmené par les Walkyries, (celles qui choisissent les morts, des vierges guerrières) à la salle de banquet d’Asgardr où Odin (Seigneur de la Lance) recevait les rois et les guerriers morts.
Les autres, qui ne mourraient pas au combat étaient condamnés à une triste existence dans les ombres du royaume de Hel
Hel, fille de Loki et de la géante Angerboda qui règne sur les neuf mondes (endroit froid, brumeux, inquiétant, où tous ceux qui y pénètrent attendent de recommencer une nouvelle vie ou ne repartent jamais).
Le vieux Château
Il y a quelques décennies, ce vieux château médiéval, était porté disparu depuis 500 ans, n'était inscrit sur aucune carte, était enfoui sous des tonnes d'éboulis et recouvert par un bois de châtaignier prolifique.
La forêt envahissante dissimulait presque tout, laissant cependant deviner, çà et là, des élévations importantes, des dépressions très marquées, qui donnaient à penser à des murailles écroulées, à des fossés à demi comblés.
En contrebas, un maigre ruisseau s'étire dans un vaste lit de rivière, barré par une légère surélévation.
Sans doute une chaussée moyenâgeuse retenant les eaux d'un petit étang, élément dissuasif complétant la défense d'une enceinte primitive !!!
Ici le temps n'a plus d'âge...
Le plus beau résultat est, sans conteste, d'avoir découvert, mis au jour, consolidé et mis en valeur des ruines médiévales qui témoignent d'un habitat seigneurial, de faible importance, mais utilisant toutes les ressources de la défense militaire de l'époque, dans un coin reculé de campagne, à l'abri d'un repli de terrain surélevé.
Le résultat du travail du Club Archéologique du Puy du Fou a été récompensé en 1984 par l'obtention du Premier Prix au Concours Régional des Chantiers de Bénévoles, organisé par la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites.
Un autre résultat, et non des moindres, a été notre contribution au classement de cette enceinte fortifiée comme Monument Historique, par arrêté en date du 31 août 1986.
Cette découverte est ainsi inscrite définitivement au patrimoine culturel de la France.