Puy Story
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15 novembre 2020

Verdun !!! *

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C’était un jour de novembre de 1918…….. !!
Une pluie de bombe tombait sur nous….!!
Et malgré cette bourrasque de feu, nous n’avons pas reculé au nom de votre liberté !!!

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C’était un matin de 1918….
Un matin comme.. Tous ces matins de brume et d’espoir…
Un matin où nous rêvions que la guerre était finie..

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Un matin où nous pensions retrouver nos familles, nos champs…, nos amis…
Mais au crépuscule de cette belle journée, nous étions tous ensevelis dans cette terre…..
Cette terre défrichée, qui se souviendrait de nos tranchées… Et un peu de nous !!!

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Nous, ces soldats sacrifiés dont les noms sont gravés à jamais dans la pierre des monuments…
Il y a aussi nos frères d’arme de toute religion (amis ou ennemis) dont le nom a disparu à jamais, mais qui ensemble reposent en paix….., ici dans cet ossuaire.
Cette terre, cette guerre s’appelait……… VERDUN.

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A vous qui avez écrit cette page d’histoire……
REPOSEZ en PAIX.

30 octobre 2020

Peut-être un jour… à la gare…*

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Août 1914…, le temps des moissons.
Pantalon garance et "fleur au fusil", nos "petits soldats" partent défendre le pays.
Promis, ils seront rentrés pour les vendanges.
Ils seront partis pour quatre ans.
"DEBOUT, FEMMES FRANÇAISES… "
Cet appel est lancé par le Président du Conseil des ministres, René Viviani aux lendemains de l’entrée en guerre de la France…
Il ajoute "Remplacez sur le champ du travail ceux qui sont sur les champs de bataille".
Et les femmes, pendant que les hommes sont "enterrés" dans les tranchées creusées de la Mer du Nord à la Suisse, vont relever le défi et "faire tourner la boutique".
Toute la population féminine va s’investir dans "l’effort de guerre".

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Dans la France essentiellement rurale de la "Belle Époque", les paysannes seront les premières à retrousser leurs manches.
A la ferme, celles qu’on appelle "les gardiennes", rentrent les moissons, soignent le bétail, conduisent les machines, pressent le raisin (il faut penser au "pinard" du soldat", tirent la charrue), puisque les chevaux sont réquisitionnés par l’armée.
Dans les villes et les villages, les Françaises prennent le chemin des bureaux, des banques, de la fonction publique… Elles deviennent factrices, institutrices, "tambours de ville"…
A Paris, on rencontre même des "tueuses" aux abattoirs de La Villette…

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Non seulement, les femmes remplacent les hommes dans leurs travaux de "temps de paix", mais elles vont travailler pour équiper et ravitailler les armées…
Elles cousent inlassablement des uniformes, confectionnent des millions de chaussures pour ceux qui sont au Front (une paire dure à peine deux mois dans la boue des tranchées !).
Aucun travail pénible ne les rebute…
Certaines deviennent "obusettes" ou "munitionnettes" dans les aciéries.
La position debout face au tour toute la journée, les jets d’huile rendent cette tâche particulièrement difficile.
Les ouvrières sont appelées "cheveux verts" tant les émanations de sulfate de cuivre sont importantes.
La journée à l’usine atteint dix à treize heures, parfois quatorze…

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Les équipes fonctionnent jour et nuit et même le dimanche.
"Si les femmes qui travaillent dans les usines s’arrêtaient seulement vingt minutes, les Alliés perdraient la guerre" assure le maréchal Joffre.
Malgré ces belles paroles et les promesses de Gascon du ministre du Travail, Albert Thomas, "à travail égal, salaire égal", les travailleuses sont payées moitié moins que les hommes…
Pendant quatre ans, les hommes, les femmes, chacun de leur côté, doivent "tenir"… sans cesse "tenir"…
Les hommes, au Front, sont bloqués dans les tranchées pendant la longue "guerre de position".
De décembre 1914 à mars 1918, ils souffrent de cette guerre d’usure.
Ils doivent résister à la pluie, à la boue, au froid, aux poux, aux rats et puis, à la peur.
La peur de l’attente, la peur de l’assaut, la peur des gaz…

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Quand les poilus ont droit au repos, ils sont cantonnés dans des villages détruits, trop près des lignes de feu pour pouvoir reconstruire leurs forces.
Ces hommes épuisés ont souvent le sentiment d’être "oubliés par l’Arrière" qui n’a pas pris assez conscience de l’ampleur des sacrifices consentis.
Peut-être, qu’effectivement, pendant les deux premières années de la guerre, les populations civiles n’ont pas pris toute la mesure de ce qu’enduraient les soldats, surtout à cause de l’État qui avait si bien organisé la censure du courrier, de la Presse sans oublier le "bourrage de crâne".
Ainsi, on pouvait lire dans Le Journal, en novembre 1915 :
"Je reviens du Front, je Les ai vus et j’en tremble encore.
Je rentre d’un monde idéal.
Quand je suis monté vers Eux, je Les plaignais.
Quand j’en reviens, je Les envie".

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Ou encore,
Dans l' "Écho de Paris" de mai 1916 :
"A propos de Verdun, nos pertes ont été minimes"
190000 hommes sont morts et 216000 ont été blessés…
Ils ont reçu vingt et un millions d’obus tirés par l’ennemi".
Sans commentaire…

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Peu à peu, on connaîtra les affreuses conditions de vie des tranchées et les soldats sauront que ceux de l’Arrière, notamment les femmes et les enfants, connaissent aussi des années noires.
Pendant toute la durée de la guerre, le Nord de la France connaît une occupation très dure par une armée en guerre qui prélève une grande partie de sa nourriture sur les habitants, les réduisant à "la portion congrue".

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Les dix départements envahis sont dans la zone des combats, l’artillerie des deux camps bombarde.
289000 maisons détruites, 420000 endommagées, sans compter les hectares de terres "labourées" par les obus.
Dans cette zone, la répression est lourde pour la moindre incartade, des otages sont exécutés…
Dans toute la France, la vie est chère, très chère.
Les prix augmentent de 20 % en 1915, de 35 % en 1916, 120 % en 1918 (les salaires en 1918 n’augmentent que de 75 % !).

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A cette montée vertigineuse des prix qui épuisent les ressources des familles, s’ajoutent les différents emprunts d’État pour la "Défense nationale".
Ils seront tous couverts, mais bien des familles en sortiront ruinées.
Certaines femmes donneront leurs bijoux et même leur alliance…
Le ravitaillement devient un casse-tête, les restrictions s’appliquent sur certains produits, pourtant de première nécessitée comme le sucre, pain, viande, charbon…

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Les boutiques sont fermées deux à trois jours par semaine, tellement la pénurie est grande.
Le système "D" s’installe.
On se met partout à l’agriculture et la moindre parcelle de terrain est exploitée.
A Paris, les vaches broutent sur l’hippodrome de Longchamp, les cultures maraîchères investissent le parc de Versailles, les haricots et les carottes poussent au Luxembourg.
Les plus beaux choux se récoltent dans les jardins de la Bibliothèque Nationale.
Au Mans, à Rennes, à Bordeaux, à Lyon, toutes les grandes villes mettent leurs jardins publics en culture.
Chaque école, chaque usine de France a son coin de terre ensemencée…

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Et puis, pour ne rien perdre, on pratique "l’art d’accommoder les restes".
Voici un repas "gastronomique" très en vogue dans les restaurants à la mode : croûtes de moelle végétale (?), joues de bœuf aux croquettes d’orties, fanes de carottes à la crème, cosses de petits pois à la française, gâteaux aux écorces de fruits, le tout arrosé de vin de frêne, de piquette d’orge et de chiendent…
Une dernière calamité afflige les civils.
La fameuse grippe que l’on surnomma (on ne sait pas trop pourquoi) "espagnole".
Elle apparaît en France, en avril 1918 et frappe en trois vagues.
Une première assez bénigne et deux particulièrement meurtrières en septembre, octobre, puis en décembre… feront 100000 morts.

15 novembre 2019

LE TRAITÉ DE VERSAILLES *

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C'est le 11 novembre 1918 qu'est signé l'armistice entre l'Allemagne, la France et ses alliés mettant fin à 4 années de guerre.
Le traité de Versailles mettait fin à la Première Guerre mondiale.
Il fut signé, le 28 juin 1919, dans la galerie des Glaces du château de Versailles, entre l'Allemagne, d'une part, et les Alliés, d'autre part.

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Le traité avait été préparé par la Conférence de paix (tenue à Paris, du 18 janvier 1919 au 10 août 1920) qui élaborait notamment les quatre traités "secondaires" de Saint-Germain-en-Laye, du Trianon, de Neuilly-sur-Seine et de Sèvres.
Bien que cette conférence ait réuni 27 États (vaincus exclus), les travaux furent dominés par une sorte de "directoire" de quatre membres.

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Georges Clémenceau (président du Conseil ou premier ministre) pour la France.
David Lloyd George (premier ministre) pour la Grande-Bretagne.
Vittorio Emanuele Orlando (ministre-président) pour l'Italie.
Thomas Woodrow Wilson (président) pour les États-Unis.
Ces personnalités ont exercé une influence déterminante dans le traité de paix.
A eux quatre, ils ont rédigé le traité qui va s'imposer aux 32 puissances qui vont se réunir dans la galerie des glaces du château de Versailles.
Et surtout à l'une d'entre elles : l'Allemagne.

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Les clauses du traité Le traité de Versailles a imposé à l'Allemagne des clauses
1. Territoriales (par exemple, la restitution de l'Alsace-Lorraine à la France et la perte de toutes les colonies d'Afrique aux mains de ses rivales, la France et la Grande-Bretagne : le Cameroun, le Togo, le Tanganyika et le Südwestafrika ou Namibie).
L'Allemagne va perdre 15% de son territoire et 10% de sa population.
La France récupère l'Alsace-Lorraine perdue en 1871.
La Belgique annexe quelques villes frontalières avec l'Allemagne.
Le Danemark récupère certains territoires perdus en 1864 après la guerre contre l'Autriche et la Prusse.
La Sarre, riche en charbon, est placée sous administration internationale pendant 15 ans.
La rive gauche du Rhin allemande est démilitarisée (mais non occupée).
La Prusse orientale qui reste allemande est séparée de l'Allemagne par le corridor polonais qui aboutit à la ville libre de Dantzig.
L'empire colonial allemand est partagé entre la France qui annexe le Togo et de la partie allemande du Cameroun, tandis que la Belgique reçoit le Rwanda et le Burundi.
Le Royaume-Uni s'empare de la Tanzanie et l'Afrique du Suds'installe dans le Sud-Ouest africain (Namibie).
Les concessions allemandes installées en Chine sont aussi perdues.

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2. Militaires (p. ex., la réduction des armements en canons et en avions ainsi que des effectifs, la démilitarisation de la rive gauche du Rhin, la surveillance d'une Commission de contrôle interalliée).
Les vainqueurs décident de désarmer l'Allemagne afin de la priver des moyens nécessaires à la guerre moderne tels qu'on a pu les voir à l'œuvre pendant la guerre de 1914-1918.
L'armée allemande doit livrer une grande partie du matériel dont elle dispose encore après quatre années de guerre.
Elle doit surtout abandonner son artillerie lourde, son aviation militaire et sa flotte de guerre (qui se sabordera en Écosse).
L'Allemagne doit renoncer au service militaire et se contenter d'une armée de 100 000 hommes recrutés comme engagés volontaires.
Une grande partie des officiers, sous-officiers de carrière se trouvent ainsi privés d'emploi ou bien sont rétrogradés dans l'armée donc déclassés socialement.
Le matériel nécessaire est de ce fait moins important et ne compte ni artillerie lourde, ni chars d'assaut ni aviation de combat.
L'industrie sidérurgique allemande si importante pour l'économie du pays est ainsi privée d'une grande partie de ses débouchés.

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3. Economiques (en tant que responsable du déclenchement de la guerre, l'Allemagne était condamnée à payer le montant des dommages subis par les Alliés).
Malgré les mises en garde de certains économistes, les vainqueurs veulent faire payer à l'Allemagne le coût de la guerre.
L'Allemagne doit verser, en étalant sur plusieurs années, une indemnité de 132 milliards de marks-or (si on prend en compte la valeur en or du mark en 1914 cela équivaut à près de 360 tonnes d'or fin !).
Elle doit faire des livraisons gratuites de matériel industriel et de produits agricoles pour compenser la production insuffisante de certains pays, comme la France, où les dégâts ont été importants.
L'Allemagne doit abandonner les droits qu'elle détient sur les brevets de nombreux produits industriels, ce qui va favoriser ses concurrents étrangers.
Dans l'obligation d'accepter ces dures conditions, l'Allemagne a considéré le traité comme un Diktat.

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Le traité de Versailles, 1919 (Extraits).
Art. 42. Il est interdit à l'Allemagne de maintenir ou de construire des fortifications, soit sur la rive gauche du Rhin, soit sur la rive droite, à l'ouest d'une ligne tracée à 50 kilomètres de ce fleuve.
Art. 43. Sont également interdits dans la zone définie à l'article 42, l'entretien ou le rassemblement de forces armées (…) 
Art. 51. Les territoires cédés à l'Allemagne (…) par le traité de Francfort du 10 mai 1871 sont réintégrés dans la souveraineté française à dater de l'armistice du 11 novembre 1918.
Art. 119. L'Allemagne renonce, en faveur des principales puissances alliées et associées, à tous ses droits et titres sur ses possessions d'outre-mer.
Art. 160. (…) la totalité des effectifs de l’armée des États qui constituent l'Allemagne ne devra pas dépasser 100000 hommes (…)
Art. 171. (…) Sont également prohibés la fabrication et l'importation en Allemagne des chars blindés, tanks (...)
Art. 198. Les forces militaires de l'Allemagne ne devront comporter aucune aviation militaire ni navale.
Art. 231. Les gouvernements alliés et associés déclarent, et l’Allemagne le reconnaît, que l’Allemagne et ses alliés sont responsables pour les avoir causés, de toutes les pertes et de tous les dommages subis par les gouvernements alliés et associés et leurs nationaux en conséquence de la guerre qui leur a été imposée par l’agression de l’ Allemagne et de ses alliés.
Art. 232. Les gouvernements (…) exigent (…), et l’Allemagne en prend l’engagement, que soient réparés tous les dommages causés à la population civile des (…) alliés (…) et à ses biens.

Ver7

Le traité de Versailles fut rédigé en français et en anglais, les deux versions faisant également autorité.
Le texte portait le titre Conditions de paix – "Conditions of Peace".
C'était la première fois depuis le traité de Rastatt de 1714 (qui mettait fin à la guerre de Succession d'Espagne) que le français n'était plus la seule langue officielle de la diplomatie occidentale.
Cet acte consacrait le français comme langue diplomatique en Europe, puisque la convention de Vienne en 1736 et le traité d'Aix-la-Chapelle en 1748 furent également rédigés en français.
Mêmes les traités signés entre des pays dont le France ne figurait pas furent par la suite rédigés en français.
C'est pourquoi le traité de Versailles de 1919 constitue une date nouvelle dans la diffusion du français et son affrontement avec l'anglais.

Ver4

Il semble que le représentant de la France, Georges Clémenceau, ait accepté que l'anglais devienne à côté du français la langue de travail de la Conférence de paix de Paris.
En raison de sa connaissance de l'anglais, (il avait épousé une Américaine et séjourné aux États-Unis), Clémenceau avait accédé à la demande de David Lloyd George (Grande-Bretagne) et de Thomas Woodrow Wilson (États-Unis).
Le représentant de l'Italie, Vittorio Orlando, ayant dû être d'accord.
En réalité, l'argument de poids n'était pas vraiment la mauvaise connaissance du français de la part du président américain Woodrow Wilson, mais le fait que la guerre n'avait été gagnée que grâce à l'intervention américaine.
Il y eut un prix à payer.

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Ce sont les Américains et les Britanniques qui ont imposé l'anglais comme "seconde langue officielle" lors des négociations. Leur succès devait avoir des conséquences importantes.
Paradoxalement, le Sénat des États-Unis refusa en novembre 1919 de ratifier le traité de Versailles, mais le statut de la langue anglaise venait néanmoins d'être reconnu au plan international avec l'accord de la France.
Par la suite, l'anglais supplantera progressivement le français dans la plupart des documents juridiques internationaux.
Cette situation humiliante pour les vaincus favorisera les revendications de la part des groupes nationalistes allemands, en particulier chez les nazis, ce qui allait entraîner, d'une part, les conditions d'une revanche, d'autre part, l'avènement de la Seconde Guerre mondiale.
En 1939, le monde plongera dans la deuxième guerre mondiale faisant 60 millions de mort.

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La conséquence indirecte en Europe sera la "Guerre froide", dont la fin symbolique sera la chute du "Mur de Berlin" le 9 novembre 1989, soit 70 ans après la fin de la première guerre mondiale.

26 octobre 2019

Visiteurs des Amoureux de Verdun.*

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Au cœur de la forêt du Puy du Fou, sur près de 2000 m², les visiteurs vont être propulsés un siècle en arrière.

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En entrant dans les entrailles d’une tranchée de la Première Guerre Mondiale, ils vont vivre une expérience de 15 minutes entre frisson et émotion.
Les visiteurs seront accompagnés par l’échange épistolaire d’un "Poilu" avec sa fiancée.

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Les lettres de la jeune femme révèlent son inquiétude alors que les visiteurs découvrent la réalité de la vie dans la tranchée.
Effervescence du poste de communication, urgence de l’infirmerie, appels du vaguemestre (service postal), corvée de soupe, éclats d’obus et les bombardements…

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Entre les chenilles du char d’assaut et les hélices d’un avion écrasé, les visiteurs progresseront au milieu du spectacle qui les conduira jusqu’au soir de Noël pour raconter la trêve qui eut lieu entre les deux camps opposés, une nuit symbolique où le bruit des armes a cédé la place aux chants des soldats.

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Pour concevoir cette grande nouveauté et être au plus près de la réalité, les équipes du Puy du Fou se sont entourées de grands historiens, dont notamment David Bardiaux, spécialiste de la Grande Guerre.

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Elles se sont également appuyées sur une centaine de lettres de Poilus vendéens, tirées d’archives, absolument bouleversantes, et dont des extraits figurent parmi les textes.

30 septembre 2019

St-Laurent-sur-Sèvre est devenu un centre de "Physiothérapie".

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Pendant la guerre 14-18, aux premiers jours de la guerre, la direction de Saint-Gabriel a offert 300 lits au Service de Santé qui les a acceptes avec empressement.

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St-Laurent devient un centre de rééducation physique pour les blessés et Saint-Gabriel est classé comme hôpital bénévole sous le titre : "Hôpital complémentaire 61",

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Il y eut également des blessés dans la maison de retraite de Saint-Michel.

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Lorsque, au début de l'occupation militaire, le Commandant Payen de la Garanderie (1855-1925) commandant des dépôts de Saint-Michel et de Saint-Gabriel, fit en compagnie de Monsieur le Supérieur du Pensionnat une visite dans les paroisses environnantes, les dons de toute nature affluèrent, dons en argent, en linge, en vêtements, fruits même...

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La générosité a dépassé les prévisions les plus optimistes...

2 août 2019

Le secourisme.*

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Les premiers secours aux blessés furent dispensés en 1597, à des soldats, lors du siège d'Amiens, sur ordre de Sully, le premier ministre d'Henri IV.
Louis XIV en fit une institution régulière.
La "Croix-Rouge", fut fondée par le Genevois Henri Dunant, après la bataille de Solférino (1859).
Sa première mission était d'assurer les soins à tous les blessés en temps de guerre.

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Son symbole est le drapeau suisse "inversé".
La "Croix Blanche", quant à elle, créée pour aider les blessés civils, ne s'organisa qu'en 1892 et un brevet de secouriste se développa.

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Nous connaissons la compétence des équipes de secouristes.
Mais nous souhaitons qu'elle ait à l'exercer le moins souvent possible !

7 janvier 2019

Art de tranchée. *

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On désigne par le terme "art de tranchée" tout article fabriqué durant le conflit et dans les années qui ont suivi par des soldats, des mutilés, des prisonniers de guerre, des civils, voire des industriels, directement à partir d’un matériel de guerre ou de quelque autre matériau, pourvu que l’un et l’autre soient temporairement et/ou spatialement associé au conflit armé ou à ses conséquences.
Jusqu’à la Première Guerre mondiale (1914-1918), la durée des conflits était en général assez réduite.
Sauf lors des sièges, les batailles étaient rapides, et les militaires ne restaient pas longtemps dans l’attente du combat.
Avec la première guerre mondiale et la mise en place des tranchées, les soldats attendaient, retranchés dans leurs galeries.

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Au départ très spontané, l’artisanat de tranchée prit rapidement beaucoup d’ampleur.
A l’arrière des combats lors du repos, dans les camps de prisonniers ou pendant leurs temps "libres" dans les tranchées, pour s'occuper l'esprit, les soldats créèrent des œuvres d’art à partir de vestiges de la guerre tels que des balles et des douilles d’obus jetées, les arbres sont abattus.
Ils récupèrent aussi les métaux venant de l’équipement individuel :
aluminium des quarts, gamelles, cuivre des boutons…

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Au début du conflit, l’autorité militaire autorisera la récupération de matériaux de faible valeur comme en témoigne cette lettre du Général Joffre (1852-1931) de juin 1915 :
…//…

"Mon attention a été appelée sur l’intérêt qu’il y aurait à accorder aux militaires l’autorisation de conserver par devers eux, comme trophées, des objets pris sur le champ de bataille.
J’ai décidé que les objets de faible valeur pécuniaire et ne présentant que l’intérêt du souvenir pourraient être laissés en la possession de ceux qui les ont recueillis, avec l’autorisation du chef de corps et sous réserve que ces objets seront envoyés immédiatement vers l’arrière aux frais de l’expéditeur.
Seuls les casques, les insignes de grade, les boutons d’uniforme, les débris de munition ne renfermant pas de substances explosives et d’un poids inférieur à 500 grammes pourront être conservés.
Les autres objets (armes, munitions, matériel de guerre, effets d’habillement et d’équipement, harnachement, papiers militaires et personnels, argent, bijoux, etc.) resteront soumis à la réglementation en vigueur et seront toujours remis aux autorités ou services qualifiés pour les prendre en charge.
Les objets concédés demeureront la propriété personnelle du détenteur et ne devront donner lieu à aucun trafic.
Je vous prie de vouloir bien porter ces dispositions à la connaissance des troupes et services placés sous votre commandement"

…//…

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C'est le laiton (mélange de zinc et de cuivre) qui est le plus utilisé, car on le trouve partout (il y a des millions de douilles de 75 …) et il est modelable par simple martelage.
Parmi les soldats, nombreux étaient des travailleurs manuels :
ébénistes, menuisiers, maréchaux-ferrants, ferblantiers, zingueurs, orfèvres.
Les soldats français considéraient l’art des tranchées comme "objets" souvenirs du service.
Souvenirs ou décoratifs, ils fabriquaient divers objets tels que :
Bagues, vases, briquets (plus discret d’utilisation que l’allumette quand on était en première ligne), pipes, coupes papier, boites à bijoux, tabatières, objets de piété, maquettes d’avions et autres…
Le canon de 75, le "canon de la victoire", symbole patriotique, sera fréquemment représenté sur les douilles d’obus.
Le char Renault FT 17 ou les Mark britanniques servira de modèle aux soldats qui en font des tirelires, des encriers, des jouets.
Vivre dans les tranchées où la mort est omniprésente génère chez les soldats une angoisse qui pousse nombre d’entre eux à trouver refuge dans la foi.

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Ce regain de religiosité s’exprime à travers les objets fabriqués comme des crucifix fabriqués à partir de cartouches.
D'autres objets étaient destinés pour être échanger au front, ou vendre à l’arrière.
Parfois, dédié à la famille ("réel souvenir du front "), les objets étaient chargés d’émotion et de sentiment, et étaient parfois le seul souvenir tangible qu’ils laisseront à leur famille.
Les familles endeuillées conservaient pieusement la mémoire du disparu grâce aux objets qu'il avait fabriqués ou aux objets achetés sur les lieux du décès qui deviendront les attributs d’un culte familial et privé.
Plusieurs techniques et méthodes sont utilisées pour la réalisation.

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Les moyens sont succincts : couteau (faisant partie du matériel de base du combattant), marteaux de couvreur, burin, maillet, pince et tenailles et le casque (comme récipient pour fondre le métal).

L'estampage consistant à chauffer une pièce et l'installer dans une presse.
Les douilles pouvaient être remplies de braises afin de rendre le laiton plus souple pour le graver en profondeur.
Ciselure consistant à comprimer ou repousser la matière.
Certains décors sont ciselés à la molette et d’autres découpés puis collés sur les douilles.
La gravure consistant à retirer de la matière.

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Mais à partir de 1917, du fait de la pénurie de métal, il est interdit aux soldats français de récupérer les obus, douilles pour se livrer à l’artisanat de tranchée.
Pour s’assurer du respect de cette loi, les "Poilus" sont fouillés avant de monter dans les trains de permissionnaires.
Mais certains continuent en gravant des obus allemands.
Pour les soldats allemands, il est rare de trouver des objets.

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En effet, dès 1914, dans l'armée allemande, des "Waffensammel Offizier à la tête d’Etappen Sammel Kompagnie avait pour mission de la récupérer les munitions, cuivre, laiton et tous métaux en vue d’une réutilisation.
Après la guerre, ils rapportèrent de nombreuses pièces, où elles furent conservées dans les demeures familiales.
Mais le véritable "art des poilus" se maintiendra jusque 1919 avec les prisonniers allemands et leurs gardiens français chargés des activités de déminage.
Ensuite, après 1919, l’art "poilu" subsistât, mais sous forme industrielle.
Des usines fabriquaient de faux souvenirs pour les premiers touristes des "tranchées", pèlerinages des champs de batailles et deviennent des objets-souvenirs incarnant le temps du deuil, de la mémoire et des commémorations.

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9 novembre 2018

Le 11 novembre 2018 *

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Nous commémorons cette année le 100ème anniversaire de la fin de la Première Guerre Mondiale 1914-1918.
Ci-dessous les étapes principales qu'a connu ce conflit appelé la "GRANDE GUERRE".
En prélude, l'assassinat le 28 juin 1914, à Sarajevo, de l'archiduc héritier d'Autriche-Hongrie François­Ferdinand par un étudiant bosniaque n'est qu'un prélude tragique à la Première Guerre Mondiale.
Le 23 juillet, l'Autriche-Hongrie envoie un ultimatum à la Serbie, pour lui déclarer la guerre le 28 juillet.
Après la Russie, avant l'Allemagne et la France, le Gouvernement belge décrète le 31 juillet la mobilisation générale après avoir refusé à l'Allemagne le passage de ses troupes sur son territoire.
Le 1 er août, l'Allemagne déclare la guerre à la Russie et le 3 août à la France.
Le 5 août c'est au tour de l'Autriche-Hongrie de déclarer la guerre à la Russie.
Le 23 août, la Grande-Bretagne et le Japon déclarent la guerre à l'Allemagne.
Le 6 août 1914, la division de cavalerie belge repousse à Halen, près de Diest, quatre régiments de cavalerie allemande.

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C'est la fameuse "Bataille des Casques d'Argent".
Un front "Ouest" et un front "Est" se créent rapidement.
Après avoir violé la neutralité belge, l'armée allemande atteint le Nord de la France le 13 septembre et le maréchal Joffre (France) remporte la victoire décisive de la bataille de la Marne.
Octobre-novembre 1914, la Bataille de l'Yser, les troupes belges et alliées arrêtent la progression des Allemands.
De septembre à novembre, un front continu et ininterrompu de 750 km se stabilisera entre Ypres et la frontière suisse.
Lors d'une offensive allemande près d'Ypres, les gaz (Ypérite ou gaz moutarde) sont utilisés pour la première fois le 22 avril 1915.
De février à décembre 1916, la bataille de Verdun, sans doute la plus violente de la Grande Guerre, où les Français résistent aux lourdes offensives allemandes.

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Selon les prévisions allemandes, la bataille devait se solder par un coefficient de perte de 1/5 en faveur de l'armée allemande.
L'épisode se termine victorieusement pour les Français.
Seul grand choc naval de la Première Guerre Mondiale, la Bataille du Jutland a lieu le 31 mai et le 1er juin 1916.
Les navires allemands tentent de briser le blocus pour rejoindre les mers libres.
Les Britanniques restent maîtres du champ maritime malgré une apparente supériorité de la flotte allemande. 
Le 1 février 1917, Guillaume II décide d'intensifier la "Guerre sous-marine à outrance".
Les "U-boot" allemands coulent 3,5 fois plus de navires que les Anglais n'en construisent.
A partir de 1918, la construction navale américaine compensera les pertes.
Le 2 avril 1917, les Etats-Uni rejoignent les Alliés.

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Le 6 avril, ils déclarent la guerre à l'Allemange ("Remember the Lusitania 1").
Le 16 avril 1917, les Français montent près du Chemin-des-Dames, l'offensive de Nivelle.
Cette offensive se soldera le 4 mai par un échec désastreux pour les troupes françaises.
les 6 et 7 novembre 1917, "Révolution d'octobre" se déclenche en Russie.
Le 3 mars 1918, le Traité de Brest-Litovsk, traité de "paix séparée", est signé par l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Bulgarie, l'Empire Ottoman et la Russie soviétique.
Les Allemands peuvent dès à présent concentrer toutes leurs forces sur le front de l'Ouest.
D'avril à novembre 1918, l'épidémie de grippe espagnole fait 4.700.000 morts en Europe.
L'armistice de Rethondes, le 11 novembre 1918 entre 5h20 et 5h30 du matin, l'Armistice est signée entre les Alliés et l'Allemagne dans un wagon de chemin de fer à Compiègne.
Les clauses principales seront :
- évacuation de la France, la Belgique et le Luxembourg pour le 26 novembre et de la rive gauche du Rhin pour le 10 décembre.
- constitution d'une Pologne indépendante avec accès à la mer.
- renoncement à l'annexion de l'Autriche germanophone.
Les Anglais exigent l'abandon des colonies et la livraison de la flotte de guerre.
Le "CESSEZ LE FEU" aura lieu à onze heures le 11 novembre 1918.  

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Mais que reste-t-il de cette page de l'histoire ?
En France, la commémoration de l’Armistice – autrement dit de la fin d’une Grande Guerre qui devait être la "Der des Ders" - prendra par la suite une place importante dans la vie nationale, avec des gerbes déposées chaque année, à quelques jours de la Toussaint, fait du hasard, au pied des monuments aux morts de chaque commune ce jour de la "Fête du Souvenir".
Des plaques commémoratives sont également installées dans les lieux publics.
Lors des cérémonies du 11 novembre commémorant la fin de la Grande Guerre (1914-1918), on rend hommage au soldat inconnu (Soldat anonyme enterré sous l'Arc de Triomphe de la place de l'Étoile à Paris représentant symboliquement tous les soldats français morts pendant la Première Guerre mondiale).
En France, le bleuet est le symbole de la mémoire et de la solidarité, envers les anciens combattants, les victimes de guerre, les veuves et les orphelins.

 

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Au Royaume-Uni, le coquelicot est le symbole utilisé pour honorer les soldats tombés au combat.
Pourquoi cette fleur ?
Au printemps 1915, les champs flamands qui entouraient les tranchées britanniques étaient remplis de coquelicots.
Le poète et militaire canadien John McCrae leur dédie alors un poème baptisé "In Flanders fields".
"Nous ne dormirons pas, même si les coquelicots poussent. Dans les champs de Flandre".
Et cette fleur devient le symbole des victimes de cette guerre.
Le traité de Versailles mettait fin à la Première Guerre mondiale.
Il fut signé, le 28 juin 1919, dans la galerie des Glaces du château de Versailles, entre l'Allemagne, d'une part, et les Alliés, d'autre part.
Le traité avait été préparé par la Conférence de paix (tenue à Paris, du 18 janvier 1919 au 10 août 1920) qui élaborait notamment les quatre traités "secondaires" de Saint-Germain-en-Laye, du Trianon, de Neuilly-sur-Seine et de Sèvres.
Le traité de Versailles a imposé à l'Allemagne des clauses territoriales (par exemple, la restitution de l'Alsace-Lorraine à la France et la perte de toutes les colonies d'Afrique aux mains de ses rivales, la France et la Grande-Bretagne: le Cameroun, le Togo, le Tanganyika et le Südwestafrika ou Namibie), militaires (p. ex., le réduction des armements en canons et en avions ainsi que des effectifs, la démilitarisation de la rive gauche du Rhin, la surveillance d'une Commission de contrôle interalliée) et économiques (en tant que responsable du déclenchement de la guerre, l'Allemagne était condamnée à payer le montant des dommages subis par les Alliés).
Dans l'obligation d'accepter ces dures conditions, l'Allemagne a considéré le traité comme un Diktat.
Dans les années 30, les conditions de ce traité, deviendront invivables pour les allemands, mènera à la deuxième guerre mondiale.

4 mai 2015

Le 137 RI * (Les amoureux de Verdun - Puy du Fou) *

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Le 137e RI est le régiment de "la tranchée des baïonnettes" en juin 1916.
Le 137e régiment d'infanterie de ligne (ou 137e RI) est un régiment constitué en 1813 sous le Premier Empire.

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Il se distingua pendant la campagne d'Allemagne (1813) et pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918).

Il sera décoré :

  1. Le 5 septembre 1914 de la légion d'honneur, de la croix de guerre 1914/1918 (deux palmes) "suite à la capture le 27 août 1914 d'un drapeau allemand et avoir fait prisonnier un chef de corps allemand".
  2. De la fourragère aux couleurs (vert/rouge),
  3. De la croix de guerre 1914/1918.
  4. De la croix de guerre 1939/1945 (une palme).

Son étendard, porte les noms de ses batailles.

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En 1914, le régiment est en garnison à Fontenay-le-Comte et ses recrues viennent principalement de Vendée et de Loire-Inférieure.

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Le 3 août 1914, il gagne la région de Sedan et se bat dans les Ardennes.

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En 1915 sera pour le 137 RI, la bataille de champagne (Artois) ensuite Tahure (faisant partie des villages français détruits fin 1915).

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Le 11 juin 1916, il est sur le front à Verdun sur la crête de Thiaumont ou la mort de 57 hommes du régiment donne lieu à l'épisode (légende) de la tranchée des Baïonnettes.
Du 23 octobre 1917 au 25 octobre 1917, il participera à la bataille de la Malmaison dans l'Aisne (fort de la Malmaison, situé à coté du chemin des Dames).

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En 1918, il participe à la seconde bataille de la Marne.
Le 06 mars 1946 sera la dissolution du 137ème Régiment d'infanterie.
Le 2e Bataillon d'infanterie (2/137e RI) débarque en Algérie le 22 juin 1956 et y reste jusqu'en 1963.
Depuis 1963, le Centre militaire de formation professionnelle, basé à Fontenay-le-Comte, en Vendée, est le gardien des traditions et du drapeau du régiment.

De la légende à la réalité.

1. La légende

Juin 1916, le 137e R.I. s'apprête à lancer une attaque contre les lignes ennemies.
Les hommes ont mis la baïonnette au canon.
Ils s'apprêtent à franchir le parapet lorsqu'un obus allemand explose à proximité.
57 hommes sont ensevelis vivants par l'explosion, la terre ne laissant dépasser que les pointes des baïonnettes.

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2. L'histoire

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Du 10 au 12 juin 1916 les soldats essuient un bombardement intensif et repoussent les charges allemandes à coup de grenades.

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Ceux qui ne réussissent pas à s'enfuir meurent les uns après les autres sous les balles, les obus et les gaz de combat.
A court de munitions, les rares survivants sont faits prisonniers par les allemands.

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Les morts sont rapidement enterrés dans une tranchée devenue inutile.
Pour indiquer l'emplacement de la fosse, des fusils sont plantés verticalement faisant office de croix.

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En juin 1920, des fouilles permirent d'exhumer 21 corps dont 14 seront identifiés.
Tous étaient allongés et désarmés confirmant les témoignages des anciens combattants du 137e RI.

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Les 14 corps identifiés seront inhumés dans le cimetière militaire de Fleury-devant-Douaumont avant d'être déplacés à l'Ossuaire de Douaumont.
Les 7 corps non-identifiés reposent toujours dans la "Tranchée" et leurs emplacements est marqués par des croix blanches.

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Cependant, malgré le mépris des anciens du 137 RI, un mémorial sera édifié et inauguré le 8 décembre 1920 au dessus la tranchée, dans le but de la protéger et de perpétuant la légende.

29 avril 2015

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