Le métier daterait du néolithique, mais face à la production industrielle, le métier de vannier n’est plus très répandu. La production peut se diversifier avec l’ajout d’autres matériaux : verre, Plexiglas brut ou teinté, caoutchouc ou métal. Le travail de vannier est manuel et traditionnel. L'osiériculteur-vannier cultive souvent plusieurs variétés d'osiers qu'il sélectionnera plus tard en fonction de l'ouvrage à réaliser. C'est à ce moment-là, au mois de mai ou juin, qu'il est écorcé mécaniquement afin d'obtenir de l'osier blanc. L'emploi du rotin en Europe est quant à lui plus récent. Son métier l'amène à travailler seul ou à plusieurs en atelier et doit avoir le sens commercial pour mettre en avant la qualité de ses produits. La vannerie française produit aujourd'hui des articles de qualité pour le commerce, la boulangerie ou la décoration. Par ce petit article, nous allons vous dévoiler les étapes et techniques générales pour la réalisation d’un vitrail. Au départ, et avec les idées et les inspirations du Maître d’œuvre, il sera réalisé une maquette afin d’avoir une idée du rendu. Une fois le dessin réalisé et approuvé, une découpe de chaque calibre sera réalisée et délimitée par un trait représentant le plomb (comme en couture il faut un patron). S’il y a de la peinture, elle se fera une fois toutes les pièces de verre coupées et nécessitera une cuisson à environ 630° et ce afin de se conserver dans le temps. Pour maintenir le tout, il sera procédé une soudure à l’étain à chaque intersection des plombs et cela sur les deux côtés du panneau. Afin de rendre le vitrail bien étanche, un mastic un peu liquide à base d’huile de lin et blanc de Meudon (craie) sera appliqué avec un gros badigeon de chaque côté du panneau et nettoyé avec de la sciure et une brosse. Une ossature métallique, appelée barlotière, servira à faire le lien entre les différents panneaux de vitraux. Les rayons du soleil, ou lumières artificielles placées derrière les vitraux, vous raconteront une histoire et mettront la grande valeur du travail, votre regard et le savoir-faire de l’artisan. Au Puy du Fou, l'artisan présent à la Cité Médiévale utilisie des techniques et outils issus du Moyen-âge afin de vous présenter ses réalisations.Le Vannier
Le vannier, étymologiquement, est l'artisan qui crée le "VAN", grand panier plat à anses utilisé après le battage pour séparer le grain de sa balle.
Cependant, le terme de vannerie englobe de nombreuses réalisations reposant sur l'entrelacement de végétaux.
Le vannier travaille des tiges naturelles souples et flexibles (l'osier, le rotin, le roseau, le raphia, le bambou, le jonc, la paille, etc.) préalablement choisies en fonction de l'effet recherché, pour les tresser et en faire des objets de vannerie (paniers, corbeilles pour les boulangeries, plateaux, etc.).
Le vannier récolte dans son oseraie ou se procure de l'osier qu'il lave, fait sécher et teint parfois.
Le vannier peut créer des pièces sur-mesure, à la demande du client.
En plus de fabriquer des objets de vannerie, il peut aussi créer des tressages pour les ornements extérieurs, comme les aménagements de jardins.
Le vannier doit avoir le sens des proportions et des formes.
La passion des matières premières, la patience (récolte, séchage, etc.) sont au cœur du métier.
L'osier appartient au genre Saule (Salix) de la famille des Salicinées.
Les oseraies sont implantées dans des terrains humides, à partir de boutures.
La coupe est effectuée chaque hiver.
L'osier en botte est mis à reposer dans un bassin d'eau.
Il repart alors en végétation et produit des feuilles et des racines.
Après un court séchage en plein air, il est stocké jusqu'à son utilisation.
Avant son emploi, l'osier est mis à tremper pour le rendre souple.
C'est à la fin du 17ème siècle qu'il est importé d'Extrême-Orient par les Anglais et les Hollandais.
Le rotinier utilise comme matière première des rotins (en particulier Calamus et Démonorops).
Ces végétaux ont la propriété, après chauffage, de se ramollir et ainsi de pouvoir devenir la structure de meubles.
Ce savoir-faire est devenu un véritable métier dont les premiers statuts datent de 1467.
Après la seconde guerre mondiale, l’arrivée de nouveaux matériaux comme le plastique a entraîné le déclin de la vannerie française.
La concurrence exercée par les importations de vanneries des pays asiatiques, d’Europe de l’Est et d’Espagne a largement contribué à ce phénomène.
Depuis quelques années, les vanniers explorent de nouveaux domaines vers la décoration intérieure, l'aménagement de jardins, le tressage d'osiers vivants...Chez le Maître-Verrier du Puy du Fou !!!
Ensuite, pour l’étape suivante, il sera exécuté, depuis ce dessin, une maquette à l’échelle réelle, sur un papier un peu plus épais avec tous les détails et notamment sur la forme des pièces de verre et du chemin de plomb.
Chaque calibre servira de modèle pour la coupe du verre.
Ensuite vient le montage avec un profilé en plomb en forme de H, qui relie toutes les pièces de verre entre elles.
Un solin (dispositif visant à assurer l'étanchéité) à la chaux sera mis sur les côtés du vitrail pour le jointé à la pierre.