Histoire de la poste
Des hommes au service des hommes.
Depuis toujours, les hommes ont voulu communiquer entre eux.
L'histoire de la Poste commence probablement avec le roi perse Cyrus qui, d'après Xénophon et Hérodote, avait installé vers 500 av. J-C des relais de chevaux sur les routes de son vaste empire.
Une organisation semblable aurait existé en Chine à la même époque.
Les Indiens d’Amérique avec leurs signaux de fumée et les tribus d’Afrique avec leur "tam-tam".
Pendant de nombreux siècles, on n’écrivait pas de lettres.
Seuls les souverains avaient besoin d’écrire et d’envoyer des messages.
Ceux-ci étaient transportés à pied par un coureur ou par une estafette à cheval.
Les gens du peuple ne sachant ni lire ni écrire ne communiquaient pas.
Plus tard au, sous la période romaine l'empereur Auguste (-0063 - 0014) crée pour tout le territoire romain, le premier service officiel des messagers.
Les "cursus publicus" transportaient le courrier militaire et administratif.
Avec les invasions barbares, les postes entrent au Moyen Age (476-1453) dans un long sommeil dont le roi Louis XI (1423-1483) les tirera à la fin du XVI siècle.
Au Moyen-âge, c’était un courrier à cheval qui transportait un message écrit sur un parchemin.
Les courriers utilisent les relais de la poste aux chevaux, organisation qu'avait ressuscitée Louis XI vers 1477.
Au XVIIIème siècle, la distance moyenne entre 2 relais est de 16 kilomètres.
Une lettre expédiée de Paris met 2 jours et 8 heures pour atteindre Lyon, un peu plus de 4 jours pour Marseille.
On comptait à cette époque environ 1400 relais de poste.
C'est le temps des messageries particulières, celles des grands du royaume, des corps organisés comme les villes, les communautés religieuses ou les universités.
Le souverain avait ses propres courriers.
On les appelait les chevaucheurs de l'écurie du roi.
Ils ne transportaient que la seule correspondance du monarque.
Ces cavaliers portaient sur leur vêtement l’écusson de leur ville.
En 1576, Henri III créa des messagers royaux, spécialisés dans le transport des sacs de procédure résultant de l'activité des tribunaux.
Ces messages royaux, à ne pas confondre avec les messagers du roi attachés à son service personnel, acheminaient également les lettres des particuliers.
Au 16è siècle, la diligence ou malle poste était tirée par plusieurs chevaux et transportait des colis et aussi des voyageurs.
Celui qui conduisait les chevaux était un employé des postes, c’était le postillon.
Il avait priorité sur les chemins comme aujourd’hui les pompiers ou l’ambulance.
Arrivé au village, il annonçait sa présence en soufflant dans un cor.
Voilà pourquoi, cet instrument est devenu l’insigne de la poste.
Le postillon percevait les taxes car c’était le destinataire qui payait le transport.
En 1672, Louvois, alors surintendant général des postes, crée la ferme générale des postes.
Jusqu'alors exploitées par des maîtres des courriers, sortes de directeurs régionaux, les postes sont désormais gérées par un seul individu : le fermier des postes.
En réalité, le fermier des postes était l'homme de paille de puissantes compagnies de financiers qui se succéderont à la tête de l'administration jusqu'à la Révolution.
Moyennant finance, le fermier achetait au roi le droit exclusif d'exploiter les postes et d'en percevoir les revenus.
Les cautions de la ferme des postes bâtirent ainsi des fortunes considérables sur le produit des lettres, tandis que le roi ne pouvait compter que sur le prix du bail qu'il tentait d'augmenter à chaque renouvellement.
La ferme des postes qui détient le monopole rachète alors les messageries royales et celles de l'université.
La ferme des postes avait porté tous ses efforts sur l'acheminement des lettres et l'encaissement des taxes mais ne s'était guère préoccupée de distribution.
Elle ne s'intéressait pas davantage aux lettres nées dans la ville et à distribuer dans la ville jusqu'au jour où Piarron de Chamousset (1717-1773), un philanthrope, eut l'idée de créer en 1760 à Paris une petite poste, c'est-à-dire un service de collecte et de distribution du courrier urbain.
Le facteur de ville était né.
A Paris, 200 facteurs agitaient leur claquoir pour avertir de leur passage et assuraient 3 distributions par jour.
Constatant les profits que Chamousset tirait de la petite poste, la ferme agrégea l'invention de son initiateur à la grande poste en 1780.
A la Révolution, la ferme est supprimée, les postes sont mises en régie et administrées directement par l'Etat.
Vers 1840, avec l’apparition des premiers trains, le courrier sera transporté par wagon postal.
Ce mode de transport est plus rapide et plus sûr.
Les maisons commencent à être numérotées.
Le timbre-poste qui sert à payer le courrier fait son apparition.
Il y a très longtemps, c’était le destinataire qui devait payer pour recevoir la lettre que le facteur lui apportait personnellement.
Le prix du courrier dépendait, comme aujourd’hui, du poids et de la taille de la lettre, mais aussi de la distance qu’elle avait parcourue.
Il arrivait quelquefois que le destinataire ne puisse ou ne veuille pas payer.
Sir Rowland Hill voulait améliorer le système depuis longtemps déjà.
Lors d’un voyage en Ecosse, il vit une jeune fille refusant une lettre de son amoureux parce qu’elle ne pouvait soi-disant pas le payer.
Mais en fait, sans ouvrir la lettre, elle savait où elle pouvait rencontrer son amoureux, car il avait dessiné le lieu sur l’enveloppe.
“Astucieux”, pensa Sir Rowland !
Mais il ne trouvait pas cela très honnête.
C’est comme ça qu’il inventa le timbre-poste
Depuis 1900, pour être plus rapide et plus efficace, le courrier est distribué par trains, par avions, par bateaux….
Aujourd’hui, la technologie a bien évolué et l'emploi de SMS, messages via les réseaux sociaux fait partie de notre quotidien, mais le facteur continue encore sa tournée en camionnette, à vélomoteur ou à bicyclette et rarement à pied.
Il fait la levée des boîtes aux lettres et emporte le courrier vers la poste centrale où il sera trié selon les destinations.
Tout le monde aime le facteur qui apporte les nouvelles (sauf pour les mauvaises nouvelles, factures et impôts) !
Lumière *
Chaque soir, le Grand parc revêt son habit de lumière.
Si l'éclairage fait désormais partie de notre quotidien, on le doit à Mr. Thomas Elva Edison, inventeur de l'ampoule électrique.
Thomas Edison (Thomas Alva Edison) (11 février 1847 à Milan Ohio - 18 octobre 1931 à West Orange, New Jersey) surnommé Le magicien de Menlo Park, est reconnu comme l'un des inventeurs américains les plus importants.
Fondateur de General Electric, un des premiers empires industriels mondiaux, pionnier de l'électricité, diffuseur, popularisateur et perfectionneur de technologies d'avant-garde, auto-proclamé inventeur du téléphone, du cinéma et de l'enregistrement du son, il n'hésita jamais à s'attribuer quantité d'inventions réalisées par d'autres, jusqu'à revendiquer le nombre record de 1093 brevets.
En 1876 il entreprend de développer le téléphone mais Alexandre Graham Bell dépose son brevet de peu avant lui.
Edison développe alors un microphone à cartouche de carbone qui améliore considérablement les capacités du téléphone de son concurrent.
En 1879 il dépose le brevet de l'ampoule électrique à base de filament en bambou du Japon sous faible voltage dans une ampoule de verre sous vide, après avoir testé 6 000 substances végétales envoyées chercher dans le monde entier, avec un budget de 40 000 dollars.
Le pain et le levain *
Le pain est un élément essentiel sur le plan nutritif.
Il possède plus de 50% de glucides et donc aide à couvrir nos besoins quotidiens en la matière.
Le pain est constitué de sucres lents qui vont progressivement se diffuser dans le corps et permettre à l'organisme de tenir jusqu'au prochain repas.
De plus, le pain entre la catégorie des aliments maigres: 200gr de pain sont nécessaires dans le cadre d'une alimentation équilibrée.
Un élément important dans le pain est levain.
Le levain est la manière ancestrale de faire lever le pain.
C'est une pâte exclusivement composée de farine et d'eau, laissée fermentée à l'air, que le boulanger va entretenir et développer en la "rafraichissant" régulièrement avec une même proportion d'eau et de farine, au fur et à mesure de son utilisation.
On peut personnaliser son levain en incorporant, par exemple, un peu de jus de fruits ou de bière.
Le goût du pain au levain est spécifique.
Légèrement acidulé et plus dense, il a un goût plus typé que le pain fabriqué à base de levure de boulanger.
La confection des levains est obtenue avec un morceau de pâte prélevé sur une des fournées du jour, dont le volume, pendant l'intervalle qui sépare deux fabrications, est progressivement augmenté pour aboutir au levain destiné à ensemencer la pâte de la première fournée du lendemain.
Ce pied de culture son poids varie de 4,890 kg à 9,780 kg).
Lors de son emploi, la pâte sera bien levée, ni trop jeune (pousse insuffisante) ni trop vieille, car elle serait aigre.
Le chef voit alors son poids doublé ou triplé avec apport d'eau et de farine ; on rafraichit ou on renouvelle le levain ; il en résulte le levain de première.
Six à sept heures plus tard, nouvel enrichissement.
Après pétrissage on obtient le levain de seconde qui fermente quatre à cinq heures.
Cette période écoulée nouvelle addition qui conduit au levain de tout point qui fermente une à deux heures jusqu'au moment du pétrissage de la pâte.
La mode féminine en 1900 *
Avec la belle époque (1879 à 1914), la venue de l'électricité crée l'industrialisation ainsi que la confection (l'ancêtre du prêt à porter) imprégnée par l’Art Nouveau.
Pendant cette période de prospérité, la mode est marquée par le luxe et le raffinement conjuguée avec la légèreté.
La silhouette féminine évolue pour ressembler à la fameuse forme en “S” typique de la mode en 1900.
Poitrine en avant, cambrure accentuée grâce à un corset droit serré, hanches et fesses rejetées en arrière caractérisent l’âge d’or de la silhouette en S.
Les jupes s’affinent et on abandonne panier et crinoline (+/-1815-1870) ressemblant à une grande cloche avec une très petite taille et de larges hanches pour des jupes amples.
Les belles femmes élégantes adoptant un goût prononcé pour les lignes souples, les courbes, la dentelle, les froufrous,…. foulent le pavé vêtues avec leurs plus belles toilettes et de leurs plus beaux chapeaux.
Le drapeau français. *
Le drapeau tricolore bleu-blanc-rouge (adopté par décret du 27 pluviôse an II - 15 février 1794) est l’emblème de la République française associé à la notion de liberté.
En 1812, il sera le drapeau officiel de l'armée.
Dessiné par le peintre Jacques-Louis David (1748-1825) à la demande de la Convention, il est formé des trois couleurs disposées en trois bandes égales, le bleu soit attaché à la garde du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant.
Avant la prise de la Bastille, une milice se constitue et porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des couleurs de la ville de Paris (bleu et rouge depuis la révolte bourgeoise d’Etienne Marcel (1302-1358) en 1358).
Le 14 juillet 1789, la bastille est prise d'assaut par les révolutionnaires qui arborant la cocarde bicolore.
Le 17 juillet 1789, le maire de Paris, Pierre Bailly (1736-1793) accrocha cette cocarde (rouge et bleu), représentative de la prise de la Bastille.
Le 17 juillet 1789, Louis XVI (1754-1793) se rend à l'hôtel de ville de Paris avec une cocarde rouge et bleu pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale.
La Fayette ajoutera, à la cocarde de Louis XVI, le blanc entre le rouge et le bleu (représentation la monarchie) pour montrer que le peuple exercera le pouvoir avec le roi.
Le 26 aout 1789 voit le jour de la "déclaration des droits de l'homme et du citoyen" posant les bases juridiques de la nouvelle société française.
Le bleu, le blanc et le rouge remontent très loin dans l'histoire de la France.
Mais d'où viennent ces couleurs ?
Voici quelques explications….
Le bleu et le rouge de la ville de Paris signifie "l'alliance solennel et éternelle entre le monarque et le peuple".
Le Bleu :
- Fait référence au manteau que Saint Martin (+ 400), le Saint patron des Français qui l'a coupé en deux pour recouvrir un pauvre mendiant mourant de froid.
- Couleur de la robe (vêtement royal) ornée de lys dorés que portait Charlemagne (742-814) lors de son sacre à Reims en 800.
- Couleur des Capétiens (987-1328) et Valois (1328-1589) et aux armoiries de France.
- Couleur longtemps considérée comme un symbole de grandeur spirituelle.
- Associé au lys d'or, représente le symbole de loyauté et de fidélité.
Le Blanc :
- Couleur que l'on retrouve lors des croisades et pendant de la Guerre de Cent Ans.
- Au XVe siècle, Jeanne d'Arc (1412-1431) le mit à l'honneur (signification religieuse) et devint la couleur des rois de France au XVIIe siècle.
- Couleur de la dynastie des Bourbons (1589 – 1830), les fleurs de lys, le blanc et le bleu sont les emblèmes du roi.
- En 1589, en référence aux guerres de religion ou le blanc est la couleur des protestants, Henri IV (1553-1610) choisit le port du panache blanc par les armées souveraines et l'impose comme signe de commandement après son accession au trône (Symbolisation de l'autorité royale).
- La couleur blanche symbole de la pureté et de la lumière est liée à la royauté française.
- Aux XVIIème et XVIIIème siècle, le drapeau royal était blanc avec une fleur de lys.
Le Rouge :
- Couleur de la dynastie des Carolingiens (751-987).
- Couleur de l'oriflamme de Charlemagne (742-814) aussi sous le règne d'Hugues Capet (940-996) qui brandissait la bannière de Saint Denis.
- Entre les XIIe et XVe siècles, c'est la couleur adoptée par les rois de France et symbolise aussi la présence du roi dans les batailles.
- Symbole protecteur du peuple, l'oriflamme rouge est un petit étendard symbole de ralliement lors des batailles médiévales.
- Couleur du sang versé pour libérer le peuple.
Conclusion possible sur le drapeau.
Le drapeau français né sous la révolution est le symbole des 3 dynasties qui ont fait l'histoire de France.
La machine à coudre.*
Vers 1700, la Renaissance voit des vêtements très élaborés et ornés.
A ce moment-là, pourtant, tout est fait à la main.
S'il devrait y avoir une nécessité, c'était bien une machine à coudre.
L'Allemand Charles Weisenthal (1726-1789), qui en 1755 a vécu en Angleterre, a inventé une aiguille avec le chas au milieu et à chaque extrémité une pointe.
D'autres, comme Josef Madersperger (1768-1850) et John James Greenhough (1812-1908), ont utilisé aussi cette aiguille.
Ces aiguilles sont aujourd'hui toujours utilisées dans l'industrie de la broderie
En 1790, l'ébéniste anglais Thomas Saint présentait une demande de brevet pour une machine à coudre en bois capable de faire un point de chaînette.
Saint Thomas est considéré comme l'inventeur de la machine à coudre.
Son point de chaînette à la machine a été conçu pour une utilisation dans les ateliers pour la fabrication de chaussures et de bottes, le travail le plus intensif.
En 1800 Balthazar Krems de Mayen (1760-1813), Allemagne, fabricant de bonnets de nuit invente le point de chaînette extensible.
Il a utilisé en premier une aiguille avec le chas à la pointe de l'aiguille.
Il était le premier à obtenir la boucle du point de couture à l'envers du tissu.
Entre 1814 et 1851, de nombreux brevets seront déposés et sera une période de modernisation des machines coudre.
Mais, la machine à coudre fut réellement créée en 1830 par le premier brevet de "mécanique à coudre".
Faite de bois et ne disposant que d’un seul fil, la machine à coudre ne faisait qu’un point de chainette et à une vitesse de 200 points minute.
Autant dire que les couturières de l’époque n’avaient pas encore de quoi se réjouir.
La machine à coudre telle que nous la connaissons prend ses origines plus tard en 1834 par l’utilisation d’une navette (canette) et donc de deux fils pour la couture.
En 1834 Walter Hunt (1796-1859), (concepteur de l'épingle de sureté et le premier stylo), réussi, au moyen d'une navette et pour la première fois dans l'histoire, de faire un point droit comme on le connait aujourd'hui, de se former.
Il est le fondateur du principe de la couture, avec 2 fils un fil supérieur et un fil inférieur.
En France, la manufacture de machine à coudre fut prospère et on retrouve des noms industriels tels que Peugeot parmi ces fabricants, faisant gagner en 1878 la légion d’honneur à Benjamin Peugeot (1833-1905).
Entre 1851 et 1860, Georg Michael Pfaff (1823-1893), un confectionneur d’instruments, fabriqua sa première machine à coudre et fonda l’usine de machine à coudre G.M. Pfaff à Kaiserslautern, en Allemagne.
Aujourd’hui la marque de machine à coudre PFAFF continue de marquer l’histoire comme fabricant de machines à coudre de haute précision.
Les machines à coudre PFAFF, sommet de l’ingénierie et du design allemands, sont les machines de précision de haute qualité que les couturières du monde entier souhaitent posséder.
La marque PFAFF est forte d’un héritage de couture de plus de 150 ans qui crée un climat de développement continu et la conception de machines de couture et de broderie de haute qualité.
Au lendemain de la guerre, les machines à coudre fabriquées en Europe (Pfaff) étaient fabriquées en acier issu directement des véhicules blindés hors services et abandonnés par les armées, mais également des obus présent partout en Europe.
Lourde mais robuste, ces machines à coudre n’étaient capables en générale que de faire du point droit et du zig zag avec largeur fixe de point.
Les possibilités de réglages sur ces points ne sont apparues que bien plus tard.
En tant que perfectionnistes de la couture, les machines PFAFF sont le catalyseur créatif des couturières passionnées et permettent d’obtenir des résultats de haute qualité dans tous les aspects de la couture.
Réputées pour leurs perfectionnements techniques et leur précision, les machines à coudre et à broder PFAFF inspirent la perfection aux couturières.
Aujourd’hui il n’existe plus que quelques marques de machines à coudre telles que Brother, Elna, Bernina, Pfaff, Babylock, Singer, Husquvarna, Janome.
Toutes utilisent le système de machine à deux fils avec point noué.
Cette banalisation de la machine à coudre, qui fut en son temps un immense pas en avant dans l’industrie du textile, ne doit pas pour autant faire oublier qu’une machine à coudre s’entretient et qu’il faut en prendre soin.
La bouteille *
L’histoire de la bouteille de vin est étroitement liée à l’art de boire et aux habitudes de consommation.
La bouteille en verre existe depuis l’Antiquité.
Ce sont les Romains qui ont développé le verre soufflé et ainsi la bouteille.
Mais à l'époque, elle est fragile et de petite taille et principalement destinée des parfums.
Elle commence à contenir du vin en Europe dès la fin du Moyen Âge, puis va se perfectionner jusqu’à ce que son usage se généralise à partir du XVIIIème siècle.
Depuis l’Antiquité, le vin ne développe toutes ses qualités organoleptiques que lorsqu’il est conservé à l’abri de l’air.
Dans un premier temps, le rôle de la bouteille se limita à assurer le trajet de la cave à la table.
Les tonneaux reposaient dans les caves, et le tavernier ou le valet allait soutirer un peu de vin en bouteille, pour le porter à ses hôtes ou à son maître.
Du paléolithique au XVIIème siècle, les contenants pour le vin sont principalement des poteries fabriquées avec de la terre, puis en céramique.
On utilisa d'abord l’outre de peau permettant le transport sur des chemins laborieux.
Ensuite, avec le développement des routes, ce fut d'amphores (de contenances variables).
Souvent munies d’une base pointue sur un support rainuré ou latté, elles étaient facilement entreposables dans les cales des navires ou dans les entrepôts.
Pour obturer les amphores ont utilisait déjà un bouchon de liège que l’on recouvrait d’un opercule de terre cuite scellé au mortier.
Mais très vite, les tonneaux de bois cerclés de bois ou de métal font leur apparition.
Le tonneau sert à conserver et transporter le vin mais aussi et surtout à vinifier le moût.
Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, la production de bouteilles en verre est une pratique coûteuse réservée à une élite.
La plupart des carafes et bouteilles trop minces et fragiles ne peuvent servir qu’à tirer le vin du fût jusqu’à la table et non pas pour un transport sur une grande distance.
Il faudra attendre le XVIIIe siècle et l’invention des fours à charbon par les Anglais pour que la fabrication de la bouteille de verre prenne une dimension commerciale.
La bouteille joue un rôle fondamental dans le vieillissement du vin.
Autrefois de format sphérique, les bouteilles de vin ont adopté depuis le 18e siècle un format cylindrique, qui facilite le stockage et la conservation en raison d'un meilleur contact entre le vin et le bouchon.
Il existe différents formats de bouteilles.
En règle générale, plus le format de la bouteille est grand, plus sa période de conservation sera importante.
En conséquence, un vin en demi-bouteille atteindra son apogée beaucoup plus rapidement que ce même vin en magnum.
Cette différence est due aux phénomènes d'oxydation et d'oxydoréduction agissant différemment par rapport aux volumes.
A chaque région correspond un format de bouteille.
La bouteille de type Bordelaise (bouteille droite avec épaule haute) est la plus utilisée.
Les vins de Bourgogne et de la Vallée du Rhône utilisent une bouteille plus lourde et plus massive.
A l'inverse, les vins d'Alsace sont conditionnés dans des bouteilles en forme de flûte.
Le niveau de vin dans une bouteille est un élément crucial pour déterminer sa qualité, sa conservation et l'étanchéité du bouchon.
En vieillissant, le liège devient poreux et favorise ainsi l'évaporation du vin.
De ce fait, un contrôle régulier du niveau des bouteilles est un excellent indicateur de l'état du bouchon.
Plus généralement, le niveau de la bouteille reflète l'état de conservation du vin.
Un niveau bas pour un millésime récent indique assurément une mauvaise conservation (température et humidité en sont souvent les causes).
En revanche un niveau exceptionnel haut pour un vieux millésime peut paraître suspect.
La mise en carafe d'un vin doit se faire juste avant le service pour les vins rouges aux arômes volatiles et pour certains blancs de garde afin de libérer leurs arômes.
Plus d'une heure à l'avance pour un Bordeaux ou un autre grand vin rouge à la fois jeune et solide.
Le Triomphe du Verre et du Métal.*
A partir du milieu du XIXème siècle, de nombreux architectes affirmèrent leur originalité en recourant aux armatures métalliques apparentes et aux grandes surfaces de verre.
La Tour Eiffel (1889), les grands magasins parisiens, le Petit et le Grand Palais (1900), les Halles Baltard (1852-1936) sont quelques brillants exemples des réalisations de cette époque.
L’association des poutrelles métalliques apparentes et du verre est particulièrement visible sur la façade du magasin de cycles et sur celle du bistrot.
Observons le mélange de réalisations de type Art nouveau et d’ouvrages architecturaux de facture plus traditionnelle comme le puits, la boulangerie ou l’Hôtel du Lion d’Or.
L’architecture d’un site n’est jamais figée dans un style ou dans une époque, mais elle est le fruit des nombreuses évolutions techniques et esthétiques que peuvent subir les bâtiments au cours de leur existence.
C’est ce dont témoigne le Bourg 1900 à travers une reconstitution aussi précise que conviviale.
Le caramel.*
En France, le premier bonbon au caramel fut le Négus.
Un fondant enrobé d'une mince couche de sucre, né dans les années 1900, à Nevers.
Le plus délicieux de tous serait, paraît-il, la "Vérité de La Palisse".
Une spécialité à pâte molle, parfumée au chocolat, au café, à la noisette ou encore au rhum.
Le célèbre "Carambar", quant à lui, fut découvert en 1954 (sans doute par erreur de manipulation), dans une chocolaterie du Nord.
On en consommerait dans le monde, 800 millions chaque année ...