Le Bourg 1900.*
En 2003, le Grand Parc vit pour son grand projet : le Bourg 1900.
C'est en fin de cette saison 2003 que la vieille boutique fut démontée pour laisser la place libre aux défricheurs et terrassiers.
Cet espace très haut en couleurs, orné de mille détails architecturaux sera en 2003, le plus ambitieux projet ayant vu le jour au Grand Parc, à égalité toutefois avec le Stadium Gallo-Romain.
Ce village très vivant est doté de deux corps de bâtiment placés de part et d'autre d'une place intérieure.
Un petit pont, une splendide halle Eiffel qui "ferme" le Bourg côté Halle Renaissance.
Outre l'aspect architectural, le Bourg 1900 propose deux "spectacles" aux visiteurs.
Tout d'abord, un spectacle de rue mettant en scène un garde champêtre qui décline ses "avis à la population" et déclenche l'intervention d'automates musiciens, d'abord un à un puis de concert.
Des lieux d'apparition distincts et répartis sur tout le bourg, en passant par la qualité sonore que l'on connaît au Puy du Fou.
Ce spectacle surprend bien des visiteurs.
L'autre facette du bourg est incontestablement en intérieur avec l'ensemble des boutiques du Grand Parc (hors artisans).
On y retrouve aux différents rez-de-chaussée, une douzaine de boutiques qui présentent de multiples produits.
De l'espace dédié à la chevalerie en passant par les arts de la table, l'épicerie fine ou encore la confiserie, chacun peut déambuler au milieu des ambiances reconstituées d'autrefois.
L'objectif du Bourg 1900 se résume en un défi.
Proposer avec succès aux petits et aux grands des gammes de produits que l'on croit désuets mais qui retrouveront vie en ce Bourg 1900.
Ainsi, on redécouvre la chaleur des jouets en bois, la douceur des ours en peluche qui ne font aucune concession aux robots ou objets sans âme qui parsèment nos vitrines du XXIe siècle.
Une chose est certaine, le Bourg 1900 est un nouvel hymne à la qualité historique ainsi qu'à l'authenticité. Deux thèmes qui sont chers au Puy du Fou.
L'affiche *
L'Affiche naquit au XVème siècle grâce à l'invention de l'imprimerie.
La plus ancienne affiche "placardée" (car son ancêtre, écrit à la main, s'appelait un "placard") en France date de 1482 et annonçait le "Pardon de Notre-Dame de Reims".
L'affiche devint un art au XIXème siècle, illustrant notamment des spectacles avec Toulouse-Lautrec, puis un média de communication et de vente au XXème siècle avec la publicité.
Horloge *
Si on réduisait à un an le milliard d'années qui s'est écoulé depuis l'apparition de la vie sur le globe, l'homme préhistorique occuperait les huit dernières heures du jour ultime, l'homme historique - de l'Egyptien antique à nos contemporains — ne représenterait que deux ou trois minutes.
CARL GRIMBERG (1875-1941 / historien).
Histoire de la motocyclette *
Après l'arrivée des premières motocyclettes sur le marché, on chercha à créer une variation qui servirait à transporter des marchandises ou un passager.
On imagina plusieurs formes de tricycles.
L'avantage de ceux-ci était naturellement une stabilité accrue.
En 1896, on vit le modèle "Bollee" et en 1903, le "Riley" fit son apparition.
C'était une sorte de motocyclette à laquelle on avait accolé un side-car.
La véritable motocyclette à side-car date de 1908.
C'était un modèle allemand, le "Phänomobil", qui connut un grand succès pendant de nombreuses années.
On en trouvait différentes versions et les plus grandes pouvaient être considérées comme de petites autos à trois roues.
La Boutique
Vous avez oublié votre souvenir ???
Visiteurs du Puy du Fou, au début de votre séjour, vous visitez le Bourg 1900 et ses boutiques ensuite vous profitez de votre séjour dans le Grand Parc.
Vous vous dites que les souvenirs seront achetés en fin de visite.....
Et si vous avez oublié de repasser par les boutiques à souvenirs, les regrets commencent ..........
Afin de répondre à vos attentes, je vous propose de faire un petit détour par la boutique en ligne du Puy du Fou.
http://boutique.puydufou.com/
Le marché couvert *
Avec la révolution industrielle, les marchés couverts ou halles se développent au milieu du 19ème siècle.
Lieu où se réunissent les commerçants ambulants qui, à jours fixes, vendent dans un lieu public des produits comestibles, des articles ménagers, vestimentaires, etc …
La révolution industrielle, l’explosion démographique, le souci de l'hygiène et l’instauration de nouveaux circuits commerciaux et de distribution en sont les causes principales.
Le chocolat *
Dans le Bourg 1900, le visiteur peut admirer (en levant les yeux) des affiches datant du temps de nos grands-parents.
Il est bon de se rappeler que le Puy du Fou nous permet de voyager dans le temps en replongeant les visiteurs au plus profond de ses souvenirs.
L'étymologie du mot 'Chocolat' reste incertain et ouvre la porte à de nombreux débats, mais il n'y a pas de doute que l'origine de cette boisson est reliée à la civilisation Aztèque.
Le dieu Quetzalcóatl, jardinier du paradis, était vénéré comme le gardien des cacaoyers, pourvoyeur de virilité et santé.
Les fèves de cacao étaient utilisées comme forme de monnaie d'échange.
Ce fut le spectacle des singes et des écureuils suçant la pulpe rafraichissante autour des fèves qui donnèrent la première idée à l'homme de les tester.
Personne de connait réellement d'où est venu l'idée de torréfier et de réduire les fèves en pâte.
Le gramophone *
Le gramophone (l’origine de l’industrie musicale) est un objet mythique de par son histoire.
En 1796 Antoine Favre, horloger Génois, invente la boite à musique avec des lames accordées.
En 1807, le physicien anglais Thomas Young met au point un dispositif permettant d’enregistrer les vibrations d’un corps sonore sur un cylindre.
En 1857, Léon Scott de Martinville perfectionne ce procédé d’enregistrement sonore et invente le phonautographe.
Appareil constitué d’une membrane vibrante, placée au bout d’un tube acoustique qui transmet les vibrations sonores à un stylet.
En 1857, Thomas Edison perfectionnera ce dispositif pour inventer le phonographe.
Cet appareil est à l’origine de l’industrie de la musique enregistrée.
En 1877, l’histoire du phonographe commence en France par une idée non expérimentée de Charles Cros.
C’est en 1887 que le gramophone et un système d’enregistrement sur disque plat sont brevetés et développés par l'Allemand Émile Berliner.
Grâce à ce système, les enregistrements de l’époque sont produits en masse grâce à la fabrication de moules.
A partir de 1900, le phonographe devient vraiment populaire.
En France, la maison Pathé et la Cie française du Gramophone sortent de leurs usines des phonographes et des disques.
En 1952, les phonographes et les 78 tours sont remplacés par la lecture électrique et l'avènement du microsillon (45 et 33 tours).
Un gramophone est constitué principalement de trois éléments :
1. Un plateau tournant, (dépôt du disque) mis en rotation au moyen d'une manivelle ou plus tard d'un moteur à ressort.
2. Un bras comportant une tête de lecture composée d'une aiguille et d'un diaphragme, pouvant pivoter et suivre le déplacement de la tête sur le disque.
3.Un dispositif d'amplification, généralement de forme conique (pavillon en tôle décorée).
La plupart des gramophones ont leur mécanisme d'entraînement dissimulé dans une boite en bois, souvent ouvragée qui en font de très beaux objets de décoration.
La machine à coudre.*
La couture est un art qui existe depuis 20 000 ans.
Les premières aiguilles à coudre étaient en os ou en corne et le fil provenait de tendons d’animaux.
Les aiguilles en fer sont apparues au 14ème siècle et les premières aiguilles avec un chas au 15ème.
Vers 1700, (période Renaissance), les vêtements sont très élaborés et ornés et tout est fait à la main et la machine à coudre devient une nécessité.
En 1755, l’allemand Charles Weisenthal invente une aiguille, conçue pour une machine, avec le chas au milieu et à chaque extrémité une pointe.
En 1790, l'ébéniste anglais Thomas Saint présente une demande de brevet pour une machine à coudre en bois capable de faire un point de chaînette.
La Première machine à coudre fonctionnelle est inventée par le tailleur français Barthélemy Thimonnier (1793 - 1857), qui en dépose le brevet en 1830.
Il s'agissait d'une "Couseuse" à fil continu qui permettait de réaliser un point de chaînette à une vitesse d’environ 200 points à la minute.
Originaire d’une famille d’artisans de Kaiserslautern, en Allemagne, G.M. Pfaff (1er Février 1823 - 30 Octobre 1893) était le neuvième enfant de Regina Vogt et de John Pfaff (tourneur sur bois).
Il a d’abord appris à fabriquer des instruments de musique en laiton et l’excellente qualité de ses produits lui valut plusieurs prix lors de l’Exposition universelle de 1851-1852 à Londres.
C’est en 1858 qu’il commence à s’intéresser aux machines à coudre.
Un musicien revenant d’Amérique, lui avait ramené une machine à coudre inutilisable pour réparations.
Georg Pfaff va s’inspirer de cette machine pour mettre au point sa première machine à coudre.
C’est en 1862, qu’il construit sa première machine à coudre (entièrement faite à la main).
L’ambition de l'entreprise était : renouveler et moderniser sans cesse la technologie de couture.
La millionième machine à coudre quitta la ligne de production en 1910 et en 1957, la firme Pfaff sort sa 5.000.000ème.
En 1922 sera lancée la première machine à coudre à crochet rotatif.
C’est en 1932, que la fameuse PFAFF 130 (une machine à zigzag haute performance) sera produite afin de répondre aux demandes croissantes du marché.
Suite à la crise industrielle des années 1980, la société Pfaff va se faire racheter successivement par différents groupe et est aujourd'hui la propriété de la firme américo-suédoise SVP Worldwide.
Le nom de Pfaff, qui symbolise l’innovation, le progrès technologique et l’artisanat, est synonyme de machine à coudre depuis 1862.
Lampadarius *
Du latin lampadarius (Chandelier, porte-flambeau).
Un lampadaire est un dispositif d'éclairage monté un support vertical (élevé) souvent ouvragé et soutenant une ou plusieurs lampes.
Un réverbère, c'est un dispositif (miroir, réflecteur) associé à une lampe, destiné à réfléchir dans une direction donnée la lumière ou la chaleur et spécifiquement destiné à l'éclairage de la voie publique.
L'utilisation publique du "lampadaire" apparaît en 1414 à Londres avec l'obligation d'utiliser des lanternes (à huile, ou bougie) pour éclairer les espaces publics.
Au début du XIXe siècle, l’éclairage public (grâce à la maîtrise du stockage du gaz) est considéré comme une innovation majeure permettant d’améliorer le confort de la population.
Les réverbères de l’époque nécessitaient l’intervention d’une personne chargée de leur allumage en début de soirée.
Plus tard, lorsque l’électricité a fait son apparition et que les lampes à sodium sont devenues courantes, l’abandon des becs de gaz s’est fait tout naturellement.
Les "luminaires" sont des objets qui reflètent les différentes époques et les régions, et son aspect a connu des changements grâce aux avancées technologiques.
(Renaissance, Second Empire, Art nouveau, Art déco et maintenant Design innovants incluant des modèles solaires et hybrides).