Le marché couvert *
Avec la révolution industrielle, les marchés couverts ou halles se développent au milieu du 19ème siècle.
Lieu où se réunissent les commerçants ambulants qui, à jours fixes, vendent dans un lieu public des produits comestibles, des articles ménagers, vestimentaires, etc …
La révolution industrielle, l’explosion démographique, le souci de l'hygiène et l’instauration de nouveaux circuits commerciaux et de distribution en sont les causes principales.
Le chocolat *
Dans le Bourg 1900, le visiteur peut admirer (en levant les yeux) des affiches datant du temps de nos grands-parents.
Il est bon de se rappeler que le Puy du Fou nous permet de voyager dans le temps en replongeant les visiteurs au plus profond de ses souvenirs.
L'étymologie du mot 'Chocolat' reste incertain et ouvre la porte à de nombreux débats, mais il n'y a pas de doute que l'origine de cette boisson est reliée à la civilisation Aztèque.
Le dieu Quetzalcóatl, jardinier du paradis, était vénéré comme le gardien des cacaoyers, pourvoyeur de virilité et santé.
Les fèves de cacao étaient utilisées comme forme de monnaie d'échange.
Ce fut le spectacle des singes et des écureuils suçant la pulpe rafraichissante autour des fèves qui donnèrent la première idée à l'homme de les tester.
Personne de connait réellement d'où est venu l'idée de torréfier et de réduire les fèves en pâte.
Le gramophone *
Le gramophone (l’origine de l’industrie musicale) est un objet mythique de par son histoire.
En 1796 Antoine Favre, horloger Génois, invente la boite à musique avec des lames accordées.
En 1807, le physicien anglais Thomas Young met au point un dispositif permettant d’enregistrer les vibrations d’un corps sonore sur un cylindre.
En 1857, Léon Scott de Martinville perfectionne ce procédé d’enregistrement sonore et invente le phonautographe.
Appareil constitué d’une membrane vibrante, placée au bout d’un tube acoustique qui transmet les vibrations sonores à un stylet.
En 1857, Thomas Edison perfectionnera ce dispositif pour inventer le phonographe.
Cet appareil est à l’origine de l’industrie de la musique enregistrée.
En 1877, l’histoire du phonographe commence en France par une idée non expérimentée de Charles Cros.
C’est en 1887 que le gramophone et un système d’enregistrement sur disque plat sont brevetés et développés par l'Allemand Émile Berliner.
Grâce à ce système, les enregistrements de l’époque sont produits en masse grâce à la fabrication de moules.
A partir de 1900, le phonographe devient vraiment populaire.
En France, la maison Pathé et la Cie française du Gramophone sortent de leurs usines des phonographes et des disques.
En 1952, les phonographes et les 78 tours sont remplacés par la lecture électrique et l'avènement du microsillon (45 et 33 tours).
Un gramophone est constitué principalement de trois éléments :
1. Un plateau tournant, (dépôt du disque) mis en rotation au moyen d'une manivelle ou plus tard d'un moteur à ressort.
2. Un bras comportant une tête de lecture composée d'une aiguille et d'un diaphragme, pouvant pivoter et suivre le déplacement de la tête sur le disque.
3.Un dispositif d'amplification, généralement de forme conique (pavillon en tôle décorée).
La plupart des gramophones ont leur mécanisme d'entraînement dissimulé dans une boite en bois, souvent ouvragée qui en font de très beaux objets de décoration.
La machine à coudre.*
La couture est un art qui existe depuis 20 000 ans.
Les premières aiguilles à coudre étaient en os ou en corne et le fil provenait de tendons d’animaux.
Les aiguilles en fer sont apparues au 14ème siècle et les premières aiguilles avec un chas au 15ème.
Vers 1700, (période Renaissance), les vêtements sont très élaborés et ornés et tout est fait à la main et la machine à coudre devient une nécessité.
En 1755, l’allemand Charles Weisenthal invente une aiguille, conçue pour une machine, avec le chas au milieu et à chaque extrémité une pointe.
En 1790, l'ébéniste anglais Thomas Saint présente une demande de brevet pour une machine à coudre en bois capable de faire un point de chaînette.
La Première machine à coudre fonctionnelle est inventée par le tailleur français Barthélemy Thimonnier (1793 - 1857), qui en dépose le brevet en 1830.
Il s'agissait d'une "Couseuse" à fil continu qui permettait de réaliser un point de chaînette à une vitesse d’environ 200 points à la minute.
Originaire d’une famille d’artisans de Kaiserslautern, en Allemagne, G.M. Pfaff (1er Février 1823 - 30 Octobre 1893) était le neuvième enfant de Regina Vogt et de John Pfaff (tourneur sur bois).
Il a d’abord appris à fabriquer des instruments de musique en laiton et l’excellente qualité de ses produits lui valut plusieurs prix lors de l’Exposition universelle de 1851-1852 à Londres.
C’est en 1858 qu’il commence à s’intéresser aux machines à coudre.
Un musicien revenant d’Amérique, lui avait ramené une machine à coudre inutilisable pour réparations.
Georg Pfaff va s’inspirer de cette machine pour mettre au point sa première machine à coudre.
C’est en 1862, qu’il construit sa première machine à coudre (entièrement faite à la main).
L’ambition de l'entreprise était : renouveler et moderniser sans cesse la technologie de couture.
La millionième machine à coudre quitta la ligne de production en 1910 et en 1957, la firme Pfaff sort sa 5.000.000ème.
En 1922 sera lancée la première machine à coudre à crochet rotatif.
C’est en 1932, que la fameuse PFAFF 130 (une machine à zigzag haute performance) sera produite afin de répondre aux demandes croissantes du marché.
Suite à la crise industrielle des années 1980, la société Pfaff va se faire racheter successivement par différents groupe et est aujourd'hui la propriété de la firme américo-suédoise SVP Worldwide.
Le nom de Pfaff, qui symbolise l’innovation, le progrès technologique et l’artisanat, est synonyme de machine à coudre depuis 1862.
Lampadarius *
Du latin lampadarius (Chandelier, porte-flambeau).
Un lampadaire est un dispositif d'éclairage monté un support vertical (élevé) souvent ouvragé et soutenant une ou plusieurs lampes.
Un réverbère, c'est un dispositif (miroir, réflecteur) associé à une lampe, destiné à réfléchir dans une direction donnée la lumière ou la chaleur et spécifiquement destiné à l'éclairage de la voie publique.
L'utilisation publique du "lampadaire" apparaît en 1414 à Londres avec l'obligation d'utiliser des lanternes (à huile, ou bougie) pour éclairer les espaces publics.
Au début du XIXe siècle, l’éclairage public (grâce à la maîtrise du stockage du gaz) est considéré comme une innovation majeure permettant d’améliorer le confort de la population.
Les réverbères de l’époque nécessitaient l’intervention d’une personne chargée de leur allumage en début de soirée.
Plus tard, lorsque l’électricité a fait son apparition et que les lampes à sodium sont devenues courantes, l’abandon des becs de gaz s’est fait tout naturellement.
Les "luminaires" sont des objets qui reflètent les différentes époques et les régions, et son aspect a connu des changements grâce aux avancées technologiques.
(Renaissance, Second Empire, Art nouveau, Art déco et maintenant Design innovants incluant des modèles solaires et hybrides).
L'Art Nouveau (Entre 1895 et 1914).*
Le Bourg 1900 est la reconstitution d’une petite place de village à la charnière de deux siècles, carrefour des influences et témoin d’évolutions artistiques, économiques et sociales multiples.
Au tournant du siècle, l’Europe succombe au charme de .... "l'Art Nouveau".
"L'Art Nouveau", en rupture totale avec les styles du passé, s'est développé en Europe entre 1890 et 1914.
Ses racines prennent en Angleterre avant de se propager dans les autres pays du continent grâce aux grands magasins, aux magazines, à la publicité, aux expositions et à l’émulation entre les différents artistes.
Bien que né en plein essor industriel, son existence fut courte mais brillante.
En 1900, l'Exposition Universelle de Paris qui fait autorité, consacre ce style et marque de façon décisive son rayonnement international.
Cependant, à partir de cette date, ce style jugé trop chargé (style Nouille) fait l’objet de critique et va progressivement s’effacer devant le style "Art déco (1925-1940)" qui privilégie la géométrisation des formes.
C’est en 1914 que l’Art nouveau s’effondre définitivement juste avant la Première Guerre mondiale.
Le terme "Art Nouveau" s’est progressivement établi pour qualifier les créations romantiques des architectes et décorateurs avant-gardistes en opposition à la tradition du style classique ou gothique enseigné dans la plupart des académies de l’époque.
L'Art nouveau rénove l'architecture et le mobilier employant les nouveaux matériaux et leurs productions issus des progrès de l'industrie comme le fer, l’acier, la fonte, le verre pour l'expression des structures.
La peinture, verrerie, mobilier, vitrail, céramique, cuir, ferronnerie, architecture, etc... participent à ce vaste mouvement de rénovations des arts décoratifs et arts graphiques.
Ce style décoratif a été largement inspiré par l’observation de la nature, notamment la flore qui s’épanouit.
Les lignes maîtresses sont curvilignes, galbées, stylisées imitant à la perfection les tiges, les ramifications, les feuilles, les fleurs d’iris, de nénuphars, les lierres.
L’Art Nouveau s’est aussi attaché à la représentation féminine personnifiant la nature, sa vitalité, sa beauté et sa douceur.
Très souvent associée à des motifs floraux, le corps de la femme tient une place particulièrement importante dans la composition des bijoux ou des objets décoratifs.
Comment reconnaitre facilement l’Art Nouveau ?
- Beaucoup de lignes courbes, la quasi suppression de la ligne droite.
- Présence de nombreux détails, des ornementations et décors précis.
- Une inspiration du monde végétal, plantes et animaux.
- Représentation féminine.
- Eléments colorés importance de la lumière naturelle, beaucoup de grands vitraux.
- Diversité des matériaux employés inspiration de l’Art Japonnais, chinois, des Mayas et de l’Égypte Ancienne.
le Garde Champêtre,*
La police rurale est très ancienne, puisqu'elle remonte au haut Moyen Âge et notamment en la personne de son premier représentant dans l'histoire de France, le Garde Champêtre.
On en trouve les traces bien avant l'an 900 dans l'ancien droit, établis par les chartes-lois et les coutumes des seigneuries et des provinces de France.
Les premières appellations du garde champêtre sont : Messor, messilier, messium cusios, messaer, messarius, mésségué, tous ces noms signifient "messier", "messis", "moisson" celui qui a pour mission de garder les récoltes.
Il officiait sur les juridictions seigneuriales et est l'ancêtre d'une longue lignée de gardes ruraux qui deviendront quelques siècles plus tard les Gardes Champêtres d'aujourd'hui.
Fonctionnaire territorial, proche des habitants et de la nature, il a pour devoir la protection du domaine rural et est doté de pouvoirs de police municipale.
Il constate et réprime tout acte de vandalisme ou d’insalubrité et participe au maintien de la tranquillité publique.
Ses domaines d’intervention sont aussi variés que : la chasse, la pêche, la protection des espaces naturels, les décharges sauvages, la pollution des rivières, le bruit, les loisirs motorisés, le camping non autorisé…
Epicerie fine *
Une épicerie est un commerce de détail de proximité de denrées alimentaires mais distribue également, dans les campagnes, une diversité de produits sans rapport avec l'alimentation.
Les produits vendus dans les épiceries fines se caractérisent par leur qualité, leur origine ou un packaging (emballage et du conditionnement) spécifique que l’on ne retrouve normalement pas dans les grandes surfaces.
Son nom vient du Moyen Âge où la spécialisation des commerces était plus grande que maintenant.
L'épicier vendait principalement des épices.
Le Renault KZ4 évolution RY3 *
La RY3 Monasix du 03 février 1931 au 10 octobre 1932 est une évolution de la RY2 (production 10 sept 1929 au 18 mars 1931).
Le modèle RY3 évolue peu jusqu'au début 1931, le capot moteur reçoit des ouïes latérales de refroidissement.
Il reçoit un moteur plus puissant.
Moteur Type 354 33 Cv 3000T/mn 6 cylindres en ligne 1476 cm3 (58 x 93mm).
Vitesse 90km/h.
Vitesse de régime 1.800 tours/minute.
Pour plus d'information sur ce modèle cliquez ICI
Le modèle présenté est construit avec un châssis portant plus lourd KZ4 - KZ5 (1929-1931) reconnaissable à ses 6 écrous de roue fut produite avec une motorisation de 2,1 L de 35 Cv (10 Cv administratif) et une conduite à droite pour une vitesse maximum de 75 Km/h
Grolier *
Surtout porté en Vendée, le nom "Grolier" désigne un savetier (terme attesté en 1289), celui qui répare des grolles.
Le mot grolle vient du latin populaire grolla qui atteste dès le au XIIIe siècle ce mot signifiait vieux soulier et grolier signifiait savetier, d'où l'utilisation du mot grolles pour désigner des chaussures
Le nom "Grolier" est classé au 13868 ème rang des noms de famille en France.