On peut distinguer les grandes lignes suivantes : - Le modèle de la demeure seigneuriale traditionnelle, entourée d'une enceinte, subsiste. Le morcellement de l'Occident en châtellenies indépendantes et la multiplication des guerres favorisent la diffusion d'un type d'ouvrages plus défensif : la motte féodale. Un donjon, tour quadrangulaire en bois, ainsi qu'une palissade, couronnent le sommet de la motte, reliée à l'extérieur, par-delà le fossé, par une passerelle. De grands donjons résidentiels en pierre apparaissent dès le Xème siècle, en même temps que le donjon à motte. La solidité des fortifications entraîne de longs sièges. A la fin du XV' siècle, la fonction résidentielle du château prend de plus en plus d'importance. D'où que l'on vienne, quel que soit le chemin que l'on emprunte, la route est longue et mystérieuse. Ce n'est qu'au détour d'une courbe, au travers des buissons sauvages, au-dessus de la cime des arbres que l'on devinera les ruines. Pancarte après pancarte, départementale après nationale, les cars et les voitures déferlent, avalent les kilomètres et pourtant le château se cache toujours et se fait attendre. S'il n'y avait pas quelques indications sur les bords des routes "Puy du Fou", les plus impatients rebrousseraient sans doute chemin. Résigné, peut être, depuis qu'il y a quarante ans maintenant, sa tranquillité a quelque peu été brusquée, son rythme de vie bousculé. C'est une âme et un cœur. Et ce n'est en fait qu'une fois assis dans les tribunes, en tête à tête avec lui que l'on fera vraiment connaissance. Deux heures plus tard faisant le chemin inverse, nous laisserons à la nuit le soin de veiller sur lui avec des promesses de retrouvailles. Un jour, en touchant ses murs et ses vieilles pierres, le château m'a demandé : Même mon père, dit le "vieux château" à la queue de l'étang, nous a confié lors d'une réunion de famille, que tu voulais percer son secret. L'odeur du bon pain sortant du four à pierres chatouillait nos narines…. Au petit matin, en contemplant les dernières cendres de chênes crépitant au fond de la grande cheminée, personne ne croyait en cette persévérance. Voir notre histoire sur : Voici le discours d'accueil prononcé le 3 décembre 1977 par André COUTAND, maire des Epesses à l'époque, lors de l'illumination du château du Puy du Fou qui allait être l'élément déclencheur de l'aventure Puyfolaise. Il me semble que si les murs qui nous entourent pouvaient parler, ils frémiraient d'aise en pensant que les grands moments d'autrefois allaient revivre. André COUTAND A l’aube de notre histoire, ce fut un croisement de pistes préhistoriques venant d’Est en Ouest, du Nord au Sud par où vinrent les premiers hommes qui peuplèrent le Haut-Pays, où ils campèrent, puis se fixèrent. Une tour de bois entourée d’une palissade de pieux et de branches entrecroisées. Ce fut le deuxième Château du Puy du Fou. Un donjon rond, aux murs énormes, une enceinte oblongue (forme allongée) aux angles arrondis, la base d’une autre tour moins importante, des restes de bâtiments d’habitation, le tout, entouré de fossés alimentés par l’étang voisin. Ce fut le quatrième, mais construit sur un autre emplacement. C’était la Renaissance. François II demanda au PRIMATICE des plans lui permettant de reconstruire son château au goût du jour. On accédait à l’étage et aux combles par un bel escalier à vis. Il n’en reste plus que le petit donjon carré, profondément remanié au siècle dernier, que nous trouvons à main gauche en entrant dans la cour et les fondations du château. Incendié pendant ces guerres, le Puy du Fou fut tant bien que mal, recouvert d’une économique toiture de tuiles romaines et les grandes arcades bouchées, la grande galerie servit de logement. Depuis 2014, le Puy du Fou ouvre les portes du château avec son parcours "La Renaissance du Château" permettant ainsi au visiteur d'admirer l'intérieur de ce témoin de l'histoire. Retrouvez toutes les explications sur : Du 8ème au 11ème siècle, de nombreux envahisseurs arrivent par vagues successives sur l’Espagne, l’Italie et les royaumes francs. Les paysans, au service des seigneurs (barons), construisent des refuges appelés "châteaux à motte". Pour la réalisation des édifices, ils creusent des fossés, amoncellent la terre pour établir la motte et taillent des pieux pour faire des palissades. Devant la motte, on retrouve une zone aplatie (la basse-cour), où s’élèvent différents bâtiments comme le logis du seigneur, la chapelle, la cuisine, l’écurie, la forge... Du haut de la tour de guet (donjon) construit sur la motte, les gardes surveillent la campagne. Les bâtiments sont en bois donc faciles à incendier en cas d’attaque. A partir du 11ème siècle, les châteaux seront construits en pierre. Avec la chute de l'empire romain et la mise en place du système féodal, le château fort devient le symbole du pouvoir du seigneur. Le royaume est morcelé et affaibli, les envahisseurs ne peuvent plus être anéantis par le roi. A l’origine, les palissades en bois ne sont pas très impressionnantes et petit à petit, elles se développent pour devenir après 2 siècles, des forteresses de pierre. Pour être efficace, la fortification doit répondre à 4 principes de construction et se compse de : 1. La protection. De fossés (plus rarement de douves) ou des palissades pour ralentir les assiégeants. Des douves sont des fossés remplis d'eau. D'épaisses et hautes maçonneries pour les remparts servant à protéger et abriter les défenseurs contre les projectiles de l’attaquant et permettant de frapper l'ennemi au moment où il était arrêté par un barrage. 2. L’échelonnement en profondeur. Un principe qui permet par la construction d’enceintes doubles, (voire triples ainsi qu’à celle de barbacanes, donjons, réduits défensifs), de continuer la résistance même si l’agresseur à réussi à se rendre maître d’une partie de la place. 3. La sureté des accès Conception de défenses adaptées à la défense des portes ("trous" dans la muraille) qui sont les points faibles d’une fortification. Pour y remédier, il faut renforcer les accès par des portes successives (en chicanes), des herses ou pont-levis, tours-portes ensuite les châtelets d’entrée. 4. Le flanquement C'est l'obligation de recouper (croiser) les vues et les tirs des défenseurs par la construction de remparts suivant un tracé en crémaillère, de tours en saillies et la multiplication des archères de manière à limiter au maximum la présence d’angles morts. Dès votre entrée au Puy du Fou, vous débutez un voyage dans le temps… Prolongez votre séjour en parcourant les pages de : PUYSTORY sur www.puystory.net Ouverture du Grand Parc le 11 avril 2015 à 10h00. Réédition de l'article du 20 mars 2010 Assis sur la tribune du spectacle "Le Bal des Oiseaux Fantômes", j'observe les ruines du vieux château et la tête me tourne, les ruines me parlent, me racontent l'histoire des lieux. et que non loin, se dressent les deux tours du château des Essarts. Et je m'imagine comment se dressait le château avant l'arrivée des Anglais. En 1432 et suite à la destruction du vieux château, Guy du Puy du Fou entreprend, avec le soutien de Charles VII, la construction d'un nouveau château en bordure de l'étang du Puy du Fou. Un siècle plus tard et avec l’aide du célèbre architecte PRIMATICE, François II du Puy du Fou (1495-1548), modifie le château dans le style renaissance italienne. (Photo modifiée et sortie de mon imaginaire). Il fait notamment édifier un corps de logis de 64m de long dont la façade extérieure surplombe l'étang du domaine. Les guerres de religions interrompent définitivement les travaux. En 1794 les colonnes infernales du général Turreau incendient une partie du château. Depuis 1977, sous la plume de Mr. Philippe De Villiers, le château est devenu la toile de fond de 700 ans d'histoire de Vendée. Le gonfanon ou gonfalon (en ancien français, confenons) est un morceau d'étoffe quadrangulaire, comme la bannière, ou terminé par des pointes. Il était attaché à la hampe ou au fer d'une lance et pouvait y être enroulé. On disait, fermer le gonfanon, pour l'attacher à la hampe. L'orthographe gonfalon — et gonfalonier ou gonfalonier pour le porteur — est également très fréquente, bien que l'étymologie fasse préférer gonfanon. Il ne fallait pas que le gonfanon soit très grand, puisque l'on combattait avec la lance auquel il était fixé et que l’étoffe pouvait gêner les mouvements du porteur ou se prendre dans les jambes du cheval.Les trois âges du château féodal.
Xème au XIIème siècle.
- Un fossé et une palissade protègent des bâtiments sur une levée de terre.
- Des bâtiments à usage domestique : écuries, grange, forge ...
- Une grande maison rectangulaire abritant au rez-de-chaussée les réserves et la cuisine, et à l'étage une grande salle, à la fois salle de séjour et lieu de réception.
La chambre, partie privée de la résidence, est située dans la même maison ou dans un bâtiment contigu.
- une chapelle.
- Une tour de garde permettant de surveiller les alentours.
C'est une butte artificielle en terre (jusqu'à 100 m de diamètre à la base et 20 m de hauteur), de forme conique, la plupart du temps entourée par un fossé.
Ces caractéristiques expliquent que le château apparaisse d'abord dans le nord de la France (Flandre, Normandie), où le relief de plaine rend nécessaire la construction de buttes artificielles, et où la présence de forêts et l'humidité des sols permettent l'entassement de la terre et la construction de bâtiments en bois.
Parfois, la motte féodale unit les fonctions militaire et résidentielle.
Dès lors, on y retrouve les caractéristiques de la demeure seigneuriale.
Les bâtiments de service sont rejetés dans une basse-cour située en contrebas de la motte, et protégée par une deuxième enceinte et d'un fossé.
Fin XIIe siècle seconde moitié XIVe s.
La pierre supplante le bois.
Également les étages sont voûtés pour éviter les incendies.
L'ancienne enceinte de la basse-cour est renforcée par la multiplication des tours circulaires (forme adoptée pour faciliter la défense) et l'édification de murs crénelés (les courtines).
Plusieurs cercles de lices (cours) et de murailles peuvent s'ajouter autour du donjon.
Le donjon, qui se distingue des autres tours par sa hauteur, est le plus souvent adossé aux courtines.
Il est parfois supprimé, en tous cas de plus en plus souvent, en raison de son manque de confort, déserté par le seigneur qui installe son logis dans la cour, contre la muraille.
Les logis et les bâtiments de service s'adossent aux courtines, à l'intérieur de la cour.
C'est le tarissement du ravitaillement, plus que les assauts, qui entraîne la reddition d'un château.
XIVe - XVe siècles.
L'emploi d'échelles dans les assauts et l'apparition de l'artillerie amènent les architectes à surélever les courtines.
Un chemin de ronde continu parcourt l'enceinte, tandis que les couvertures en tuile du sommet des tours laissent la place à des terrasses où peut prendre place l'artillerie.
De petites tourelles surélevées, couvertes d'un toit en poivrière, rehaussent encore les tours.
La partie basse du château est percée d'archères.
En ces temps troublés de la Guerre de Cent ans, le donjon redevient le refuge du seigneur et de sa famille.
Mais la forme carrée, plus adaptée à l'habitation, domine désormais dans sa construction.
Les courtines elles aussi abritent peu à peu aussi des appartements.
Le confort gagne peu à peu.
Grands escaliers à vis, appartements reliés par des galeries, jardins.
Les tirs tendus de l'artillerie rendant caduques les techniques de défense employées dans les châteaux forts, le château perd sa fonction militaire pour n'être plus qu'une résidence noble.Sur la colline du Puy du Fou
Ni forteresse, ni remparts.
Pas imposant en haut d'une colline, le château est imprévisible...
Sans prétention, c'est ici que depuis des siècles, le château du Puy du Fou se repose et coule des jours paisibles, les pieds dans l'eau et la tête dans les étoiles, loin des vicissitudes du temps.
Et l'on roule et roule vers l'inconnu, vers un nom, un lieu, une réputation...
Mystérieux, austère et humble à la fois, le château ne s'impose pas.
Ce n'est pas lui qui vient à nous, c'est nous qui allons vers lui.
Jusqu'au dernier moment, on ne connaîtra rien de lui, ou si peu... quelques notes lues dans un guide ou sur internet.
Mais le château du Puy du Fou, c'est bien plus que cela.
Ce sont des odeurs, des anecdotes et des éclats de rire c'est une histoire !
Mais une histoire pas comme les autres.
L'histoire d'un château en avait fini avec son temps, mais sous l'influence de quelque 3800 caprices s'est trouvé une nouvelle raison de vivre.
Le chemin aura été, certes un peu long, plein d'embûches peut-être et de suspens.
Mais maintenant il fait noir, le spectacle peut commencer et le château livrer ses secrets...Mémoires !!
"Voyageur du temps, raconte mon histoire".
En m'approchant plus de ses murs, il chuchote dans mon oreille :
"Je suis le Puy du Fou et je te donne mes clefs, elles t'ouvriront les portes de mon passé.
Depuis longtemps, on me voit comme une ruine, comme une carcasse décharnée, une cathédrale inachevée.
Depuis 1978, je suis le décor, toile de fond, du plus beau spectacle au monde animé par le cœur des Puyfolais, et pourtant mon histoire est méconnue.
Mais, depuis de longues années ;
je t'observe et je t'apprivoise,…..
Tu m'inspectes, je te vois,…..
Tu m'observes, je te donne des indices,….
Tu me photographies, je me découvre,…..
Tu cherches mes secrets et…, je te taquine à travers mes vieilles pierres…
Secret de château, il est dit que tu ne décramponnes pas,….
Son secret, …..
Je t'avoue que nous avons eut une petite crise de fou-rire autour d'une bonne trouspinette et d'un cerf tournant devant notre feu pour un bon festin……..
Même notre petite Guillemette est repartie en cuisine, avec un sourire dissimulé derrière ses mains fragiles, rejoindre Jacotte notre Maître-cuisinière.
Ceci dit…. lors du banquet annuel de notre grande famille, personne ne croyait en ce projet farfelu…
A cette époque, seuls, Jean-Louis (notre fauconnier) et Nicolas (maître ménestrel), croyaient timidement en cette histoire.
Faire connaître notre Puy du Fou, et plus hilarant encore … écrire un livre sur notre passé était une idée à faire rire même notre vieux "Capitan" (Cheval de Maître Paco).
Autour de la grande cheminée et avec le cristal bien rempli à la main, Renaud de Mortagne, Guillaume, Pierre, Guyon, les François et Gilbert et j'en oublie (nous étions si nombreux), on en riait encore et encore.
Nous, châteaux du Puy du Fou… perdu dans nos campagnes et surtout perdu dans les mémoires des hommes…… revenir dans les rêves et destination de voyages…
Mais non…. !!!!
Qui sommes-nous pour prétendre à ces honneurs !!
Aux premières lueurs du jour, nous sommes repartis dans nos époques et dans nos dernières demeures sans oublier que…. tenaces… tu es !!!!
Mais aujourd'hui, grâce à toi visiteur d'un jour, notre grande famille, assise devant notre grand feu du souvenir, ouvrons avec plaisir, le grand livre de nos siècles de présence en ces lieux….."Un discours prémonitoire.
Après 40 ans, ce texte n'a pas prit une ride.
Il ne faut que changer le nom du spectacle de "Ce soir la Vendée" en "Cinéscénie". …//…
Preux chevaliers s'en allant à la guerre ou noce villageoise dansant une gavotte dans l'enceinte du château et même à sa périphérie.
Il me semble que si les bâtisseurs de ce château qui dorment çà et là aux alentours de leur dernier sommeil revenaient ce soir, ils remercieraient les baladins modernes qui ont permis que ce coin historique de la haute Vendée revive et continue à être le témoin de ces hommes et ces femmes que l'on a surnommés les Géants et dont nous, les descendants pouvons être fiers.
Mon propos n'est pas de vous présenter le destin de ce château, ni de vous dévoiler la trame du spectacle qui se déroulera l'été prochain, avec pour titre "Ce soir la Vendée" d'autres plus qualifiés que moi vont le faire.
Nous aurons un avant-goût de ce spectacle en regardant tout à l'heure le bouquet final et nous finirons, comme tout bon Vendéen qui se respecte, par le verre de l'amitié.
Je ne voudrais pas terminer avant de dire encore merci.
Merci aux nouveaux propriétaires : préfecture et conseil général car sans eux nous ne serions pas là ce soir.
Merci à d'autres personnes, beaucoup d'autres personnes dont je tairai volontairement les noms de peur d'en oublier.
Ce sont les créateurs du spectacle, les metteurs en scène, les artificiers que l'on va voir œuvrer tout à l'heure, les artistes qui sont venus de Paris et d'ailleurs en un mot tous les organisateurs du spectacle :
"Ce soir la Vendée".
Je peux dire qu'ils ont réussi dans la première partie de leur programme car ils nous ont communiqué leur foi et c'est pour cela que nous sommes là ce soir.
Merci encore aux responsables de l'association qui ont accepté la charge de la mise en route du spectacle malgré le travail supplémentaire que cela pose.
Merci enfin à vous tous qui êtes venus ce soir et qui demain serez figurants, spectateurs, ou invités.
Vous serez notre meilleure publicité.
C'est vous, qui porterez chez vous et autour de chez vous le témoignage qu'il se passe en ce coin de Vendée quelque chose de beau et de jamais vu et l'on viendra de loin, de très loin même, et je vous propose de nous retrouver tous le 16 juin 1978 date de la première représentation du spectacle d'art et d'histoire :
"Ce soir la Vendée".Un peu d'histoire
Ce fut d’abord un village, puis une petite bourgade qui plus tard prit le nom de BOURG-BERART.
Ce croisement était dominé par une petite colline, derrière laquelle se levait chaque matin le Dieu Soleil.
Ils y établirent un lieu fortifié d’où ils pouvaient résister aux attaques d’autres tribus pillardes.
Ce fut le premier PUY DU FOU.
Pour organiser leur défense, ils choisirent le plus brave d’entre eux et ce fut le premier seigneur du Puy du Fou.
Pendant des siècles, jusqu’à la naissance de l’Etat Poitevin au Xème Siècle, le Puy du Fou fut comme tous les lieux fortifiés sous la domination d’un chef désigné par les habitants.
Vers cette époque, le Bas Poitou fut confié à la puissante famille de THOUARS, qui se mit, pour défendre ses nouveaux domaines, à construire les donjons de TIFFAUGES, MORTAGNE, CHATEAUMUR, POUZAUGES.
Elle y plaça ses cadets.
Ce fut certainement le cas au PUY DU FOU puisqu’il était dans la mouvance du Château de MORTAGNE possédé par cette famille de THOUARS.
Ce fut probablement à cette époque que le Puy du Fou devint une forteresse de pierre.
Ce cadet de THOUARS prit le nom de son domaine, ce qui témoigne de l’ancienneté de cette famille du Puy du Fou.
Un ou deux siècles encore et un château fut construit : le troisième Puy du Fou.
Ce sont probablement les ruines qui ont été dégagées et restaurées par le CLUB ARCHEOLOGIQUE DU PUY DU FOU (Lieux du spectacle du Bal des Oiseaux Fantômes).
Au 14ème Siècle, la Guerre de Cent Ans occasionnera un renouveau de la fortification.
Il dura peu, puisque Guy II du Puy du Fou, se battant aux côtés du Roi de France contre les Anglais, ces derniers le prirent et le démolirent en 1421.
Pour le récompenser de sa fidélité, le Roi de France Charles VII, l’autorisa en 1432, à faire reconstruire son château du Puy du Fou.
Celui où se trouve le Château Renaissance actuel.
Ce fut encore un Château féodal avec tours, donjon, pont-levis et autres moyens de défense.
Mais un siècle plus tard, François II du Puy du Fou ayant combattu en Italie, s’enthousiasma pour les Chefs d’œuvre construits par les architectes italiens.
En 1540, il commença à démolir son château, pour édifier sa nouvelle demeure.
Ce fut d’abord, face à l’entrée actuelle, le grand corps de logis desservi par une petite loggia centrale.
Au dessous, une immense cuisine avec à chaque extrémité d’immenses cheminées.
Lorsqu’il mourut en 1548, sa veuve Catherine de LAVAL et son fils René, continuèrent les travaux en démolissant au fur-et-à-mesure le château du siècle précédent.
Le grand degré, précédé de la magnifique loggia, la grande galerie à arcades, étaient achevés.
En 1578, de même que la chapelle et la belle salle ornée de deux cheminées et divisée en son milieu par un magnifique arc surbaissé en granit, servant de support aux deux voûtes à caissons.
Une autre galerie à arcades devait border le côté droit de la cour.
Mais vinrent les Guerres du Protestantisme, les Puy du Fou étaient catholiques et durent se réfugier dans un autre domaine.
Vint la Révolution, le Puy du Fou passera par les mains de divers propriétaires.
Il fut incendié le 3 janvier 1794 par une Colonne Infernale.
A partir de 1974, une nouvelle page de l'histoire du château s'écrit en commençant par être classé au monument historique.
En 1977, le département de la Vendée acheta le château. Doucement, le Puy du Fou se relèvera de ses ruines et deviendra la toile de fonds du spectacle "la Cinéscénie".
www.puystory.netNaissance des châteaux
Pour se protéger, les rois et les empereurs donnent à leurs "barons" des terres à défendre.
Ce sont les premiers châteaux-forts.
Il n’y a en général plus de motte, car le lourd donjon doit reposer sur un terrain plat et ferme qui ne risque pas de s’effondrer.la fortification
Les invasions vikings jouent un rôle important dans le développement du système féodal.
Pour protéger leurs terres, les seigneurs locaux se mettent à construire des fortifications et les villageois viennent se réfugier derrière elles, avec leurs biens les plus précieux.
Chaque ligne de défense est commandée par la suivante de l’intérieur vers l’extérieur.Traversée du temps
Mais qu’elles sont les époques traversées ?
Je vous propose un petit tableau récapitulatif de votre traversée des siècles.La vie de château
Au XIe siècle, les descendants des vicomtes de Thouars, la famille du Puy du Fou édifient un premier château sur les lieux même du spectacle.
Agrandi et modifié jusqu'au XIVe, le château est incendié durant les guerres de Cent Ans par les Anglais.
L’acte des Anglais est la conséquence de l’alliance entre le seigneur des lieux Guy II du Puy du Fou (1375-1453) et le roi de France Charles VII.
Aussitôt je me souviens du spectacle du "Donjon" et........
(Photo modifiée et sortie de mon imaginaire)
Son fils René (1528-1570) et la veuve de ce dernier Catherine de la Rochefoucauld poursuivent les travaux par la construction de l'aile nord et la grande loggia.
Les Belboeuf et leurs descendants essayeront de sauver le château mais cela n'empêche pas l'effondrement du 1er étage du logis au début du XXe.GONFALON