François 1er et la renaissance. *
La guerre de Cent Ans (1337 – 1453) est terminée et la prise de Constantinople par les Ottomans (1453), signent la fin du Moyen-âge. Entre 1450 (début de la renaissance italienne) et 1550, l'Europe va poser les bases de sa supériorité tant économique, politique, sociale et intellectuelle.
La renaissance française s’étale sur la période 1483-1562.
Peu affecté par ses déboires militaires, François 1er (1494-1547) développe une vie de cour brillante, inspirée des fastes de la Renaissance italienne.
Les progrès de l'artillerie ont rendu inutile le système de fortifications des forteresses médiévales.
On commence à construire des châteaux d'agrément complètement différents avec une influence italienne, surtout dans les larges ouvertures, les loggias, et la décoration des façades (colonnes, pilastres, statues).
François Ier était aussi un grand protecteur des Lettres et des Arts.
Il soutiendra Léonard de Vinci (1452-1519), Andrea del Sarto (1486-1530), le Primatice (1504-1570), Benvenuto Cellini (1500-1571) et d’autres artistes qu’il embaucha pour décorer différents châteaux (Fontainebleau, Chambord, Villers-Cotterêts, Saint-Germain-en-Laye).
Dès 1540, le château fort du Puy du Fou sera transformé en château renaissance.
1577, avec le décès de Catherine de Larochefoucauld, signera la fin définitive des transformations.
En 2014, le Puy du Fou ouvre son château au visiteur pour de nouvelles aventures.
Faire revivre les lieux en vous plongeant dans les secrets de l’édifice et de la famille qui l’a bâti et habité pendant des siècles.
La Renaissance du Château -- Making-Of +
Cette année, parmi les nouveautés 2014,
le Puy du Fou ouvre les portes de son Château pour la première fois depuis 37 ans et invite les visiteurs à percer son mystère.
Découvrez les coulisses de la création de ce nouveau spectacle :
"la Renaissance du Château".
La restauration du château du Puy du Fou +
Pour celles et ceux qui aiment les vielles pierres, ainsi que l'histoire des châteaux, vous allez vous régaler dès cet été au Grand Parc du Puy du Fou et avoir la chance de découvrir ce magnifique endroit. (Johann Noirot)
Les croisades *
Entre 1095 et 1270, huit croisades se succèdent pour la terre sainte.
La religion chrétienne est née en Palestine et c'est à Jérusalem que se trouve le tombeau du Christ (Le Saint-Sépulcre).
Le 27 novembre 1095, dans son discours "L'appel de Clermont", le pape Urbain II (1042-1099) demande aux chevaliers de délivrer la Terre Sainte pour permettre aux chrétiens d'effectuer leur pèlerinage.
Certains paysans veulent participer à la libération de Jérusalem.
En 1096, la première croisade populaire emmenée par Pierre l'Ermite (1053-1115) et Gautier Sans-Avoir (****-1096) est mal organisée et sera écrasée par les Turcs.
Le 15 Juillet 1099, des chevaliers armés et obéissant entre autres à Godefroy de Bouillon (1058-1100), s'emparent de la ville sainte.
En 1187, les musulmans (appelés infidèles puisque non-chrétiens) reprennent Jérusalem.
Le roi d'Angleterre, Richard Cœur de Lion (1157-1199) et le roi de France Philippe Auguste (1165-1223) mènent une nouvelle croisade, mais échouent à reconquérir la ville.
D'autres croisades suivirent, qui se solderont par des défaites.
En 1270, les croisés abandonnent définitivement la Terre Sainte.
Ces deux siècles d'affrontements ont creusé un énorme fossé entre Chrétiens et Musulmans.
GONFALON *
Le gonfanon ou gonfalon (en ancien français, confenons) est un morceau d'étoffe quadrangulaire, comme la bannière, ou terminé par des pointes.
Il était attaché à la hampe ou au fer d'une lance et pouvait y être enroulé.
On disait, fermer le gonfanon, pour l'attacher à la hampe.
L'orthographe gonfalon — et gonfalonier ou gonfalonier pour le porteur — est également très fréquente, bien que l'étymologie fasse préférer gonfanon.
Il ne fallait pas que le gonfanon soit très grand, puisque l'on combattait avec la lance auquel il était fixé et que l’étoffe pouvait gêner les mouvements du porteur ou se prendre dans les jambes du cheval.