"La Cinéscénie", le grand spectacle de nuit du Puy du Fou, est devenue un mythe. Découvrez la bande annonce du plus grand spectacle nocturne du monde, joué depuis 1977 au Puy du Fou. Superproduction d'environ 1h30 et présentée par 2 550 comédiens, 190 cavaliers et 80 techniciens, "La Cinéscénie" du Puy du Fou vous fait revivre le légendaire français du Moyen-Âge à la Seconde Guerre mondiale. Les technologies et les effets spéciaux les plus récents sont au service de ce spectacle à couper le souffle, sur les 23 hectares de la plus vaste scène du monde.
Sur une musique originale de Nick Glennie Smith, les plus grands comédiens français ont posé leur voix: Philippe Noiret, Gérard Depardieu, Alain Delon... Le 16 novembre 1799, Bonaparte (1769-1821) vient de renverser le Directoire et la Vendée est officiellement pacifiée par Travot (1767-1836). Deux jours plus tôt en effet, le 14 novembre 1799, une brigade de gendarmerie avait suivi à la trace l'ultime troupe de Blancs menée par Grignon (1775-1799), marquis de Pouzauges et ancien compagnon d'arme de Stofflet (1753-1796). Arrivés aux alentours des ruines du vieux château de Renaud, au cœur des bois du Puy du Fou, ils furent pris en étau. "Voilà une grande perte qui sera peut-être difficile à réparer car ces résultats donnent de l'audace aux rebelles". Maupilier est né il y a quarante ans au Puy du Fou avec son vêtement actuel, avec son affectivité moderne. Maupillier était une figure connue par delà les frontières de la Vendée administrative. Il est à l'âge de l'attachement profond, silencieux. Il est né dans les ruines de cette rencontre malicieuse. Il a marché longtemps : "Quand un paysan meurt, c'est comme une bibliothèque qui brûle". Il continuera de parler avec ses intonations irremplaçables qui poussent les odeurs, les saisons, les printemps, les automnes, les cendres, les feuilles mortes, la graine, les humeurs du bonheur. La première impression que garderont les spectateurs c’est celle de l’accueil. Tout d’abord, le parking qui chaque année accueille encore plus de cars et plus de voitures. Ensuite il y a les guichets d'information, l'espace du coupe-faim, le contrôle d'accès. Arrivé enfin à la tribune, retrouvez, la boutique, la confiserie et le bar qui fonctionnent très bien... pour finalement être aiguillés à sa place par les nombreux placeurs. Et enfin, pour vous mettre en appétit du spectacle, il ne faut pas oublier les vendeurs de programmes et souvenirs du temps (Poncho, plaide et rafraîchissement). Un voyageur lève les yeux, surpris, émerveillé...
La route monte, monte, en direction des Epesses. Le silence des montagnes vendéennes accueille le voyageur, attentif et curieux. Soudain le site lui apparaît : "LE PUY DU FOU ! ..//.. Le voyageur écoute, entend, imagine ... Le voyageur regarde et lentement, très lentement, il s'intègre à cette ombre qui va redevenir lumière, pour réinventer les dits et les fastes de l'épopée vendéenne. A partir de ce mémorial de forme, de sons, de gestes, de paroles et de talent, va s'élever un monument à la gloire de la Vie Provinciale... L'Art et l'Histoire sont au rendez-vous de notre présent. Il reviendra l'été prochain. En regardant la foule immense qui envahit les allées des tribunes, on sent des gens heureux qui profitant d’un week-end, viennent se détendre dans ce petit coin de Vendée. "Mais que peuvent-ils faire de si bien avec ce château en ruine ?" Au parking, l’agitation continue : des voitures, toujours des voitures ! Tout cela dans la joie et dans la bonne humeur. Quand enfin, la musique qui accompagne le marchand de quenouilles se fait entendre, tous savent que l’aventure" commence. Après la foudroyante quintaine, place à l'accueil de François 1er, les enfants là encore s’en donnant véritablement à cœur joie, d’autres toujours au rythme de la musique rentrent dans leur village pour se préparer à la scène suivante, et cela sous les applaudissements du public. C’est un vrai va et vient et l’aventure vendéenne se poursuit différemment. Les soldats se battent avec acharnement, les femmes crient en fuyant, et l’on sent la main des enfants se crisper plus fort sous les coups de feu. Mais, la mémoire est plus forte que la douleur. Au fil du spectacle, on arrive à la scène où les gens n’applaudissent pas. Cette fois, les acteurs se retrouvent tous ensemble. Perdus dans leurs pensées, revivant les temps forts fredonnant une musique, les spectateurs rentrent chez eux. Et peut-être reviendront-ils l’an prochain, car désormais, ils savent ce que l’on peut faire de si bien avec ce château en ruines. La Vendée a élu, pour raconter sa longue histoire, un irrécusable témoin le Puy du Fou. Laissez-vous bercer par l'étang qui somnole et fredonne sa chanson d'eau. Alors vous distinguerez des voix, celle de "Catherine du Puy du Fou", lointaine et mélodieuse, celle de "Charrette", altière, celle de "Clemenceau", puissante et celle de "De Lattre", charmeuse. Le dais est généralement un tissu surplombant qui symbolise la protection. Ensuite, le mot évolue phonétiquement au XII siècle en deis, table d’honneur dressée sur une estrade, en usage du XII au XVI siècle. Il se présente sous forme de sculpture en pierre, en métal, de bois sculpté ou de tissus. Il est parfois mobile et notamment dans les processions religieuses. Il désigne aussi toute couverture d'un mobilier honorifique. Placé au-dessus du trône royal, mais aussi au-dessus des jeunes mariés au cours de la cérémonie du mariage israélite (il est alors appelé hupa), il symbolise à la fois la protection divine et le foyer à construire. Galants et galantes, valets et servantes, on en parlait longtemps dans les bourrines (habitation traditionnelle du marais breton vendéen) le soir de veillées. Un cercle de trois ou quatre familles se créaient et il était de bonne tradition d'en faire le tour dans un hiver. Dans la nuit déjà noire, les yoles (petit canot) arrivent qui accostent tout près de la bourrine. Et la veillée commence dans les bruyants apostrophes des joueurs de "vache" (Jeu de carte de l'aluette). De retour à la maison, tout à l'heure, la nuit sera peuplée de fantômes et de farfadets. D’une tour de guet romaine édifiée au sommet d’une "colline du hêtre" (Podium fagus), qui donnera son nom à une dynastie seigneuriale qui s’installera durant cinq siècles. Renaud du Puy du Fou édifiera au XIIème siècle un donjon de pierre. Vers 1527, François du Puy du Fou commencera la transformation du château dans le style de la Renaissance italienne, alliant la brique et le granit. Son fils René poursuivra les travaux, avec une élégante loggia et une grande galerie, mais sa mort empêchera la construction d’une seconde galerie. De cette époque, il ne reste qu’une imposante masse de granit et de brique et il ne subsiste presque "intacte" que la loggia et l’aile nord du château des Puy du Fou. Depuis la tribune, la vue joue avec la structure du château. De nombreuses séquences du spectacle jouent de cette opposition assistée par des techniques de projections, de jets d’eau et d'effets pyrotechniques. Pendant la scène des guerres de Vendée, l’embrasement de l’aile en ruines est une image forte qui reste souvent dans la mémoire des spectateurs. Tous les aménagements techniques et abris des acteurs (villages) sont savamment dissimulés.La Cinéscénie
La dernière bataille.
Un général de brigade, Duhesme (1766-1815), chargé de traquer les derniers Brigands du Bocage, termine son rapport par ces mots :
"Il paraît qu'auprès du Puy du Fou, il y a eu une action assez vive qui n'a pas tourné à l'avantage des troupes de la République...".
Celle-ci ne comprenait plus que quelques centaines de Vendéens "partis aux Chouans".
Ils étaient 800 à occuper les Épesses sept jours plus tôt.
Arrivés dans ce bourg, les Bleus en avaient aperçu une douzaine, qui s'enfuyait vers les bois du Puy du Fou.
Trop sûrs d'eux sans doute, ils ne pensèrent pas un instant à une embuscade ...
Les Blancs sortirent soudain de leur cachette.
La fusillade fut si vive que toute la brigade succomba ou prit la fuite.
Cette ultime défaite républicaine leur coûta une trentaine d'hommes, à l'exception du capitaine, épargné à la demande d'un soldat de Grignon (1775-1799).
Elle fit écrire au général Travot (1767-1836) :
En réalité, cette victoire "vendéenne" était sans lendemain.
Le 18 novembre suivant, le marquis de Grignon (1775-1799) fut tué au bourg voisin de Chambretaud, et sa troupe dispersée par deux ou trois compagnies républicaines.
L'armistice fut déclaré six jours plus tard par le général républicain Hédouville (1755-1825).
Et le 11 janvier suivant, Bonaparte promettait la liberté de culte.
La guerre de Vendée s'était vraiment terminée au Puy du Fou.Maupiller
Le temps s'écoule et Maupillier continue à traverser le temps.
Avant d'être de son temps, il est d'abord de quelque part, dans ce petit pays où il mesure le temps qu'il fait, où il sent l'amitié qui s'épanouit parmi les épis mûrs et les blés moissonnés.
Pour être de son temps, il est maintenant, après quarante ans, de tous les temps.
Il a grandi... , il est adulte... , figure de pays...
Il est d'un pays, symbole atemporel dans la voix lactée.
Il n'est plus à l'âge des enthousiasmes tapageurs de la première année, quand on a besoin de crier et d'éclater de rire, de jaillir pour montrer sa joie et la faire partager.
Il n'est plus à l'âge où on se surprend à réussir une amplification d'amitié, écho sonore, ondulant sur les champs, des hommes.
Maupillier a quarante ans...
Avec un monde où ni les ronces, ni les épines, ni même les cours des choses ne le portent plus à la contemplation, à l'amour, au silence des musiques intérieures.
Maupillier a quarante ans quand même !
Il est né du caprice d'une grande dame de grand voyage, Catherine.
Il est né de la rencontre capricieuse de la brique et du granit balayée par le temps, fécondée par l'ivresse italienne.
Il a grandi, il est adulte.
- auprès des marchands de quenouilles et des marchands d'arçons,
- auprès des cherche-pain de père en fils, fils de Compostelle,
- auprès des défricheurs de la Grainetière, père de soldats et de sourciers,
- auprès des partisans et des conscrits, fils et père de la grande mission des Hommes,
- auprès des enfants de Montfort, éveilleur de futur, gardien de patrimoine.
Il est là.
Maupillier ne meurt plus…
Il était temps !
Aujourd'hui il chante avec l'Alouette chère à Anouilh.
"Il y a toujours dans le ciel de France une petite alouette qui chante quelques petites notes claires" dit Anouilh et on peut ajouter au-dessus des moulins qui ne parlent plus et qui ne tournent plus.
Il y a toujours dans le ciel de France une petite alouette fragile qui chante et qui brise et qui efface l'espace absurde et qui monte pour chanter plus haut au-dessus des termites.
Alors Maupillier pour longtemps encore, qui continuera de parler avec sa mémoire, des coutumes, de la lumière sur les ruines.
Maupillier c'est nous, c'est vous.
Maupillier pour longtemps.Avant le spectacle.
Sur la route du Puy du Fou !!
Là, devant lui, en plein ciel, l'Archange Saint Michel terrasse le Dragon.
En un instant, il pense à un miracle.
On lui avait dit que ces paysages vendéens distillaient des philtres et des enchantements.
Le Dragon qui gardait les entrées de ce bocage agonisait enfin, et Saint Michel permettait à nouveau la découverte de ce royaume du bleu, du vert, de l'ensoleillé, du clair-obscur, du limité et de l'illimité.
Une porte s'entrebâille en effet à partir de Saint Michel-Mont-Mercure.
C'est la route des retrouvailles avec des lieux que bon nombre de gens ne connaissent pas.
Des paysages de légende, des carrefours d'histoire, des repères d'avenir.
Il y a de tout cela, sur ce parcours de voies modernes et de petits bourgs anciens, dans un décor historiquement verdoyant et glorieux.
Encore un virage.
Il est conscient que chaque tour de roue le rapproche de "quelque chose ou de quelqu'un", d'un endroit qui est effectivement "quelque chose et…. quelqu'un".
Et soudain le nom l'accroche : "LE PUY DU FOU" !
QUELQUE CHOSE ET QUELQU'UN ... des ruines, des restes de style, des confidences de pierre, des rêveries d'eaux et de prairies, des murmures d'arbres et de voix disparues...
D'ailleurs, le voyageur écoute et entend :
Je n’ai jamais reçu de nom.
Ils m’appellent le vieux galopin.
Je ne me suis jamais perdu.
Ils m’appellent, le vieux cherche-pain.
Je couche dans les barges des granges, ou sur les berges des fossés.
Je traîne mes souvenirs avec mon baluchon humide, et je colporte les nouvelles de métairie en métairie.
Jamais je ne suis attendu, mais jamais ils ne sont surpris.
Et je porte avec moi l’histoire, à tous les enfants du pays.
../..
Il voit sous les feux des projecteurs l'Histoire de la Vendée, cette histoire féerique et grandiose...
Cette histoire qui lui prendra le cœur...
Un merveilleux texte du Maitre de Cérémonies, Monsieur Philippe de VILLIERS, auteur et réalisateur.
De grands interprètes, et la grande foule des participants, chanteurs, danseuses, le formidable enthousiasme de ceux que l'on nomme les Puyfolais et qui, en fait, sont eux-mêmes la Vendée...
Toute l'Histoire.
Car l'existence de la Vendée n'a pas connu que les tristes guerres célèbres de 93...
L'image et la parole de la Vendée, vêtue de légendes et auréolée de mains modernes, c'est tout cela que l'aventure du Puy du Fou promet à ses habitants, à ses voisins, à tous ses amis...
A partir de l'aventure du Puy du Fou commence l'aventure culturelle de la Vendée...
Le mariage du visible et de l'invisible, presque palpable pour le voyageur de notre temps, ce voyageur qui, lui aussi, sera au rendez-vous.
Il est déjà vendéen par le cœur, l'âme et l'esprit...
A demain, la Vendée de toujours...Cinéscénie ... Au fil du spectacle du Puy du Fou.
Eclats de rire, plaisanteries et sourires accompagnent la joie qu’ils éprouvent.
Le Puy du Fou, certains y viennent seulement parce qu’ils en ont entendu parler… et d’autres y reviennent…
Soudain, devant ces ruines, le visage des nouveaux change brusquement.
Tous se posent la même question :
Pendant ce temps, les PUYFOLAIS pensent à autre chose : dans les villages, les enfants s’amusent, les jeunes discutent et les responsables, toujours d’un œil vigilant, vérifient costumes et plannings.
Du côté de la régie, un dernier essai et une dernière vérification.
C’est bon ! Tout est prêt !
Comme à l’ordinaire, les guichets sont encombrés.
Mais c’est avec gentillesse, que les gens sont renseignés.
Et dans les tribunes, les vendeurs de livres d’images proposent inlassablement….
"Un souvenir du Pays du PUY DU FOU".
Puis le soir tombe.
Dans les gradins, les rires se sont tus.
L’impatience se fait ressentir.
Tout comme du côté des acteurs.
Le silence devient maître et déjà, chacun est plongé dans une atmosphère impénétrable et vit à sa façon le moment présent.
"Je n’ai jamais reçu de nom.
Ils m’appellent le vieux galopin.
Je ne me suis jamais perdu.
Ils m’appellent, le vieux cherche-pain"..
C’est reparti pour une nouvelle séance !
En effet, la Révolution de 1793 éclate, plus redoutable que jamais.
Malgré cela, c’est sans doute l’instant où les acteurs vivent le plus passionnément le personnage qu’ils interprètent.
Du côté des spectateurs, l’instant est aussi intense.
Certains sursautent, un peu surpris, et d’autres regardent avec des yeux fascinés…
Le passé resurgit et réveille des souvenirs enfouis.
L’émotion dépasse la tristesse.
Et le temps passe, apportant de nouveaux espoirs.
La gaieté revient dans les cœurs et dans les esprits avec les fêtes.
Et toujours le défilé des acteurs qui rentrent aux vestiaires enfiler de nouveaux costumes.
Celle des "Réfugiés des Ardennes", qui réveille la sensibilité de tous…
"Maman, pourquoi les avions ? La sirène ?".
Mais, comme à l’image du Puy du Fou, la joie revient inlassablement et les jets d’eau déjà accompagnés avec le ballet des danseuses,… annoncent le final.
Et ce qui est formidable, c’est qu’après deux heures de spectacles, on retrouve le même entrain,… et la même gaieté !….
Alors, les spectateurs d’applaudir une dernière fois !
Les mots ne viennent pas pour définir un tel spectacle.
Même les mots les plus forts ne sont pas à la hauteur.
Demain, ils reparleront du Puy du Fou.
Et longtemps après encore.Cet étrange château
Cet étrange château enveloppé par la nuit, né de choix très anciens devenu des raisons mortes, a su garder au creux de ses murailles, le souvenir jaloux du passé.
Abandonnez-vous à la complainte de ses ruines douloureuses qui nous redisent à peine ce que fut cette demeure avant la renaissance et qui portent la trace des artisans qui l'ont élevée et des soldats qui l'on assaillie.
Suivez l'ombre des arbres dont le péché des hommes à trop souvent trahi la paix.
Ecoutez le silence des chemins creux qui se recueillent pour vous faire confidence de ce qu'ils ont entendu.
Regardez ces bocages mystérieux, retraites impénétrables qui savent de folles amours discrètes et d'odieuses tueries.
Toutes ces pierres mutilées par le temps sortiront de leur nuit et reprendront vie pour un instant.
Les loggias vous diront leurs intriguent et le bassin confiera son mystère.
Et sous les feux des projecteurs, l'histoire de la Vendée vous remontera au cœur, féérique et grandiose.Le Dais
Il sert à couvrir un trône, un autel, une chaire, un catafalque, une statue, une œuvre d'église, un lit ou la place où siègent, dans les occasions solennelles, certains personnages.
Le dais du latin "discus" et du grec "diskos" signifiant disque, il désigne un "plateau où l'on disposait les met".
Cette plateforme est généralement située au fond des salles de banquets médiévaux où le seigneur mange sur une table haute.
Cette estrade est généralement surmontée d'une tenture, d'où l'assimilation du dais à un toit, une couverture (usage attesté avant 1350).
Le dais a désigné par la suite un ouvrage d'architecture.
En pierre saillante couvrant des statues à l’extérieur ou à l'intérieur des édifices religieux et civils du Moyen Âge car les artistes de l'époque jugeaient inconvenable d’adosser une figure de saint ou de personnage célèbre à un mur, sans préserver sa tête de la pluie ou de la poussière par une sorte de petit auvent tenant à la construction.
Sa forme est généralement empruntée de celle d'une tente ou d'un pavillon.
Il n'est pas sans rappeler la tente des nomades.
Il est alors porté par quatre hommes, tandis que le célébrant se tient dessous tenant le Saint-Sacrement.
Le dais souligne la dignité du Christ, présent dans l’Eucharistie.
Le dais est le plus souvent suspendu (à la manière d'un ciel de lit) mais parfois porté de fond (s'appuyant sur des fondations) ou en surplomb (dais de statue).
Tantôt isolé, tantôt adossé à un mur, il prend au XVI siècle une spécialisation honorifique avec le sens moderne de baldaquin (reposant sur des colonnes) qui est généralement garni de tentures (étoffe ou tapisserie).
Enfin, il représente toute espèce de voûte de verdure.
Un dais de feuillage.Les veillées
La veillée n'est certes pas une coutume spécifiquement maraîchine.
Mais dans un pays aux maisons disséminées, dans un pays particulièrement fermé sur l'extérieur, il était tout naturel que les gens sentent ce besoin de contact et de distraction.
C'était comme une manière à eux de lutter contre l'âpreté (rigidité) de leur existence.
La porte s'ouvre alors.
Et la grosse lampe de cuivre suspendue à la charpente par un fil de fer essaye de trouer la nuit noire de sa lumière blafarde.
Les invités sont tous arrivés maintenant.
Le maître des lieux veille soigneusement à remplir les verres, et met tout son honneur à verser généreusement "son" vin récolté du côté de Sallertaine, de Bois-de-Cené ou de Riez.
Puis le cercle se resserre autour de l'âtre de la cheminée où brûle le feu de grainette et de "bousats" (bûche à base de bouse séchée).
Assis sur les bancs, sur le tabouret, ou à même le foyer, les amis écoutent plusieurs heures durant les anciens qui évoquent leurs souvenirs de guerre, ou racontent des histoires de sorcière.
Mais cette veillée aura réchauffé les amitiés, distrait les esprits et respecté une tradition... malheureusement disparue de nos jours.Toile de fond.
Rasé par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans, Guy du Puy du Fou entreprit alors la construction, à quelques centaines de mètres de là, d’un nouveau bâtiment fortifié.
Janvier 1794, la colonne du général Boucret incendie le château.
C’est ruines dentelées du château et le grand miroir d’eau servent de toile de fond depuis 1978 à la Cinéscénie du Puy du Fou.
Le contraste entre la partie conservée qui se dresse avec ses toits restaurés et la partie centrale, maintenue à l’état de ruines, est un symbole essentiel de la représentation du spectacle.
La technique sert à exprimer des significations diverses telles que la paix opposée à la guerre, la victoire à la défaite, l’éternité aux troubles passagers, etc.
Pour mieux répondre aux besoins de la mise en scène, le château a fait l’objet d’aménagements particuliers.
Mais nous ne parlerons pas maintenant de tous ces artifices et laissons la magie du spectacle opérer au profit de l’émotion et de l’histoire présentée.