Puy Story
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4 mai 2011

Village des ouches

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Lors de la Cinéscénie, le ciel s'embrase pour la fête ou pour la guerre, la féérie virevolte entre ciel, l'eau et la terre.

Sur le champs de batailles, le feu sculpte la nuit, dessinant une immense fresque vivante où l'Histoire éclate en de multiples tableaux.

Pages sanglantes remplies de larmes et de fureur, page de paix ou l'explosion de rires signe le retour des jours heureux et renforcé par des images fulgurantes.

Et soudain, ces moments sont les vôtres pour les avoir partagés pendant deux heures de spectacle total où l'on voit passer l'Histoire sans voir le temps passer.

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3 avril 2011

La Cinéscénie.*

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La Cinéscénie (du grec "kine", qui signifie mouvement, et de "scène", qui exprime l'espace) est définie par son créateur (expression a été inventée par Philippe de Villiers) comme "l'espace en mouvement".
C'est une sorte de grand film vivant qui se déroule en relief sur près de vingt trois hectares, réalisé en associant les techniques les plus modernes (quadriphonie, laser, électronique, pyrotechnie informatisée, écrans d'eau géants...) à l'émotion du direct.
Le spectateur est saisi par l'atmosphère magique produite par la symbiose du texte, de la musique, des couleurs, du plein air, de la présence physique des acteurs, que l'on sent vivre à quelques mètres de soi, à la fois proches et lointains dans le temps et dans l'espace.

30 novembre 2010

calendrier révolutionnaire

Sur le blog, on a abordé les "Guillotinés de la Révolution (Article du 30 septembre 2008).

Sur le site en référence, on y voit des dates correspondant au calendrier révolutionnaire.

Une explication de ce calendrier était, me semble-t'il, nécessaire.

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Pour les vrais révolutionnaires, l'Ancien Régime ne pouvait disparaitre qu'avec l'abolition de l'ancienne ère.
Un nouveau calendrier s'imposait
Le 20 septembre 1793, le mathématicien Romme, député du Puy-de-Dôme, présenta à la Convention un projet de décret modifiant le vieux calendrier grégorien et donna à l'année une "division plus scientifique et plus en accord avec les mouvements célestes, les saisons et les traditions". Romme s'était chargé de l'étude scientifique du problème.
Fabre d'Eglantine, un poète, se réserva la partie pittoresque en choisissant pour les mois, des noms aux résonances harmonieuses, évocatrices des beautés de la nature.
L'année révolutionnaire ne débutait plus le 1er janvier, mais le jour de l'équinoxe d'automne, correspondant à l'anniversaire du premier jour de la République.
Pour l'automne : Vendémiaire (Mois des vendanges), Brumaire (Mois des Brumes), Frimaire (Mois des Frimas).
Pour l'hiver: Nivôse (Mois des Neiges), Pluviôse (Mois des Pluies), Ventôse (Mois des Vents).
Pour le printemps : Germinal (Mois des Germination), Floréal (Mois des Fleurs), Prairial (Mois des Prairies),
Pour l'été : Messidor (Mois des Moissons), Thermidor (Mois des Chaleurs et des Bains), Fructidor (Mois des Fruits).
Chaque mois comptant uniformément trente jours, il restait cinq jours pour compléter l'année.
Ces cinq journées supplémentaires, situées entre le 16 et le 22 septembre, furent consacrées à la célébration de cinq fêtes laïques et républicaines.
Les fêtes de la Vertu, du Génie, du Travail, de l'Opinion, des Récompenses.
En cas d'année bissextile, on ajoutait la fête de la Révolution.
Ces journées furent appelées sans-culottides.
Chaque mois était divisé en trois décades de dix jours nommés :
Primidi, Duodi, Tridi, Quartidi, Quintidi, Sextidi, Septidi, Octidi, Nonidi, Décadi.
Le décadi était le jour de repos des travailleurs.
Chaque journée était placée sous le signe d'un objet ou d'un animal symbolique, comme le raisin, la carotte, l'âne ou la cheval, etc...
La Convention vota, le 5 octobre 1793, le décret instituant le nouveau calendrier.
Rétrospectivement, l'ère révolutionnaire fut comptée à partir du 22 septembre 1792.
La nomenclature de Fabre ne fut adoptée que le 4 frimaire ( 24 novembre 1793).
Les citoyens s'adaptèrent difficilement à la nouvelle datation : ils regrettaient le bon vieux dimanche. Bonaparte le rétablit après Brumaire, puis le calendrier révolutionnaire céda la place au calendrier grégorien le 1er janvier 1806.

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20 novembre 2010

Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein

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Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein, né le 30 août 1772, à la Durbelière, près de Châtillon-sur-Sèvre (Poitou) et tué le 28 janvier 1794, à Nuaillé.
Chef vendéen, issu d'une famille du Bas-Poitou dont l'origine remonte au XIIIème siècle.
Officier dans la garde constitutionnelle du roi, Henri de La Rochejaquelein reçut le baptême du feu le 10 août 1792, devant les Tuileries.
Rentré dans sa province natale, il refusa la conscription, rejoignit son cousin Lescure, et, à partir d'avril 1793, combattit les armées républicaines aux côtés de d'Elbée et de Bonchamps.
Devant tous ses compagnons, le jeune chef vendéen prononça les paroles fameuses :
"Mes amis, si j'avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi !".
A la tête des milliers de paysans vendéens qui le rejoignirent et constituèrent l'armée du Haut-Poitou, La Rochejaquelein remporta sur les Bleus une première victoire, le 13 avril, participa le 3 mai à la prise de Bressuire, puis à celles de Thouars (5 mai), de Fontenay (25 mai) et de Saumur (9 juin).
Au mois d'août, il sauva à Luçon l'armée vendéenne, battue à trois reprises et menacée de la déroute, puis remporta au mois de septembre la victoire de Chantonnay.
Après la défaite de Cholet, le 17 octobre, il fut contraint, le lendemain, de franchir la Loire.
Le 20 octobre, Henri de La Rochejaquelein fut élu généralissime des armées catholiques et royales en remplacement de d'Elbée, grièvement blessé.
Pieux, extrêmement courageux, jusqu'à la témérité, mais inexpérimenté, le jeune chef fut davantage un officier, un sabreur, qu'un tacticien.
A la tête de ses troupes, il dirigea la marche vers Granville, prit Avranches le 12 novembre, mais échoua le lendemain devant Granville et fit retraite vers Angers pour repasser la Loire.
Poursuivi par Marceau, Kléber et Westermann, battu au Mans le 12 décembre, écrasé le 23 à Savenay, le jeune généralissime parvint à franchir la Loire, et quitta son armée.
S'enfonçant alors dans le bocage vendéen, en butte aux critiques de ses anciens compagnons, il poursuivit la guérilla, et fut tué par un soldat républicain le 29 janvier 1794.

Ses phrases célèbres :

- "Allons chercher l'ennemi ; si je recule, tuez-moi ; si j'avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi."    
- "Si de ma vie dépend le bonheur de la Vendée, alors, je suis prêt à la sacrifier toute entière."    
- "Crois celui qui cherche la vérité, doute de celui qui la trouve."    
- "Ne prends l'habitude de suivre mais d'être suivi."

9 novembre 2010

Histoire.*

Dans le spectacle de la Cinéscénie, un volet s'ouvre sur l'histoire de la deuxième guerre mondiale.
Si nous en connaissons le résultat, la plupart d'entre nous ignorent l'endroit d'où se sont prises d'importantes décisions.
Si je vous dit "Obersalzberg", "Berghof"..., je suis certain que vous me dites :

"C'est quoi ça ??" ou  "C'est où ??".

Je vous propose deux petits montage qui vous feront découvrir l'histoire tragique d'une montagne.
Il est rare de trouver des blogs ou des sites traitant ce délicat sujet qui pour certaines familles reste comme une cicatrice.
Mais tout en respectant le devoir de mémoire de chacun, PuyStory prend ce risque, en considérant que si nous développons des périodes Romaines, Moyen-Âge, Révolution Française, je crois qu'il est bon d'ouvrir aussi une page sur cette période.

Avant d'émettre un commentaire, je vous suggère de regarder les vidéos en ayant une pensée aux braves qui se sont battus et perdus la vie au nom de notre liberté.

Si vous souhaitez en connaître plus sur cet endroit, je vous propose de découvrir mon autre blog 'Obersalzberg"

1 novembre 2010

le manège.*

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1871 voit l'invention du manège pour enfants.
Le manège consiste en une plateforme tournante avec des sièges pour des passagers.
Ces "sièges" prennent traditionnellement la forme de chevaux en bois (ou autres matériaux) et/ou d'autres animaux.
Les premiers carrousels ont été conçus autour de vrais animaux attachés au bout d'une corde et tournant autour d'un piquet. Les traces d'une utilisation pour le loisir apparaissent sous l'Empire byzantin.

16 octobre 2010

Maurice Joseph Louis Gigost d'Elbée

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Maurice Joseph Louis Gigost d'Elbée, général des armées vendéennes, né le 21 mars 1752, à Dresde, d'une famille française établie en Saxe.
Il meurt le 6 janvier 1794.
Il vint en France en 1777, y fut naturalisé, entra dans un régiment de cavalerie, parvint au grade de lieutenant, donna sa démission en 1783, se maria, et dès lors vécut retiré dans un bien de campagne près de Beaupréau en Anjou.
Il avait donc été lieutenant de cavalerie dans l'armée française avant la Révolution française.
Il suivit les princes à Coblenz ; mais il revint pour obéir à la loi qui ordonnait aux émigrés de rentrer.
En 1793, les paysans de Beaupréau le décidèrent à se mettre à leur tête.
Sa troupe se grossit de celles de Bonchamps, Cathelineau et Stofflet.
Il servit d'abord sous Cathelineau, fut reconnu pour généralissime après la mort de ce chef, battit les Républicains à Coron et à Beaulieu, mais n'éprouva plus depuis que des revers.
C'est en qualité de généralissime qu'il se trouva, le 30 juillet 1793, à la bataille de Luçon gagnée par les Républicains et dans laquelle il s'exposa aux plus grands dangers et contribua à sauver l'armée vendéenne d'une complète déroute.
Une seconde défaite des Vendéens à Luçon, le 13 août suivant, fut encore plus meurtrière.
L'armée royale fut complètement défaite à la bataille de Cholet par le général Kléber.
D'Elbée, blessé grièvement dans cette dernière bataille, fut d'abord transporté à Beaupréau, puis à Noirmoutier; trois mois après, les Bleus s'étant emparés de cette île, il fut traduit devant une commission militaire, condamné à mort et fusillé sur la place publique du bourg de Noirmoutier, où on l'avait amené dans un fauteuil parce que ses quatorze blessures ne lui permettaient pas de se tenir debout.
Au jugement de plusieurs biographes, d'Elbée fut un homme pieux, d'un courage constant.
Ses soldats l'avaient surnommé le général la Providence.
De par son côté assez effacé, ce général n'aimait pas se mettre sur le devant de la scène, d'où un oubli assez injuste de la part des historiens de reconnaître son important rôle dans les Guerres de Vendée.
Fin stratège, il était très aimé de ses soldats.
Turreau dans ses mémoires, dira qu'il a vu des soldats pleurer en entendant le seul nom de d'Elbée.

11 octobre 2010

L'abbaye de la GRAINETIERE, Les Herbiers

Au début spectacle de la Cinéscénie, il est fait référence de la Grainetière.
Le marchand de quenouille se souvient et dit :

"Je suis le vieux pèlerin de Saint-Rognou, mon bâton de pénitence ouvre mon chemin de prière et me conduit à la Grainetière, je viens ici comme chaque année pour la fête du 1er mai"............

 Ces murs imprégnés d'histoire ...... traversent le temps comme un devoir de mémoire.

Fondée en 1130, l'abbaye est entièrement édifiée en 1210.
Du fait de la Guerre de Cent Ans, de l'institution de la commende et des guerres de Religion l'abbaye connait bien des vicissitudes, déprédations et incendies.
Elle est déclarée bien national en 1790.
L'église devient une carrière de pierres...
Depuis 1963, sauvetage et restauration sont heureusement entrepris.
En 1979 le monastère renait en accueillant un prieuré de la Congrégation bénédictine de Notre-Dame d'espérance.

Publication avec autorisation de l'Abbaye de la Grainetière.

Pour la visite de ce lieu, renseignez-vous au 0033 2 51 67 21 19.


Agrandir le plan

9 octobre 2010

CATHELINEAU

Cathelineau

Né au Pin-en-Mauges dans le départment du Maine-et-Loire, il exerçait la profession de colporteur, lors du déclenchement de la révolte en Vendée.
Il était aussi sacristain de sa paroisse.
Très pieux, il fut surnommé "Saint de l'Anjou", tellement son investissement était grand dans cette fonction.
Jacques Cathelineau est entraîné dans l'insurrection par son curé l'abbé Cantiteau.
C'est poussé par ce prêtre militant que Jacques Cathelineau qui avait alors trente-cinq ans, qui était père de famille et, par conséquent exempté de la levée proclamée par la Convention prit les armes.
Le 10 mars 1793, des jeunes gens du district de Saint-Florent-le-Vieil rassemblés pour tirer au sort, se soulevèrent contre l'autorité, battirent et dispersèrent la force armée, puis retournèrent tranquillement chez eux.
Cathelineau, instruit de ces événements, abandonne sa chaumière, rassemble ses voisins et leur persuade que le seul moyen de se soustraire au châtiment qui les attend est de prendre ouvertement les armes et de chasser les républicains.
Le 12 mars, il prit l'initiative de réunir tous les hommes valides de son village pour affronter les républicains.
Vingt-sept jeunes gens le suivent, s'arment à la hâte de tous les instruments qui leur tombent sous la main, et marchent sur Jallais, en sonnant le tocsin et en recrutant une foule de paysans qu'entraîne la voix de Cathelineau.
Arrivé devant Jallais le 13 mars, défendu par 80 républicains et une pièce de canon, il s'empare du poste et enlève la pièce.
Bientôt Chemillé le 14 mars est aussi emporté après une vive résistance.
Cet exploit exalte toutes les têtes, de nombreux renforts viennent encore accroître la troupe de Cathelineau. 
Dès le 14 mars, il compte déjà 3 000 hommes sous les armes, et avec l'aide de Stofflet il se présente devant Cholet où il est encore vainqueur.
C'est alors que l'importance toujours croissante de la révolte décida les Vendéens à choisir pour chefs Bonchamps et d'Elbée.
Cathelineau conserva sous ces chefs un rang important et une immense influence sur les paysans, et il combattit avec sa bravoure ordinaire à Vihiers, Chalonnes.
La campagne fut alors interrompue, les insurgés rentrant chez eux pour célébrer les fêtes de Pâques.
Le 9 avril, ses bandes étaient de nouveau sous les armes, mais il dut évacuer Chemillé et se retirer jusqu'à Tiffauges.
Avec trois mille hommes, il se joint à Nicolas Stofflet, prend avec lui Cholet, Vihiers et Chalonnes.
Il s'empara de Beaupréau le 23 avril et de Thouars le 5 mai.
Ayant repoussé à La Châtaigneraie le 14 mai, le général Alexis Chalbos, il fut battu à Fontenay le 16 mai, il prit sa revanche en occupant Montreuil-Bellay et Saumur le 9 juin 1793.
Après la prise de cette dernière ville, l'insurrection avait pris un tel degré d'importance que les chefs royalistes crurent devoir, pour assurer l'accord dans leurs opérations, confier le commandement à un seul.
Très aimé des troupes, il fut proclamé par Louis Marie de Lescure et Maurice-Louis-Joseph Gigot d'Elbée généralissime de l'Armée catholique et royale par l'assemblée des chefs vendéens le 12 juin 1793, une façon peut-être de flatter les masses paysannes qui constituaient l'essentiel de l'armée en mettant un de leurs représentants à leur tête.
Après avoir pris Angers sans difficulté le 23 juin, l'armée catholique et royale fut menée à l'attaque de Nantes, le 29 juin.
Le nouveau généralissime se présenta, devant la ville de Nantes, à la tête de 40 000 hommes, tandis que Charette devait le seconder avec 10 000 insurgés du Pays de Retz et du bas-Poitou.
Mais cette expédition était mal combinée, elle vint échouer contre les efforts des habitants et d'une garnison de 12 000 hommes.
Le 29, Jacques Cathelineau, qui attaquait la porte de Rennes, pénétra jusqu'à la place Viarme où un coup de feu, tiré d'une fenêtre, le blessa mortellement.
Voyant leur chef grièvement frappé, les Vendéens reculèrent et furent défaits.
Transporté mourant à Saint-Florent-le-Vieil, il y mourut de ses blessures le 14 juillet 1793.
Sa dépouille gît en la chapelle Saint-Charles à Saint-Florent-Le-Vieil (Maine-et-Loire). Son fils, Jacques-Joseph de Cathelineau fut anobli à la Restauration.
Son petit-fils, Henri de Cathelineau, était un officier pendant la Guerre franco-prussienne de (1870).

2 octobre 2010

STOFFLET

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Fils d'un meunier, Jean-Nicolas Stofflet naquit en Lorraine à Bathelémont le 3 février 1753 et mourut à Angers le 25 février 1796.
Il fut un chef militaire de première importance dans le soulèvement militaire de la Vendée, bien qu'il n'ait pas réussi à s'imposer comme patron de l'armée catholique et royale.
Longtemps simple soldat dans un régiment suisse en France et ensuite garde-chasse au service du comte de Colbert-Maulévrier, il rejoignit les Vendéens quand ils se révoltèrent contre la Révolution pour défendre leur religion et leurs principes royalistes.
Pendant la guerre de Vendée il sert d'abord sous le commandement de Maurice d'Elbée, se bat à Fontenay, Cholet et Saumur et se distingue dans les batailles de Beaupréau, Laval et Antrain.
Il est nommé major-général de l'armée royaliste et en 1794 succède à La Rochejacquelein comme général en chef.
Il établit son quartier général dans la forêt de Vezins.
Ses querelles avec un autre chef vendéen, Charette, et les revers subis par les armées vendéennes, le conduisent à faire sa soumission et à accepter les termes du traité de Saint-Florent-le-Vieil (2 mai 1795). Cependant, il viole bientôt ce traité et, en décembre 1795, reprend les armes à l'instigation d'agents royalistes pour le compte du comte de Provence (le futur Louis XVIII) de qui il a reçu le rang de maréchal de camp.
Cette dernière tentative de Stofflet échoue complètement et il est pris par les Républicains, condamné à la mort par une commission militaire et fusillé à Angers, le 23 février 1796.
La maigre troupe qu'il commandait encore est reprise par Charles d'Autichamp.
Ses hommes le craignaient plus qu'ils ne l'aimaient.
Il était intelligent, bon militaire, mais était aussi dur, froid et ambitieux.
Après la mort des leaders, il chercha à devenir le nouveau généralissime.
Mais la division des chefs ajoutée à son manque de qualités humaines ne lui permirent pas d'obtenir le poste tant convoité.

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