Puy Story
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12 août 2016

La petite fille des Ardennes (Cinéscénie)

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La nuit finit par venir.
Et les nouvelles ne sont pas bonnes.

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La femme éteint le poste à la veillée et revient à ses travaux de couvre-feu.
Son mari est parti : c'est encore un autre MAUPILLIER.

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Le petit Jacques, dont le père est en fait prisonnier, rencontre, sur son chemin, la petite fille des Ardennes.

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Les enfants jouent et découvrent ce que les soldats en déroute ont laissé derrière eux.

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Ils écoutent, saisis, la petite fille des Ardennes, dont "la Mère est restée sur la route".

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A la veillée, la mère MAUPILLTER rallume le poste.
C'est la victoire.

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Immense contrejour tricolore.

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22 juillet 2016

Vers la Quintaine.

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Obscure, profonde, l'histoire du Puy du Fou échappe à la mémoire.
Sans doute a-t-elle commencé sur ces hauteurs, là où l'on pouvait épier et surprendre l'horizon hostile.
C'était dans le haut moyen-âge, en ces temps de frayeur moins avancés pour les arts de la paix que pour ceux de la guerre.

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Sur les vestiges de je ne sais quel ouvrage gallo-romain, un château-fort se dressait en ces lieux.
Chef-d'œuvre d'architecture militaire, conçu par des soldats, on le sentait né pour la guerre, à la fois forteresse, refuge et magasin.
Faisons revivre en son enceinte ces vaillants seigneurs du Puy du Fou.

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Aimery et Renaud célèbres dans toutes les provinces du Poitou, pour les jeux passionnants et périlleux qu'ils proposaient à leurs invités afin de les délasser en temps de paix.
Cela s'appelait alors la "Quintaine".
On fichait sur des poteaux des mannequins vêtus en guerriers figurant les traitres et les païens.

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Soudain, sur eux, se précipitaient, lance au poing, les meilleurs écuyers du pays, rivalisant de prouesses et d'adresse.

11 juillet 2016

Calo et Luno (Puy du Fou)*

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L'homme a commencé à atteler des bœufs à des araires (ancêtre de la charrue) ou des véhicules à roues, au cours du IV' millénaire av. J.-C.
Les animaux ont été utilisés pour tirer des charrettes ou travailler les sols dans une vaste partie de l'Europe, mais également en Asie et en Égypte.
Cette pratique était encore largement répandue en Europe jusqu'au XIXe siècle, le bœuf demeurant le principal animal de trait, même si l'utilisation du cheval se développait.
Dans les pays industrialisés, la mécanisation a emboîté le pas à la traction bovine et celle-ci n'est plus guère utilisée aujourd'hui.
Pendant le spectacle de la "Cinéscénie", on entend :
"Allons les enfants, allez, Calo - Luno, allez iiii, allez Calo – Luno"
Deux bœufs, attelés à une charrette de foin, font leur entrée sur l'avant-scène.

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Mais qui sont Caro-Luno en 1979 ?
Ils étaient deux, et n'allaient jamais l'un sans l'autre.
Il habitait à Bellevue de Fougeré.
A la ferme, ils aidaient le maître Auguste à rentrer les choux et betteraves à la grange, trois ou quatre fois la semaine, pour nos voisines d'étable.
Pendant 10 ans, ils viendront au Puy du Fou tirer la charrette de foin, pour la réalité du Spectacle.
Ils aimaient le grand air et préféraient l'herbe fraîche des prés ensoleillés à la boue des chemins creux.
Ils étaient alertes et toujours courageux.
De 1978 à 1988, CALO et LUNO (ce sont les noms de ces braves bêtes) participaient chaque année au spectacle du Puy du Fou.

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L'aiguillon n'est pas indispensable car ils connaissent le trajet qu'ils ont à parcourir.
En 1988 Calo et Luno , après 10 années de bons et loyaux services, nous ont quittés à l'automne.
Le joug de l'histoire, le poids du passé mais aussi de la charrette à foin a eu raison d'eux.
Ces deux bœufs à la démarche rythmée que rien, pas même les applaudissements du public, ne pouvait déranger resteront sans aucun doute dans les mémoires.
Depuis, le départ de Calo-Luno, 18 paires de bœufs (Puyfolais) ont prit le relais de ces deux acteurs hors du commun.

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Actuellement, 6 paires de bœufs assurent les spectacles (Cinéscénie et Signe du Triomphe).
Dociles, disciplinés, sereins... de la graine d'acteurs dont nous pourrions, pourquoi pas, nous inspirer.

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A mes enfants.
Je laisse mon vieil attelage.
Mes boeufs fidèles avaient des noms de labour.
Je veux que mes enfants mes appellent désormais du nom de mes blessures : Mortagne, Cholet......

8 juillet 2016

La journée au Village 1880 (Cinéscénie du Puy du Fou)

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Le MAUPILLIER de 93 est mort.
Ses fils vont reprendre le quotidien et faire la paix avec leur temps.
Les charrues changent de mains et les bœufs changent de noms.
Les hommes et les femmes, falots et paniers à la main, partent au marché dans la nuit, pour une journée qui va durer un siècle.

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Le matin se lève sur les ateliers d'artisans, le labour, le coq qui réveille, l'Angélus qui rappelle, l'enclume qui rythme les heures.
Immense scène du marché, du battage, des meuniers.
Les carrioles du château arrivent pour la fête.
Le curé passe.

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Les conscrits s'égosillent.
C'est déjà la soirée.
Et la soirée tourne à la fête : le mât de cocagne, le jeu du baquet, les danses de la brioche, du tabouret et de la guimbarde.
Soudain, comme fauchée dans son mouvement, la fête s'arrête et se fige.
Trou noir.

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Un ballet d'éclairs et de feu : "On les appellera Verdun".

4 juillet 2016

Les Neopters du Puy du Fou

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Les Neopters, créés par le Puy du Fou, se dotent d’une nouvelle évolution !
Depuis le 4 juin 2016, 15 drones Neopters font flotter des décors lumineux géants dans le ciel de la Cinéscénie, prolongeant la scène du spectacle dans le ciel.
Une performance exceptionnelle puisque ce sont les seuls drones capables de présenter, de jour comme de nuit, une chorégraphie aérienne en vol synchronisé devant un public.
Ces drones, uniques au monde, ouvrent de nouvelles possibilités artistiques dans une course mondiale pour révolutionner l’avenir du spectacle vivant.

4 juillet 2016

Farfadet*

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Pendant la Cinéscénie on entends :
"un filet de légende et qui s’enroule, et qui danse avec les mélodies légères des rêves d’altitudes et des visions fulgurante de farfadet glissant sur l’eau profonde, dernière parole de famille".

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Mais c'est quoi un "Farfadet" ?

Le farfadet ou parfois le fadet ou follet (ou esprit follet) est une petite créature légendaire du folklore français, souvent espiègle. 
Le farfadet est présent dans le folklore du sud-ouest de la France, la Vendée et le Poitou. 
Origine inconnue. 
Ménage le tire du bas-latin fadus, sorte de démon ; mais d'où viendrait la syllabe far ?
Il y a dans l'italien farfalla, papillon, homme volage ; pays de Come, farfátola, homme volage. 
Il serait possible que farfadet eût des analogies avec ces mots. 
Farfadet est un mot emprunté au provençal farfadet ("lutin") du XVIe siècle, probablement forme renforcée de fadet, dérivé lui-même de fada, fado signifiant "fée". 

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Il apparait sous la forme d’une lueur pâle bleutée (voire parfois jaunâtre ou rougeâtre) en forme de flammèche suspendue dans l’air à une faible hauteur au-dessus du sol ou de l’eau, plus ou moins diffuse, vacillante et brève (certains feux follets pourraient persister dix à trente secondes voire - exceptionnellement - plusieurs minutes)
Selon ses témoins, il ne produit pas de fumée ni n’enflamme les objets, ni ne brule les herbes avec lesquelles il est en contact. 
Il est observé dans ou autour des marais et dans les cimetières. 
Avec le drainage, la régression des zones humides et des forêts inondées, et l’enterrement des morts dans des cercueils, il est probable que les feux-follets soient devenus plus rares.

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27 juin 2016

François 1er arrivant au Puy du Fou

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On imagine ce passage inespéré dans le Haut-Bocage.
Sans doute, les châtelains du pays étaient-ils là !
Mais tout le peuple, la foule de la région connaissaient l'événement.

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Ils n'ont pas voulu le manquer.
A l'époque, les artisans étaient groupés par corporations.
Ils codifiaient ainsi la solidarité d'une même profession.
L'organisation avait ses règles et des contraintes parfois tyranniques.

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Dans les hameaux importants, et suivant les régions, existait la rue des tonneliers, des ferronniers, des tisserands, etc ...
Les artisans du Puy du Fou, avec bien sûr les agriculteurs, se devaient d'être tous présents ou représentés à ce passage historique.
Pour se marquer dans une manifestation, ils portaient des emblèmes, comme aujourd'hui des banderoles.

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Le spectacle du Puy du Fou se veut toujours plus véridique.
Pour cela on ne néglige pas recherche et réflexion.
Les années passées, le passage de François 1er était accompagné d'une "danse de cour" de l'époque : la Pavane.
N'est-il pas plus opportun de demander à la foule, au peuple, à la majorité de se manifester ?

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Le scénario du spectacle a amené de remplacer la "pavane" par la Danse des emblèmes.
Cette danse populaire vivante, enjouée, sera l'expression joyeuse des agriculteurs, des corporations de l'époque.
C'est une nouvelle étape dans la juste évolution du spectacle vers toujours plus de vérité.

24 juin 2016

Les réfugiers

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Les premiers réfugiés sont arrivés aux Herbiers aussitôt l'invasion commencée.
Il venait du département des "Ardennes".
Un convoi de plusieurs centaines d'Ardennais arriva donc aux Herbiers, et rien n'était prêt pour les recevoir.
Il fallait bien héberger tous ces gens, qui attendaient avec tous leurs bagages.
Ils ont fait sonner la sirène.

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Tout le monde est sorti des maisons pour aller voir ce qui se passait.
Les journaux de l'époque ne donnaient pas toujours des nouvelles fraîches.
Il y avait peu de radios et il n'y avait pas de télévision.
Les gens, qui se sont trouvés là, ont été enrôlés pour fabriquer des paillasses destinées à coucher ces gens.
Ils ont travaillé toute la journée.
Ensuite, les réfugiés ont été éparpillés dans les fermes, dans les villages, où il y avait beaucoup de maisons plus ou moins abandonnées, inoccupées.

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Ils se sont organisés.
Au bout d'un an, ils étaient tous bien incorporés à la population.
Le caractère des Ardennais est différent de celui des Vendéens, mais tous s'entendait très bien.
C'étaient des gens très religieux, qui pratiquaient beaucoup plus et beaucoup mieux que les gens du coin à l'époque.
Les premiers sont retournés chez eux dès la fin de l'été.
Ceux qui repartaient étaient surtout des paysans, qui avaient laissé des fermes là-bas.
D'autres sont restés.

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Il y a eu aussi des mariages entre Ardennais et Vendéens dans la contrée.

20 juin 2016

Que veut dire le mot Puyfolais ?

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"P" comme Ponctualité : ce n'est pas arriver 2 minutes avant le spectacle et partir 3 minutes après.
"U" comme Unité : nous sommes tous là pour la même raison 
                            nous ne formons qu'un et c'est ça que le public vient voir.
"Y" comme Yaka, faucon : faire ce que l'on dit et non pas seulement le dire.
"F" comme Fraternité : c'est savoir s'entraider et dire les choses quand cela ne va pas.
"O" comme Obstination : vouloir donner du beau au public avec une rigueur toujours renouvelée.
"L" comme Loyauté : envers les autres et envers soi-même.
"A" comme Amitié : nous vivons une aventure fabuleuse et personne ne nous a obligés à être ici.
" I" comme Inter-génération : c'est une force, nous avons à apprendre des plus anciens et vice versa.
"S" comme Sourire : accompagné d'un "Bonjour", c'est tellement plus sympathique.

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Être Puyfolais, c'est un honneur et une fierté, ce n'est en aucun cas un acquis ni un droit.

13 juin 2016

On a dansé la brioche

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Au spectacle de la Cinéscénie, à la scène du "Marché"...
On a dansé la brioche.....(35 brioches)
Vous le savez tous que la brioche est une gloire de la gastronomie vendéenne.
C'est aussi une danse traditionnelle du bocage vendéen.
Mais, connaissez-vous son origine ?
La brioche appelée autrefois "gâteau" était le cadeau de noces d'un parrain ou d'une marraine.
Les cadeaux étaient plus rares qu'aujourd'hui.
Seuls les proches parents et les parrains et marraines en faisaient un.
Les amis, tous les gens du village, étaient de la noce, à titre de revanche à une prochaine occasion.
De la sorte on se trouvait très nombreux, 200 à 300 pour des noces de plusieurs jours parfois.
Ce qui impliquait un "gâteau" à la mesure du nombre d'invités.

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On arrivait ainsi à des brioches de 25 à 30 kilos.
A part les mariages, la brioche se consommait en grande quantité à Pâques.
Elle était alors appelée "la galette pacaude".
La "galette pacaude" était confectionnée dans chaque famille ou dans les villages en grande quantité.
On faisait lever la pâte durant 1 jour ou 2 entre deux couettes de lit où elle se trouvait bien au chaud et on la mettait cuire au four où l'on cuisait le pain.
Le gâteau de noces était fabriqué chez le boulanger qui avait un four dont la gueule s'ouvrait aux dimensions de la brioche.
Chaque boulanger avait sa recette qui comprenait toujours : beurre, œufs, farine, sucre, mais la différence de goût résidait dans tes proportions de chaque ingrédient, dans le surplus d'eau-de-vie ou fleur d'oranger, ce qui faisait qu'aucune brioche ne ressemblait à une autre.
Elle restait sur 'la tôle où elle avait cuit et on l'installait sur une civière spéciale pour être dansée.
On l'attachait avec des tulles et des rubans.

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Pour la danse, un air spécial, lui était accordé, joué au violon ou à la clarinette.
Il se compose de 2 rythmes.
Une marche durant laquelle on porte la brioche à bout de bras tendus en exécutant un pas de polka, Un mouvement accéléré où l'on TOURNE la brioche avec un pas de "balancé".
La difficulté résidant alors plus dans l'équilibre de l'édifice que dans son poids.
On promenait la brioche parmi les invités et on venait la "tourner" devant les mariés.
Tous les hommes étaient invités à danser : les pères, parrains, oncles, etc ...
C'était un jeu où chacun devait prouver sa force.

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Il y avait des "habitués" et des virtuoses qui dansaient plus longtemps que d'autres.
Au dessert, on partageait la brioche entre tous les convives.
On la servait avec une crème anglaise surmontée des blancs d'œufs battus en neige, appelés : Îles flottantes.
On gardait la part du pauvre, que l'on distribuait à quelques déshérités du voisinage. Jusqu'à des temps encore proches, les fiancés emportaient une brioche quand ils allaient inviter leurs parrains et marraines.
Tous les dimanches à la Grand'messe, il y avait du pain bénit offert à tour de rôle par des familles.
Les jours de "grande fête", le pain était remplacé par des petits morceaux de brioche, notamment à Pâques, au 15 Août, etc ...

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