Puy Story
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16 mars 2020

Dans la Cité Médiévale (Puy du Fou).*

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Au Moyen Age, les villes médiévales sont construites sans ordre et sans plans.
Elle est très animée, autour d’une église ou autour d’une place, d’un château, où les habitants se réunissent.
Ce sont des rues étroites et très sombres, sans trottoirs, boueuses, avec des animaux en liberté.
Certaines rues sont pavées.
Il n’y a pas l’eau courante, il faut se la faire livrer.
On s’éclaire à la lanterne et à la bougie.
Dans les rues, il n’y a pas d’éclairage.

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Les maisons bourgeoises sont peu à peu construites en pierre, suite à l’évolution des engins de construction et de levage.
Seules les demeures de nobles et de bourgeois possèdent une cuisine et une cheminée.
Au Moyen Âge, la maison de ville comporte en général deux niveaux.
C’est au premier étage que l’on habite, le rez-de-chaussée étant réservé à des boutiques.
Les maisons ordinaires, aux murs à colombages, sont assez étroites, avec une ou deux fenêtres par étages, serrées les unes contre les autres.

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Constituées d’un rez-de-chaussée de pierre et de trois ou quatre étages de bois et de torchis, elles sont desservies par un escalier à vis.
La couverture du toit est faite de chaume ou de lattes de bois.
Comme il y a de gros risques d’incendies, d’autant plus que les maisons sont en partie en bois, les habitants doivent éteindre les lumières lorsque sonne le couvre-feu.
L’espace commercial (rez-de-chaussée) et l’espace d’habitation peuvent avoir des locataires ou propriétaires différents.

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Les habitations subissent donc les nuisances (bruits, odeurs, poussières, pollutions…) engendrées par les boutiques du rez-de-chaussée.
Les magasins sont ouverts sur la rue, mais faute de place, les artisans exposent leurs produits sur la chaussée.
Les jours de marché, les rues s’emplissent de colporteurs, artisans itinérants.

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Les vendeurs en profitent pour vendre des produits venus de pays lointains, ou qu’ils ont acheté dans les foires, les propriétaires des campagnes viennent y vendre des céréales, du vin, des légumes, etc…
Dans la rue, on trouve quantité de petits traiteurs ou marchands ambulants qui proposent aux passants poêlons de tripes, pâtés de viandes, écrevisses, tortues, saucisses, gaufres ou petits gâteaux.
Car à l’époque, tout le monde ne dispose pas d’une cuisine.
Les foyers les plus modestes n’en sont pas équipés.

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Les tavernes y sont très nombreuses et très fréquentées.
Les villes médiévales, attirent aussi de nombreux brigands, des mendiants, des vagabonds, des pauvres.
Il n’y avait aucune police.

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Et de nuit, la rue devient le royaume des professionnels du crime.
Dans les murs de l’habitation médiévale, on trouve des petites niches, elles sont destinées aux rangements ou à poser des lampes à huile ou des chandelles.

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On trouve également différents meubles destinés au rangement : caisses, coffres, dressoirs et armoires.
A partir du XIIIe siècle, les maisons des villes connaissent des progrès en matière d’hygiène et de chauffage.
Ainsi, des éviers, des latrines et des cheminées se retrouvent dans ces bâtiments.

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La cheminée se compose d’un foyer, d’une hotte, et d’un conduit vers l’extérieur.
Elle se trouve rarement dans les édifices antérieurs au XIIIe siècle.
Auparavant, le foyer se trouve dans la cour.

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Il intègre ensuite la maison sous la forme d’un feu ouvert au centre de l’habitation avec un trou d’aération.
Pour limiter la perte de chaleur, dans les demeures riches, on place sur les murs des tentures qui retombent jusqu’au sol.

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Jusqu’au XIVe siècle, les fenêtres des maisons n’ont pas de vitres.
Lorsqu’on en rencontre par la suite, elles se trouvent dans de riches demeures qui peuvent seules se le permettre.
Ainsi, les ouvertures sont rares car il faut utiliser des toiles, des parchemins huilés ou des volets pour les fermer.

26 février 2020

La Cité médiévale

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Pénétrez dans l’enceinte de la Cité Médiévale et laissez-vous surprendre par cette reconstitution historique saisissante.
Elaborée en partenariat avec les Architectes des Bâtiments de France, édifiée à l’emplacement présumé de l’ancien Bourg-Bérard, elle présente aux visiteurs des éléments architecturaux compris entre le XIème et le XVème siècle.

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Le village du Bourg-Bérard s’est développé au XIIème-XIIIème siècle, à l’ombre de l’ancien château fort du Puy du Fou dont on aperçoit les vestiges dans le spectacle Le Bal des Oiseaux fantômes.
Il rassemblait une population d’agriculteurs, d’artisans, de domestiques et de soldats qui fut déplacée aux Epesses au XVe siècle.

10 décembre 2018

La messe en Vendée

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En ce temps (fin 1800-début 1900), il y avait chaque dimanche deux messes à l'église, où tout le monde allait.
La première, celle de six heures, était celle des "paroissiens pressés" et surtout la "messe des gens de garde".
Dans toutes les métairies, ce jour-là, il y avait un tour de garde pour les hommes comme pour les femmes.
Personne n'y échappait.
Patrons, domestiques, parents, enfants.
Chacun assumait cette fonction à tour de rôle.
On disait alors qu'on était de première messe.
En revenant de l'église, il fallait tout faire.

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Soigner le bétail, traire les vaches, s'occuper des cochons, de la volaille... et garder la maison.
Rude dimanche !!!, que tous aimaient bien quand même.
Les autres, ceux qui étaient de grand-messe, étaient libres toute la journée.
A dix heures, ils assistaient à l'office chanté et, dès "l'Ite missa est", se retrouvaient sur la Grand-Place.
Les hommes d'un côté, les femmes de l'autre, les jeunes filles au centre, jetant à la dérobée des regards sur les garçons ou échangeant avec certains un signe de connivence.

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Sur le coup de midi, tout ce monde se répandait lentement dans les rues du village, glissant vers les auberges où les femmes s'installaient, ouvrant leur grand panier pour déjeuner avec leurs familles et boire le vin de l'aubergiste.
Dans l'après-midi, les hommes entamaient d'interminables parties de "luette" (jeu de cartes du marais vendéen, venu d'Espagne) et lorsque vers les six heures du soir les cloches sonnaient pour annoncer les vêpres, les femmes regagnaient l'église, laissant pères et maris jouer aux cartes, souvent tard dans la nuit.

10 mars 2017

La chapelle du Puy du Fou

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Ce fut elle notre consolation dans la traversée de toutes ces épreuves.
Il faut vous dire, que nous mettions notre point d'honneur après chaque carnage, à reconstruire d'abord et en premier notre Chapelle car elle a toujours été notre force et notre courage.
C'est pourquoi elle porte en elle, plus que d'autres constructions, les traces des différentes époques qu'elle a traversées.

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Du lieu de culte primitif il ne reste pas grand chose, hormis la crypte du VIIème siècle, pratiquement intacte avec sa Source Miraculeuse et son sarcophage mérovingien.

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Les murs de la nef, avec leurs claustras (sortes de vitraux ajourés en bois) sont du XIème siècle.

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La façade d'entrée a été faite au début du XIIème siècle.
Le chœur gothique a été reconstruit au XIIIème siècle.
Il faut aussi voir l'intérieur.
Entrez avec moi.

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Ici aussi on a toutes les époques.
Fin XIIème siècle : les peintures murales de la nef représentent le départ et le retour de la Croisade, selon le prêche de Saint Bernard.
Sur le mur de l'entrée, allégorie de la victoire du Bien sur le Mal (le Mal symbolisé à gauche par un dragon, à droite par un infidèle).

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XIIIème siècle : Mise en place dans le chœur des vitraux qui représentent les scènes de la Passion.
A gauche, Arrestation, Flagellation et Crucifixion.
A droite, Descente de Croix, Mise au Tombeau et Résurrection.
Nous avons aussi fabriqué le Fauteuil en fer forgé (siège du célébrant) et du meuble de la sacristie.

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Au XIVème siècle : les peintures murales du chœur draperies et représentations symboliques des 4 Evangélistes : l'homme = St Matthieu, le bœuf = St Luc, l'aigle= St Jean, le lion = St Marc.
Fabrication de la grille du chœur en fer forgé.

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Mise en place des statues de bois sur la Poutre de Gloire : la Vierge, St Jean et le Christ en Croix.
Au XVème siècle : on procéda à la réalisation des peintures de la Crypte (Vierge à l'Enfant) et des peintures de la voûte du chœur.
Fabrication du pupitre en fer forgé.

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Il nous reste à jeter un œil sur ce petit bâtiment accolé à la Chapelle et que nous appelons la Maladrerie.
C'est le refuge des malades et des mourants.
Il a été construit au XIVème siècle.

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Au centre de la cour se dresse une très vieille Croix Hosannière.
Elle a été érigée là à la fin du XIIIème siècle.
Jadis nous enterrions nos morts autour de la Chapelle et c'est devant cette croix de milieu de cimetière que nous venons tous les ans les célébrer en chantant !
'Hosanna des Rameaux (d'où son nom de Croix Hosannière).

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Vous avez remarqué le superbe petit pont à arche brisée.
Nous l'avons construit au XIVème siècle.
C'est par là que nous arrivent les pèlerins qui empruntent le chemin de St Jacques de Compostelle.
"Voilà, notre très longue et trop rapide histoire de ce petit Village Médiéval..."
Continuez votre visite en passant par les échoppes des artisans…

31 octobre 2016

Le vieux métier de boulanger

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Le Ciel, la Terre et la Mer.
De l'eau, du froment écrasé, un rien de sel.
Simples les ingrédients.
Simple la recette de la pâte à pain.
Pour que le miracle ait lieu le feu est nécessaire.
Le tour de main du boulanger préside aux noces de la farine et du levain.
Rien n'a changé depuis le 18e siècle et pourtant tout est différent.
La machine s'est substituée à l'homme.

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Adieu la beauté du geste et dur le métier d'alors.
Le fournil était l'univers du boulanger qui passait quinze heures par jour sans interruption du 1er janvier au 31 décembre pour du pain frais chaque jour !
De l'Antiquité jusqu'au 8ème siècle les recettes de fabrication se transmettaient oralement.
Jusqu'aujourd'hui elles n'ont pas connu de modifications d'importance, du moins chez les boulangers traditionnels.
Tout commence par la confection du levain.
Une préparation en trois temps.

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Le "chef" obtenu à partir d'un peu de pâte de la fournée précédente à laquelle on incorpore un peu de farine et d'eau.
Vient ensuite le levain qui peut représenter jusqu'au tiers du volume final.
Ce levain est émietté et mélangé à de l'eau salée avant d'être incorporé à la farine.
Ensuite, le pétrissage s'effectue en plusieurs étapes dont la plus pénible, le soufflage, consiste à battre la pâte en l'étirant et en la laissant retomber brutalement afin d'y introduire de l'air.
Dès que la pâte est prête, elle est divisée en pâtons qui sont alors disposés dans des bannetons, sorte de corbeilles en osiers garnies de toiles.

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Jusqu'au règne de Philippe-Auguste les boulangers étaient contraints de cuire au four banal et de payer une redevance au seigneur propriétaire.
C'est Saint-Louis qui affranchira les villes de la banalité des fours.
Le brigadier, celui qui "gouverne l'ouvrage", ou le patron lui-même assurent le chauffage du four et l'enfournement.
Chaque four possède ses particularités propres et la répartition des fagots qui y seront enflammés conditionne la bonne température à la fois de la voûte et de la sole.

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Au fur et à mesure de la combustion les braises sont réparties avant d'être retirées à l'aide d'une racle pour être éteintes un étouffoir.
Les dernières restantes à la périphérie du four sont ramenées vers la gueule.
La température est vérifiée en jetant de la farine sur la sole.
Toujours la même quantité, toujours au même endroit.
La rapidité de son brunissement détermine du bon moment de l'enfournement.

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L'important est de placer le plus de pains possible en évitant qu'ils ne se touchent.
Les pâtons sont retournés sur la pelle et mis à cuire après avoir été incisés à l'aide de la grigne.
Un mouvement sec, un à un ils s'allongent sans dommage sur la sole.

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1 février 2016

Mais qui est St. Jacques ?????

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Jacques le Majeur est l'un des douze apôtres de Jésus Christ.
Il est nommé "Jacques, fils de Zébédée" dans le Nouveau Testament Fils de Marie Salomé. 
Saint Jacques est appelé le Majeur.
Cette épithète lui vient de sa qualité d'aîné.
Il est le frère aîné de l'apôtre Jean, et tous deux sont surnommés Boanerges, c'est-à-dire "Fils du tonnerre" (Marc III:17).
Cela permet aussi de le distinguer de l'autre apôtre "Jacques, fils d'Alphée".
Saint Jacques est l'un des tout premiers disciples à suivre Jésus, et il est un de ses plus proches.
Il participe, avec Pierre et Jean, à des évènements importants : la Transfiguration, l'agonie de Jésus au Mont des Oliviers.
Ce même groupe de trois apôtres est le seul à le suivre lorsqu'il va ressusciter la fille du chef de la synagogue.

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Enfin Jacques est cité parmi les témoins de la troisième apparition de Jésus après sa mort, sur les bords du lac de Tibériade (épisode de la pêche miraculeuse rapporté par saint Jean).
Jacques est le seul apôtre dont la mort est rapportée dans le Nouveau Testament : "Il (Hérode) fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean."(Actes, XII:2).
Il est fêté le 25 juillet Il y a trois personnages nommés Jacques dans le Nouveau Testament:    
1) Jacques fils de Zébédée, frère de Jean, un des Apôtres.
2) Jacques le Juste, frère du Seigneur,
3) Jacques le fils d'Alphée, un des Apôtres.
Il faut y ajouter le Jacques, rédacteur de l'Epître de Jacques qui selon l'exégèse contemporaine n'est aucun de ces trois (ce pourrait être un anonyme avec un prénom d'emprunt).
Mais pour la Chrétienté médiévale et pour Compostelle en particulier,
il n'y avait qu'un seul Jacques,
apôtre et rédacteur de l'Epître.

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28 septembre 2015

Le vitrail *

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Un vitrail est une fenêtre composée de multiples verres colorés, assemblés au moyen de plombs, représentant des scènes, des personnages, des symboles.

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Il est devenu, en Occident, à partir du Moyen Age, une expression artistique très utilisée en architecture et plus particulièrement dans les édifices religieux, empruntant les techniques de la peinture et de la céramique.
L'histoire du vitrail commence dés l'antiquité, peu de vitraux on été conservés entier avant le XI ème siècle, son développement a commencé a partir du XII ème siècle, ce qu'on appelle "l'explosion du vitrail".

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L'art du vitrail commence à la fin de l'art roman, les premiers vitraux étaient en fait trois vitraux du chevet de la cathédrale de Poitiers (vers 1160).
La fonction du vitrail, étant de représenter Dieu, qui à l'époque médiévale, était symbole de lumière dans les églises.
Il fallait donc, représenter la lumière divine.

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Une autre fonction du vitrail c'était de raconter aux fidèles des scènes bibliques (puisque la plupart de la population ne savait pas lire).
Cet art à provoquer la source de la vie quotidienne, plus généralement le début des corporations (associations de mêmes métiers).

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Cette rosace provient de "Notre Dame de Paris"

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14 septembre 2015

HYPOCRAS *

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origines de l'Hypocras

L'Hypocras est une boisson à base de vin dans laquelle macèrent tout un ensemble d'épices, dont de la canelle, du gingembre...
Le miel est éventuellement utilisé selon la recette, en plus ou moins forte quantité, pour adoucir la boisson et lui donner un goût plus agréable au palais. 
Les origines historiques de l'Hypocras restent mystérieuses.
Certains les font remonter à l'Antiquité et attribuent le breuvage à Hyppocrate (d'où son nom, Hypocras).
Il semblerait que la recette de l'Hypocras ait été redécouverte par les Occidentaux du moyen-âge lors des Croisades. 

Recette de l'Hypocras médiéval

Les premiers textes faisant mention d'une recette pour l'Hypocras remontent au XIIIème siècle.
Il existe une multitude de recettes, chacun y mettait les épices qui correspondent à son budget où à la facilité qu'il avait à se les procurer.
Si le sucre existait et était utilisé parfois, le miel le remplaçait le plus souvent (et à mon avis avantageusement).
La recette que nous vous offrons de l'Hypocras n'est qu'une variante parmi tant d'autres : 

Ingrédients :

1 bouteille de vin rouge (au choix)
100 g de miel
30 g de cannelle en bâtons
60 g de gingembre frais
10 clous de girofle
10 gousses de cardamome.

Verser le vin et le miel dans un récipient.
Noyer les épices et les mettre dans une toile que l'on noue
Mettre la toile contenant les épices dans le breuvage et recouvrir.
Laisser macérer au moins pendant 4 heures.
Retirer la toile contenant les épices (filtrer avant consommation).

16 janvier 2015

Saint Jacques de Compostelle

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Dans la petite église du Puy du fou, un détail m'interpelle.
La représentation de St. Jacques de Compostelle.

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Ça me rappelle que le chemin des pèlerins venant du Nord passait non loin du Puy Du Fou.
(Une carte des pénitents est ci-dessous).

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Saviez-vous que pour votre procession soit validée par l'église,
vous devez faire les derniers 100 Km à pieds (Bon à savoir).

Mais que représente le pèlerinage de St. Jacques de Compostelle.

Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est un pèlerinage chrétien, dont le but est la crypte de la cathédrale de la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne) dans laquelle se trouve une urne contenant les restes supposés de l'apôtre Jacques le Majeur.
En effet, depuis le IXe siècle, l'Église locale prétend posséder le corps (les reliques) de Saint Jacques, apôtre du Christ, à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle.

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Au Moyen Âge, le pèlerinage de Compostelle comptait parmi les trois grands pèlerinages de la Chrétienté, avec :

1) Le Pèlerinage de Rome, (dont un exemple est celui effectué à partir de Canterbury par la via Francigena).
2) Recueillement sur les tombeaux de Saint Pierre et Saint Paul.
3) Le Pèlerinage de Jérusalem, avec le recueillement sur le Saint-Sépulcre.

Afin de préparer votre pélérinage, je vous conseil de lire les conseils de "Ami Gilbert" sur le site http://www.stjacquespassion.com/

13 octobre 2014

Le Rôle de l'église au moyen-âge.

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Au Moyen Âge, la plupart des habitants de la France sont des chrétiens.
Ils croient qu’il y a une autre vie après la mort et qu’ils seront jugés.
Les bons iront au paradis, les mauvais seront condamnés à l’enfer.
L’église est riche : elle possède de vastes domaines et le peuple lui verse un impôt, "la dîme" et reçoit également des dons des fidèles.

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L’église a un grand rôle dans la société : elle enseigne, soigne le peuple, accueille les pauvres et les voyageurs.
Un hospice destiné à l’accueil des patients et des pèlerins jouxte la chapelle.

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Au Moyen-Âge, soigner les malades était en effet un acte de charité qui incombait à l’église.

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La porte, surmontée d’une tête de mort, rappelle aux hommes leur fin prochaine et aux malades l’incertitude de leur sort.

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