Puy Story

04 février 2022

Vie d’antan

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Les habitants d’une chaumière sont généralement les 3 générations d’une famille.
L’espace peut sembler exigu pour accueillir autour de 8 personnes mais les gens
vivaient essentiellement à l'extérieur, occupé par les différents travaux des cultures.
Chacun a son rôle, pendant que les hommes travaillent aux champs, la mère s’occupe des petits travaux de la ferme.
Les grands-parents surveillent le foyer ou parfois le bébé, filent la laine ou travaillent l’osier.
Les enfants eux aussi sont mis à contribution, ils sont le plus souvent les bergers, surveillant les quelques bêtes, ramassant du petit bois pour le feu.
La chaumière utilise des matériaux locaux et peu coûteux : pierres, terre, bois, paille.
Les modes d’assemblage sont simples et auraient pu être réalisés par le paysan et sa famille.

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Elle est couverte en paille de seigle, matériau économique pour le paysan qui cultivait par ailleurs cette céréale pour faire sa farine.
Il utilisait également la paille pour la litière des animaux et la paillasse des lits. Le toit abrite gens et bêtes, la partie habitation bénéficiant de l’effet isolant du fenil qui est aussi le grenier.
A l’intérieur de la chaumière, l’ameublement restreint (table, coffre, lits, …) et les quelques objets domestiques, écuelles, casse et autres récipients sont fabriqués par des artisans locaux et obtenus par échange.

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Les plus coûteux, visibles dans la cheminée, sont ceux produits par le forgeron.
La petite vannerie d’osier ou de ronce paille est produite familialement.
Habilement maîtrisé, le feu permanent dans la cheminée est la seule source de chauffage et de cuisson.
La cheminée était le cœur de la maison, les lits des plus âgés et des nourrissons y étaient adossés et toute la famille s’y retrouvait le soir pour la veillée.
Le faible éclairage est produit par la petite flamme d’une lampe à huile.

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Le coin de l’eau est repérable à la pierre au sol et au trou de l’évier percé dans le mur.
Seul un puits assure l’approvisionnement de l’exploitation.
Ce sont les femmes et les enfants qui étaient chargés d’aller puiser de l’eau plusieurs fois par jour.
On comprend aisément que l’usage est limité principalement pour les repas et boissons, la toilette est peu fréquente.
Le souci de ne pas manquer d’eau se retrouve à l’extérieur avec la récupération des eaux de pluie dans des bacs disposés à la base des toits.
Les autres animaux, petites volailles et chèvres, indispensables à l’alimentation (viande, œufs et fromage) logent dans la partie étable.

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Les petites exploitations comprenaient des chèvres pour la fabrication de fromage et de viande, quelques brebis pour la laine et les agneaux, un âne ou un mulet qui fournissait la force de travail dans les champs et pour les transports.
Les outils agricoles sont rustiques.
Les manches sont prélevés sur un arbre et sculptés à la maison par les hommes.
Les embouts forgés achetés au village chez le forgeron, leur confère de la valeur, y compris lorsque le manche est cassé.

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Les espaces cultivés se limitent à quelques hectares (entre 2 et 4).
La part de jachère est importante (autour du tiers) et les pacages en parcours très réglementés.
Les cultures dominantes sont vivrières (autoconsommation et économie de subsistance) : blé, seigle, méteil, sarrasin, gesses, féveroles et quelques tubercules.

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Les compléments alimentaires sont assurés par diverses cueillettes et la forte utilisation de miel issu du rucher.
La ruche de la chaumière est composée d’un tronc d’arbre creux surmonté d’une tuile.
A l’intérieur, un essaim récolté en foret.
Il s’agit d’une ruche éphémère car chaque année, un nouvel essaim y est installé.

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01 août 2021

Le fort de l'An Mil.*

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Commencée au IVème siècle avec St HILAIRE (300-368) l'évangélisation du Poitou dura plusieurs siècles.
Au VIIème siècle l'influence de St PHILBERT (617-684) à Noirmoutier est prépondérante.
C'est le premier âge du monachisme (mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux de religion).
Puis de nouvelles abbayes vont se créer, vers la fin de la période avec Luçon, Saint Michel-en-l'Herm, Maillezais, Nieul-sur-l'Autize...
Dans les lieux de culte, les gens vont chercher réconfort, sens spirituel, instruction, soin des malades...

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C'est en ayant à l'esprit tout le climat bouillonnant de ces 3 ou 4 siècles de Moyen âge, que le Puy du fou a imaginé ce FORT DE L'AN MIL et son village protégé.

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Puissant, majestueux, contreforté (muni d'un contrefort) aux angles par 4 gros chênes venus tout exprès de la forêt de Mervent, ce donjon a été fait à l'ancienne, avec colombages, torchis et accès au 1er niveau.
La partie haute, couverte en lauzes (pierres – Ardoise épaisse), aménagée pour la défense, s'appuie sur des hourds qui flanquent les parties verticales.

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La partie basse est protégée par une palissade de pieux, au sommet de la motte.
La passerelle de bois, qui enjambe le fossé en eau, en est le seul accès possible.
Il est entouré d'une double protection : palissade de pieux effilés et d'un fossé en eau.

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Pour y accéder, il faut franchir l'une des passerelles de bois au nord.
L'ensemble est composé de 5 à 6 chaumières (couvertes en chaume) s'ordonnançant harmonieusement autour d'une petite place.
L'architecture des 3 habitations principales (Maison du Village (voir décor du spectacle Vikings), Maison du Forgeron, Maison du Tisserand) est différente, témoignant ainsi de plusieurs époques.

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La demeure du Tisserand paraît plus récente avec ses colombages et sa superbe cheminée latérale.
Les 3 autres constructions sont des cabanes ouvertes aux deux extrémités (Forge, Atelier de tissage actuellement animalerie et la Cabane au bétail actuellement la Bijouterie-Coutellerie).
Il y a bien sûr le point d'eau, la chapelle (qui ne se visite pas) imaginée sur les bases d'un FANUM (temple gallo-romain) mais ayant l'allure d'une croix grecque, sans oublier le clocher (inaccessible) à l'ossature superbe.

SH109185L'ensemble mérite vraiment le détour, même si ce village paraît un peu vidé de ses habitants (seul le forgeron est encore là, affairé autour de son enclume...).

Puy du Fou 2011 - 4424Sans doute la population a-t-elle fui, devant l'arrivée des NORMANDS ...mais allez donc voir de l'autre côté de la palissade, il s'y passe des choses étonnantes.

Mais venez donc voir de l'autre côté de la palissade, il s'y passe des choses étonnantes. 

1. La maison du village.

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C'est une maison mixte qui abrite les animaux à droite, et les personne de à gauche.
Au centre, le foyer où l'on cuit les aliments à l'étouffé.
La fumée s'échappe au faîtage du toit de chaume à ciel ouvert.

2. Le Puits du village.

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C'est un puits à balancier, qu'une seule personne pouvait se manœuvrer grâce à un contrepoids qui équilibre la charge à la remontée (aujourd'hui disparu pour des raisons de sécurité).

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Le sceau s'accrochait au bout d'une corde et c'est en tirant sur celle-ci qu'ont pouvait le faire descendre et remonter. 

3. L'atelier de tissage. 

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C'est une activité qui a toujours été primordiale.
C'est la raison pour laquelle l'atelier est au centre du village.
L'excavation du sol était destinée à maintenir le degré d'humidité nécessaire à la solidité des fils travaillés.
Le métier lui-même était vertical à deux barres et on y tissait le lin et la laine.
Aujourd'hui, elle sert de cabane pour le bétail.

4. La maison du tisserand. 

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La demeure du Tisserand paraît plus récente avec ses colombages et sa superbe cheminée latérale en brique, où l'on pouvait cuire des aliments à feu vif.
Avec l'apparition du bas-fourneau, cette bâtisse est devenue la maison du forgeron. 

5. La forge.

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Le métal est rendu malléable par de multiples "réchauffes" dans un foyer activé au bois.
On peut alors le façonner sur l'enclume, pour en faire une épée, un fer à cheval, une pointe de flèche, un couteau, un récipient ou tout autre objet…. 

6. La maison du forgeron. 

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Maison typique, rafistolée au cours des siècles, avec ses murs en moellons bien alignés.
Les forts chaînages d'angle, le pignon en colombage et la souche de la cheminée perçant le faîtage en son centre.
Les ouvertures s'éclairage ne laissent passer que peu de lumière. 

7. La cabane au bétail. 

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Très harmonieuse avec ses bas murets, sa charpente incurvée et son faîtage de charme hérissé.
A l'origine, elle abritait les grands animaux et sa partie supérieure servait de grenier à fourrage.

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Aujourd'hui, elle abrite la bijouterie et la coutellerie.

8. La petite chapelle. 

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La construction utilise les structures d'un temple gallo-romain (Fanum), en les modifiant d'un plan cruciforme  aux allures d'une croix grecque avec absidiole (chapelle secondaire).
Les longues baies d'éclairage ont surtout une fonction défensive.
La chapelle est prolongée sur sa gauche par deux bâtiments accolés à usage de sacristie et de remise. 

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Vue des tribunes, le mur de façade conserve encore des éléments du portique du Fanum (Poignons de poutre en avancée sous le chaume).
Si vous observez bien le fronton, on remarque le réemploi de sculptures anciennes (Croix mérovingienne – Chrisme latinisé avec l'alpha et l'oméga et un chapiteau du VIème siècle).
Elle ne se visite pas et sert pour le spectacle "Vikings". 

9. La Stèle. 

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On aperçoit une stèle funéraire du VIIème siècle rappelant la présence du cimetière auprès de la chapelle. 

10. Le clocher.

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Construit à côté de l'église, il abritait une petite cloche de bronze que l'on sonnait les offices et qui servait de tocsin dès que l'ennemi approchait.
Pour des raisons de spectacle, cette cloche à été déplacée et se trouve au sol. 

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Elle mentionne l'année de construction du Fort de l'An Mil.
Ce clocher de 9 mètres de haut est couvert en bardeau (lattes de bois).

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Auparavant, il était surmonté d'une girouette représentant un coq en cuivre (retirer pour des raisons de spectacle).

11. La maison du pêcheur.

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Située un peu à l'écart du village, cette bâtisse est très simple.
Constituée d'un simple bardage de bois et de son toit en chaume.
Elle permet au pêcheur d'étendre et de réparer ses filets, mais aussi entretenir son embarcation.
Et pour finir notre visite, sortons du village.

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Pour le confort des visiteurs du grand parc, plusieurs petites constructions.
A commencer par les toilettes abritées dans un bâtiment en pierres.

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Ensuite les petits pavillons aux fines décorations (engoulant, et croix celtique) servant d'endroit réservés au pique-nique.

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Et un espace rafraîchissement pour les chaudes journées d'été.

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Mais comment étaient construite les maisons des Vikings ?
Les maisons vikings étaient adaptées à la région et donc construites avec les matériaux à disposition dans le proche environnement.
La tourbe est le plus ancien et le plus commun des matériaux de construction, naturellement isolant.
Les bâtiments situés à l'intérieur des forteresses circulaires avaient de solides murs de madriers qui ont nécessité de grosses quantités de chêne.

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La maison viking était généralement une maison longue nommée halle Une assise de pierres empêchait les poutres les plus basses des murs des maisons en bois de pourrir en les isolant du sol humide.
Cette assise pouvait parfois supporter un plancher de madriers surélevé qui permettait une certaine isolation tout en protégeant un éventuel plancher de bois de la décomposition.
Les pierres des assises, avec les trous laissés par les poteaux de bois, sont souvent les seuls vestiges des habitats vikings.

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Plusieurs techniques pouvaient être employées au sein d'une même construction.
Les murs en bois pouvaient être construits de différentes manières.
A colombage avec des remplissages en argile roidie de claies à l'intérieur d'un châssis de chêne.
Avec une alternance de planches horizontales et de poutres verticales.
En bois debout.
En entrecroisement de poutres horizontales et d'encoignures, en cloisonnage avec des remplissages d'argile et de fumier.
Les clous étaient couramment utilisés pour l'assemblage de certains éléments en bois.

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Les murs étaient construits directement sur le sol sans qu’on construise de fondations.
Les contours des murs étaient délimités et, généralement, la tourbe de l’intérieur de la maison était prélevée pour ensuite servir à la construction des murs.

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Les murs de tourbe ont généralement une épaisseur de 1 à 1,2 m.
Au bas du mur, de grosses pierres ou galets sont placés le long des bords intérieur et extérieur du mur.
Des mottes de tourbe et d’autres pierres étaient déposées en alternance sur les côtés intérieur et extérieur.
De la terre était utilisée pour combler les espaces entre les couches.
À intervalles réguliers, des blocs de tourbe étaient placés perpendiculairement au mur afin de le solidifier.
La section supérieure du mur était érigée avec des blocs en cale et des mottes de tourbe entre les couches.
À l’extérieur, une légère inclinaison vers l’intérieur était appliquée au mur pour qu’il supporte mieux le poids de la toiture.

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À l’intérieur, le mur se rétrécissait légèrement jusqu’à sa mi-hauteur, puis s’inclinait vers l’intérieur jusqu’à ce que les lignes verticales du haut et du bas du côté intérieur se rejoignent.
Les deux principaux types de charpente étaient les maisons à toiture en poutres de bois et les maisons à chevrons, qui comprenaient tous deux plusieurs sous-catégories.

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La toiture était généralement faite de trois couches.
Traditionnellement, le toit de chaume est surmonté d'un lit d'argile où des iris sont plantés.
Les racines, ou plutôt rhizomes, de l'iris aident à mailler les extrémités du roseau ensemble dans le chaume et enlèvent l'excès d'humidité de la crête.

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A l’extérieur de la maison se retrouvait de la tourbe dont le coté gazonné était vers le bas et sur laquelle de la terre avait été compactée, puis une nouvelle couche de tourbe y était déposée, côté gazonné vers le haut.
Il était également fréquent de placer de petites branches ou des brindilles sous la tourbe pour empêcher les chevrons de pourrir.

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10 mars 2021

Cueillette, chasse, pêche : des activités encore très présentes.*

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Au Moyen Âge, la forêt est un espace de cueillette et une réserve de chasse sans équivalent.
La cueillette offre un complément végétal non négligeable (champignons, racines, plantes, châtaignes) alors que la chasse apporte viande et peaux (sangliers, cervidés).
Au Puy du Fou, des chasseurs s’illustrent étonnamment pendant le prélude du spectacle mais également lors d’une chasse à courre.

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Privilège des nobles, cette chasse est surtout prétexte à entretenir son adresse.
Ainsi, le jeune adoubé démontre-t-il sa maîtrise à cheval et son habileté à l’arc en traquant le daim.
Enfin, la pêche reste une activité inhérente au quotidien des villageois.

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Le point d’eau à proximité apporte des poissons une bonne partie de l’année.
Notons sur le site du spectacle, la maison d’un pêcheur, attenante au cours d’eau.
Celle-ci est dotée d’une avancée en bois qui surplombe l’eau et permet au villageois de maintenir en hauteur son filet de pêche.

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19 septembre 2020

Le Fort de l'An Mil.*

Le "Fort de l'An Mil" est un village d'époque authentique du Puy du Fou, niché dans sa forêt centenaire et à deux pas du spectacle des "Vikings".

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Prolongez votre expérience de visite en venant flâner dans ses maisons aux toits de chaume pour admirer le savoir-faire ancestral du Forgeron ou le travail minutieux du taillandier.

 

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12 août 2020

Entre développement artisanal et révolution agricole.*

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La grande majorité des villageois pratiquent la culture et l’élevage.
A l’occasion, ils peuvent s’adonner à des activités de transformation de leurs matières premières pour leur propre compte.
Ces activités sont, la plupart du temps, dévolues aux femmes, comme le travail de la laine.
Quelques artisans sont présents pour répondre aux besoins de première nécessité.
Confection de pots, de vêtements, de paniers ou d’armes.
Ces travailleurs vivent du commerce de leurs produits, mais au début du Moyen-âge ils sont encore peu nombreux.
Cet artisanat rural se retrouve au Puy du Fou.

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Allez à la rencontre du forgeron du village de l’An Mil.
Ce façonneur de métal travaille dans une forge.
Lors du spectacle des Vikings, vous remarquerez peut-être le forgeron du village offrant l’épée d’adoubement au seigneur.

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Mais il n’est pas le seul artisan présent dans le spectacle, des charpentiers bâtissent un édifice près du clocher.
L’agriculture reste l’activité principale des villageois de l’An Mil.
Au début du Moyen-âge, les paysans ont peu de bétail.
Toute la surface utilisable est mise en culture.
À cette époque on assiste à une véritable révolution.

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L’utilisation de la charrue et l’assolement triennal des parcelles augmentent le rendement et la qualité des récoltes.
On cultive surtout des céréales (blé, orge, seigle) ainsi que quelques légumes.
Sur le site du spectacle, retrouvez les deux jardins médiévaux.

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Vous noterez que ces espaces attenants à l’une des habitations du village, se trouvent à proximité du cours d’eau ce qui facilite l’arrosage.
Quelques animaux vivent dans le village : moutons, porcs, chevaux et chiens.
La viande reste cependant une denrée rare.

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03 juin 2020

Des relations hiérarchisées en l'An Mil.*

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A cette époque, le pouvoir royal ne s’exerce guère qu’aux alentours de l’Ile de France.
Le reste du royaume est partagé entre de nombreux châtelains plus ou moins puissants.
Chaque seigneur redistribue ses terres à divers vassaux chargés d’entretenir ces fiefs.

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En échange, le suzerain se porte garant de la sécurité de tous.
Homme d’arme, il vit dans un donjon autour duquel la vie du village fortifié s’organise.
Les habitants de ce village se partagent en deux classes, la noblesse et le peuple.
L’affiliation à une de ces classes est héréditaire.

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Un jeune noble peut accéder au statut de chevalier lors de la cérémonie de l’adoubement.
Le spectacle des "Vikings" illustre cet hommage que le jeune écuyer rend à son suzerain.
Il reçoit à cette occasion une épée, symbole de son nouveau statut.
Le jeune chevalier démontre ensuite ses aptitudes chevaleresques au combat et à la chasse.
Par la suite, il accueillera les saintes reliques et défendra le village des assauts vikings aux côtés du seigneur.

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17 avril 2020

Les costumes, reflets d’un rang social.*

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Le costume reflète la place de chacun dans la société.
En variant les tissus, les broderies et les galons, l’individu se détermine socialement.
Dans la sphère villageoise du Fort de l’an Mil, les disparités sont atténuées.
De condition plus ou moins similaire, la majeure partie des habitants portent la même tenue.

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Pour les hommes, celle-ci se compose de braies en lin (pantalon long) et de chausses.
Par-dessus, on enfile un bliaud (Tunique).
C’est une longue tunique qui s’arrête à mi-cuisses et mi-bras pour faciliter les travaux manuels.

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C’est sur ce vêtement qu’on affiche sa richesse avec des broderies ou des galons.
En hiver, les plus humbles portent une chape, manteau à capuche à large pan.
Les nobles préfèrent la cape maintenue à l’aide d’une fibule sur l’épaule droite.
Le seigneur et le jeune chevalier en sont pourvus lors de la cérémonie de l’adoubement.

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Les femmes portent une longue robe composée d’une tunique plus large en bas et d’une bande de toile positionnée par-dessus et resserrée à la taille.
Les plus aisées s’ornent de belles ceintures et ajoutent de riches galons.

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12 février 2020

Le Fort de l'An Mil.*

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Le village du fort de l’an Mil est organisé de telle manière qu’il est, à la fois, objet de visite et site de spectacle.
Scindé en deux par une palissade de bois, ce village tente de recréer une atmosphère médiévale remontant à l’époque des châteaux à motte.

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On assiste alors à la mise en place du système féodal.
La vie s’organise autour d’un point d’eau et des fortifications sont édifiées pour parer aux pillages.
A l’intérieur, hommes et animaux trouvent leur place et les rôles se définissent petit à petit.

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22 novembre 2019

ARCHITECTURE DU FORT DE L’AN MIL.*

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Conçu sur une période allant du VIIIe au XIe s. (juste avant la Cité Médiévale), le Fort de l’An Mil est composé d’un donjon et d’un village fortifié.
À cette époque la peste, la famine et la guerre sont les trois dangers qui guettent les populations.

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Les chaumières groupées autour d’un point d’eau, entourées de palissades et d’un fossé rempli d’eau sont sous la protection du donjon et des tours de guet qui permettent de signaler une troupe au galop ou des pillards qui voudraient attaquer le village et s’emparer des récoltes.

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Suite à la décadence de la société gallo-romaine et au pillage des barbares, il a fallu inventer un nouveau système de défense.
Rassemblement autour d’un point d’eau, avec animaux, sous la protection d’une fortification.

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C’est la mise en place de la féodalité avec un seigneur qui dépend lui-même d’un suzerain et la codification des droits et devoirs.
Le donjon de la motte féodale est le symbole de la puissance du seigneur et sert de refuge pour les gardes.

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Construit en bois d’une hauteur de 17 mètres, on peut observer des troncs de chêne de 9 mètres provenant de la forêt de Mervent.

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Il représente l’ancêtre des donjons de pierre.

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04 décembre 2017

Trou de maison.*

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Autrefois, en Vendée, on appelait "trou de maison" une petite masure, basse de plafond, au sol en terre battue, percée de deux portes étroites et de deux fenêtres exiguës. 
Elle comportait le plus souvent une ou deux chambres.
La première servait de cuisine.

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On y trouvait un grand foyer dans lequel s'ouvrait un four, bâti dans l'étable, et fermé par une plaque de tôle qu'on retirait à l'aide de deux poignées.
Avec six ou sept fagots d'épines, on le portait "au rouge" pour cuire le pain.

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Sur le sol bosselé, des planches maintenaient l'équilibre de deux bancs qui encadraient la "maie" (Grand coffre rustique utilisé pour la conservation de la farine et, comme pétrin, pour la fabrication du pain).
C'est dans celle-ci qu'on préparait la pâte tous les quinze jours.

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Au-dessus, suspendu aux poutres, se trouvait le râtelier, dans lequel on conservait les gros pains ronds.
Le buffet, contenant la vaisselle, occupait un autre coin.

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L'autre pièce, "la belle chambre", était l'orgueil de la dame de maison.
On y trouvait une armoire robuste, à deux battants, cirée chaque semaine et ornée de motifs en cuivre étincelants.
Un petit meuble à une porte, un vaisselier où étaient disposées quelques assiettes fleuries.
A chaque coin de la pièce, un lit et enfin une table rectangulaire, en bois lourd, et deux chaises au centre.
Rien d'autre n'aurait pu y tenir.

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Dans l'étable, une place était réservée à la vache.
On y retrouvait aussi des fagots, des barges (meule de foin rectangulaire) de foin et du pailler.
Au milieu du jardin, un puits. Un peu plus loin, deux appentis (Petit bâtiment dont le toît est constitué d'une seule pente et souvent adossé à un bâtiment plus important), un pour les poules, un autre pour les canes.

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Devant la porte d'entrée de la maison, la mare d'eau toujours sale, avec des canards.
Un peu plus loin, une remise aux murs de terre couverts de rouches (Gerbes de roseaux séchés) où l'on travaillait les jours de pluie.

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