L'orgue de barbarie *
est une tradition d'Europe centrale remontant au 17° siècle.
L'orgue de Barbarie est un instrument de musique mécanique à vent classé dans les orgues puisqu'il comporte des tuyaux et des jeux.
Il fait partie des "automatophones", terme qui englobe tous les instruments destinés à produire de la musique par des procédés mécaniques.
L'orgue de Barbarie est un instrument de musique populaire mécanique portatif et sa décoration est toujours gracieuse.
Les plus petites orgues de Barbarie (Serinettes) se portent en bandoulière.
L’orgue de Barbarie n'a pas la majesté de l'orgue liturgique mais il incarne une tradition de musique populaire conviviale.
Le 19° siècle fut période de gloire pour l'orgue de barbarie.
Bien que l'orgue de barbarie ne disparut jamais complètement des rues, leur nombre chuta à partir de 1920 pour quasi disparaître dans les années 1960.
Hautbois (Pibole) *
Appellation locale, la Pibole est au Poitou ce que la bombarde est à la Bretagne et la Graille au Languedoc !
Le Hautbois est présent dans bon nombre de cultures depuis l’Asie en passant par le nord de l’Afrique et, bien évidemment, l’Europe !
Ceci étant, les plus anciennes représentations se retrouvent en Europe méditerranéenne et au Moyen-Orient !
Instrument à anches doubles pour la Pibole !
Le buccin ou cornu *
Les Étrusques avaient l’habitude de conduire les troupeaux de porcs grâce à cette sorte de clairon.
En dehors de la musique traditionnelle, il était utilisé pour des signaux à caractère guerrier et jouait un rôle essentiel à l'armée pour sonner l'appel.
Dans la Rome antique le Cornu ou Busina était sonnée par des officiers.
De la famille des cuivres, le tuyau passait sous un bras et le pavillon par-dessus la tête.
D'une longueur de 1,30 m à 3 mètres, il était de forme semi-circulaire, ou plus précisément, la forme de la lettre G et possédait parfois un raidisseur (ou poignée) transversal.
Cette longue trompe en bronze était munie d'une perce cylindrique depuis l'embouchure jusqu'à son extrémité tronconique (pavillon conique) amovible, comme notre cor d'harmonie.
Il ne pouvait émettre que quelques notes selon l'intensité du souffle.
Le joueur de buccin est appelé "buccinateur".
Le soubassophone ou sousaphone *
souvent abrégé en "sousa", "souba" est un instrument de musique de la famille des cuivres.
Apparenté au tuba-contrebasse découlant de l’invention du piston, qui révolutionne la famille des cuivres au premier tiers du XIXe siècle.
Il dispose en général de 3 pistons et sa tessiture est 2 octaves en dessous de celle de la trompette.
Il assure ainsi le soutien de la rythmique de la fanfare soit par de simple fa-do-fa-do, soit par des walking-bass endiablées.
Il présente l'avantage de pouvoir être joué en marchant, d'où son grand succès.
Mais malgré qu’il soit porté sur l'épaule, il reste un instrument assez lourd à porter qui peut peser près de 15 kg.
La planche à laver *
La planche à laver ou washboard (en anglais) est un instrument de musique de percussion apparu à La Nouvelle-Orléans.
À l'origine, il s'agissait d'une vraie planche à laver et à battre le linge et cet instrument a été utilisé dans les années 1950.
Le son de la planche à laver provient du raclement des ondulations de la planche au moyen des ongles, de dés à coudre, de cuillères et même d’une pièce de monnaie.
Aujourd'hui, nombre d'orchestres de ce type apprécient le côté pratique et portatif de cet instrument et les sons particuliers qu'il produit entre des mains expertes.
Ce sont souvent les musiciens qui fabriquent eux-mêmes leurs instruments selon leurs besoins.
Le tambour *
Le tambour est un des plus anciens instruments de percussion. Les premières traces de l'existence de cet instrument remontent à 6 000 ans av. J.-C..
Les tambours accordés sont l'invention des Égyptiens.
On a en retrouvé des fragments dans des tombeaux datant du XIe siècle av. J. C.
On trouve aussi des représentations de tambours parmi les plus anciennes sculptures assyriennes ou peintures égyptiennes et romaines.
Le tambour n'a fait son apparition en Europe que vers la fin du moyen âge, emprunté aux musiques orientales, d'où on a pris le nom de l'instrument, "tabor".
Le tambour est souvent utilisé comme moyen de communication.
C'est au son du tambour, aussi, que l'on "faisait annonce" dans les rues et sur les places, au Moyen Âge.
C'est au cours du Premier Empire que la pratique du tambour s'est développée, notamment grâce aux grenadiers de la garde qui brillaient en la manière de battre, encore très employée lors des cérémonies officielles.
La harpe *
La harpe est un instrument à cordes pincées.
Un peu comme le piano, chaque corde donne une note.
La harpe fait partie des instruments les plus vieux et sa forme remonte à l'époque égyptienne vers 2000 - 3500 av JC.
De petite dimension, on parle pour cette époque d'un arc musical amélioré où sont tendues quelques cordes (+/- 20) de longueurs différentes: la harpe arquée.
La harpe angulaire est très similaire.
Vers le IXème, elle arrive en occident par les pays Scandinaves et Anglo-Saxons où elle semble avoir été pratiquée dès le début de notre ère.
A la fin du moyen-age, début de la renaissance, elle prendra sa forme moderne composée de deux pièces distinctes formant un angle (une sorte de 'L').
La colonne et la caisse de résonance.
Les cordes étant maintenues par la console.
Instrument très prisé au moyen-âge, mais étant un instrument diatonique, (ne sait pas jouer toutes les notes de chaque ton), on lui préfère les premiers instruments à clavier.
Les luths qui apparaissent à cette époque.
C'est en 1697 que le luthier allemand Hochbrücker invente un mécanisme qui permet de changer la note de chaque corde au moyen de pédales.
Cette évolution lui redonne du succès.
Nous devons à Sébastien Erard la harpe moderne.
En 1800, il inventa un astucieux système permettant pour chaque note de la monter d'un ou deux demi-tons.
Ce mécanisme est encore utilisé aujourd'hui.
La harpe est présente dans diverses civilisations à travers le monde et sous des formes diverses.
Le violon sabot *
Le violon sabot (Sabot à musique - mentionné dans le spectacle Cinéscénie)
n’est ni plus ni moins que le violon des pauvres ou des apprentis !
En effet, l’utilisation d’un sabot permet la confection d’une caisse de résonance, à condition que celui-ci soit passablement dégrossi afin d’en faire un réceptacle plus léger !
Une fois l’apprentissage et la maîtrise garantis, le "sonneur" pouvait investir dans un violon de luthier et arrondir ses fins de mois au rythme des bals de noces et autres assemblées !
Le piano-forte *
Créé au début du XVIIIe siècle par l'italien Bartolomeo Cristofori (1655-1731), à Florence, sous l'appellation de piano-forte, le piano naît de l'évolution d'un instrument appelé clavicorde (XVe siècle).
Son but était de fabriquer un instrument produisant à volonté des sons puissants ou doux (à la différence du clavecin, dont on ne pouvait modifier le volume sonore).
En 1709, l'invention fut enfin terminée Le piano est un instrument de musique polyphonique à cordes frappées par des petits marteaux actionnés par un clavier.
Le premier instrument à corde inventé par l'homme fut peut-être l'arc du chasseur.
Il suffit de pincer la corde en un point pour obtenir un son.
A travers les âges, la corde tendue est restée l'un des principaux moyens d'obtenir un son, que ce soit au moyen d'un plectre (sorte de pince) ou d'un marteau.
Le premier instrument dont on puisse dire qu'il est l'ancêtre du piano est le tympanon, assemblage de lames d'acier que les jongleurs frappaient avec des maillets et qui ressemble un peu à un xylophone.
De nos jours le piano a bien évolué et d’autre types de "pianos" ont vu le jours comme les claviers numériques.
Le piano est devenu un instrument traditionnel avec un répertoire vaste : classique, rock, jass, variété.
La grosse caisse *
C'est au XVIIIe s., grâce à la vogue de la prétendue "musique turque", que :
La grosse caisse a pénétré dans l'orchestre dramatique.
C’est le plus gros des instruments à percussion du genre tambour à deux membranes et à son indéterminé.
Il est aussi appelé tonnant.
On frappe la grosse caisse avec une ou deux mailloches (à 1 ou 2 têtes) garnies d'un tampon de liège ou de feutre.
Formée de deux peaux, soit de la peau de veau, soit, plus souvent, du plastique, elle produit le son le plus grave et se trouve tout au fond de l'orchestre.
On est accoutumé à l'entendre marquer les temps forts d'une musique bruyante et accentuée.