La nature du Puy du Fou..
Les spectacles du Puy du Fou sont extraordinaires, ses constructions étonnantes, son organisation parfaitement rodée et ses parcs et jardins thématiques joliment conçus et accueillants.
Ici, le végétal et la nature font partie du décor.
Entre deux spectacles, promenez-vous dans les jardins du Puy du Fou : jardin de roses, jardin médiéval, jardin potager entretenus par une équipe de jardiniers motivés et créatifs.
Laissez-vous guider dans ces espaces verts où il est agréable de faire une pause à l’écart de la foule.
La brume s'élève du cours d'eau qui traverse le Val de la Marienne, havre de paix à l'ombre des chênes centenaires.
Situé à l’écart de l’agitation, ce lieu de promenade très prisé des visiteurs, offre un moment de calme et invite à la contemplation.
Un instant de pure poésie au milieu des chênes centenaires, parmi les plantes aquatiques et les cascades d’eau claire
Un beau spécimen de cyprès chauve (Taxodium distichum) apprécie les sols humides à trempés et se comporte très bien au bord de l’eau.
Ici, il impose sa silhouette majestueuse dans le Val de la Marienne.
Le cyprès chauve peut atteindre 20 m de haut.
Son feuillage (caduque) passe du vert au bronze en automne.
Lors d’une balade dans le parc, le visiteur peut découvrir et visiter des petits jardins thématiques tels qu’une roseraie, des potagers inspirés de ceux du Moyen Age.
Un soin tout particulier est accordé à la signalétique et au marquage des plantes.
Plantées de nombreuses variétés, la roseraie du Puy du Fou est l'un des points de passage obligés pour qui aime les fleurs.
Les potagers avec ses es 60 espèces de plantes médicinales et aromatiques au Puy du Fou.
Dans ce potager, légumes et herbes sont cultivés dans des carrés bordés de plessis de châtaignier.
Ces plessis sont également appelés fascines ou panneaux de gaulettes.
Petit clin d’œil dans l’un des potagers du parc, un épouvantail veille sur les cultures bien entretenues et joliment étiquetées.
Si la récolte des petits jardins est symbolique et si les volumes produits ne suffisent pas à approvisionner les restaurants du parc, ils font le bonheur des équipes qui apprécient faire découvrir des légumes et des saveurs nouvelles.
Les jardiniers mettent un point d'honneur à étiqueter les plantes.
Reconnaître les plantes, facile grâce aux étiquettes.
Les jardiniers bien inspirés créent et entretiennent les jardins et espaces verts du Puy du Fou.
Un bureau d’études et conception intégré au parc œuvre en permanence sur des nouveaux projets et améliorations.
Le soin et l’entretien des espaces naturels et des cultures sont depuis toujours basés sur un engagement "zéro phyto" : aucun pesticide chimique n’est utilisé ici.
Les engrais sont issus de la nature et des écosystèmes sont développés sur la base de la chaîne alimentaire naturelle.
Ce sont les mésanges qui chassent les chenilles, les coccinelles qui s’occupent des pucerons et les moutons d’Ouessant qui tondent en broutant l’herbe.
Les branchages sont broyés et sont répandus aidant ainsi à la gestion de l'irrigation.
L’arroche rouge.
L’arroche rouge Opéra, Atriplex hortensis, autrefois appelée “bonne - belle dame des jardins” ou “chou d’amour", est une variété de légumes-feuilles d’origine française.
L'arroche est une plante ancienne, qui fut très cultivée du Moyen Age au 19e siècle.
De culture facile, elle fait partie de ces légumes oubliés qui reviennent au goût du jour.
Cette plante est cultivée dans les zones tempérées et mesure en moyenne entre 50 et 80 cm.
Mais peut atteindre une hauteur de 1m50 voir 3 mètres avec de grosses tiges cannelées et ramifiées.
Sa croissance rapide permet aux jardiniers de récolter rapidement de mai à novembre en grande quantité.
Ses longues tiges pourpres portent de larges feuilles rouges, peuvent être consommées crues ou cuites comme des épinards.
Même si son goût est moindre que l’épinard, elle peut se consommer crue avec son petit goût iodé.
C’est pourquoi les enfants la préfèrent aux épinards.
C’est une plante qui accompagne parfaitement des plats tels que des soupes, des ragouts, des quiches, des pâtes ou des crêpes et se marie aussi facilement avec des légumes-racines râpés.
Elles sont aussi utilisées dans la confection de colorant alimentaire, comme la betterave rouge.
Il existe également l’arroche verte, variété rustique au goût très proche de l’épinard, ou encore l’arroche blonde, aux feuilles vert pâle et arrondies, moins haute mais plus prolifique que l’arroche rouge.
Ses vertus rafraîchissantes et laxatives sont les principales propriétés de l'arroche.
De plus, elle apaise les maux de gorge, les affections du foie et la fièvre.
Cette plante dispose de propriétés laxatives et diurétiques qui sont très recherchées notamment pour celles qui suivent un régime amincissant.
En consommant régulièrement les feuilles, vous aidez votre transit intestinal à mieux fonctionner.
Il est aussi possible de réaliser des cataplasmes avec les feuilles qui vont venir soulager les piqures d’insectes et les coups de soleil.
Sur le plan nutritionnel, l’arroche contient de nombreux nutriments comme le fer, le magnésium, la vitamine C, A, K, le calcium, du phosphore, de carotènes, de protéines, d'acide oxalique, etc…..
Cette teneur élevée en acide ascorbique, renforce considérablement le système immunitaire, stimule la production de globules blancs et accélère les fonctions corporelles telles que la régénération cellulaire et la cicatrisation des plaies.
Et traite aussi les maladies respiratoires et pulmonaires.
Le jardin paysager..
Les gentilshommes campagnards, dès la fin du XVIIIème siècle, embellissent leurs demeures d'aménagements paysagers où l'aspect naturel du site est complété de "décors".
Ainsi, de la demeure, on peut découvrir des hameaux, des coteaux, des bosquets, des lacs, reliés par de petits sentiers sinueux.
L'eau est toujours présente, elle se coule entre des rochers, sous des ponts.
Des ruines (fausses), des tombeaux (vides) créent une atmosphère propice à la mélancolie, à la méditation, au recueillement...
C'est le triomphe du "Romantisme".
Dès le début du XIXème siècle, le jardin n'est plus le privilège de quelques fortunés, il se démocratise grâce aux parcs et aux jardins publics.
Mais, peu importe l'origine du jardin, il a toujours le même but.
Etre un lieu de retraite où l'on peut échapper aux tensions de la vie quotidienne et renouer la relation avec la nature.
Les coccinelles
Peut-être avez-vous aperçu, ici ou là au Grand Parc, deux tuiles type tige de botte assemblées l'une à l'autre, ou encore un petit tronc d'arbre percé de trous dans tous les sens ?
Ce sont des nichoirs à coccinelles !
Nous le savons bien, "On a toujours besoin de plus petits que soi".
Alors les coccinelles au Puy du Fou, les jardiniers les domptent pour s'en faire des complices mangeuses de pucerons qui fragilisent par exemple les rosiers et apportent la maladie.
Les larves de coccinelles se nourrissent de pucerons.
Les larves sont récupérées dans les nichoirs où se réfugient les coccinelles.
Ces larves sont déposées sur les rosiers, et évitent ainsi d'utiliser des insecticides.
La nature animale, avec l'aide des jardiniers du Puy du Fou, fait le reste au fil du temps, et crée un équilibre.
L'onagre
Les plantes sauvages ne cessent de nous étonner, surtout lorsqu’elles ont des goûts surprenants.
Originaire d’Amérique du nord, Oenothera biennis fut introduite en Europe en au 17e siècle, et s’est largement répandue depuis en Europe et en Asie.
L'onagre, plante annuelle ou bisannuelle, rustique (-30°C), est cultivée en tant qu’ornementale, plante médicinale ou plante potagère, et porte donc de nombreux noms communs : onagre ou oenothère commune, herbes aux ânes, jambon des jardiniers, jambon de st Antoine, primevère du soir…
Elle porte de grandes fleurs jaunes, au bout d'une tige dressée longue d'environ un mètre, qui s'ouvre en quelques minutes à la tombée de la nuit.
On la cultive pour extraire l'huile contenue dans ses graines, en raison notamment de ses propriétés antioxydantes et de ses effets contre les troubles de la ménopause.
L’huile extraite à partir des graines est riche en omégas 6 et en acides gras bons pour l’organisme.
C’est pour cela qu’il est très apprécié dans le domaine thérapeutique.
Les feuilles sont comestibles, les fleurs sont magnifiques.
La racine d’onagre à une fois cuite, un surprenant goût de… jambon !
Assez abondante et facile à reconnaître, voici encore une super plante à rajouter à votre liste de cueillette sauvage !
"Quelle tranquillité dans un jardin ... " (4/4)
LE JARDIN PAYSAGER.
Les gentilshommes campagnards, dès la fin du XVIIIe siècle, embellissent leurs demeures d'aménagements paysagers où l'aspect naturel du site est complété de "décors".
Ainsi, de la demeure, on peut découvrir des hameaux, des coteaux, des bosquets, des lacs, reliés par de petits sentiers sinueux.
L'eau est toujours présente, elle se coule entre des rochers, sous des ponts.
Des ruines (fausses), des tombeaux (vides) créent une atmosphère propice à la mélancolie, à la méditation, au recueillement.
C'est le triomphe du "Romantisme".
Dès le début du XIXème siècle, le jardin n'est plus le privilège de quelques fortunés, il se démocratise grâce aux parcs et aux jardins publics.
Mais, peu importe l'origine du jardin, il a toujours le même but ; être un lieu de retraite où l'on peut échapper aux tensions de la vie quotidienne et renouer la relation avec la nature.
"Quelle tranquillité dans un jardin ... " (3/4)
JARDIN A LA FRANÇAISE
Si le Moyen Âge aime les espaces clos, propices à l'intimité et au secret...
Si la Renaissance entrouvre des portes sur l'horizon, le XVIIe siècle classique libère totalement l'espace.
Parterres géométriques bordés d'allées et décorés de topiaires (arbres taillés en pyramides, en cônes, en sphères, en formes humaines ou animales), de bassins, de fontaines, de statues.
Le jardin "à la française" est un lieu de promenade, une extension de l'architecture.
Les grandes perspectives, les parterres aux formes géométriques doivent s'harmoniser avec les grandes lignes du bâtiment.
Les jardins de Versailles, référence des jardins à la française, furent arrachés à une terre hostile de par la volonté du tout-puissant
Louis XIV et grâce au souci constant du "roi des jardiniers", de complaire à son maître.
D'un marécage, André Le Nôtre a fait un enchantement, un lieu de divertissement raffiné et varié où la cour vit, s'amuse ... tout autant qu'à l'intérieur du château.
"Quelle tranquillité dans un jardin ... " (2/4)
LE JARDIN MÉDIÉVAL.
Dans les jardins islamiques de l'Espagne mauresque, l'eau, symbole de vie et de pureté est partout, courante ou jaillissante.
La géométrie rectangulaire est rigoureuse, adoucie par des plantations d'arbres, de buissons touffus et de parterres de roses.
L'Occident chrétien aime les jardins clos, propices à l'intimité, voire au secret, s'ils sont religieux.
Ils sont à l'image du paradis terrestre, divisés en quatre parties correspondant aux quatre éléments : l'eau, l'air, le feu, la terre ...
Ces jardins sollicitent toujours les cinq sens.
Le bruissement de l'eau des fontaines, le chant des oiseaux enchantent l'ouïe.
Les yeux admirent les plantes dont les teintes varient au gré des saisons.
L'odorat apprécie le parfum des lilas, des violettes, du jasmin ...
Les fraises, les framboises, le cassis, la rhubarbe flattent le goût et le toucher est sensible à toutes les textures ; velouté, rugosité, douceur, piquant...
Si les jardins médiévaux sont sources de plaisirs, ils remplissent aussi d'autres fonctions.
Soigner avec les "simples", herbes médicinales.
Nourrir avec les choux, les bettes, les laitues, les chicorées, les cressons.
Sans oublier qu'il faut aussi fleurir les autels de lys, de roses, d'iris, d'ancolies ou ... de choux frisés ...
Un jardin un peu particulier marque l'histoire du Moyen Age, celui du cloître des monastères.
Protégé du monde extérieur, entouré de quatre galeries, il est constitué par un petit pré, divisé en parterres carrés.
C'est un "jardin secret", porteur d'un puissant symbolisme religieux, qui participe à la vie spirituelle du monastère.
Les moines s'y reposent, méditent, y retrouvent le souvenir du jardin d'Eden et la préfiguration du paradis céleste.
Les campagnes d'Italie de Charles VIII, Louis XII, François 1er, vont bouleverser l'architecture en France, mais aussi la conception des jardins qui vont se métamorphoser.
Finies les pelouses fleuries, les tonnelles, les charmilles ...
Partout on ne voit plus que parterres symétriques, sol recouvert de gravier, arbustes, terrasses, escaliers ...
Les jardins deviennent des coins de nature maîtrisée.
Grâce aux buis, aux ifs, essences pérennes, leur forme reste stable, alors que le jardin médiéval variait au rythme des saisons.
"Quelle tranquillité dans un jardin ... " (1/4)
Le Grand Carrousel offre à ses visiteurs de beaux jardins, propices à la promenade et à la rêverie.
D'ailleurs, depuis la nuit des temps, les hommes aiment flâner dans ces lieux de paix et de fécondité qui leur rappellent le paradis
DE L'EDEN À POMPÉI ...
Avant la chute, l'Eden était un lieu de plaisirs, enchanté par la musique de l'eau.
Adam et Eve y vivaient en harmonie avec les animaux les plus féroces, au sein d'une nature luxuriante.
Les premiers jardins dessinés semblent apparaître en Perse, vers 3000 av. J.-C.
Les Egyptiens, eux aussi, à la même époque, entretiennent de petits terrains qui offrent, certes, une retraite agréable, mais aussi de la vigne, des fruits, des légumes...
Il faut se nourrir.
Les jardins les plus célèbres de l'Antiquité sont, sans doute, ceux de Babylone ...
Attribués à la légendaire reine Sémiramis, ils furent en fait, aménagés sur les ordres de Nabuchodonosor II (627- 562 av J.-C.), au 5ème siècle av. J.-C.
L'historien Flavius Josèphe (037-100) raconte que le roi ordonna leur édification pour adoucir la nostalgie dont souffrait son épouse perse, Amytis, qui regrettait les montagnes et les collines boisées de son pays.
Plantés de grands arbres, ces jardins semblaient "suspendus" car ils étaient installés sur des terrasses étagées, portées par des voûtes colossales.
Considérés comme l'une des "Sept Merveilles du monde, ils représentaient l'idéal du jardin paradisiaque ; le luxe, symbole du pouvoir et de la richesse.
Après les conquêtes d'Alexandre le Grand (356-323 Av J.-C.), au 4e siècle av. J.-C, les Grecs s'inspirent des jardins d'agrément orientaux.
Ils créent surtout des espaces où l'on se promène et l'on "philosophe, comme Epicure, parmi les sculptures, les fontaines et les fleurs.
Les Romains, à leur tour, furent séduits par ces lieux de fraîcheur qu'ils intègrent dans leurs demeures.
Nichés dans l'atrium, où l'on recueillait les eaux de pluie, ou à l'arrière de la maison, les jardins sont ornés de fontaines, de bassins, de portiques ...
La nature au Puy du Fou.*
Au Puy du Fou, la nature est omniprésente.
Les jardiniers du Puy du Fou sont toujours à la recherche de nouveautés pour créer des ambiances en parfaite harmonie avec l'époque et le décor des spectacles, des villages et des hôtels tout en veillant à ce que les plantes puissent parfaitement s'adapter à leur environnement.
La nature au Puy du Fou c'est:
25 km de sentiers,
Une forêt centenaire composée de 150 espèces d'arbres,
5000 pieds de rosiers de 90 espèces différentes,
70 espèces de plantes aromatiques et médicinales.
Plus de 13000 bulbes plantés chaque année,
45 jardiniers et paysagistes,
20 nouvelles plantes testées chaque année,
+/- 1,5 km de haies de buis au jardin à la française, devant "Le Grand Carrousel".
Le potager est autogéré et 500 kg de légumes sont cultivés et livrés exclusivement au restaurant "L'Auberge" du "Village XVIIIème".
Les jardiniers du Puy du Fou développent une approche fondée sur la chaîne alimentaire.
Des carpes se nourrissent des larves de moustiques dans les étangs.
Des mésanges chassent les chenilles.
Des coccinelles luttent contre les pucerons et des moutons d'Ouessant jouent les tondeuses naturelles.
Dans le respect des visiteurs, du matériel électrique est également utilisé afin que la nature soit toujours respectée y compris dans la façon dont elle est maîtrisée.
Le Puy du Fou fait de son éco-responsabilité un principe stratégique.
La nature est traitée avec grand soin, mais la main de l'homme sait se faire oublier.