La nature au Puy du Fou.*
Au Puy du Fou, la nature est omniprésente.
Les jardiniers du Puy du Fou sont toujours à la recherche de nouveautés pour créer des ambiances en parfaite harmonie avec l'époque et le décor des spectacles, des villages et des hôtels tout en veillant à ce que les plantes puissent parfaitement s'adapter à leur environnement.
La nature au Puy du Fou c'est:
25 km de sentiers,
Une forêt centenaire composée de 150 espèces d'arbres,
5000 pieds de rosiers de 90 espèces différentes,
70 espèces de plantes aromatiques et médicinales.
Plus de 13000 bulbes plantés chaque année,
45 jardiniers et paysagistes,
20 nouvelles plantes testées chaque année,
+/- 1,5 km de haies de buis au jardin à la française, devant "Le Grand Carrousel".
Le potager est autogéré et 500 kg de légumes sont cultivés et livrés exclusivement au restaurant "L'Auberge" du "Village XVIIIème".
Les jardiniers du Puy du Fou développent une approche fondée sur la chaîne alimentaire.
Des carpes se nourrissent des larves de moustiques dans les étangs.
Des mésanges chassent les chenilles.
Des coccinelles luttent contre les pucerons et des moutons d'Ouessant jouent les tondeuses naturelles.
Dans le respect des visiteurs, du matériel électrique est également utilisé afin que la nature soit toujours respectée y compris dans la façon dont elle est maîtrisée.
Le Puy du Fou fait de son éco-responsabilité un principe stratégique.
La nature est traitée avec grand soin, mais la main de l'homme sait se faire oublier.
La Rose.*
L’Antiquité en a fait la fleur des dieux, le Christianisme la fleur de Dieu.
Il est difficile de définir l’apparition des premiers rosiers.
On date l’origine de cette plante à plus de 35 Millions d’années.
On retrouve des roses chez les Grecs, les Egyptiens.
Les roses étaient cultivées en Chine il y a 5 000 ans.
Les vertus curatives de la rose étaient bien connues en Asie.
La rose est mentionnée dans le plus ancien livre chinois de médecine par les plantes.
Au VIe siècle avant J.C., le poète Anacréon de Grèce dit que le baume curatif de rose apaise les battements du pouls lors de fortes douleurs.
Dans tout l’hémisphère nord, l’histoire de la rose remonte à la nuit des temps.
Grâce à ses multiples atours, elle a su se hisser au rang très convoité de reine des fleurs et du jardin.
La rose, joyau que les jardiniers ont façonné patiemment de génération en génération.
Depuis 1993, au Puy du Fou les jardiniers ont souhaité proposer aux visiteurs une promenade embaumée au cœur d’une véritable roseraie qui aujourd’hui compte plus d’une centaine de variétés et près de 5000 pieds de rosiers.
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Il y a plusieurs légendes sur la rose rouge dont :
1. Cupidon s'étant approché un peu trop près des rosiers du jardin de l'Olympe que butinaient des abeilles, fut cruellement piqué.
De chaque piqûre jaillit une goutte de sang qui transforma les fleurs blanches en fleurs vermeilles.
Vénus, affolée, se précipita à son secours et, dans sa hâte, renversa le flacon d'odeurs qu'elle portait à la ceinture.
Depuis ce jour, les roses sont parfumées…
2. Pour les romains, la rose à Vénus, était blanche mais rougie accidentellement quand Cupidon renversa son verre de vin sur elle.
Les roses, reines des fleurs, ont une signification selon leur couleur.
Un bouquet est un cadeau qui parle.
Les roses sont messagères de nos émotions.
Le "langage des roses" est un langage des sentiments !
On en parlera bientôt .
Les Jardins à la Française (au Puy du Fou).
Après un voyage en Italie en 1536, que l'architecte français de la Renaissance Philibert de l’Orme (1514-1570) réalise les jardins d’Anet.
C'est le premier à fixer l’organisation type des jardins à la française ou jardins classiques.
Les progrès dans les domaines de l’optique, de l’hydraulique et la topographie, comme l’emploi d’instruments de mesure nouveaux, serviront à l’aménagement des jardins et à la composition géométrique complexe.
Le jardin à la "Française", symbole de la Renaissance, est signe de perfection, de noblesse, de pouvoir de l’homme sur la nature.
C’est aussi l’art de corriger la nature pour y imposer une certaine rigueur entre autre par la symétrie avec un désir de faire triompher l’ordre sur le désordre de la nature, du réfléchi sur le spontané.
Il est dessiné comme un édifice, une demeure avec une succession de pièces que le visiteur traverse.
On y parle de salles, de chambres ou de théâtres de verdure.
Les caractéristiques générales sont : Présence du minéral (sculpture), végétal (plante) et de l'eau.
Une terrasse doit offrir un point de vue général au visiteur sur l’agencement du jardin.
Différents éléments caractérisent les jardins à la française comme les topiaires qui sont des arbres ou arbustes tel que le charme, le buis, l'if ou encore le cyprès.
Taillés à la perfection, ils constituent des formes géométriques et comportes des parterres, des bosquets, des allées, des fontaines, des bassins animés par des jeux d'eau féeriques ou des vasques.
Le tout est rythmé par des statues en pierre qui représentent des personnages de la mythologie ou de la chasse.
André Le Notre (1613-1700) sera l'architecte des jardins à la "française" le plus célèbre.
Il sera le jardinier officiel du Roi-Soleil Louis XIV (1638-1715) et dessinera et créera le jardin de Versailles pendant le règne du Roi au XVIIème siècle.
Il réalise également le jardin du château de Chantilly, de Saint Germain et de Maintenon.
Ce modèle français, imité par de nombreuses cours royales européennes, est aujourd’hui encore la référence ultime de la maîtrise paysagère.
Jardiniers au Puy du Fou.
Les jardiniers du Puy du Fou sont à pied d’œuvre pour parfaire les allées et décors du Grand Parc avant d’accueillir les premiers visiteurs de la saison 2019 dès le 6 avril prochain !
Le groseillier
Arbuste fruitier à fruits comestibles, le groseillier à grappes du nom latin "Ribes Rubrum" (désignant un fruit acide) est de la famille des "Grossulariacées".
Originaires de Scandinavie et de l'Est de l'Europe, son introduction en France date XIIe siècle.
Au XIVe siècle, on connait déjà ses propriétés médicinales (apéritif, fébrifuge, digestif, laxatif, diurétique et dépuratif).
A partir du XVe siècle, il fait son apparition dans les jardins français.
Au XVIe siècle on le retrouve dans les jardins et à la table du roi de France.
Au XVIIIème siècle, grâce aux Danois et les Hollandais, la culture des groseilles s’est intensifiée dans le reste du monde.
Incontournable au jardin, la plantation du groseillier intervient entre novembre et mars.
Bien que cet arbuste à feuilles simples soit auto-fertile, la multiplication du groseillier le plus habituel est le bouturage à bois sec (très aisé à réaliser en automne).
En plantant deux variétés différentes, la pollinisation est améliorée.
Après 2 ans de la plantation, juin- juillet-août est la période idéale pour la récolte (selon les variétés).
De culture facile, il s'adapte sur tous les sols bien qu'il préfère une terre légère.
Il craint la chaleur, la sécheresse, l'humidité stagnante, cependant il est très résistant au froid et il peut supporter des gels de l'ordre de -35°C voir plus.
Sa taille maximale se situe entre 1,50 et 2 mètres.
Son apport énergétique et de 33 kcal/100g.
Petite baie ronde de moins d'1cm de diamètre, blanche, rouge ou rose, la groseille juteuse et acidulée est riche en vitamine C, potassium, calcium, phosphore et fer.
En cuisine on peut l'utiliser pour des desserts, des gelées, des confitures, mais on peut également la "cuire" afin aromatiser les plats à la manière des airelles.
Les menaces principales du groseillier sont :
Côté champignons : anthracnose, oïdium gris, la rouille vésiculeuse du pin blanc.
Remède : pulvérisez de l’eau savonneuse, un mélange eau et huile d’olive, ou du purin d’ortie.
Côté insectes : le puceron Cryptomyzus ribis et les chenilles vertes à points noirs de la tenthrède (insecte adulte jaune).
Remède : la coccinelle australienne noire à points blancs extrêmement vorace ou pulvérisez un mélange composé à parts égales de bière, d’alcool à brûler et de vinaigre,
Et n'oublions pas les petits oiseaux friands de groseilles.
Remède : placer un filet protecteur pendant la période de fructification.
Les Jardins à la Française.*
Le jardin à la française est un style de jardin aménagé selon des règles de proportions bien déterminées, où les formes géométriques dominent sur les éléments naturels.
Symbole de la Renaissance, le jardin à la française se voit dans les cours des grands châteaux français Le jardin classique "à la française" présente de nombreuses caractéristiques :
- Perspective ouverte à l’infini.
- L’allée principale est très large et perpendiculaire à la façade.
- Les axes principaux et secondaires se croisent sur des cercles.
- Le dessin est régulier, géométrique et symétrique.
- Le jardin est composé de pelouses, de parterres fleuris, de broderies de buis, de statues, de sculptures, de bronzes, de bassins, jets d’eau, cascades et fontaines.
Nature.*
Afin de maîtriser l’impact environnemental de l’activité d’un parc, le puy du fou a développé une véritable démarche de sensibilisation auprès de ses visiteurs.
Des oliviers du stadium Gallo-romain aux buis taillés du Grand carrousel, de la roseraie à la vallée Fleurie, la nature accompagne les visiteurs lors de leur voyage dans le temps.
Des jardiniers et paysagistes travaillent toute l’année à la préservation, l’entretien et l’élagage des 130 espèces d’arbres présents dans la forêt de 55 hectares du puy du Fou, des 250 sortes de plantes sauvages, des 5 000 pieds de rosiers de 85 espèces différentes et des 20 espèces de plantes aromatiques et médicinales.
Les visiteurs sont informés grâce à une signalétique sur les espèces rares, les plantes sauvages, les plantes médicinales et les différentes variétés de légumes dans les potagers du village XVIIIe et de la cité Médiévale.
Aucun insecticide chimique n’est utilisé et le compost est aujourd’hui l’unique engrais
L’agripaume.*
Dans les jardins du Puy du Fou, on y retrouve des plantes médicinales.
Aujourd'hui, l'agripaume cardiaque.
L’agripaume, leonorus cardiaca, est une plante vivace de 30 à 120 cm arrivée d'Asie vers l'Europe.
Maintenant, on la trouve dans toutes les zones tempérées du monde où elle a été introduite comme plante ornementale et aussi pour ses propriétés médicinales.
L'agripaume cardiaque est une plante médicinale connue depuis des siècles.
Les Grecs et les Romains employaient déjà comme antispasmodique et pour le traitement des palpitations cardiaques et la tension ainsi que la dépression, qu’ils considéraient être un problème de cœur.
On peut l’utiliser dans le traitement des diarrhées, bronchites et ballonnements.
L'agripaume est presque exclusivement utilisée en association avec d'autres plantes dans des tisanes composées.
Le Laurier.*
Le laurier est le symbole d'Apollon.
Daphné nymphe de la mythologie grecque fut le premier amour d'Apollon.
Fuyant et allant être rattrapée après une longue poursuite d’Apollon, le père de Daphné, le dieu fleuve Pénée, la métamorphosa en laurier.
Dès lors, Apollon en fit son arbre et le consacra aux triomphes, aux chants et aux poèmes.
Chez les Grecs et les Romains anciens, l'usage s'était établi de couronner de laurier les poètes et les vainqueurs.
Au Moyen Âge aussi, on couronnait de laurier les savants distingués dans les universités.
Dans les écoles de médecine, la couronne dont on entourait la tête des jeunes docteurs était faite de rameaux feuillés de laurier avec des baies, d'où le nom "baccalauréat" (bacca laurea : baie de laurier) donné encore de nos jours en France au diplôme qui sanctionne la fin des études secondaires.
Le laurier est toujours un symbole de paix.
Il procède de bonnes vertus thérapeutiques.
Digestif (facilite la digestion en aidant le travail de l’estomac).
Expectorant (facilite l’évacuation du mucus qui encombre la trachée et les bronches).
Stimulant (augmente l’activité et la vitalité en excitant les systèmes vasculaires et nerveux
En cuisine, le laurier est utilisé en cuisine comme condiment, ses feuilles sont utilisées pour leur arôme.
L'herbularius au Puy du fou.*
Au Puy du fou, on y trouve deux jardins, un dans la cité médiévale et l’autre au Village 18ème.
Ce sont des "herbularius" (de herba, herbae : herbe), est un jardin où l'on cultive les plantes médicinales appelées en latin "simplicis medicinae, simplicis herbae".
Le terme "simple" qualifie un remède (medicina) ou une herbe (herba) constitués d'une seule substance.
On la pensait donc simple, par opposition au mélange composé (composita) ou alambiqué de la médecine savante.
Au Moyen-âge, plantes dédiées à la sorcellerie.
A l’époque, les gens allaient trouver des sorcières pour résoudre leurs problèmes.
Elles leur préparaient des potions à l’aide d’herbes et de plantes.
Au XVIIIème siècle que c’est entré dans les mœurs et qu’on a admis que les plantes puissent guérir les gens.
C’est ainsi qu’elles sont passées de plantes de sorcellerie à plantes médicinales.
Le mot drogue, apparu vers le XIVe siècle, viendrait de l'ancien anglais driggen, qui signifie "sécher", ce qui indique l'importance des plantes médicinales dans la pharmacopée médiévale.
Le grand livre des simples du moyen-âge est sans doute celui de l'abbesse Hildegarde von Bingen (1099-1179), qui écrira son célèbre "Liber Simplis Medicinae", ouvrage important qui décrit près de 300 végétaux.
Bientôt, nous allons vous les présenter.