Spectacle.*
Sous le Grand Carrousel, immense manège équestre couvert, ce spectacle de cape et d'épée façon 17e s. résonne du son des cavalcades et des combats à l'épée.
Chevaux andalous et flamenco sont au programme, ainsi qu'une aquatique évocation des cascades de Grenade en guise de surprise finale.
Aramis *
Henri d’Aramitz ou Aramis est un abbé laïc.
Comme Porthos, Aramis appartenait à une famille protestante du Béarn.
À la différence des autres mousquetaires béarnais, il était d’origine militaire noble.
Son grand-père, le capitaine huguenot Pierre d’Aramitz joua un rôle fort actif dans les guerres de religion qui sévirent dans le Béarn et la Soule à l’époque de Jeanne d'Albret.
Son père, Charles d’Aramitz, était, au début du XVIIe siècle, maréchal des logis à la Compagnie des Mousquetaires.
Une des sœurs de Charles d’Aramitz épousa M. de Tréville.
C’est donc tout naturellement que ce dernier reçut en 1640 son neveu par alliance dans sa compagnie, en même temps qu'Athos et Porthos, et au moment où d'Artagnan arrivait à Paris.
On ne sait combien de temps Henri d’Aramitz resta au service, mais on connaît la date de son mariage : le 16 février 1654 ; le nom de sa femme : Jeanne de Béarn-Bonasse.
On sait aussi qu’il eut deux fils (Armand et Clément) et deux filles.
D'Artagnan
De son vrai nom Charles de Batz-Castelmore, d’Artagnan est un homme de guerre français né entre 1611 et 1615 au château de Castelmore, près de Lupiac, en Gascogne (dans le département actuel du Gers) et mort au siège de Maastricht le 25 juin 1673.
En 1657, la première compagnie des mousquetaires, dite des « grands mousquetaires » ou « mousquetaires gris », à cause de la robe de leur chevaux, est reformée.
D’Artagnan en devient sous-lieutenant.
Il en assure le véritable commandement, le chef nominal étant un neveu de Mazarin.
En 1659, d’Artagnan épouse Charlotte-Anne de
Chancelay, qui lui donne deux fils en 1660 et 1661.
Ils se séparent
de biens et de corps en 1665.
En 1660, Louis XIV se marie avec l’Infante d’Espagne.
La cérémonie a lieu le 9 juin à Saint-Jean-de-Luz.
Le voyage vers le Pays basque dure un an et donne l’occasion à Louis XIV de visiter les provinces méridionales de son royaume.
Bien évidemment, d’Artagnan accompagne le cortège.
La traversée des villes-étapes provoque l’admiration des populations : les fiers mousquetaires précèdent l’attelage royal tiré par six chevaux blancs.
Le jour de l’étape à Vic-Fezensac, le 26 avril 1660, d’Artagnan chevauche vers Castelmore pour revoir les siens et se recueillir sur la tombe de ses parents, dans la chapelle du domaine.
En 1667, il devient capitaine-lieutenant de la première compagnie des Mousquetaires.
Porthos
De son vrai nom Isaac de Portau est né à Pau le 2
février 1617 et mort à une date inconnue.
On sait de lui qu'il appartenait à une famille protestante du Béarn,
originaire de Gan.
Son père était secrétaire du roi et des états de
Navarre, et qu'il était donc un personnage important.
Il acheta des
seigneuries et se fit anoblir.
Comme Athos, Porthos se dirigea vers l’armée.
Comme ce dernier,
il commença par entrer, en qualité de cadet dans les Gardes-Françaises,
compagnie des Essarts, (François de Guillon, seigneur des Essarts,
était le beau-frère de M. de Tréville, qui l'avait recommandé).
Il
se trouvait donc dans cette compagnie lorsque d'Artagnan y entra a son
tour en 1640 et ils firent ainsi campagne ensemble.
On l’y retrouve
en 1642 à Perpignan puis à Lyon. En 1643, Porthos passa aux
Mousquetaires, l’année même de la mort d’Athos.
Puis on perd sa trace et on ne sait ce qu’il devint par la suite, ni
quand il mourut.
Athos
Athos, de son vrai nom Armand de Sillègue d'Athos
d'Autevielle, est né en 1615 en Béarn et mort le 21 décembre 1643.
Athos
tient son nom du petit bourg d'Athos-Aspis sur le Gave d'Oloron, près
de Sauveterre-de-Béarn et près d’Autevielle.
Cadet de famille, il ne
pouvait espérer recevoir les seigneuries d’Athos et d’Autevielle qui
reviendraient à son aîné.
Il eut donc le choix d'entrer dans l’armée
ou dans les ordres.
Il
était cousin à la mode de Bretagne de Monsieur de Tréville, dont la
protection lui permit d’entrer dans le régiment des Mousquetaires en
1640, à la même époque que Porthos.
On sait seulement de lui qu’il
était béarnais, et qu’il disparut jeune, sans doute tué au cours d'un
duel comme l'indique le registre des décès de l’église Saint-Sulpice à
Paris à la date du 21 décembre 1643 “Convoy, service et enterrement du
deffunct Armand, Athos dautebielle mousquetaire de la garde du Roi,
gentilhomme de Béarn. pris proche la halle du Pré au Clercs’’.
Le
Pré au Clercs étant un lieu réputé pour être le rendez-vous des
duellistes, il est probable que ce soit ainsi qu'il soit mort.
Carrus-soli
Le carrousel trouve son étymologie dans la contraction de deux mots latins «carrus-soli» ce qui signifie «char du soleil».
Hérité du tournoi médiéval, le carrousel était un intermédiaire entre les parades équestres et les jeux guerriers italiens.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les cours d’Europe organisent ces grands «ballets équestres» qui par leur conception tiennent autant de l’opéra que du ballet chorégraphique.
Créer en 2006, le Grand Carrousel du Puy du Fou est un immense théâtre du style XVIIe siècle.
La façade de 100 mètres de longueur, culmine à 16 mètres ornée d’armoiries sculptées, de bas-reliefs équestres, de corniches, de chapiteaux et de colonnes doriques.
A l’intérieur : 3 000 places assises, 6 000 m² dont 2600 m² d’espace scénique et son rideau de 3 tonnes.
La plus grande scène d'Europe
Cyrano
Cyrano de Bergerac a vraiment existé !
Savinien Cyrano de Bergerac, tout le monde connait
aujourd'hui le
nom de Cyrano de Bergerac... mais qui se souvient, que son prénom était
Savinien et qu'il vécut, réellement, au début du XVII ème Siècle ?
Ce jeune homme étonnant et détonnant, auteur à succès, serait
certainement flatté de son actuelle célébrité... mais surpris de
constater qu'il la tient d'un personnage d'Edmond Rostand qui porte son
nom !
Cyrano de Bergerac marqua pourtant son époque de bien des
manières... Vif, talentueux, intrépide, amoureux de sa liberté, il
aimait aussi les oiseaux, les sciences, la politique, les livres, et
bien souvent, son prochain...
mais pas toujours !
Au seuil de sa mort, à 36 ans, il regrettait d'avoir perdu trop de
temps.
Mais au vu de ce qu'il nous laisse, il n'a sûrement pas tout
perdu...!
Savinien Cyrano de Bergerac est
né à Paris le 6 mars 1619 et est mort à Sannois le 28 juillet 1655.
Issu
d'une vieille famille parisienne, il a passé son enfance près de
Saint-Forget (actuelles Yvelines) et c'est à Paris qu'il a fait ses
études, travaillé et vécu.
Alexandre Dumas
En 1844, Alexandre Dumas les a
immortalisés dans sa trilogie dont le premier volume s'intitule Les
Trois Mousquetaires, en s'inspirant de mémoires apocryphes de Gatien de
Courtilz de Sandras.
La devise des mousquetaires : Un pour tous,
tous pour un.
Ce
roman rendit populaire les mousquetaires mais ne doit en aucun cas être
considéré comme une œuvre historique tant les libertés avec l'histoire
sont nombreuses.
À l'aide des très libres et déjà fort romancées
Mémoires de Monsieur d'Artagnan publiés en 1700 par Courtilz de
Sandras, Dumas construisit avec virtuosité et talent une vision
romantique du règne de Louis XIII.
Initialement publié en feuilleton dans le journal Le Siècle de mars à
juillet 1844.
Il a été publié en 1844 aux éditions Baudry.
Il
est réédité en 1846 chez J. B. Fellens et L. P. Dufour avec des
illustrations de Vivant Beaucé.
Le Cardinal de Richelieu
Armand Jean du Plessis de Richelieu, cardinal, duc et pair de France, ministre de Louis XIII.
Né à Paris le 9 septembre 1585, il meurt le 4 décembre 1642.
Initialement destiné au métier des armes, il est contraint de rentrer dans les ordres afin de conserver à sa famille le bénéfice de l'évêché de Luçon.
Il devient secrétaire d’État en 1616 puis cardinal en 1622 et principal ministre de Louis XIII en 1624.
Il reste en fonction jusqu'à sa mort, en 1642 ; le cardinal Jules Mazarin lui succède.
La fonction exercée par Richelieu auprès de Louis XIII est souvent désignée par le qualificatif de premier ministre, alors que le titre n'existe pas à l'époque.
Dans le grand théâtre du Puy du Fou, une place d'honneur est réservée au Cardinal de Richelieu.
Dans le grand couloir menant vers la grande salle, un tableau de Henri-Paul Motte représentant le siège de La Rochelle.
Mais, que nous rappel ce tableau ???
Parmi les facteurs de troubles à l’intérieur du royaume de France, les protestants tiennent une bonne place selon Louis XIII et Richelieu.
Ces derniers décident donc de faire le siège de la ville afin d’infliger une défaite aux Huguenots et de détruire le pouvoir politique des protestants.
Grâce à des moyens importants, avec notamment la construction d’une digue limitant le passage des navires vers la ville, et malgré la résistance des habitants, La Rochelle tombera, affamée, quinze mois plus tard.
Après plus d'un an de siège, La Rochelle, ravagée par la famine, capitule devant le roi de France.
Richelieu exige la reddition des protestants sans condition.
Il entrera dans la ville le lendemain.
Le siège qui a débuté le 10 aout 1627, entrainera la mort de 19 000 Rochelais.
En mémoire de cet évènement, l'entrée du port de La Rochelle est matérialisée par la bouée Richelieu.
Mousquetaires de Richelieu
Crée en 2006, la façade de 100 mètres de
longueur, culmine à 16 mètres ornée d’armoiries sculptées, de
bas-reliefs équestres, de corniches, de chapiteaux et de colonnes
doriques.
A l’intérieur : 3 000 places assises, 6 000 m² dont 2600 m² d’espace
scénique et son rideau de 3 tonnes.
Pendant
40 minutes et 5 fois par jour, les 30 acteurs et les 20 chevaux vous
replongent dans l'univers des Mousquetaires du Cardinal de Richelieu.