Armand vivait seul dans une petite chaumière au fond d'une venelle peu éclairée par le soleil. Tous les matins, à peu près à la même heure, il se rendait chez le sabotier du village. Un peu plus tard, le tisserand avait sa visite et toutes les soirées le cordonnier travaillait en compagnie d'Armand. Le tueur de cochons de passage dans la journée, n'était jamais pressé. Cet été, aux veillées du Puy du Fou, la marchand de quenouilles (relève des vagabonds et des conteurs) viendra traîner ses souvenirs, porter avec lui l'histoire à tous les enfants du pays. D'autres photos sur : http://puystory.magix.net/album/tous-les-albums/!/oa/6969078/ De l'insécurité grandissante du moyen-âge, naquit la Féodalité. Toutes les charges, terres, seigneuries et châtellenies importantes étaient données en viager, et n'étaient pas transmissibles. Dès la mort de Charlemagne, ils apparaissent sous la dénomination de "Roche" comme Rocheservière, Roche-Themer, Roche-sur-Yon, ou "Mothe" comme La Mothe-Achard, du nom de son occupant ou encore de "mur" comme Châteaumur. Ces donjons, comme leurs prédécesseurs de bois, étaient entourés de plusieurs enceintes de murailles et de fossés remplis d'eau. La composition était sensiblement la même. En cas de guerre, les châtelains pouvaient ainsi mobiliser rapidement leurs vassaux. Un pari un peu fou, pour servir de décor au film "VENT DE GALERNE". L'implantation a été dictée principalement en raison des facilités d'accès de la route toute proche. Les plus anciennes constructions, dont on retrouve des élévations en Vendée, ne remontent pas au delà du XVème siècle. Par contre dès le XVème les témoins sont très nombreux et fréquents dans le haut-bocage. Il a donc été possible de prendre des modèles dans de grands édifices pour les utiliser dans de petites constructions. Ce que l'on peut désigner sous le terme de "style XVème" s'étend en fait sur une période beaucoup plus longue, notamment au début du XVIème, mais encore bien après. Le XVIIe siècle est une période difficile à cerner, son habitat est relativement peu typé. Au XVIIIème, on répare surtout. Les maisons du XVIIe sont souvent hétérogènes (composé d'éléments différents) et construites assez pauvrement, sans décors importants. Bientôt une description des maisons constituant le village. Il était une fois, non loin d'ici, un petit village frappé par une terrible malédiction. Dépêchons-nous mon ami, car la Malbête pourrait bien montrer le bout de son museau !!! La Malbête ! Allons chercher le bon Martin : c'est un homme sage qui a le cœur pur. Oh, cher Martin ! Pour connaître l'épilogue de l'histoire........!!! D'autres phots sur : http://puystory.magix.net/album/tous-les-albums/!/oa/7269296/ Jacques le Majeur est l'un des douze apôtres de Jésus Christ. Enfin Jacques est cité parmi les témoins de la troisième apparition de Jésus après sa mort, sur les bords du lac de Tibériade (épisode de la pêche miraculeuse rapporté par saint Jean).Les gens de passage. (petite histoire)
Il n'aimait pas la solitude et trouvait les nuits toujours très longues.
Il vivait plus souvent chez les autres.
Il s'installait devant l'âtre et le sabotier, tout en taillant sa pièce de bois, entendait raconter les mêmes histoires.
L'été, il passait de longues heures sur le banc de pierre devant la forge….
Dans notre métairie, on savait aussi accueillir les visiteurs.
Le soir, c'étaient les coureurs de barges qu'il fallait toujours bien recevoir.
Il viendra chez moi chanter avec vous la chanson de tous les Maupillier.
Jacques Maupillier (garde)Dans le Bourg 1900
Féodalité dans la région du Haut Bocage (2)
Les populations apeurées se choisirent par voie élective, des chefs chargés de les diriger, de les défendre en cas de besoin.
C'était le plus brave, le plus intelligent, celui qui savait s'imposer.
Les comtes du Poitou confièrent le Comté d'Herbauges aux Vicomtes de Thouars.
Ces nouveaux seigneurs divisèrent leur Comté en Vigueries (juridiction administrative), taillèrent des Fiefs (domaine), puis des Châtellenies (Seigneurie) à leurs fidèles chevaliers.
Ce sont les Châtellenies de Parthenay, Bressuire, Argenton, Mortagne, Talmont, Pouzauges, Tiffauges, Apremont, Commequiers, les Essarts, La Garnache, La Roche-sur-Yon, et d'autres.
Ces nouveaux châtelains désignés par leur suzerain seront les successeurs de la vieille chevalerie Gauloise, annexée par les Romains.
Ces châtellenies étaient souvent composées de dix à trente paroisses.
Ces châtelains, souvent des cadets de la famille de Thouars, comme à Tiffauges, Mortagne, les Herbiers et vraisemblablement le Puy du Fou, au début de 1ère féodale ne possédaient pas de droits personnels sur le château qui leur était confié, ni sur la garnison qui l'habitait et qu'ils étaient chargés de commander.
Le château restait la propriété du vicomte de Thouars et du comte du Poitou, et jusque vers la fin du neuvième siècle.
Le châtelain placé là par le suzerain était considéré par lui comme un auxiliaire, un chef de garnison, et pouvait être révoqué à son gré.
Au début du 11ème siècle la succession aux fiefs était encore imparfaitement établie.
Le suzerain restait toujours maître de disposer du fief à la mort du vassal.
Les premiers châteaux bâtis, le furent pour se préserver des invasions normandes.
Ensuite apparaissent les premiers donjons romans construits en pierre.
Ce seront des tours rondes, aux murs énormes comme la tour du "Vieil Puy du Fou".
Des donjons carrés ou rectangulaires, comme ceux des Herbiers, de Loudun, de Broue, en Charente, complétés souvent par des tourelles de communication aux angles, et des demi-tourelles formant contreforts au milieu, comme à Pouzauges, Tiffauges, Châteaumur.
Ces enceintes renfermaient les magasins à vivres, les écuries pour animaux, les habitations des hommes d'armes et de leurs familles.
La tour centrale ou donjon était réservée au seigneur et à ses proches.
Souvent, en cas de siège, l'ensemble de la population du château s'y installait.
L'entrée, une étroite porte en plein cintre, se trouvait toujours à hauteur du premier étage, à cinq ou six mètres du sol.
On y accédait par une échelle retirée chaque soir.
Il faut voir l'entrée du donjon des Herbiers, qui se trouve dans un angle, face à l'avenue du Petit-Bourg.
Puis à partir des 11ème et 12ème siècles, on voit les seigneurs-châtelains concéder des terres à titre perpétuel à leurs chevaliers.
Ces concessions à titre perpétuel, comme les châtellenies, devinrent héréditaires à partir des douzième et treizième siècles moyennant le paiement du droit de mutation à la mort du vassal, versé au suzerain.
Ce furent d'abord les "Hébergements", puis de moindre importance, les "Manses" (parcelle agricole), puis les "Borderies" (exploitation agricole).
Elles comprenaient une maison, des bâtiments d'exploitation, des terres labourables, des prés, une vigne.
Parfois un moulin sur un cours d'eau et un moulin à vent sur une hauteur.
Souvent il n'est pas rare d'y trouver une portion de forêt, pour le bois d'ouvrage et de chauffage.
Dans notre région proche des frontières du Poitou, d'Anjou et de Bretagne, ces petites seigneuries furent légion.
Il n'est pas rare d'en trouver une dizaine dans une paroisse moyenne, aux Herbiers une vingtaine.C'était en 1988 et… soixante jours pour construire tout un village.*
Mais comment appeler ce village.
Après avoir cherché dans tous les toponymes des environs, un patronyme sera inventé ne laissant aucune ambiguïté sur l'origine.
En faisant la contraction du "PUY DU FOU" et de "VENT DE GALERNE" est né tout simplement :
"LE PUY DE GALERNE".
Composer un village du XVIII, c'était aussi faire un peu l'histoire de l'habitat rural de la région.
Les impératifs du film ont amené à avoir un espace central assez ouvert, un peu important pour l'échelle de ce village.
La décision de réaliser un moulin obligeait aussi de le placer près du point haut.
Enfin un emplacement, peu visible du château et déjà déboisé, a été choisi.
La première surprise du chantier fut qualité médiocre des sols principalement composé d'argile et les bâtiments ont donc été fondés sur pieux.
Il est même très difficile d'imaginer ce que pouvait être l'habitat dans la région avant cette époque.
Il est vraisemblable qu'il n'existait que des constructions en bois en dehors des châteaux et des édifices religieux.
La deuxième moitié du siècle a été une période économiquement faste.
Il y a une très grande unité de vocabulaire architectural entre les châteaux, les logis ou les maisons plus modestes.
Ne sont conservés de cette époque que des fragments et jamais de bâtiments complets.
Il est donc possible de rester crédible en intégrant des éléments importants, comme une grande fenêtre à croisée de pierre dans un volume relativement modeste.
Il est des formes qui ont pris naissance à ce moment-là (comme les linteaux de porte en accolade) et qui se sont perpétuées pendant longtemps.
C'est une période de reconstruction après les dévastations de la plus longue guerre civile de notre histoire.
Les guerres de religion, qui ont particulièrement ensanglanté ce territoire, ont également provoqué quantité de destructions.
On constate, particulièrement le grand nombre de charpentes refaites au début du XVIIème.
C'est aussi le moment où l'on abandonne les hauts combles pour ne plus utiliser que des toitures à faibles pentes et les tuiles canal.
Le XVIIIème est un siècle plus riche et c'est surtout une période en pleine mutation.
Les constructions y sont nombreuses.
Malheureusement, elles ont subi l'acharnement des troupes bleues pendant les guerres de Vendée, sans doute parce qu'elles étaient plus neuves.La légende de Martin (Puy du Fou)
La Malbête !
Elle a encore frappé !
comme je suis heureuse !
Je suis certaine que vous convaincrez la Malbête de cesser ses forfaits !
Allez voir le spectacle au Puy du Fou. Amoureux de Verdun
Mais qui est St. Jacques ?????
Il est nommé "Jacques, fils de Zébédée" dans le Nouveau Testament Fils de Marie Salomé.
Saint Jacques est appelé le Majeur.
Cette épithète lui vient de sa qualité d'aîné.
Il est le frère aîné de l'apôtre Jean, et tous deux sont surnommés Boanerges, c'est-à-dire "Fils du tonnerre" (Marc III:17).
Cela permet aussi de le distinguer de l'autre apôtre "Jacques, fils d'Alphée".
Saint Jacques est l'un des tout premiers disciples à suivre Jésus, et il est un de ses plus proches.
Il participe, avec Pierre et Jean, à des évènements importants : la Transfiguration, l'agonie de Jésus au Mont des Oliviers.
Ce même groupe de trois apôtres est le seul à le suivre lorsqu'il va ressusciter la fille du chef de la synagogue.
Jacques est le seul apôtre dont la mort est rapportée dans le Nouveau Testament : "Il (Hérode) fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean."(Actes, XII:2).
Il est fêté le 25 juillet Il y a trois personnages nommés Jacques dans le Nouveau Testament:
1) Jacques fils de Zébédée, frère de Jean, un des Apôtres.
2) Jacques le Juste, frère du Seigneur,
3) Jacques le fils d'Alphée, un des Apôtres.
Il faut y ajouter le Jacques, rédacteur de l'Epître de Jacques qui selon l'exégèse contemporaine n'est aucun de ces trois (ce pourrait être un anonyme avec un prénom d'emprunt).
Mais pour la Chrétienté médiévale et pour Compostelle en particulier,
il n'y avait qu'un seul Jacques,
apôtre et rédacteur de l'Epître.