Puy Story

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12 septembre 2018

Souvenirs de Dame Catherine du Puy du Fou (1/3).

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1. Catherine du Puy du Fou reçoit François 1er.
La lumière du soir pénètre à flots dans la chambre.
Par la fenêtre, Catherine contemple la paix fleurie du jardin, la terrasse rouge le long de l’étang…
Dehors règne le printemps, son dernier printemps…
Dans son âme, dans son corps, règne l’hiver…
Son entourage a beau lui mentir, elle sait bien qu’elle vit les dernières saisons de son existence.

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Avant que les portes de la "Nuit" ne se referment sur elle, elle feuillette une dernière fois le grand livre de ses Souvenirs.
Elle revoit ce jour radieux de l’an de grâce 1527, où, toute jeune fille, elle épousa François II du Puy du Fou.
Elle se rappelle son émotion, son angoisse même…
Il lui fallait quitter la douceur rassurante d’un foyer, la protection affectueuse de parents attentifs pour s’en aller partager la vie d’un inconnu…
Si vieux déjà…
Il avait plus de trente ans… !
Elle sourit en évoquant ces puériles inquiétudes.

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Comment avait-elle pu craindre François ?
François, si attentionné…
François, vingt ans d’une vie pleine et intense : des enfants, des voyages, un château, "son" château… des visites prestigieuses…
Comme celle du "Roi François 1er revenant de Bayonne passer la nuit au Puy du Fou".
Comme il est encore vivant devant ses yeux, le roi François…
Un géant à la carrure imposante…

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Un homme séduisant…
Des yeux sombres et vifs, des mains admirables, un sourire à faire chavirer les cœurs.
D’ailleurs, elle avait entendu dire que plus d’une belle avait cédé au charme de Sa Majesté…
Mais elle était une épouse fidèle et ne pensait qu’à ses devoirs d’hôtesse.
Elle voulait que le Roi se souvînt de sa visite au Puy du Fou, qu’il appréciât l’hospitalité de son ancien compagnon d’armes en Italie.

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Catherine avait voulu fêter somptueusement la venue du roi François et de la reine Éléonore.
Des jours et des jours de fébriles préparatifs !
Le château était décoré de fleurs, le sol était jonché de feuilles fraîches en signe de bienvenue.
Dans la cour d’honneur, les oriflammes ornées de salamandres, claquaient au vent d’été.
Soudain, entre une double haie de paysans qui manifestaient une joie exubérante, le carrosse royal s’était avancé, lentement tiré par six chevaux empanachés.

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Catherine, trop émue, n’était plus elle-même.
Comme dans un rêve, elle avait vu descendre le couple royal qu’elle avait salué…
Le Roi qui la relevait, la complimentait sur sa jeunesse et sa beauté…
Puis leurs Majestés avaient pénétré dans la grande Salle pour participer au festin, qu’en bonne maîtresse de maison, elle avait minutieusement ordonné.

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Après que chacun se fut rafraîchi les mains dans un bassin d’eau parfumée, serviteurs et servantes avaient présenté aux yeux et aux estomacs émerveillés des convives : des pigeonneaux, des faisans, des poulets aux vinaigres, des lapereaux, des tourterelles, des pâtés de cailles…

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Comme entremets, des Bohémiens avaient donné un combat de coqs…
Spectacle que n’appréciait guère Catherine, mais que Sa Majesté prisait fort…
Ensuite des ours avaient dansé…
Puis le second service s’était avancé : des gâteaux découpés en fleurs de lys, des pains de Milan, des fromages, des tartes, des plats de gaufres, des confitures, des gelées, des dragées, des fruits…
Le repas terminé, des joueurs de buccins et de flûtiaux avaient escorté toute l’assemblée vers l’étang où les équipages de deux barcasses s’étaient affrontés en une joute colorée.

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Le Roi, visiblement enchanté, avait ri, avait applaudi à tout rompre, avait même invité Catherine et François à se rendre à Fontainebleau…
Catherine ressent encore la joie et la fierté qui l’inondèrent en ce jour de juillet 1530…
Mais elle se sent lasse, soudain…
Il faut qu’elle laisse sa mémoire en repos…

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Elle rouvrira son grand livre des Souvenirs…
Plus tard…
Beaucoup plus tard…

10 septembre 2018

Les choux

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Dans les brunes matinales et froides de novembre, avec mes compagnons de travail, il fallait "aller dans les choux".
Je m'en souviens….
Nous allions par les chemins creux impraticables, emportant sur notre dos les "rotes" (liens faits de branches) qui devaient servir à fagoter.
Avant de nous enfoncer dans les rangées de choux pour cueillir les feuilles, nous avions pris soin d'entourer nos jambes de pailles pour les garder sèches et chaudes.

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Un lourd et épais tablier, un sac de balle soutenu par des ficelles nous protégeait aussi de l'humidité.
Et puis avant "le repas de l'après-midi", l'un d'entre nous retournait à la ferme chercher la charrette pour rentrer les fagots laissée au bout des sillons.
Accompagnés d'un morceau de lard, les choux consistent un mets encore très apprécié.
Pour devenir centenaire, il fallait, paraît-il, manger des choux !

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On raconte qu'une grande famine avait sévi vers 1680, au temps de Louis XIV (1638-1715), à cause des pluies abondantes.
Le seigle avait germé, les moissons étaient perdues.
A Paris, 150.000 personnes mourraient de faim.
L'ouest de la France avait moins souffert.
En effet, notre région avait été épargnée grâce aux "choux vert" et aux navets.
Jacques Maupillier (garde)

7 septembre 2018

Une légende Vendéenne

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Il y avait autrefois, il y a bien longtemps, au bas d'une montagne, un monastère de moines rassemblés pour prier Dieu.
Certains d'entre eux avaient pour tâche de travailler la terre et de faire vivre le monastère.
N'oubliez-pas que le travail est aussi une prière !
Tous les soirs les moines étaient rassemblés autour du prieur, qui leur parlait de l'éternité, du paradis.

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Un de ces moines surnommé Thomas Croit-dur, en souvenir de Saint Thomas, demanda au prieur :
"Que fait-on au paradis, durant toute l'éternité ?"
Le prieur, après l'avoir béni, lui répondit :
"Au paradis, les âmes ne se lassent jamais de contempler Dieu dans toute sa gloire et sa magnificence, ni d'entendre la musique céleste des anges."
Ce Thomas Croit-dur s'exclama :
"Cela doit être bien ennuyeux d'entendre la même musique pendant toute l'éternité..."

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Un jour, perdu dans la montagne, alors qu'il se reposait sur un rocher, il entendit au loin un orchestre invisible jouer une musique inconnue.
La musique était lointaine, et pourtant toute proche.
Sa sonorité harmonieuse semblait descendre des nuages qu'emportait le vent du soir.
Quand les nuages disparurent, la symphonie devint bouleversante.
Le moine, intrigué, cherchait quelle en était l'origine.
On ne pouvait l'entendre que de la roche où il était assis.
Quand il comprit, il ne bougea plus, entièrement ravi par cette merveilleuse harmonie.
Il était tout à l'écoute de cette musique, qui chantait la gloire de Dieu et de la création, et rien n'aurait pu le faire changer de place.
Mais soudain, il dut se rendre à l'évidence : l'orchestre mystérieux avait cessé de jouer !
Déçu, il se leva et se trouva soudain très las.

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Il remarqua que sa barbe était devenue longue et blanche.
Le dos plié, il descendit péniblement de la montagne et, sur son chemin, découvrit de nouvelles maisons.
A son passage, les gens qu'il croisait semblaient surpris et le monastère lui parut étrange.
Quand il sonna, un portier qu'il ne connaissait pas lui demanda :
"Que désirez-vous, bon vieillard ?"
"Mais voyons, je demande à voir le prieur, Don Jérôme."
"Don Jérôme est mort depuis près de cent ans", lui répondit le portier.
"Je suis le frère Thomas Croit-dur."

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"Une légende de notre monastère raconte qu'il y eut autrefois un moine de ce nom, qui disparut dans la montagne, voici cent cinq ans", ajouta le portier.
"Est-ce possible ?, Cent cinq ans ? J'ai cru entendre cette musique l'espace d'une minute !".
Le moine pria alors Dieu de lui accorder grâce de l'entendre pour l'éternité et mourut quelque temps après.
Et son âme monta au paradis et depuis ce temps-là, elle nous y attend !

5 septembre 2018

Chapelle Cité Médiévale.

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3 septembre 2018

La déroute de Cholet par GIRARDET (Jules)

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Huile sur toile, 1883 est d'une hauteur de 1,50m et une largeur 2,51m
Au centre, une charrette dans laquelle ont pris place plusieurs Vendéens s'enfuit à vive allure vers la gauche du tableau.
A son bord une femme, la tête couverte d'une coiffe, sert dans ses bras un enfant et jette un regard inquiet en arrière.
Derrière cette charrette se presse une foule confuse.
Des hommes s'enfuient en courant et tentent d'échapper aux soldats républicains.
Les corps des victimes et des animaux, la fumée provoquée par les coups de feu font pressentir la violence du combat.
La scène a lieu dans un paysage de campagne isolé.
L'impression de vitesse et de mouvement est renforcée par le traitement du ciel, les nuages semblant également s'enfuir.
Lors de son envoi au Salon de 1883, cette oeuvre était accompagnée de la légende suivante du catalogue :
"Déroute de Cholet. Octobre 1793".
"Le 17 octobre, l'armée vendéenne prise de flanc dans les landes de Cholet est dispersée et mise en fuite par les républicains".
C'est au cours de ce violent affrontement que seront mortellement blessés trois chefs vendéens :
Lescure, d'Elbée et Bonchamps

1 septembre 2018

Le Puy du Fou. *

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En arrivant au Puy du Fou, oubliez le XXlème siècle et lancez-vous dans un grand voyage dans le temps.

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Sur plus de 50 hectares, partez à la découverte d'un parc naturel abritant des spectacles grandioses, quatre villages authentiques avec leurs artisans d'art et plus de 1500 animaux en pleine nature.

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Entre deux spectacles, respirez dans les allées arborées et prenez le temps de flâner d'une aventure à l'autre.
Les héros du Puy du Fou nous entraînent dans leur aventure artistique au cœur d'un voyage éblouissant à travers les siècles.

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Emotion garantie face aux acteurs, aux prouesses techniques des décors et des spectacles.
Chaque spectacle du Grand Parc du Puy du Fou possède ses particularités et ses propres effets.
Un très bon moyen d'immerger les visiteurs au cœur de l'action.

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Des moments inoubliables et chargés d'émotions en commençant par des frissons dans l'impressionnant Stadium Gallo-Romain lors la fureur des jeux du cirque, l'émerveillement lorsque le drakkar des Vikings surgit des eaux, la magie de la mise en scène du "Dernier Panache" au Théâtre des Géants, de la tranchée de Verdun et du grand voyage sur le bateau du "Mystère de Lapérouse".

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Et que dire devant l'inoubliable ballet aérien des oiseaux orchestré par les fauconniers, les prouesses équestres des cavaliers du "Secret de la Lance" et la fascinante histoire de "Mousquetaire de Richelieu".

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Le soir, après une pause repas bien méritée, nous sommes devant l'apothéose de la journée, quand s'ouvre devant nous le décor monumental de la Cinéscénie un spectacle grandiose à couper le souffle.

 

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Un voyage dans le temps à partager en famille ou entre amis.

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31 août 2018

Artisans Village 18ème (Terre de Lumière)

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29 août 2018

La Gaule

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Notre pays fut conquis par Jules César (-100 à -44) en 52 av. J.-C. après sa victoire sur Vercingétorix (-82 à -46) à Alésia.

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Il fut divisé en 4 provinces : la Belgique, la Lugdunaise (autour de la capitale des Gaules, Lugdunum, la future Lyon), l'Aquitaine et la Narbonnaise.
La Gaule devint la plus riche région de l'Empire.

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Elle fournissait les vins, le blé, le chanvre, le sel, le fer (extrait dans les Pyrénées).
Les artisans fabriquaient des produits très appréciés : des vêtements, des poteries, des objets de fer et de verre, du savon ...

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Et aussi grâce à leurs qualités exceptionnelles de menuisiers, et des charrues… et des tonneaux dont ils étaient les inventeurs.

27 août 2018

La chasse au faucon

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Par un bel après-midi d'automne, le pont-levis du château du Puy du Fou s'abaissa et la cavalcade de chasse descendit au galop les rampes de la colline pour s'enfoncer dans la forêt.
Le seigneur René et la Dame Adelis chevauchaient en tête.
Suivaient les fauconniers maintenant fermement les bâtons où perchaient les oiseaux de la proie, la tête encapuchonnée.
Les lévriers fermaient le cortège dans un indescriptible vacarme d'abois et de gémissements impatients.
La cavalcade suivit un chemin creux, s'arrêta dans une vaste clairière et attendit... il fallait que les chiens rabattent le gibier.
Bientôt on entendit leurs aboiements...
Quelques faisans s'envolèrent...
Le premier faucon fut lancé.

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Il partit comme un trait, rasa le sol ensuite s'éleva brusquement et fondit au milieu de la bande effarée qu'il dispersa.
Il revint à l'appel du dresseur, sa proie entre les griffes.
Au même instant des canards sauvages s'enfuirent des roseaux du marécage ; des vols de cailles, d'alouettes et de perdrix descendirent des coteaux voisins.
D'autres faucons furent délivrés.
Les uns décrivaient un grand cercle qui allait se rétrécissant.
Ils semblaient enlacer leur victime avant de l'atteindre.
D'autres s'élevaient dans la nue, s'abattaient comme une pierre sur leur proie, lui plantaient leur bec crochu dans la tête et l'étouffaient dans leurs serres.

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Les grands lévriers, accourus de toutes parts, aidaient à la capture, happant le gibier que les valets s'empressaient de disputer à leur voracité.
Un déluge de plumes multicolores et de gouttes de sang pleuvait sur les chasseurs.
C'était un massacre d'oiseaux de toute espèce.
Au passage d'un vol de ramiers, Dame Adelis lâcha son émerillon favori.
Il les rejoignit sans peine et les déchira du bec et de l'ongle Il n'en laissa échapper aucun... !
Les plumes blanches volaient au vent comme des flocons dans une tourmente de neige...
Les heures passaient...
Les vols devenaient plus rares.
Le Seigneur René donna le signal de la retraite.
Les faucons sur leur perchoir reprirent leur capuchon.
Mais, soudain, les jambes pendantes, le cou replié en arrière, un superbe héron s'éleva au-dessus de la mare...

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Le faucon gerfaut du Comte n'avait pas pris part à la chasse.
Il était resté sur le poing ganté de son maître, comme dédaigneux du maigre gibier qui jonchait le sol.
Il se réservait pour une plus noble lutte... !
Le héron, battant l'air de ses ailes puissantes, passa au-dessus des chasseurs, monta dans la nue, monta jusqu'à ce qu'il ne fût plus qu'un point dans l'espace.
Son apparition avait suspendu les préparatifs de départ.
Tous les regards se tournèrent vers le Seigneur...
Il répondit à l'attente générale et s'empressa d'ôter le chaperon du gerfaut.

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Debout sur le poignet du Comte penchant de côté et d'autre sa tête inquiète, fouillant de ses yeux noirs et vifs tous les points de l'horizon, le rapace hésita un moment.
Soudain, il s'élança à tire-d'aile et fendit l'espace en direction des coteaux.
La cavalcade le suivit...
Toutes les têtes étaient levées, tous les regards sondaient l'immensité déserte et uniformément bleue.
Enfin, deux points noirs apparurent comme deux billes se heurtant dans l'espace.
A cent pieds du sol, ce fut un duel acharné.

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Le gerfaut s'éloignait, prenait du champ, puis le bec grand ouvert, les griffes tendues, il s'élançait sur le héron qui, d'un battement d'aile, remontait en l'air avec l'élasticité d'une balle et l'attaquant allait rouler dans le vide.
Parfois, l'oiseau de proie s'élevait et du sommet de l'azur plongeait droit sur le héron qui, dressant en l'air son long bec pointu, l'attendait, le forçait à dévier sa course pour ne pas être embroché par son propre élan.
Puis, ce furent de grands tournoiements, des enroulements sans fin.
Tous deux se mêlaient dans une valse furibonde où le gerfaut semblait toujours sur le point de l'emporter, mais où le héron puisait sans cesse de nouvelles forces.
Toute la chasse suivait les péripéties de la lutte, trépignait d'aise et criait :
"Bravo, gerfaut ! Courage ! Courage !"
Pourtant le combat touchait à sa fin.
Renversé sur le vent, le cou incliné sur ses ailes ouvertes, ses longues pattes en avant, l'échassier épuisé attendait la mort.
En un dernier assaut, les serres s'entrelacèrent et, dans un froissement de plumes mêlé de cris rauques, une lutte corps à corps s'engagea...
Tout à coup, le héron, une aile cassée et pendante, se détacha du gerfaut.

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Le faucon, fier, joyeux, l'œil allumé, le plumage hérissé et tout souillé de sang, reprit place sur le poing du Comte.
Le vaincu, dans une courbe immense, alla tomber comme une masse dans la mare.
Les chiens s'élancèrent...
Mais soudain, dans un ultime sursaut, il disparut à longues enjambées derrière les coteaux...
La nuit approchait, il fallait rentrer...
On siffla les chiens.
La cavalcade de chasse regagna le château, abandonnant la poursuite et laissant au courageux héron une chance de survie, malgré ses cruelles blessures.

24 août 2018

La Popina du Puy du Fou

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Près du spectacle du "Signe du Triomphe", la Popina offre diverses formules de restauration à emporter.

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