Puy Story

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2 juin 2018

Le vieux château !!

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30 mai 2018

Bal des Oiseaux Fantômes

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28 mai 2018

Les commissions militaires de Noirmoutier.

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(suite de l'article : Avant la révolution française).
Les détenus de Noirmoutier sont tous conduits en prison sur dénonciation.
Un individu pouvait avoir jusqu’à 20 dénonciations contre lui sans nécessité de les prouver.
A la reprise de l’île par les républicains le 3 janvier 1794, trois représentants du peuple arrivent à Noirmoutier.
Pierre-louis Prieur de la Marne, Louis Turreau et Pierre Bourbotte.
Ces députés, envoyés par la Convention en province, contrôlent l’exécution des décisions du pouvoir central, le Comité de salut public.
En seulement 6 jours, ils mettent en place la "justice révolutionnaire" par le biais des commissions militaires.
Les républicains en place sur l’île et réunis dans les commissions militaires déclarent chaque personne suspecte de façon expéditive sans réel jugement.
La première commission militaire (04 janvier 1794).

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Cette première commission est davantage commandée par la vengeance que par l’esprit de justice.
Elle est à l’origine de 1800 royalistes exécutés sur l’île.
Les très rares documents conservés sur l’activité de cette commission nous permettent d’indiquer que tous les prisonniers ont été envoyés à la mort. Les deux commissions militaires suivantes.
La commission "Collinet" du 30 avril 1794.
A la différence de la première commission, elle est constituée d’un tribunal avec un greffier en chef du nom de Rousseau, un accusateur public, un secrétaire-adjoint et un commis huissier.
Elle se doit de juger tous les prévenus incarcérés dans les 3 maisons d’arrêt de l’île (le château, l’église et la maison de Tinguy).
Elle prononce 26 peines de mort, 20 détentions et 45 acquittements.
Il faut ajouter à ce décompte, la forte proportion de décès dans les prisons.

 

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La commission "d’Angers" (10 juin1794).

Les représentants du peuple estiment la commission "Collinet" trop lente et les membres sont renouvelés.
Son président et son vice-président sont nommés au tribunal révolutionnaire de Paris à compter du 24 juin, empêchant ainsi la commission de se réunir à Noirmoutier.
Il faut attendre la nomination d’un nouveau président et d’un nouveau vice-président le 11 juillet pour que la commission reprenne ses activités.
Au total, elle a prononcé 49 peines de mort, un nombre incalculable de détentions, 18 déportations et 576 remises en liberté. Depuis 1793, la guerre a épuisé les troupes et le pays.
Robespierre est arrêté et guillotiné en juillet 1794.
Les membres du Comité de salut public, acteurs de la Terreur, sont jugés et exécutés.
Au mois d’août 1794, Hoche et Canclaux, tous les deux favorables à une politique de pacification, se voient confier respectivement l’Armée des Côtes de Brest et l’Armée de l’Ouest.
La fin de l’année 1794 voit l’arrivée au pouvoir de révolutionnaires modérés qui vont gracier les prisonniers.
Le contexte devient alors favorable aux discussions pour ramener la paix.
Un nouveau climat sur le plan international, la France est en conflit avec les monarchies d’Europe depuis 1792.
Au milieu de l’année 1794, la France connaît une série de victoires.
Au début de l’année 1795, plusieurs traités de paix sont signés.

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La France peut ainsi mobiliser davantage de forces en Vendée.
Sur le plan national, un mouvement plus modéré s’installe.
Le voile est levé sur les atrocités commises contre les royalistes (hommes, femmes, enfants).
L’opinion publique condamne les massacres réalisés au nom de la République.
Le traité de la Jaunaye (12-17 février 1795) Charette, reconnu général en chef de l’Armée catholique et royale du Bas-Poitou, est convoité par les républicains pour engager des négociations.
Celles-ci se déroulent près de Nantes, au château de la Jaunaye, en février 1795, à la demande des républicains.
Ils s’engagent à laisser libre le culte des prêtes réfractaires, à ne pas lever de soldats ni d’impôts pendant 10 ans, à accepter que les soldats vendéens soient chargés du maintien de l’ordre dans la région.
En contrepartie, les Vendéens de Charette doivent reconnaitre la République.

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Le "Traité de la Jaunaye" rejette la cause de la guerre sur les "terroristes vaincus" (sans-culottes et amis de Robespierre).
Il conclut à l’intégration des Vendéens armés dans la garde territoriale, à l’indemnisation des habitants (20 millions de Francs prévus) ainsi qu’à une aide pour la reconstruction et au retour de leurs biens.
Ce traité est ratifié par les troupes vendéennes de Sapinaud de la Verrie.
Stofflet ainsi qu’une partie des officiers de Charette attendent le 2 mai 1795 pour signer la paix.
À partir de l’été 1795, Charette reprend la lutte.
Les exécutions de Stoffet et de Charette, début 1796, permettront de renouer avec la paix.
Elle revient difficilement et il faut attendre plusieurs années pour que la région revienne sous contrôle.
Le "Traité de Montfaucon" en janvier 1800, signera véritablement la fin de la guerre de Vendée.
La Révolution française a entrainé des bouleversements dans la société.
Les droits et privilèges féodaux ont été abolis.
Les revenus financiers qui leur sont attachés sont supprimés.
Des émeutes ont éclaté, des hôtels particuliers sont pillés.

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Les membres de la noblesse craignent pour leurs biens et leur personne et vont alors émigrer vers les monarchies d’Europe.
Le frère du roi, le comte d’Artois, les courtisans comme Paulignac quittent la France dès 1789.
Les principautés allemandes, les états de la couronne d’Autriche ou d’Angleterre sont des refuges où tous affluent dès que le roi tente la fuite de Varennes en 1791.
Abbés, militaires, hommes de cour, de loi ou de finance, de Versailles, de Paris mais aussi de province suivent cette nouvelle vague d’émigration et "prennent les chemins de Coblence".
Une partie des émigrés va ainsi combattre la Révolution française de l’extérieur, l’autre tente de se mettre à l’abri.
Face à cette émigration et ces armées menaçant la République, des lois sont votées pour restreindre la mobilité des nobles, confisquer les biens des émigrés, puis finalement pour les condamner à mort.
Les royalistes restés en France espèrent des secours apportés par la royauté anglaise.

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L’île de Noirmoutier, un espoir ?
La conquête de l’île par Charette en octobre 1793 vaut de l’or pour les troupes royalistes.
Noirmoutier est un port et apporte un espoir pour l’arrivée des secours.
Les royalistes étaient en situation de communiquer avec le dehors et de recevoir les secours dont ils avaient besoin pour poursuivre la guerre contre les troupes de la Révolution.
Sachant que le comte d’Artois se trouve près des côtes anglaises, Charrette va solliciter le secours de l’Angleterre depuis l’île de Noirmoutier.
Pour le débarquement des émigrés, l’Angleterre préfère la Bretagne à la Vendée trop éprouvée par la guerre.
Les républicains mettront un terme à toute tentative de débarquement anglais le 21 juillet 1795 à Quiberon.

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L’expédition de l’île d’Yeu.
Le 12 septembre 1795, à bord du navire-amiral anglais Jason, le comte d’Artois rejoint l’île d’Houat, refuge des émigrés après la défaite de Quiberon.
Depuis l’île d’Houat, une attaque des royalistes est prévue pour reprendre Noirmoutier le 17 septembre 1795.
L’attaque se fera à partir du 22 septembre.
Le 02 octobre, le comte d’Artois descend à l’île d’Yeu dans l’attente de Charette afin de prévoir un débarquement sur les côtes vendéennes.
Les lettres de Charette n’arrivent pas jusqu’à lui et les côtes vendéennes se trouvent jalonnées par les troupes républicaines.
Le comte d’Artois est contraint de rentrer en Angleterre en novembre 1795 laissant les royalistes sans aucune aide.

25 mai 2018

Artisans Village 18ème (Forgeron)

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23 mai 2018

Les Lucs-sur-Boulogne et les Colonnes infernales (3/3)

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Que s'est-il passé aux Lucs-sur-Boulogne à la fin de février 1794 ?
Réponse : un épouvantable massacre.
Comment s'est-il déroulé ?
L'historien a le devoir de l'attester : nous l'ignorons.
Nous sommes informés de l'identité des victimes et même de leur âge.
Nul ne saura jamais dans quelles conditions on les a fait mourir.
Si en d'autres lieux, des survivants ont pu témoigner, ici aucun ne l'a fait.
Aucun.

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Aux Lucs-sur-Boulogne, ce sont les chiffres qui parlent : plus de cinq cents personnes, des hommes, des femmes, des enfants - surtout des femmes et des enfants - ont été massacrés par les deux colonnes du général Cordelier.
Elles arrivent, ces colonnes.
Elles approchent par ces chemins creux où l'on est vu sans jamais voir ceux qui, tapis derrière les haies, vous regardent.
Un chef vendéen obsède littéralement les généraux de la République : Charette.
L'ordre a été donné de lui courir sus.
Il est signalé, le 17 février, comme se trouvant aux Petit et Grand-Luc.
Turreau lui-même veut être là pour l'attaque.

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Le 22 février, les colonnes se ruent.
Turreau écrit au Comité de Salut public :
"J'ai vu enfin M. Charette en personne, à la tête de quelques tirailleurs, masqués par une haie".
Il n'a fait que le voir.
Charette s'est dérobé.
Le 28 février 1794, les colonnes du général Cordelier partent des landes de Boisjarry en direction des Lues.
Une colonne traverse la rivière au moulin de l'Audrenière.
Elle tourne vers le sud et se déploie pour remonter la rive gauche de la Boulogne en direction du Grand-Luc.
Au même moment, la colonne du commandant Martincourt s'avance sur la rive droite vers le Chef-du-
Pont et le Petit-Luc.

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Cordelier, persuadé que "Charette est aux abois" – ce sont ses propres termes - fait savoir, le même jour, que ses colonnes vont "exécuter de concert l'attaque du Grand et Petit Luc".
C'est tout ce que nous disent les rapports officiels.
Et nous n'aurions rien su de ce qui s'est ensuivi, si le curé Barbedette n'était revenu dans sa paroisse Saint-Pierre du Grand Luc quelques jours plus tard.
Avec un acharnement qui nous bouleverse, il a tenu, en s'aidant du témoignage de quelques survivants, à relever l'identité de ceux dont les cadavres pourrissaient à l'abandon.

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Il faut que vous l'entendiez, le curé Barbedette énoncer par ma voix les dernières lignes de la terrible liste qu'il a dressée et qui témoigne devant l'Histoire :
"Lesquels noms ci-dessus des personnes massacrées en divers lieux de la paroisse du Grand Luc m'ont été référés par les parents échappés au massacre, pour y être inscrits sur le présent registre, autant qu'il a été possible de les recueillir dans un temps de persécution la plus atroce, les corps ayant été plus d'un mois sans être inhumés, dans les champs de chaque village du Luc.
Ce que j'atteste comme trop véritable après avoir été témoin oculaire de ces horreurs et plusieurs fois exposé à en être aussi la victime.
Ce 30 mars 1794", signé C. Barbedette, curé de Saint-Pierre-du-Luc.
Point d'autres preuves écrites ?

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Si.
Un républicain qui marchait à la suite des légions.
Il s'appelait Chapelain - tenait son journal.
Voici ce qu'il a écrit ce jour-là :
"Journée fatigante, mais fructueuse.
Pas de résistance.
Nous avons pu décalotter toute une nichée de calotins qui brandissaient leurs insignes du fanatisme.

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Nos colonnes ont progressé normalement".
Le manuscrit du curé Barbedette dormira quatre-vingts ans dans un grenier.
Quand on le découvrira, certains, de la famille "bleu", crieront à l'imposture.
Ils ne voudront pas croire à tant de barbarie.
Assurément c'est un faux !
En revanche des historiens "blancs" brandiront la liste comme une machine de guerre.
Aujourd'hui - il faut que vous le sachiez, le doute n'est plus permis.
Les archives ont parlé.
Les chercheurs ont prononcé.
Les ultimes épreuves viennent d'être apportées dans un travail définitif par Monsieur Pierre Marambaud.
La liste du curé Barbedette contient 564 noms.
559 ont été confirmés par d'autres sources.
L'effroi glace notre âme lorsque nous découvrons parmi eux les noms de cent dix enfants "de sept ans et au-dessous".

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Au village, le cri a retenti : les Bleus arrivent ! Trop tard : ils sont là.
Et ce sont les portes que l'on enfonce, les femmes qui hurlent, celles qui crispent leurs mains sur leur chapelet et s'agenouillent pour mourir, celles qui couvrent leurs enfants de leur corps.
Les hommes impuissants qui serrent les poings ou cherchent en vain une arme.
Et les Bleus qui déferlent en jurant de toutes leurs forces, comme pour mieux accomplir la sale besogne.
Le galop de ceux qui fuient.
Les petits que l'on entraîne.
Les sanglots.
Les cris qui s'achèvent en gémissement d'agonie.
Ceux qui se cachent, ceux que l'on trouve.
Les baïonnettes qui se lèvent, qui frappent, qui fouillent, qui éventrent, qui égorgent.
Les supplications inutiles, les jurons des tueurs qui redoublent.
Ceux que l'on achève.
Ceux qui mettront des heures à mourir.

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Et les flammes qui se lèvent, qui ronflent, qui dévorent tout, les maisons, le bétail, les meubles, les bardes et aussi ceux qui avaient cru sauver leur vie en se glissant dans quelque soupente.
Le feu, le sang, les larmes.
Il y a deux siècles de cela.
Vous ne seriez pas morts pour rien, enfants des Luc-sur-Boulogne, si l'image et le souvenir de vos petits corps martyrisés pouvaient arrêter les bras qui se lèveraient encore pour commettre de tels crimes.
Rien ne les excuse, rien ne les excusera jamais car ils font régresser le genre humain.
Il faut sans cesse qu'ils soient rappelés à ceux qui nous suivront.
Même lorsque les bourreaux, aux yeux enfin dessillés, pleureront un jour sur leur barbarie.
Même lorsque les fils des victimes, sans oublier, voudront accorder leur pardon à leurs frères égarés.

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Extrait du Discours d'Alain Decaux de l'Académie Française, le 25 septembre 1993.

18 mai 2018

Les Ventres Faims du Puy du Fou

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Au cœur de la forêt centenaire du Grand Parc, appréciez les différentes formules de restauration.

16 mai 2018

Le Ballet des Sapeurs

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14 mai 2018

Dans la tour. *

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Continuons notre aventure archéologique au Puy du Fou par la découverte de la grande tour du vieux Château.
Cette grande tour est creuse, avec un diamètre intérieur de 3,15 m, et une épaisseur de mur d'une moyenne de 2,75 m, sauf au niveau de la partie plate (jonction du rempart), où l'épaisseur atteint 2,90 m.
Ce qui nous fait un diamètre moyen extérieur de 8,65 m.
Vidée entièrement sur une profondeur de 5,00 m, elle représente un volume total d'environ 39 m3.
La partie Est de la construction restante est plus élevée (d'un mètre environ) que la partie Ouest.

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Le lierre enlevé, l'arrondi de la tour est apparu nettement, avec un léger basculement de l'aplomb vers l'intérieur, et un trou correspondant à des arrachements de pierre un peu au-dessous du nivellement de la partie Ouest.
Les parties Sud et Nord présentent 2 passages en vis-à-vis, par lesquels les curieux accédaient au sommet de la tour.
A 5,85 m, se trouve le rocher de fondation.
Il n'y a aucune trace d'escalier sur tout le pourtour dégagé.
Vers le milieu de la tour, quatre pierres taillées, de belle dimension, tombées à l'intérieur auraient pu servir de "corbeau" à destination de poutres pour un éventuel plancher.

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Cette tour présente 2 niveaux d'occupation très caractéristiques : l'un très haut placé

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Le niveau 1 avec des fragments de poterie (15ème-16ème siècle), beaucoup d'ossements de petits animaux (lapin, jeune chien...), du charbon de bois, un couteau de table avec manche en corne riveté en cuivre (longueur 192 mm).
L'autre niveau d'occupation, tout au fond (niveau 5) a livré des suites de poterie permettant de reconstituer 2 cruches et un fond de vase (13ème-14ème).
Il y avait également des clous de charpente, du charbon de bois dont certains fragments faisaient 20 cm de long, 3 gros morceaux de ferraille oxydés (15 cm de long) non identifiables actuellement, et beaucoup d'ossements d'animaux (lapin, cerf, porc...).
Le niveau 2 était constitué par d'énormes pierres enchevêtrées avec un peu de terre dans les alvéoles, et quelques fragments de poterie du niveau supérieur qui s'étaient infiltrés.
Le niveau 3 est apparu plus tassé, avec des pierres moins grosses, beaucoup de fragments de tuiles, des clous de charpente, et de la terre granuleuse.
Le niveau 4 était essentiellement constitué par un lit de tuiles de 0,20 m, les unes d'un rouge très vif, d'autres roses pâle ou ocre.
Certaines avaient dû subir l'action de l'incendie, car elles paraissaient recuites, avec des reflets irisés... Certains fragments étaient très lisses, et d'autres très poreux...
Quelques- unes sont presque entières.
Le niveau 5, tout à fait au fond de la tour, dans un niveau d'occupation caractéristique, avec clous de charpente, charbon de bois assez important, gros ossements d'animaux, de nombreux tessons sont apparus, appartenant à 3 poteries différentes, dont 2 sont pratiquement complètes
Le niveau 6 est un mélange de terre battue et de roche granitique en décomposition.
Quelques inclusions de charbon de bois en tous petits fragments.
Le niveau 7 est le rocher de fondation qui forme une sorte de cuvette au centre.

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Le mobilier :
D'abord les nombreuses tuiles découvertes nous indiquent que l'ensemble était couvert en tuiles creuses, puisque nous les trouvons partout, et pratiquement à tous les niveaux.
Il s'agit toujours de tuiles creuses, ou tuiles canal, dites "en tige de botte", de couleur rouge la plupart du temps.
Ce mode de couverture est très ancien.
Les romains utilisaient déjà cette tuile creuse (imbrex), en même temps que la tuile plate à rebord (tegula).
L'utilisation de tuiles creuses indique toujours une toiture (et donc une charpente...) à faible pente, en général inférieure à 30".
Nous datons celles-ci de la dernière phase d'utilisation de l'édifice, c'est-à-dire fin du 14ème début du 15ème siècle.
Elles sont très frustes et rugueuses.
Le niveau 5, avec 3 poteries, apparaît comme normal, et la première analyse nous fait penser au 13ème- 14ème.

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CONCLUSION :
L'intérieur dégagé de cette grande tour n'était sans doute pas habitable, puisqu'il n'y a aucune trace d'escalier, et que, par ailleurs, le diamètre intérieur est bien trop faible.
Il faut donc exclure l'hypothèse d'un donjon, et garder plutôt celle d'une tour de guet.
On devait quand même pouvoir descendre dans cette tour, sans doute au moyen d'une échelle...
La présence d'un niveau d'occupation, au fond, ainsi que les 2 parties du squelette de cerf, déposées dans l'excavation tout au fond (comme dans un garde-manger) donnent à penser que le fond de cette tour était utilisé.

12 mai 2018

CÉLESTE JULIE MICHÈLE "BULKELEY"

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L'élégance au service de la cause !!
Voir l'article : 
http://www.puystory.fr/archives/2017/08/07/33769086.html

11 mai 2018

Artisans Cité Médiévale (Tonnelier)

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