Puy Story

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5 avril 2017

La colporteuse (électrique).

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3 avril 2017

Le camail. *

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Le camail est une cagoule de mailles qui vient du vieux français "cap mail" (racine Du latin caput "tête" et macula "maille"), c'est-à-dire tête de mailles.
Originellement armure de tête en tissu de mailles, le camail est devenu, pour les évêques, les chanoines et certains dignitaires ecclésiastiques, le vêtement recouvrant les épaules, les bras et la poitrine jusqu'à la ceinture, lors des offices solennels auxquels ils assistent.

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L’invention des cottes de mailles s’attribue aux celtes, en l’an 300 a.v. J.C. et jusqu’au XIVème siècle étaient les armures principales des soldats.
A l'époque carolingienne, il est fait de peau.
Ensuite, il fait souvent (à partir du XIIè siècle) partie intégrante du haubert (robe masculine médiévale) de mailles.
C'est à partir de la fin du XIIIe siècle qu'il deviendra indépendant du haubert.
Il protégeait la tête, le cou ainsi que le haut de la poitrine et du dos.

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Descendant sur les épaules, déjà couvertes par le haubert, il constituait un second niveau de protection particulièrement utile lors des combats, car le risque était grand de voir le taillant d'une épée glisser sur le casque et briser les clavicules.

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Les camails d’armures ne protégeaient pas contre les objets pointus comme les flèches, mais, pour le chevalier médiéval, c’était une forme de protection très nécessaire, même après l’arrivée de l’armure métallique.
Au fur et à mesure que le monde des armures changeait, la cotte commençait à avoir un rôle secondaire, mais pas moins important dans la défense.

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Jusqu’à qu'au XVème siècle, elle s’employait strictement pour être portée en-dessous de l’armure.
La cotte offrait une série d’avantages : la flexibilité, la fabrication et la réparation était relativement facile et son coût ne supposait pas de grands investissements d’argent.
Le camail d’armure s’unifie au casque normalement avec des lacets en cuir et des petites attaches connues comme vervelles.
Les camails étaient inconfortables et lourds.

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Ce n'est que durant le XVème siècle avec l'arrivée des armures plates (plaques) que le camail disparait progressivement.
Un camail peut posséder 3000 anneaux et peser de 2kgs à 25 kg selon les modèles.

31 mars 2017

Le Puy du Fou : Pourquoi ce nom ?

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a) Une première question :
Est-ce le lieu que donna son nom aux premiers seigneurs qui en furent propriétaires ?
Ou ceux-ci imposèrent-ils le leur à la seigneurie ?
Lorsqu'on se penche sur l'étymologie du Puy du Fou, on s'aperçoit qu'il s'agit bien là d'un nom de lieu.
Le Puy désigne une élévation, un podium si on veut.
C'est un nom devenu commun en France, qui serait de source latine, et que l'on retrouve dans toutes les régions plus ou moins accidentées.

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Le mot "fou" qui y fut accolé prête à plus de fantaisie.
Mais si l'on se rapporte à des auteurs comme Dauzat, on s'aperçoit qu'il s'agit de l'ancienne désignation du hêtre : "fagus", "fouteau".
Fort de cette interprétation, on a admis généralement que le "Puy du Fou" désignait une élévation couverte de hêtres.
Toutefois, dans cette région qui a vu s'élever des autels aux divinités païennes, le mont Malcus par exemple, et sans doute les Justices, on peut penser aussi à une déformation de "fonium" qui signifie "temple".

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B) La deuxième question :
La première partie du mot ne fait aucun doute, dans le Haut-Bocage et dans une partie de la frange des Deux-Sèvres.
Les élévations portent toutes le nom de PUY que la déformation populaire au cours des siècles a transformé en PIED, ou en PIE.
Dans un vieil acte de fondation trouvé dans le chartrier de ROCHETEMER en les HERBIERS, et datant du "lundi d'avant la Toussaint 1358", on trouve "Dame Catherine Dau Puy dau Fo".
La dénomination moderne étant "Puy du Fou", en vieux français LE FOU désigne un hêtre.
Sur cette colline pierreuse, se serait élevé un hêtre, qui par sa rareté, ses proportions, devait être considéré comme un arbre sacré.

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Mais il ne faut pas oublier que dans la langue vulgaire, mélange de Français, de Latin et de Patois, et jusqu'au siècle dernier, LE PUY DU FOU se prononçait "PIED DAU FU".
Le "FU" désigne le Feu, Feu Sacré, le Soleil, le premier dieu adoré par nos lointaines ancêtres.
Ce soleil que chaque matin, les habitants voyaient se lever sur cette colline, où s'élèvera
"LE VIEIL PUY DU FOU".
Colline où devaient brûler les feux de l'ancienne Fête Gauloise, transformés par la Religion Catholique en les FEUX DE LA SAINT-JEAN.
Alors, le PUY DU FOU, Colline du Soleil, Colline du Feu.

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Chacun peut exposer son opinion sur le sujet, mais la question reste posée !

29 mars 2017

Le Dernier Panache - Souvenirs au Bourg 1900 (Puy du Fou)

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27 mars 2017

La chapelle Saint-Jean des Epesses

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Au Epesses, à côté de l'église Notre-Dame, se trouve la chapelle Saint-Jean.
Cette petite construction rectangulaire à nef unique de trois travées, couverte de voûte d'ogives.
Edifiée dans le premier cimetière près de l'église paroissiale, elle porte au dessus de l'entrée un blason aux armes du Puy du Fou.

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Elle aurait été construite au alentour de 1400 et bénite vers 1440 (sans preuves), du vivant de Guy II (1375-1453), dont les armoiries ornent la porte d'entrée.
Le culte de Saint Jean était très répandu au Moyen-âge.

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Un aveu fait à Rochetemer, en les Herbiers, le 2 novembre 1563 par René du Puy-du-Fou il est fait mention de quatre foires des Epesses, dont trois aux Fêtes de Saint Jean.
Ces foires devaient être fort anciennes, peut-être même avaient-elles succédé à celles qui se tenaient autrefois au Bourg-Bérart.

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Cette Chapelle Saint Jean fut désaffectée à la Révolution vendue comme "Bien National" et achetée par le notaire Gabriel-Vincent Chenuau.

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Elle servit même à emprisonner bon nombre d'habitants des Epesses qui avaient le malheur de ne pas penser comme le maître du moment et furent envoyés par lui aux fusillages révolutionnaires.

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Désaffectée, elle a servi de salle de théâtre, puis de cinéma, et même de foyer de jeunes.
Lors de fouilles en 1986, on y a trouvé des moules de cloches.
Elle accueille désormais des expositions temporaires pendant la période estivale.

24 mars 2017

4. A la tribune d'honneur

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Que l'attente paraît longue ...
Guillemette ne tient plus en place depuis le triomphe de son Jehan.
Penser qu'elle sera dans la "Tribune d'Honneur" lors du Tournoi de Pâques, la prive du sommeil, lui fait perdre le boire et le manger...
Jehan affecte un air détaché...
Mais, lui aussi, bout d'impatience !
Le grand jour arrive...
Enfin !
Nos deux tourtereaux se rendent au château et leurs yeux s'émerveillent.
Le pourtour des lices est décoré d'écussons à devises, d'emblèmes et de bannières flottantes.

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Dans les contre-lices où se pressent valets, pages et hommes d'armes, les quatre maîtres de camp ont pris place.
Ce sont eux qui donnent les ordres et veillent au bon déroulement des épreuves.
Dans les tribunes tendues de tapisseries, les dames arborent des toilettes chatoyantes.
Guillemette se sent un peu déplacée dans sa simplicité.
Elle porte sa robe de mariée...
C'est la plus belle parure de son trousseau !
Mais elle oublie bien vite ses préoccupations...
Les trompettes retentissent.
Les hérauts s'avancent dans l'arène et rappellent les règles.
Tout combat doit cesser au premier sang.

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Les chevaliers font leur entrée sous les regards admiratifs des jouvencelles et ceux, plus envieux, des jouvenceaux.
Un casque à visière, orné d'un somptueux panache, dissimule leur visage.
Leurs armures ciselées et damastiquées, les caparaçons de leurs chevaux ne portent qu'une seule couleur :
celle de la Dame de leurs pensées.
Si la Dame partage les sentiments de son champion, elle lui jette une manche de sa robe qu'il fixe fièrement à sa lance...
Ainsi se dévoilent les idylles et s'affichent de tendres inclinations...
Guillemette s'aperçoit soudain que la jeune Isabeau, la fille du Seigneur du Puy du Fou, a offert sa jolie manche safran à un chevalier harnaché de rouge...
Le Maître fronce le sourcil, lui semble-t-il...
Si jamais le jouteur remporte toutes les épreuves, le Seigneur devra lui accorder la réalisation d'un souhait, quel qu'il soit...
Bien embarrassant...!

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La jeune femme est arrachée à ses pensées car le tournoi commence...
Les combats à la lance, à la lourde épée sans tranchant, à la hache de guerre et à la pique se succèdent, opposant toujours deux adversaires.
Au moindre signe de violence, les maîtres de camp les séparent.
Il importe de respecter la plus grande courtoisie.
Le Chevalier Rouge résiste...
Il élimine tous ceux qui s'opposent à lui…
Le Seigneur a la mine sombre.
Il ignore qui se cache sous le heaume...
La tradition veut que seul le vainqueur final se dévoile.

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Il reste, toutefois, une ultime épreuve "la Quintaine".
Toute l'assistance se déplace vers la vaste prairie, au pied du château...
Guillemette frémit en se souvenant des souffrances endurées par Jehan.
La quintaine est dressée...
Elle est plus haute que celle des vilains puisqu'il faut l'assaillir à cheval...
Elle est formée de plusieurs hauberts recouverts d'écus.
Il faudra, en cinq coups, percer les écus de part en part, démailler les hauberts et, même, arracher de terre le poteau.
Rude tâche…!!

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Guillemette voit les mains d'Isabeau se joindre en une prière muette, lorsque son champion s'élance...
Les spectateurs, silencieux, oppressés, retiennent leur souffle...
Tous les regards convergent vers l'imposant mannequin.
Au premier assaut, le jeune homme empêtre sa lance dans les mailles des cottes et vide les étriers ...
Heureusement sans dommage !
Il prend un nouvel élan et la quintaine vole en éclats sous les acclamations de la foule... Isabeau rayonne ...
Le Chevalier Rouge s'approche de la Tribune d 'Honneur...
Il va montrer son visage et exprimer sa requête...

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La visière se soulève et apparaît le regard triomphant de Hugues, le fils du Seigneur voisin...
Le Maître sourit... avec soulagement.
Il accède avec grâce à la demande du vainqueur : hâter ses noces avec Isabeau, qui lui est promise depuis l'enfance.
L'assistance applaudit à cet heureux dénouement et se précipite vers les longues tables où un plantureux banquet aiguise les appétits...
Ensuite, viendront les ménétriers et l'on dansera...
Demain sera un autre jour...
Demain, mais seulement demain, reviendront les rudes contraintes de la vie quotidienne ...'

22 mars 2017

Panneaux du monde Imaginaire de La Fontaine

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20 mars 2017

On les appellera "Verdun"

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Théâtre de l'héroïsme et du sacrifice de milliers de soldats, Verdun, devenu également un lieu de paix et de réconciliation franco-allemande, fait partie de ces lieux qui cimentent la mémoire nationale française.
C'est la raison pour laquelle l'évocation de la bataille tient une place si importante dans notre Cinéscénie:
"On les appellera ... Verdun !".
Marqués par une autre "Grande Guerre" (c'est ainsi qu'on l'a nommée), celle de 1793, les fils de Maupillier donnent à leurs bœufs "les noms de leurs blessures : Mortagne, Cholet".
Au XIXe siècle, la Vendée reste largement en opposition avec les choix politiques du reste de la nation.
Elle reste fidèle au drapeau blanc contre le drapeau tricolore.
Mais la guerre de 1914, à travers leur sacrifice commun, permet aux Français de toutes opinions de sceller, dans le sang et la boue des tranchées, comme un nouveau pacte.

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Les blessures de la Grande Guerre de 1914, à laquelle participent des milliers de Vendéens, prennent le relais de celles de 1793.
Désormais, le drapeau tricolore sous lequel ils ont servi n'est plus celui de la révolution, mais bien celui de la France, accepté par les Vendéens.
C'est pourquoi celui des "p'tits conscrits" de Chambretaud est tant mis en valeur dans le spectacle.
Entre le récit des combats de 1793 et la fête 1930, c'est en filigrane l'histoire de la rupture, puis de la réconciliation de la Vendée avec le reste de la nation (cette terre de Vendée et de France) qui est racontée : d'où l'évocation de Clemenceau, Vendéen qui mène la France à la victoire en 1918 (et quoi qu'on puisse penser de la politique du personnage au moment des traités de paix), et plus tard du maréchal de Lattre en 1945.

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De ce point de vue, Verdun s'imposait comme la référence naturelle pour évoquer Jacques Maupillier en "poilu" marqué par la guerre comme tous les Français et comme tous les Vendéens :
"On les appellera : Verdun !".

17 mars 2017

Prise de conscience ?

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Lors d'un article précédent, je vous relate les quelques grandes dates du Puy du Fou.
Dans cet article, j'évoque la première conférence de presse suivie du premier essai de la représentation du 03 décembre 1977.
Dans mes archives, je viens de retrouver le courrier d'un visiteur…..
On remarquera le scepticisme des visiteurs sur le spectacle présenté et l'enthousiasme des futurs "Puyfolais". 
Le voici.

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…//…
3 décembre 1977.
C’est un samedi.
Il fait un froid sec.
Beaucoup de monde pour cette présentation à la Presse de ce qui va devenir le spectacle.
ART ET HISTOIRE DU PUY DU FOU.
J’y suis venu par curiosité.
Le journal annonçait des nouveautés.
Je n’y croyais guère.
D’autres n’y croyaient pas non plus d’ailleurs.
Pensez donc, vouloir faire un spectacle de dimension européenne dans notre coin.
Dans ce trou perdu ?
C’était à rire, mais oui, à rire, parce que vraiment… Parce que vraiment ?
J’en ai parlé à quelqu’un.
Et ce quelqu’un m’a assené quelques vérités.
En quelques mots, il m’a dit ce que je représentais.
Sur le coup, je l’ai mal pris, c’est sûr…
Mais, à la réflexion, je dis à présent qu’il avait raison, cet homme de chez nous, quand il m’a dit que nous devrions regarder mieux notre Vendée…
Que nous devrions nous souvenir que nous avons été des géants…
Et qu’aujourd’hui nous ne sommes plus rien, parce que nous ne voulons plus être quelque chose.

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Nous sommes des " ventres à choux".
C’est ce qu’on dit.
Mais il y a du talent chez nous, et de l’ambition…
Pour tous ceux qui se contentent de prendre le train en marche…
Ah oui, il m’a remis à ma place, le bougre…
J’ai donc assisté à cette conférence de presse.
D’abord, ça m’a surpris.
Les mots m’ont apportés des explications et des preuves de ce que peuvent des gens "qui y croient".
Des Vendéens, pourtant…
Et surtout, un.
Un tout jeune homme…
Mais quelle classe !
Et puis j’ai vu.
Par un chemin ouvert dans la nuit, par des gestes de lucioles, j’ai suivi la foule de l’autre côté de l’étang.
J’ai vu, et cela m’est difficile à dire.
Cela m’a pénétré.
Cela m’a ébloui.
Cela m’a convaincu.
C’était comme une apparition, un château embrasé, une montée de flammes rouges, des soldats de l’An II…
Hier bondissait dans aujourd’hui et c’était évident, indéniable.
C’était vrai.
C’est donc vrai, nous avons eu et nous avons de grands hommes chez nous, des paysages d’explorations et d’aventures.
C’est vrai que nous habitons un merveilleux pays.
Le mien, et je ne m’en souvenais plus. Rien que pour ça, il faut participer à l’aventure du Puy du Fou…
Parce qu’au-delà du spectacle, au-delà de la magie du son et lumière, il y a au fond de moi, au fond de nous, le miracle vendéen que je suis devenu…

Jean Le BOCAIN

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15 mars 2017

Monde imaginaire de La Fontaine

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