l'Académie de fauconnerie *
Au Puy du Fou, l'Académie de fauconnerie met en scène plus de 200 volatiles dans le spectacle du Bal des oiseaux fantômes.
Le fruit d'un travail de longue haleine.
De la buse au milan, environ 200 oiseaux évoluent dans le "Bal des Oiseaux Fantômes", entre deux et cinq fois par jour.
L'Académie de fauconnerie du parc à thème vendéen orchestre le spectacle.
Pour en arriver là, le ""dressage"" des oiseaux commence dès "l'enfance".
À peine sortis de l'œuf, les petits sont habitués à l'homme.
Les animaux sont ensuite ""dressés"" à la vue et au geste.
Les fauconniers les attirent avec des morceaux de viande.
"C'est comme pour les hommes : il faut une récompense pour que ça marche !" .
Créée en 1989, l'Académie de fauconnerie dirigée par Jean-Louis Liégeois s'occupe de 470 oiseaux.
Les spectacles ne sont pas la seule raison d'être des volatiles.
L'académie développe aussi des activités d'élevage et de conservation des espèces.
Sans oublier les ateliers pédagogiques présenté dans le cadre scolaire.
Seule structure de formation de soigneurs de rapaces en France, elle est devenue l'une des références mondiales des centres spécialisés en rapaces.
Le 137 RI * (Les amoureux de Verdun - Puy du Fou) *
Le 137e RI est le régiment de "la tranchée des baïonnettes" en juin 1916.
Le 137e régiment d'infanterie de ligne (ou 137e RI) est un régiment constitué en 1813 sous le Premier Empire.
Il se distingua pendant la campagne d'Allemagne (1813) et pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918).
Il sera décoré :
- Le 5 septembre 1914 de la légion d'honneur, de la croix de guerre 1914/1918 (deux palmes) "suite à la capture le 27 août 1914 d'un drapeau allemand et avoir fait prisonnier un chef de corps allemand".
- De la fourragère aux couleurs (vert/rouge),
- De la croix de guerre 1914/1918.
- De la croix de guerre 1939/1945 (une palme).
Son étendard, porte les noms de ses batailles.
En 1914, le régiment est en garnison à Fontenay-le-Comte et ses recrues viennent principalement de Vendée et de Loire-Inférieure.
Le 3 août 1914, il gagne la région de Sedan et se bat dans les Ardennes.
En 1915 sera pour le 137 RI, la bataille de champagne (Artois) ensuite Tahure (faisant partie des villages français détruits fin 1915).
Le 11 juin 1916, il est sur le front à Verdun sur la crête de Thiaumont ou la mort de 57 hommes du régiment donne lieu à l'épisode (légende) de la tranchée des Baïonnettes.
Du 23 octobre 1917 au 25 octobre 1917, il participera à la bataille de la Malmaison dans l'Aisne (fort de la Malmaison, situé à coté du chemin des Dames).
En 1918, il participe à la seconde bataille de la Marne.
Le 06 mars 1946 sera la dissolution du 137ème Régiment d'infanterie.
Le 2e Bataillon d'infanterie (2/137e RI) débarque en Algérie le 22 juin 1956 et y reste jusqu'en 1963.
Depuis 1963, le Centre militaire de formation professionnelle, basé à Fontenay-le-Comte, en Vendée, est le gardien des traditions et du drapeau du régiment.
De la légende à la réalité.
1. La légende
Juin 1916, le 137e R.I. s'apprête à lancer une attaque contre les lignes ennemies.
Les hommes ont mis la baïonnette au canon.
Ils s'apprêtent à franchir le parapet lorsqu'un obus allemand explose à proximité.
57 hommes sont ensevelis vivants par l'explosion, la terre ne laissant dépasser que les pointes des baïonnettes.
2. L'histoire
Du 10 au 12 juin 1916 les soldats essuient un bombardement intensif et repoussent les charges allemandes à coup de grenades.
Ceux qui ne réussissent pas à s'enfuir meurent les uns après les autres sous les balles, les obus et les gaz de combat.
A court de munitions, les rares survivants sont faits prisonniers par les allemands.
Les morts sont rapidement enterrés dans une tranchée devenue inutile.
Pour indiquer l'emplacement de la fosse, des fusils sont plantés verticalement faisant office de croix.
En juin 1920, des fouilles permirent d'exhumer 21 corps dont 14 seront identifiés.
Tous étaient allongés et désarmés confirmant les témoignages des anciens combattants du 137e RI.
Les 14 corps identifiés seront inhumés dans le cimetière militaire de Fleury-devant-Douaumont avant d'être déplacés à l'Ossuaire de Douaumont.
Les 7 corps non-identifiés reposent toujours dans la "Tranchée" et leurs emplacements est marqués par des croix blanches.
Cependant, malgré le mépris des anciens du 137 RI, un mémorial sera édifié et inauguré le 8 décembre 1920 au dessus la tranchée, dans le but de la protéger et de perpétuant la légende.
Le chaume *
Du latin classique calamus ("roseau" puis "tige d'une plante") lui-même emprunté au grec ancien κάλαμος, kalamos, de même sens.
Le chaume sert à couvrir les habitations de nos campagnes.
Les anciens utilisaient les matériaux disponibles localement pour fabriquer les toitures.
Le chaume désigne la tige (souvent creusée aux entrenœuds et aux feuilles parfois coupantes) de Poacées (anciennement appelées graminées), à la fin de l'été ou au début de l'automne, lorsqu'elle sèche et s'éclaircit.
Le matériau utilisé est soit de la paille longue, de seigle ou de blé soit du roseau.
Après le battage, la paille sélectionnée est peignée pour être débarrassée des herbes de pied, puis liée en bottes.
Ainsi préparée et prête à l'emploi, elle prend le nom de glu, gavelle (nom variable selon les régions).
Cet usage était très répandu jusqu'à la fin du Moyen Âge.
Il connait un renouveau grâce à ses grandes qualités : isolation thermique et phonique, ressource renouvelable.
La Cinéscénie.*
Parti de rien en 1977, la cinéscénie est le plus beau spectacle alliant les hommes, l'eau, le feu, la lumière et les animaux.
Les hommes, + de 3500 bénévoles racontant l'histoire de la Vendée depuis le moyen-âge à nos jours.
L'eau, des jets montant à plus de 30 mètres sous une musique de Nick Glennie-Smith.
Le Feu, de grands artificiers vous faisant vibrer sous le plus beau spectacle pyrotechnique.
Les jeux de lumière de la Cinéscénie ont entièrement été revus par un spécialiste : Koert Vermeulen.
Un belge maître de l'illumination.
Enfin, les animaux, qui du plus petit au plus grand, vous feront admirer les heures de dressages et la patience de leurs maîtres.
A chaque représentation, 14.000 visiteurs passent ce portique et ce depuis 30 ans.
Ensuite la nuit tombée, que le spectacle commence !!!!
Les amoureux de verdun
Plongez au coeur de l’hiver 1916, dans une tranchée enneigée, à la rencontre de soldats héroïques.
D'autres photos sur l'album de Puystory.
http://puystory.magix.net/album/tous-les-albums/!/oa/7236779/
Le scapulaire.
Pendant le sepctacle de la Cinéscénie, il est dit :
- Où partent-ils ?
- Scapulaire sur le cœur et fourche à la main.
Mais d'où vient le scapulaire ??
Le terme scapulaire vient du latin "scapula" et désigne tout ce qui est en rapport avec l'épaule.
Médicalement, la ceinture scapulaire est composée des os et des muscles qui relient les membres supérieurs à la colonne vertébrale et permet leur mouvement.
En chirurgie, c'est une bande de toile qui soutient les bandages du corps.
Dans la vie quotidienne, c'est une pièce d'étoffe, qui recouvre l'habit dans les travaux manuels, une sorte de grand tablier protégeant l'avant et l'arrière du corps.
Dans le cadre religieux.
Porté par certains ordres religieux, c'est une pièce d'étoffe passée sur les épaules descendant sur le dos et sur la poitrine, mais il existe aussi des scapulaires (objet de dévotion) de dimension réduite faits de petits morceaux d’étoffe bénite qui s'attachent autour du cou.
Son histoire.
Le 16 juillet 1251, la Vierge apparait à Simon Stock, supérieur général de l’Ordre des Carmes (canonisé depuis), dont l’ordre, en proie à de grandes difficultés, est menacé d’extinction.
Notre Dame lui remet le scapulaire (grande bande d’étoffe brune avec un trou pour le cou), en lui promettant que :
"celui qui mourra revêtu de cet habit, signe de salut, sauvegarde dans les dangers, gage de paix et d’éternelle alliance, ne souffrira jamais des feus éternels et sera sauvé".
Depuis sept siècles, le scapulaire est un signe de la tradition (manière d'être et de vivre) approuvé par l'Eglise et accepté par l'Ordre du Carmel comme manifestation extérieure de l'amour pour Marie, de la confiance filiale en elle et de l'engagement à imiter sa vie.
Le scapulaire du Sacré-Cœur est l'emblème distinctif des Vendéens.
C'est à l'initiative du Père de Montfort que l'on doit attribuer la dévotion au Sacré-Cœur parmi les Vendéens. Le Bienheureux Montfort avait prêché la dévotion du Rosaire et s'était appliqué à populariser celle du Sacré-Cœur.
Il avait aussi installé ses disciples chargés de continuer son œuvre et de populariser sa doctrine.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort recommandait beaucoup le "Scapulaire du Mont-Carmel" et insistait sur la droiture nécessaire aux personnes qui le recevaient.
Le port du Scapulaire nécessite "que la personne soit dans la résolution de sortir de son péché", sinon "on se rendrait du nombre des faux dévots de la Sainte Vierge."
Lors de l'insurrection du mois de mars 1793, les pieux insurgés, restés fidèles à la double tradition de Montfort, adoptèrent comme insigne (en même temps que le chapelet) le scapulaire du Sacré-Cœur.
Toutes les armées de la Vendée militaire s'empressèrent de l'emprunter.
Tous les descendants (héritiers) des héros de la "Grande Guerre" auraient également le droit de revendiquer de porter officiellement le nom de "Vendéens" et ce comme une décoration de famille.
Avis
Par ce site, indépendant et non-officiel du Puy du Fou, Puystory essayera de vous faire voyager dans le temps le plus simplement possible en ayant comme fil conducteur le PUY DU FOU.
Il se voudra outil pédagogique en vous replaçant des personnages, des événements et ayant traversés notre temps.
Bon Voyage dans le temps.
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