GROS PLAN SUR LES HÉROS DU SPECTACLE "LE SECRET DES LOUPS" - Parc des Légendes
On nous pose souvent la question : dans le spectacle, "LE SECRET DES LOUPS" les animaux que l’on voit sur scène sont-ils de vrais loups ?
Et bien non.
Ce sont des chiens-loups de Saarloos.
Comme il est dit dans le site www.saaloos.fr "Le Chien-loup de Saarloos" attire par son physique les amoureux du loup, de l’animal sauvage et de la Nature.
Mais le "Chien-loup de Saarloos" est bel et bien un chien, aussi particulier soit-il.
Il est important de bien se renseigner pour en connaître les "grandes lignes" avant de penser à son adoption.
LES ORIGINES :
Leendert Saarloos (1884-1969) aimait la nature et tout spécialement les chiens.
Il était cependant d'avis que les chiens étaient trop humanisés et, en sa qualité d'amateur du berger allemand.
Il avait l'intention de revivifier dans cette race les dispositions naturelles afin d'obtenir un meilleur chien d'utilité.
Dans ce but, il croisa le mâle berger allemand "Gerard van der Fransenum", un chien de type prussien classique, avec "Fleuri", une louve originaire de la branche sibérienne du type européen (1932).
Par accouplement des descendants avec le père, il obtint une population de base dont les animaux étaient porteurs de plus d'un quart de sang de loup.
Au parc du SENTIER DES DAIMS, nous avons 4 chiens "loups de SAARLOOS"
FAUST (Andiamo x Grant),
GUSH (Cassidy x Daemon),
GRIMM (Dame de cœur x E'Sunka)
et IKE.
Ils viennent tous les quatre du formidable élevage CANENS AFRICAE basé sur Pornic.
Ils vivent en meute et sont chouchoutés quotidiennement par les deux animaliers du parc Jocelyn PRADET et Mathilde PROUX, attentifs à leurs comportements et le bien-être.
Une attention toute aussi importante est portée par les comédiens de FAERYA qui travaillent et partagent quotidiennement la scène.
Cette relation d’acteur est passionnante car si les scènes doivent paraitre "naturelles", elles sont truffée de détails liés au dressage (un regard, une attitude, une phrase de dialogue sont les déclencheurs).
A la demande des dresseurs, les comédiens doivent respecter à la lettre les directives pour respecter les chiens-loups.
"LE SECRET DES LOUPS" est un spectacle rare, écrit et mis en scène par Christophe DAGOBERT qui a confié le dressage des chiens-loups à SONIA LESTIENNE, dresseuse professionnelle pour les spectacles et le cinéma.
Sans son savoir faire, ce spectacle n’aurait jamais vu le jour !
Monsieur Thierry LEPORTIER, célèbre dresseur de fauve nous a également soutenus et conseillés.
Chaque scène écrite a été longuement répétée, modifiée.
Le décor a été spécialement conçu et étudié pour les chiens-loups…
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à visiter le site et la page Facebook de nos amis CANENS AFRICAE ainsi que le site SAARLOOS.
En espérant avoir répondu à vos questions !
Merci à tous pour votre fidélité.
Le Sentier des Daims
La Poitevinière
44320 FROSSAY
Château de Maintenon.
En 1674, Françoise d'Aubigné future Madame de Maintenon achète l'ensemble du domaine grâce au soutien financier de Louis XIV.
Pour commémorer le 400ème anniversaire de la naissance de Le Nôtre, célèbre jardinier du roi Louis XIV, le Conseil général d'Eure-et-Loir vient d'aménager un tout nouveau jardin à la Française au château de Maintenon.
L'harnacheur *
La sellerie attire les amoureux du cheval et du beau cuir.
Ces artifices sont les liens qui relient le cheval à son cavalier/meneur.
Le sellier-harnacheur réalise essentiellement selles et harnachements de cuir qui permettent de dresser ou conduire un cheval de selle ou d’attelage
Ses réalisations pour l’attelage, permettent la traction d’une voiture hippomobile grâce à un ou deux (paire ou tandem) à trois (en flèche) ou quatre (voir plus) chevaux.
Ce métier ancien, relève d’une longue tradition et de savoir-faire ancestraux.
Ce métier évolue, mais le sellier doit tenir compte de deux contraintes qui sont : le cheval et le cavalier.
Les produits réalisés ont tous une fonction précise et il ne peut pas privilégier l’originalité au préjudice de l’aspect purement fonctionnel.
Il peut se distinguer sur l’esthétique, la finesse, la finition de son travail.
Suite aux progrès techniques dans le secteur agricole, ce métier a disparu.
Aujourd’hui le bourrelier est devenu le sellier harnacheur (à ne pas confondre avec le sellier garnisseur).
Autres métiers du cuir :
Garnisseur : Habille des sièges et aménagements intérieurs pour le secteur automobile (auto et moto), les transports en commun et routiers (bâches pour poids lourds et remorques…), l’aéronautique, le secteur industriel (tapis alimentaires…), le secteur du plein air (toiles de stores, housses d’articles de sport, chapiteaux…).
Cordonnier : Réparation de chaussures, d’articles en cuir (sacs…)…
Maroquinier : Fabrication d’objets en cuir : sacs, portefeuilles, ceintures, sacoches...
Le sellier est amené aussi à exécuter de nombreux articles tels que :
- Bâts pour ânes et mulet.
- Bagagerie pour la randonné.
- Collier de chien.
- Articles de chasse (étui à fusil…).
- Ceinture.
- Différents types de sacs…
Et il doit aussi savoir réparer les objets endommagés.
Le Labyrinthe des animaux (01)
N'oubliez pas de protéger vos appareils photos......
Des surprises à l'eau vous attendent....
La machine à coudre.*
La couture est un art qui existe depuis 20 000 ans.
Les premières aiguilles à coudre étaient en os ou en corne et le fil provenait de tendons d’animaux.
Les aiguilles en fer sont apparues au 14ème siècle et les premières aiguilles avec un chas au 15ème.
Vers 1700, (période Renaissance), les vêtements sont très élaborés et ornés et tout est fait à la main et la machine à coudre devient une nécessité.
En 1755, l’allemand Charles Weisenthal invente une aiguille, conçue pour une machine, avec le chas au milieu et à chaque extrémité une pointe.
En 1790, l'ébéniste anglais Thomas Saint présente une demande de brevet pour une machine à coudre en bois capable de faire un point de chaînette.
La Première machine à coudre fonctionnelle est inventée par le tailleur français Barthélemy Thimonnier (1793 - 1857), qui en dépose le brevet en 1830.
Il s'agissait d'une "Couseuse" à fil continu qui permettait de réaliser un point de chaînette à une vitesse d’environ 200 points à la minute.
Originaire d’une famille d’artisans de Kaiserslautern, en Allemagne, G.M. Pfaff (1er Février 1823 - 30 Octobre 1893) était le neuvième enfant de Regina Vogt et de John Pfaff (tourneur sur bois).
Il a d’abord appris à fabriquer des instruments de musique en laiton et l’excellente qualité de ses produits lui valut plusieurs prix lors de l’Exposition universelle de 1851-1852 à Londres.
C’est en 1858 qu’il commence à s’intéresser aux machines à coudre.
Un musicien revenant d’Amérique, lui avait ramené une machine à coudre inutilisable pour réparations.
Georg Pfaff va s’inspirer de cette machine pour mettre au point sa première machine à coudre.
C’est en 1862, qu’il construit sa première machine à coudre (entièrement faite à la main).
L’ambition de l'entreprise était : renouveler et moderniser sans cesse la technologie de couture.
La millionième machine à coudre quitta la ligne de production en 1910 et en 1957, la firme Pfaff sort sa 5.000.000ème.
En 1922 sera lancée la première machine à coudre à crochet rotatif.
C’est en 1932, que la fameuse PFAFF 130 (une machine à zigzag haute performance) sera produite afin de répondre aux demandes croissantes du marché.
Suite à la crise industrielle des années 1980, la société Pfaff va se faire racheter successivement par différents groupe et est aujourd'hui la propriété de la firme américo-suédoise SVP Worldwide.
Le nom de Pfaff, qui symbolise l’innovation, le progrès technologique et l’artisanat, est synonyme de machine à coudre depuis 1862.
Le chichi au Puy du Fou
Les resoles, bunyols, fritelle et brugne médiévaux, Boule de Berlin, Croustillon, bugnes, churros, chichis font partie de la famille des beignets (pâtes qui gonflent en cuisant).
Du Moyen-âge à l'époque moderne, ce mets devient aristocratique car la graisse ainsi que le sucre coûtait cher.
Les beignets soufflés débarquent dans les foires, grâce au développement des baraques à friture permettant au peuple de goûter les joies de ce mets croustillant.
L'origine du beignet soufflé est très ancienne.
Caton (234-149 avant J.-C.), le premier, nous en donne la recette (mélange de semoule et de fromage frais passé à la friture).
Il appelle cette pâtisserie des globi.
Au court des siècles (du 4ème au 19ème siècle), cette pâte prendra différents nom tel que :
De Re Coquinarian, Resoles, Bunyols, Fritelle da Imperadore Magnifici, Debuignetz, Roysolles de mouelle, Brugnes, Bunyol, Beignet soufflé,....
et ses dérivés comme : Pet de nonne, Pet de putain, Pet d’Espagne, Pouf….
La coutume des beignets remonte aux fêtes romaines des calendes de mars célébrant ainsi le réveil de la nature par des rites agraires.
A cette occasion, les interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés.
Avant la période de privation, dite période de jeûne et qui durait quarante jours, il était de coutume de faire la fête et de manger "gras".
D'où Mardi gras, qui est le jour précédant le Carême.
Comme la fête rassemblait un grand nombre de personnes, il fallait confectionner des pâtisseries bon "marché" et vite préparées.
Il s'agissait aussi d'utiliser les réserves de beurre, huile, œufs, avant les quarante jours de jeûne qui allaient suivre.
D'où la tradition des beignets et également des gaufres et des crêpes Le chichi frégi est la version provençale ou espagnole du churro.
Le chichi frégi semble avoir été importé en Provence par des migrants et était composé principalement de farine de pois chiche, comme l’indique son nom de chichi, signifiant en provençal "petit morceau de pois chiche frit".
La pâte du chichi frégi associe farine de pois chiche, levure de boulanger, sucre en poudre, pincée de sel, fleur d’oranger et eau (certains rajoutent de l’huile d’olive).
Bien travaillée et devenue souple, cette pâte est laissée au repos quelques d’heures, avant d’être introduite dans une poche à douille et coulée en serpentin dans de l’huile bouillante.
Une fois bien gonflé et doré, le beignet est écumé, coupé à l’aide de gros ciseaux en morceaux d’une quinzaine de centimètres de long, saupoudré de sucre.
Bon appétit.
La ferronnerie du Puy du Fou.
Notre balade dans le Grand Parc, nous conduit vers le village 18ème (XVIII).
Aujourd'hui, partons à la découverte de l'atelier "Ferronnerie".
Forge : nom féminin, XIIème siècle, aussi faverge; du provençal faurga, du latin fabrica "atelier, fabrique".
Fabriquer des objets artistiques en fer c’est faire vivre, par le geste du forgeron, la matière inerte et minérale.
C’est le geste du forgeron qui forme et modèle ; qui perce à chaud.
C’est le marteau du forgeron qui façonne ; qui bat.
Un travail précis, un battement en rythme.
Le pouls du métal est là, depuis que la forge existe.
La fabrication artisanale d’objets forgés, de la décoration intérieure à l’utilitaire ; de l’objet d’antan à l’outil moderne, la diversité des produits saura séduire les amateurs du bel ouvrage…
Les protège-lampes situés dans la crypte de la chapelle de la Cité Médiévale proviennent de la forge.