Cinéscénie 2015 (Puy du Fou)
Le heaume *
Le terme heaume apparaît au XIIe siècle.
Provenant de l'ancien français "healm" ou "elme" et d'une racine germanique "helm" que l'on retrouve aussi dans l'allemand "Helm" ou l'anglais "helmet", il désigne un casque de cavalerie, protégeant toute la tête et porté par les hommes d'armes du moyen-âge.
Durant l'Antiquité, les Grecs portaient déjà un casque rappelant par sa forme le heaume médiéval.
Le casque romain et le casque grecque enveloppaient précisément le crâne de la même manière, mais ils laissaient tous deux le visage à découvert.
Les améliorations successives du casque consistèrent à couvrir de plus en plus le visage rendant difficile l'identification de son propriétaire.
Lors de l'ouverture des tournois, les heaumes des participants étaient surmontés d'un cimier, à la manière des casques antiques.
C'est cela qui à probablement donné naissance à l'héraldique, science des blasons, afin d'identifier les combattants par leurs armoiries.
A partir du XIIIe siècle, le besoin de mieux protéger le visage amena la création du heaume.
Ces heaumes étaient lourds et rendaient la respiration difficile.
L'amélioration des techniques de travail du fer permit de revenir à une forme conique sur le dessus du heaume qui protégeait davantage que la forme plate, tout en conservant une protection total du visage.
Le bassinet, qui apparut vers le début du XIVe siècle améliora considérablement le confort du chevalier.
Moins lourd que le heaume du XIIe et équipé d'une visière pouvant être relevée facilitant la respiration.
Sa forme était étudiée pour dévier les coups de lance mais également pour mieux résister aux coups de tailles portés par les épées et masses d'armes.
Vers la fin du XIVe siècle, un nouveau heaume apparaît le heaume à "tête de crapaud".
Ses surfaces fuyantes permettaient de dévier les coups et il fut très utilisé dans les tournois et joutes.
Le heaume disparaît complètement à la fin du XVe siècle remplacé par l'armet et la salade.
L'armet plus léger que le heaume et le bassinet, pouvait être porté sans fatigue pendant longtemps.
La salade était une sorte de chapeau de fer allongé à l'arrière du cou, possédant ou non une visière mais sans protection au niveau du menton.
Sa forme peu faire penser aux casques allemands de la première guerre mondiale.
Les amoureux de Verdun (Puy du Fou).
L’équipe artistique du Puy du Fou présentait ce matin aux journalistes les nouveautés de la saison 2015.
10 millions d’euros, c’est la somme investie cette année pour mettre au point des créations originales et notamment conquérir une nouvelle période historique majeure :
la Première Guerre Mondiale.
Les "Amoureux de Verdun" : la grande nouveauté.
Au cœur de la forêt du Puy du Fou, sur près de 2000 m², les visiteurs vont être propulsés un siècle en arrière.
En entrant dans les entrailles d’une tranchée de la Première Guerre Mondiale, ils vont vivre une expérience de 15 minutes entre frisson et émotion.
Les visiteurs seront........... (Lire la suite sur : http://www.puydufou.com/histoires-de-ouf/2015)
La salamandre, emblème de François Ier. *
La salamandre fascine l'homme depuis l'antiquité et est déjà mentionnée par Pline l'ancien (23-79 Après J-C.) comme : "la salamandre est si froide qu'elle éteint le feu lorsqu'elle le touche".
En 1515, Louis XII s’éteint, François accède donc au trône et fait une entrée triomphale dans Paris.
Il choisit de reprendre la salamandre, l'emblème de son père Charles d'Angoulême.
Charles d'Angoulême avait ajouté une devise en italien "Nutrisco il buono, spingo il reo" qui signifie : "je protège les bons et punis les méchants".
François 1er transforma la devise en "Nutrisco et extingo" : "je l'entretiens et je l'éteins".
Accompagnant parfois cet emblème, cette devise prend tout son sens lorsqu'on se réfère au pouvoir sur le feu.
Animal chimérique, batracien urodèle, paraissant de profil sous la forme d'un lézard, assise dans les flammes et crachant des gouttes d'eau, elle avait la réputation de ne pas se brûler.
Elle devient l’emblème de la royauté en symbolisant son pouvoir sur le feu, (donc sur les hommes et sur le monde).
La salamandre de François 1er traversait un bûcher tout en crachant de l'eau par la bouche.
Par la suite et mal informés, les copistes ont transformé l'eau en flammes.
La salamandre est l’être associé au Feu des Anciens et représente de l'esprit élémentaire du feu, comme
l’Ondine est un esprit élémentaire de l’Eau,
le Gnome un esprit élémentaire de la Terre,
et le Sylphe un esprit élémentaire de l’Air.
La légende en fit le symbole du justicier anéantissant le mal.
D'autres légendes en font un animal extrêmement venimeux, capable d'empoisonner l'eau des puits et les fruits des arbres par sa seule présence.
Bannock
Revenant d'un voyage au pays des Vikings, j'ai découvert le "Bannock".
Dans un village reconstitué, on propose aux enfants un atelier pédagogique consacré à la fabrication du pain.
La pâte est la même que pour faire le "Stockbrot ", mais elle est cuite dans une poêle et le pain est ainsi plus grand (et plus propre).
1 kg de farine de blé 4 cuillères à thé de sel.
2 sachets de levure boulangère (2 x 7 g).
600 – 700 ml d’eau.
5 cuillères à soupe d’huile.
Une fois cuit on peut conserver le pain une à deux journées.
Réchauffé le matin ça donne un bon petit déjeuner !