le carrousel du Puy du fou *
Un carrousel (ka-rou-zèl) est une attraction de type manège consistant en une plateforme tournante avec des sièges pour des passagers.
Ces "sièges" prennent traditionnellement la forme de chevaux en bois (ou autres matériaux) et/ou d'autres animaux.
Un système mécanique donne souvent l'illusion du galop à ces chevaux.
La plupart des manèges rotatifs peuvent être appelés carrousel tant que les éléments ne peuvent pas changer de position les uns par rapports aux autres.
On peut noter que certains carrousels sont sur deux étages.
Bien que la plupart des carrousels modernes (particulièrement aux États-Unis) comprennent principalement des chevaux, les carrousels des premières périodes possédaient une grande variété d'animaux, dont des chiens, des chats, des lapins, des cochons ou de cerfs.
Attila
Dans l'Odyssée du Puy du Fou, on mentionne les nons de ATTILA et de Sainte Geneviève.
ATTILA
Attila né en 395, fut le roi des tribus Huns jusqu'à sa mort, en 453.
Après avoir ravagé l'Empire Byzantin à plusieurs reprises, sans réussir à prendre Constantinople, Attila se tourna vers l'Empire d'Occident.
Attila échoua devant Lutèce (Paris), défendue par Sainte Geneviève et se heurta aux armées romaines, en fait composées essentiellement de mercenaires, dont les Wisigoth de Théodoric Ier.
Attila fut surnommé le "fléau de Dieu".
La rapidité et les méthodes impitoyables du roi des Huns ont contribué à lui forger une légende sanguinaire, immortalisée par la phrase qui lui est attribuée :
"Là où mon cheval passe, l'herbe ne repousse pas".
SAINTE GENEVIÈVE
Geneviève (née à Nanterre en 423, morte à Paris 512 à près de 90 ans) est une sainte catholique française, patronne de la ville de Paris et des gendarmes.
Selon la tradition, en 451, grâce à sa force de caractère, Geneviève, qui n’a que 28 ans, convainc les habitants de Paris de ne pas abandonner leur cité aux Huns.
Elle encourage les Parisiens à résister à l’invasion par les paroles célèbres :
"Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications."
Une autre hypothèse controversée prétend qu'elle aurait averti l'envahisseur d'une épidémie de choléra sévissant dans la région.
De fait, Attila épargnera Paris.
En 512, son corps est transporté en 845 à Marizy par crainte des Normands et rapporté à Paris en 890.
A partir du XIIe siècle, la châsse contenant ses reliques est portée en procession à travers Paris.
Des miracles ont lieu sur son passage.
Ses reliques sont brulées par les révolutionnaires en 1793, mais son tombeau vide, transporté dans l'église Saint-Étienne-du-Mont continue d'être vénéré.
Le Bourg 1900
Le premier contact avec le Grand Parc du Puy du Fou
(Après avoir régler votre droit d'entrée et suivi du contrôle par de charmantes hôtesse d'accueil).
Le bourg 1900 vous replonge dans une autre époque.
Et dire que ce n'est que le commencement !!!!
Le Duel *
Ce mot est attesté en 1539.
Il vient du latin duellum, archaïsme pour bellum "guerre", rattaché par erreur à duo et se rapporte à un combat entre deux adversaires armés.
Au début du XVIIe siècle, le duel est en France un véritable fléau.
Entre 1588 et 1608, près de dix mille gentilshommes sont tués pour des questions d'honneur.
Les régles du duel sont :
L'offensé choisit deux témoins et les envoie à son offenseur qui les met en rapport avec deux de ses amis (témoins).
Les quatre témoins établissent s'il y a matière à duel ou à arrangement.
S'ils estiment que la réparation par les armes s'impose, ils fixent les conditions du combat.
L'offensé a le choix des armes (épée ou pistolet, rarement le sabre).
Les armes fournies par les témoins sont tirées au sort entre les adversaires.
Le duel à l'épée est au "premier sang" si l'offense est légère et à "mort" si les témoins estiment que l'insulte le justifie.
Sur le terrain, les témoins attribuent leur place aux adversaires en veillant à de l'égalité des chances.
(duel au pistolet : 30 pas entre les adversaires).
Le combat ne commence que sur leur ordre et cesse soit avec la mort de l'un des adversaires ou lorsque les témoins estiment que la réparation est suffisante.
Saviez-vous que....
Le Puy du Fou bénéficie du label Tourisme & Handicap pour les handicapés : moteur, mentaux, visuel et auditifs.
Il s’agit d’une démarche volontaire des professionnels du tourisme qui souhaitent recevoir la clientèle en situation de handicap.
Le label national s’inscrit dans cette démarche avec 2 objectifs :
- Apporter une information fiable et objective de l’accessibilité des sites et équipements touristiques en tenant compte de tous les handicaps ;
- Développer une offre adaptée et intégrée à l’offre généraliste.
Ce label permet aux personnes handicapées (ou mobilité réduite) et à leurs proches de disposer d’informations fiables sur les 4 types de handicaps : auditif, mental, moteur, visuel.
Dans le cadre d'un accueil optimal, le Puy du Fou propose une gamme de services spécifiques :
- Un accès facilité et favorisé pour les personnes à mobilité réduite (temporaire ou définitive) sur l'ensemble du Grand Parc ainsi que la Cinéscénie.
- La location de fauteuils roulants (gratuitement, directement aux entrées du Grand Parc - dans la limite des fauteuils disponibles)
- La location de casques Audio Guide pour les malvoyants pour le spectacle de la Cinéscénie (Service payant - réservation conseillée).
- Un tarif préférentiel est actroyé aux visiteurs handicapés. (Voir condition lors réservation ou de votre passage à la caisse).
Par ce petit article, je pense qu'il est bon de remercier le personnel de la réservation ainsi que le personnel d'encadrement du Grand Parc, pour le temps qu'il consacre au bien-être de la personne souffrant d'un handicap.
Barge (Puy du Fou)
Au début du spectacle de la Cinéscénie, le Marchand de Quenouille dit :
" Je couche dans les barges des granges".
Mais que peut signifier cette phrase ???
Dans la région du Centre et de l'Ouest, une barge est un gros tas de foin, de paille ou de blé.
Sert aussi parfois à désigner un hangar à bois ou un grenier à foin aussi dénommé "Fenil", venant du latin foenile, de foenum, foin. C'est aussi l'étage d'un bâtiment où s'exerce la même fonction.
Le fenil est souvent situé au-dessus des étables.
Au moyen-âge, certaines maisons abritent également les animaux de la ferme durant la nuit, pour les protéger d'éventuels prédateurs.
L'enclos des bêtes est placé juste au dessous de la chambre afin que la chaleur dégagée, puisse réchauffer leur propriétaire.
L'orangerie
Une orangerie est un bâtiment clos, doté de vastes fenêtres et d'un chauffage dans lequel on abrite, les agrumes plantés dans des bacs ou pots ainsi que d'autres végétaux craignant le gel.
La première orangerie a été construite par Charles VIII au château d'Amboise.
C’est en 1686, Jules Hardouin-Mansart en tant que premier architecte du roi Louis XIV, se voit confier la réalisation du Grand Trianon et de l'Orangerie.
La construction de l'Orangerie du château de Versaille sera terminée en 1688.
En juin 2011, débute la construction de l'Orangerie du Puy du Fou.
D'une surface de 1000 m², cette nouvelle salle à trois fonctions importantes :
1) Restauration avec une capacité de 450 couverts (sur tables rondes).
2) Salle de spectacles pour 1.500 spectateurs. (Voir "Gloria" pendant la période de Noël).
3) Salle de Congrès (1.500 places debout ou 600 places assises).
Son ouverture s'est effectuée le 12 novembre 2011.
Les Cosaques
Dès les XIe et XIIe siècles on note la première présence attestée de guerriers libres dans la steppe.
Le nom de "cosaque", est le nom donné à un groupe de populations d'Europe orientale et des parties de l'Europe adjacentes à l'Asie et est issu de la langue turque des Polovtses, fut appliqué dès le XIVe siècle à des groupes multinationaux de mercenaires employés par les colonies génoises de Crimée qui commerçaient avec les Tatars.
La formation des Cosaques au sens historique, en tant que communautés militaires autonomes majoritairement slaves, s'est produite à la fin du XVe et au début du XVIe siècle, aux marges méridionales des grandes principautés de Lituanie et de Moscovie, dans les steppes ukraino-russes alors dominées par les Tatars.
Les Cosaques formaient des sociétés de guerriers relativement ouvertes, où tout candidat pouvait, jusqu'au XVIIe ou XVIIIe siècle, être accueilli en fonction de critères variables selon les régions.
L'organe dirigeant était l'assemblée – Rada "conseil" en Ukraine, Kroug "cercle" ailleurs – où chaque Cosaque pouvait s'exprimer.
Les décisions étaient prises non à la majorité, mais au consensus – parfois après une rixe.
Les réunions de cette assemblée avaient lieu à dates fixes une ou deux fois par an.
Le 24 janvier 1919, le Comité central du parti bolchévique décide au cours d'une réunion secrète de pratiquer « une terreur massive contre les riches Cosaques, qui devront être exterminés et physiquement liquidés jusqu’au dernier et avec les cosaques disparait aussi une culture.
Le Saarloos
Pendant le spectacle des Vikings, il est dit que :
Pour la noce du Puy du Fou, chacun apporte son présent.
A Cybèle, les premiers loups dressés par le jeune Gontran.
Les loups sont en réalité des Saarloos.
Le Saarloos Wolfhond, originaire des Pays-Bas, est aussi appelé chien loup de Saarloos ou bien Saarloos Wolfdog.
Le Saarloos est une jeune race et tient son nom de son créateur Monsieur Lendeert Saarloos (1884-1969).
Cet aventurier vouait une passion aux animaux de tout genre et en possédait un grand nombre.
Il était tenu par une réputation d’original au vu de sa ménagerie.
Curieux, il entreprit diverses expériences de croisement dont celui d’une louve et d’un chien.
Cette race est très proche du chien loup tchèque de manière générale, mais leur physique est pourtant assez différent.
Original dans le monde canin, c’est un chien de compagnie attentif, prudent et qui s'attache beaucoup à son maître.
Il se montre réservé devant des personnes étrangères ou dans des circonstances inhabituelles, mais sans se montrer nerveux.
N’ayant aucun instinct d'attaque, il n'est d'aucune utilité pour la chasse ou la défense.
Son comportement est une des caractéristiques qui lui confèrent une grande aptitude au rôle de chien de conduite.
Sa taille varie de 65 à 75 cm pour les mâles et de 60 à 70 cm pour les femelles.
Le chien loup de Saarloos est un chien puissant, lupoïde (morphologie proche du loup), au poil dur et droit (en forme de bâton).
Son ossature ovale est puissante, mais pas lourde.
Il est bâti harmonieusement et possède de longues pattes, sans pour autant donner l'impression d'être haut sur pattes.
Les mâles et les femelles se distinguent aisément par leur apparence et leur allure.
Espérance de vie moyenne : environ 11 ans.
En 1975, la race est reconnue et officialisée sous le nom de Saarloos Wolfhond.
En 1977, elle est reconnue par la Fédération Cynophile Internationale.
Je vous présente une future star du Puy du Fou.
Je remercie Sonia Lestienne, dresseuse animalier pour les informations.
Retrouvez-la sur https://www.facebook.com/sonia.lestienne
Le Relais de poste (Puy du Fou)
Le système de chevaux et relais apparait en Chine sous la dynastie des Han (IIe siècle av. au IIe siècle ap. J.-C.)
Ce système est repris par Auguste en 27 ap. J.-C. pour son Cursus publicus.
C’est sous la période romaine que fut organisé le premier service officiel des messagers, les "cursus publicus".
Il disparaitra avec l'effondrement de l'Empire romain d'Occident.
Au Moyen Age, la poste impériale romaine centralisée disparait pour laisser place à une multitude de petites liaisons non reliées entre elles.
Les ordres religieux, les villes et les seigneurs ont leurs propre service de messagers, appelés aussi des "Chevaucheurs".
Après la guerre de Cent Ans, le royaume de France doit se réorganiser, en particulier dans le domaine des transports.
C'est ainsi qu'en 1464 – par l'édit de Luxies de Louis XI – sont créés des "Relais de Poste".
Ils sont dirigés par des tenants-poste, ancêtres des maîtres de poste.
Petit à petit, les relais de poste se transforment en écuries, permettant la poursuite de l'acheminement du courrier avec des chevaux frais, en auberges pour la restauration du personnel des Postes et des voyageurs, et en gîtes pour leur hébergement.
Les relais de "Poste à chevaux" sont des établissements, équipés d'une écurie, d'un atelier de maréchal-ferrant et d'une auberge où l'on boit le "coup de l'étrier".
Ils sont installés le long des itinéraires et qui mettent à disposition des chevaux pour parcourir la distance jusqu'au prochain relais. Une poste c'est aussi une unité de distance équivalent environ 9 kilomètres et qui doit être parcourue, par règlement, en une heure maximum.
Au 16ème siècle, le conducteur des chevaux était un employé des postes, c’était le postillon. Il avait priorité sur les chemins comme aujourd’hui les pompiers ou l’ambulance.
Arrivé au village, il annonçait sa présence en soufflant dans un cor.
Voilà pourquoi, cet instrument est devenu l’insigne de la poste.