Puy Story

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11 mars 2024

Le cinéma...

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Après des siècles pendant lesquels on a reproduit ce qu’on voyait avec un geste de la main, sur les murs des cavernes, sur des toiles, dans le marbre, on est passé à la photographie (premier cliché en 1827 par Nicéphore Niépece (1765-1833)).
On a voulu reproduire des vues à l’identique, sans autre intervention humaine que l’œil derrière un appareil.
De la photographie au cinéma il n’y a qu’un pas, comme du dessin unique au dessin animé.
C’est la rencontre de ces deux techniques qui a fait naître le cinéma.
Le tout premier film date de 1895.

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Il s’agissait du film "La sortie des usines Lumière".
Ce premier film, montre tout simplement les ouvriers et les employés des frères Lumière sortant de leur usine.
Il a été présenté par les frères lumières le 28 décembre 1895 avec 9 autres films d’environ 1 minute chacun (Voltige, La pêche aux poissons rouges, L’arrivée des congressistes à Neuville-sur-Saône, Les forgerons, Le jardinier et le petit espiègle, Le déjeuner du bébé, Saut de la couverture, Place des Cordeliers, Baignades en mer).
Louis et Auguste Lumières, sont à l’origine de ce qui deviendra plus tard le 7e art dès 1908.
Pour concevoir cette machine, les frères Lumière se sont inspirés du travail de beaucoup d’autres inventeurs et Louis avait tout simplement eu l´idée de s´inspirer du mécanisme de la machine à coudre.

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Avec son frère Auguste et sous les conseils de leur père Antoine, ils ont conçu cet engin qui est monté sur une manivelle.
Au départ, les frères Lumières utilisaient des bandes de papier puis petit à petit ils se sont procuré des bandes de celluloïd pour faire des pellicules.
Ce cinématographe permettait de prendre des prises sans utiliser d’électricité et fait aussi office de projecteur.
Les deux frères brevetèrent leur invention le 22 mars 1895 avec le court-métrage métrage "Arrivée en Gare de la Ciotat".

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Ils l´appelèrent le Cinématographe (du grec Kinéma : mouvement et Graphein : écrire).
Mais les débuts du "cinéma" remontent bien avant 1820 avec le zootrope de William George Horner (1786-1837) en 1834.
Dans les années 1880, la première utilisation d’une pellicule souple révolutionne la photo et donne l’idée à Thomas Edison, de mettre au point, en 1891, une caméra et un appareil pour visionner les images en mouvement.

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Ce Kinétoscope qui permettait même de visualiser un film imposait au spectateur de le regarder seul, debout, les yeux collés à une grosse boîte.
Dès 1897, Georges Méliès (1861-1938), professionnel du spectacle fait construire le premier studio où sont tournés entre six cent et huit cents films en utilisant des décors peints, une caméra en plein air et des pellicules coloriées à la main.

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C’est en 1902 que le cinéma connaît son premier vrai film à succès, lorsque Georges Méliès (1861-1938) réalise "Le Voyage dans la lune".
Le premier long-métrage de l’histoire du cinéma est "The Story of the Kelly Gang", réalisé par Charles Tait (1868-1933), suit de près en 1906.
Jusqu’en 1903, le cinéma demeure une simple attraction.
Dès 1905, grâce à Charles Pathé, le cinéma perd sa dimension artisanale pour entrer dans l’ère industrielle et capitaliste.

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Max Linder (1883-1925) est engagé par Pathé et est la première grande vedette mondiale du cinéma.
Louis Feuillade (1873-1925), engagé à la veille de 1914, est alors considéré comme le plus talentueux des réalisateurs français.
Entre 1896 et 1908, le cinéma est orienté vers une exploitation itinérante et foraine, mais à partir de 1907, les premières salles de cinéma concurrencent rapidement les forains.
Entre 1910 et 1930 voit la naissance du "Burlesque" qui puise ses sources dans le Cirque, le Vaudeville et le Music-Hall.
Il est l’un des premiers genres à s’imposer de manière durable.
Charlie Chaplin, Buster Keaton, Fatty Arbuckle, Harold Lloyd, Max Linder connaissent un grand succès et deviennent mondialement connus.

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Le premier conflit mondial (1914-1918) rompt la prospérité artistique et économique et remet en cause la suprématie du cinéma français.
Après la Première Guerre mondiale, on assiste à la naissance d’une réflexion sur l’esthétique cinématographique.
Le langage et la grammaire cinématographique du cinéma se développent entre 1908 et 1917.
En 1925, Sergueï M. Eisenstein et l’école russe révolutionne l’art du montage avec "Le Cuirassé Potemkine" en mettant en pratique ses théories sur le montage.
Deux innovations techniques étaient nécessaires pour permettre de sonoriser les films projetés en Salle par des disques de musique et  de chanson : Le haut-parleur breveté en 1924 et la bande-son optique, mise au point à la fin des années 1920.

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Mais le vrai tournant du cinéma est l’année 1929, toutes les salles s’équipent car le public veut du cinéma parlant.
En 1927, le premier film parlant, The Jazz Singer, est réalisé par Alan Crosland (1894-1936).
Il a été présenté à Hollywood au mois d’octobre de cette année-là et a remporté un franc succès.
Dès ses débuts, le cinéma a connu des films coloriés, puis tournés en couleurs par divers procédés.
Mais le premier vrai film long-métrage en couleurs est "Becky Sharp" (1935) de Rouben Mamoulian (1897-1987) tourné avec le procédé Technicolor.
C’est le premier dessin animé de Walt Disney Blanche Neige et les Sept Nains (1937) qui va convaincre le public du Technicolor…

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Malgré l’arrivée des films en couleurs le cinéma en noir et blanc continuera sa carrière avec de grands films et la couleur ne s’imposera qu’au cours des années 1960.
Depuis son invention, le cinéma a évolué et maintenant des techniques ont même permis de les visionner en 3D sans oublier le développement du son en 1977 avec le THX.
Le cinéma est devenu un art majeur dans notre société et une véritable industrie, même si les films coutent de plus en plus chers à réaliser, mais qui rapportent énormément d’argent.

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8 mars 2024

Villa Gallo-Romaine du Puy du Fou.

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6 mars 2024

Dans le "Val de la Marienne (Vallée Fleurie)

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Entre deux histoires, l'essence du Grand Parc est aussi celle de ses arbres et de sa flore.
Au cœur du Grand Parc, un coin de nature préservé offre aux visiteurs un véritable spectacle où la faune et la flore jouent le rôle principal.
De quoi légitimer le plus naturellement du monde, cette vocation de premier parc historique et écologique d'Europe.

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Le "Val de la Marienne (Vallée Fleurie) est un véritable havre de paix parmi les chênes centenaires, les fougères, les plantes aquatiques et les cascades.

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Plus de 250 espèces différentes, principalement des vivaces, y sont plantées au bord d’un plan d’eau ombragé.

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Rhododendrons magnifiques au printemps, Gunnera manicata (rhubarbe géante), spécimen de cyprès chauve (Taxodium distichum)
Le long des sentiers bordés d'étangs et de cascades, reprenez votre souffle et immergez-vous dans l'ambiance des siècles passés et offrez-vous une respiration en pleine nature.

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La nature est un décor à part entière et la liberté de mouvement côtoie ici un univers sans bitume.
Voici le temps où la France était une forêt.

4 mars 2024

Je suis l'âme du Puy du Fou

4 mars 2024

Le Mime et l'étoile

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1 mars 2024

Dans le "Font-Rognou" anciennement "La Cité Médiévale".

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Entièrement imaginée par les architectes du Puy du Fou, Font-Rognou surprend par son réalisme.
Dans une architecture authentique (XIII - XVème siècle), une dizaine d'artisans d'art présentent, dans chaque maison, des savoir-faire perdus.
Jaillie de terre en 1995, la Cité Médiévale (Font-Rognou) offre au regard la plus juste version d'un village féodal fortifié.

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Ici pas de carton-pâte, de la pierre.
Construit à partir de documents d'époque, ce site exceptionnel a nécessité le concours d'une centaine d'ouvriers : maçons, menuisiers, tous travaillant à l'ancienne.

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1 600 m3 de pierre de taille, 3 km de vieilles poutres soit l'équivalent de 13 maisons et 3 anciennes granges, restituent 3 siècles de constructions successives, du rempart échancré du 12ème siècle aux maisons marchandes du 15ème siècle ...

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Pas de trompe-l'œil, du vécu.
Telle est la devise du Grand Parc.

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Derrière les remparts, "Font-Rognou" rappelle la vie d'un village du Haut Moyen Âge.
Les maisons à arcades, les échoppes des artisans, mais aussi les cariatides, les girouettes à tête de dragon, les peintures murales, le four à pain, la chapelle, la maladrerie ... tous les lieux se montrent ici rigoureusement fidèles à ce qu'ils furent, tous les détails témoignent de la vie d'un peuple inspiré par une histoire : la vôtre.

28 février 2024

Vikings

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26 février 2024

L'armée romaine

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L'équipement du légionnaire était composé d'une gourde et d'un sac en cuir, d'une pioche et d'une hache, de ses armes, de son armure ou de sa cote de maille, d'un bouclier, etc. 
 L'ARMEE ROMAINE
Durant l'Antiquité, l'armée romaine est hiérarchisée, c'est-à-dire qu'elle dispose d'une échelle de grades (sous-officiers, officiers subalternes et officiers supérieurs, généraux).
Sous-officiers et officiers subalternes ont commencé comme simples légionnaires.
Chaque centurie de l'armée romaine a des sous-officiers.
Généralement, ils sont chargés des services, comme l'instruction des recrues, le ravitaillement, les soins aux soldats, la technique du siège des villes et de l'emploi du matériel de guerre. L'enseigne de la centurie est confiée à un sous-officier porte-enseigne.
Le sous-officier du grade le plus élevé est l'Optione, il y en un par centurie. (optionne, port-enseignes, instructeurs, préposés aux subsistances, architectes, médecins).
Une partie des officiers supérieurs et les officiers généraux sont élus par le peuple.
L'armée romaine était composée de plusieurs légions.

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Celles-ci étaient dirigées par l'Empereur qui en était le général en chef et qui avait donc sous ses ordres toutes les forces militaires.
Selon les périodes, une légion comportait entre 4000 à 6000 hommes.
Chaque légion était commandée par des officiers supérieurs : les tribuns militaires, et les officiers subalternes et les centurions qui commandaient les centuries.
Chaque légion était composée de 10 cohortes divisées elles-mêmes en 3 manipules.
Le manipule était formé de 2 centuries.
Comme deux centuries sont groupées en manipule, le centurion de la première centurie commande le manipule en entier, alors que son collègue, le centurion de la deuxième centurie, ne commande sa centurie qu'en second et éventuellement remplace le premier centurion défaillant.

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Il y avait aussi 2 types de soldats: les immunes, soldats de 1ère classe exempts de corvée et les "munifices", soldats de 2ème classe astreints à la corvée.
Le légionnaire qui s'est distingué au combat accède à la première classe, ce qui le dispense des corvées.
Le légionnaire ne peut espérer dépasser le grade de centurion.
Il portait 35 kg de bagages.

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La cavalerie était à l'origine composée de riches prétoriens qui formaient une sorte d'aristocratie. Les Romains n'étaient pas de bons cavaliers et leur cavalerie fut donc surtout composée d'alliés engagés dans l'armée souvent après une défaite.
Au 1er  siècle av. J.-C., elle est supprimée et remplacée par des cavaliers mercenaires étrangers (Numides, Ibères, Gaulois, Parthes...).
La cavalerie était organisée en 2 régiments (alae : ailes) de 500 hommes commandés par des préfets.
Les régiments étaient divisés en turmes de 30 à 40 hommes commandées chacune par un décurion (chef de groupe)..

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Le char était attelé de 2 ou 4 chevaux.
Il servit durant les combats mais surtout lors des courses et des parades triomphales.
Le général vainqueur défilait dans Rome à la tête de ses troupes avec sur la tête une couronne de lauriers ou couronne triomphale.
La dolabre était à la fois un pic et une hache.
Elle servait aux travaux de construction des camps militaires et plus rarement comme arme.
Le lituus était une trompe d'airain ou de laiton de 1 m à 1,60 m surtout utilisée par la cavalerie.
Le vexillium était une enseigne représentant l'ensemble des légions.
Il était surmonté de l'emblème de Rome : l'Aigle Impérial.
Chaque légion avait néanmoins sa propre enseigne.
Ces différentes enseignes contribuaient souvent à guider les soldats vers la victoire.
Elles eurent une signification symbolique, militaire et religieuse.

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La gourde faisait partie du paquetage du légionnaire.
Le poignard (pugio) était une arme à double tranchant. 4 anneaux permettaient de fixer le fourreau du côté gauche de la ceinture.
Le glaive (gladius) était une arme à double tranchant utilisée surtout par l'infanterie tandis que l'épée (spatha), plus longue, était utilisée par la cavalerie.
La lance (hasta) était formée de 3 parties : la tête en bronze ou en fer, le bois en frêne et une pointe de métal au bout qui servait à la fixer dans le sol.

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La lance (pilum) était un lourd javelot de 2 mètres 50 qui était utilisé par les fantassins pour le combat à distance.
Il servait aussi à transpercer les boucliers ennemis.
Pour ne pas que l'arme soit retournée, les forgerons refroidissait brusquement la pointe de la lance dans l'eau et laissait refroidir le reste à l'air libre. 
De ce fait il y avait un point faible.
Et lorsque la lance avait été utilisée, la pointe se pliait la rendant inutilisable pour un second jet.

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Sous la République, les légions étaient constituées de soldats citoyens, qui quittaient leurs activités ordinaires pour défendre la cité et leurs biens propres.
Le choix des citoyens devant constituer les légions était confié aux dieux, par tirage au sort.
Chacune des classes devait fournir assez d'hommes pour constituer une centurie.
Les riches avaient plus de biens à défendre que les pauvres, et donc il était normal qu'ils les défendent eux-mêmes.
De plus, les soldats citoyens payaient eux-mêmes leur équipement.

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Les riches étaient donc mieux équipés que les pauvres.
Les conditions de vie étaient difficiles.
Les soldats se déplaçaient à pied avec tout leur équipement.
À la fin du 2ème siècle av. J.-C., les campagnes militaires étant plus longues et plus lointaines, les consuls levaient des troupes parmi les paysans pauvres et leur versaient une solde.

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Ce fut la fin de l'armée des soldats citoyens.
La tunique (subarmalis) était une sorte de justaucorps à la manière d'une jupe matelassée faite de laine que les militaires romains portaient sous l'armure à bandelettes de métal parfois coupante pour protéger leur peau et leur vêtement.
Elle s'arrêtait à mi-cuisse tenait aussi le légionnaire au chaud.
L'armure (lorica segmentata) était formée de bandelettes de métal maintenues entre elles par des courroies.
D'autres types d'armures existaient aussi composées de petites plaquettes de formes diverses (lorica squamata)(sorte d'écailles).
Ils utilisaient aussi la cotte de mailles (lorica hamada).
Le bouclier (scutum) était en bois de forme semi-cylindrique. et mesurait 1,20 m.
Au centre, le umbo, pièce métallique ronde qui contenait la poignée et protégeant la main et pouvait servir à repousser l'ennemi brutalement..

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Le casque de légionnaire était directement inspiré des couvre-chefs gaulois de la fin de l'indépendance.
Le casque (galeum) pour le casque de cuir et cassis pour le casque de métal étaient très équipés.
Ils disposaient d'oreillettes de chaque côté de la mâchoire.
Une palette disposée à l'arrière du casque servait à protéger la nuque.
Le casque de centurion : Le cimier était horizontal.
Le casque d’officier : Le cimier allait du front à la nuque.
Le casque de cavalier : Bombe gravée imitant une chevelure humaine, au couvre-nuque réduit, sans protection frontale, avec garde-joues protégeant les oreilles.

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Le ceinturon/Cingulum de légionnaire : Courroie en cuir qui se portait par dessus l’armure et maintenait les lanières en cuir du tablier.
Des attaches étaient prévues pour fixer à droite le fourreau du glaive, et à gauche celui du poignard.
Le ceinturon de centurion était orné de plaques décoratives.
Le ceinturon d’officier était richement décoré afin de montrer son statut.
Les motifs étaient réalisés en laiton.
Le tablier / Balteus était constitué d’un ensemble de sangles de cuir décorées de plaquettes de métal.
Il protégeait le bas-ventre et le bruit que faisaient les plaquettes en s’entrechoquant avait pour mission d’effrayer les ennemis.

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Les jambières : Durant toute l’Antiquité, les combattants ont cherché à protéger les parties vitales de leur corps, notamment les jambes, très exposées sous le bouclier.
Jambières simples, portées par les soldats.
Elles convenaient aussi bien à des militaires qu'à certains types de gladiateurs.
Jambières décorées, portées par tous les officiers, jusqu’aux centurions.
Si les jambières ont disparu au 1er siècle de notre ère, elles réapparurent progressivement aux 2ème et 3ème siècles.
Ces objets de défense se fixaient par des sangles fermées sur le mollet.
La galigae était une sandale de cuir portée par les légionnaires composée d'une semelle cloutée.
Elles étaient résistantes pour les longues marches.

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24 février 2024

Je suis l'âme du Puy du Fou.

23 février 2024

Dernier Panache

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