30 ans après......
Amis lecteur de Puystory.
Je viens de recevoir ce livre et honnêtement, et malgré une couverture qui semble surgir du passé, cet ouvrage reflète bien ce qui fut les guerres de Vendée et particulièrement les événements qui se sont passés au "Petit-Lucs".
Habillement écrit, il mélange faits historiques, témoignages et réflexions émit par de belles plumes de notre siècle et ce dans une surprenante chronologie.
Il est vrai que Monsieur Soljenitsyne est le pivot central de ce témoignage, car il avait un esprit de liberté et un esprit Vendéen.
Ce petit recueil, parfaitement illustré, est la mémoire du petit "peuple Vendéen", qui n’a jamais accepté l’oubli de son passé.
Nous n’avons pas le droit d’oublier leur souffrance, comme celui d’autres peuples qui luttent aujourd’hui pour leurs libertés.
Au vu et lu de ce livre, on peut que se demander pourquoi il ne sort que 30 ans après la visite de Soljenitsyne !!!
Il semble qu’il ne soit jamais trop tard pour faire comprendre aux jeunes générations que le mot "Liberté" n’est pas un simple mot de 7 lettres, mais bien un combat du quotidien.
Et Monsieur Soljenitsyne en est le reflet.
Les Highlands
Les Highlands sont originaires du nord de l’Écosse.
Son origine remonte au 18éme siècle avec pour base des vaches blanches.
Avant 1800 cette race était constituée en deux familles distinctes, une petite à la robe noire vivait dans les îles de la côte nord-ouest de l’Écosse, l’autre plus grande à la robe brun rouge vivant dans les Highlands.
Ces deux origines fusionnées, ont donné la race que l’on connaît maintenant.
Son livre généalogique unique date de 1884.
La race a été exportée dès la fin du XIX siècle un peu partout dans le monde et contribua à améliorer la rusticité de certaines races.
Les poils sont longs (35 cm) et forment un manteau fourni et épais doublé par un duvet.
Malgré ces cornes impressionnantes, ce sont des animaux tranquilles et très dociles.
Cette race très ancienne s’est adaptée aux régions où le climat est très rude, ce qui en fait la seule vache capable de survivre dans les Highlands où la seule concurrence vient des moutons.
Elle est très rustique, demandant peu de soins, elle est capable de vivre dans les conditions des plus dures comme sur les climats plus chauds.
Élevée pour la qualité reconnue de sa viande, elle est également une excellente débroussailleuse qui peut s’adapter à différents types de pâturages même assez pauvres en végétation et est souvent utilisée pour valoriser des terres non cultivables.
Plutôt petite et compacte par rapport à d’autres races, elle peut mesurer de 1,10 à 1,30 m de hauteur au garrot pour un poids de 400-500 kg (femelle) et 500-750 kg (mâle).
Après une gestation de 9 mois environ, la femelle met bas un veau qui pèse 30 kg en moyenne à la naissance.
Elle a une longévité remarquable, les vaches pouvant vêler jusqu’à 20 ans et plus.
A toute Berzingue !
Un beau livre que je viens de recevoir.
La présentation des villes s'organise sur le schéma suivant :
1. Antiquité
2. Moyen-âge
3. Renaissance
4. Epoque Moderne
5. Epoque Contemporaine
6. Aujourd'hui
Agrémenté avec une "carte" des points importants expliqués, un "Mon Petit détour" vers un point remarquable et présentation d'un "Portrait" célèbre de la ville exposée.
Je vous le recommande en lecture pour les longues soirées d'hiver et pourquoi ne pas préparer vos futures visites d'été à l'aide de ce livre.
Bonne lecture.
La tulipe
Les champs de tulipes offrent au printemps un spectacle exceptionnel.
La tulipe commence à pousser (de mars à mai) alors que les perce-neige, les crocus et les scilles terminent leur floraison et est le signe que le printemps est vraiment arrivé.
Symbole coloré et champêtre de la Hollande, la tulipe entretient une histoire vieille de quatre siècles avec le pays des moulins.
À l’origine c’est une fleur sauvage poussant spontanément au pied de la chaîne de l’Himalaya et en Iran, Afghanistan, Kazakhstan.
La tulipe arriva en Turquie, car la contrée étant sous la domination du vaste Empire ottoman conquis par le turc Soliman le Magnifique (1494-1566), les précieuses fleurs arrivèrent à Constantinople comme tributs des provinces soumises.
Les sultans eurent tôt fait d’en orner leur tenue et piquèrent une tulipe dans leur turban.
C’est ainsi que Ogier Ghislain de Brusbecq (1520-1591), ambassadeur à la cour de Soliman le Magnifique, la baptise tulipan en référence à un mot turc qui désigne un turban.
Sa beauté et sa délicatesse faisaient d’elle une plante très recherchée.
Ses bulbes étaient un des cadeaux qui étaient donnés lors des grandes occasions.
Il n’était pas rare, avant le XVIe siècle, que ses bulbes soient offerts en guise d’appréciation envers les marchands occidentaux.
Les jardins du palais du riche sultan Soliman le Magnifique étaient remplis de superbes tulipes.
À cette époque, une vie humaine valait moins qu’une tulipe.
Le sultan Soliman était donc très considéré et ce puissant personnage n’offrait que très exceptionnellement une tulipe à un invité.
Dans les années 1560, Conrad Gesner (1516-1565) réussit à se procurer des bulbes.
C’est le botaniste Charles de l’Écluse dit Clusius (1526 -1609) qui importa le premier la tulipe, vers la Hollande afin de nourrir le Jardin botanique de l’université de Leyde (le premier des Pays-Bas).
Rapidement, la tulipe fascina, notamment grâce à sa forme et ses couleurs chatoyantes.
Il prit soin de ces fleurs si spéciales et les étudia comme si sa propre vie en dépendait.
Il fut donc extrêmement choqué lorsqu’il découvrit un matin que les bulbes de tulipes avaient été volés de son jardin.
Le commerce des bulbes de tulipes venait de commencer aux Pays-Bas !
Très vite, la fleur devient un incontournable dans les jardins princiers d’Europe.
Louis XIV (1638-1715) l’adopte ainsi en tant que fleur officielle de la Cour.
La mode de la tulipe fait alors l’objet de la création d’une multitude de nouvelles variétés toutes plus belles et rares les unes que les autres.
Au 17e siècle, les bourgeois hollandais dépensent des sommes folles pour acheter les précieux bulbes ce qui ne manque pas d’attiser la convoitise de quelques commerçants avides de gros profits.
Un vent de folie souffle alors sur le commerce de la tulipe.
On se met alors à spéculer, à hybrider les différentes souches disponibles pour créer la fameuse tulipe noire (Cette fleur quasi mythique, chère à Alexandre Dumas et Auguste Maquet).
Les bulbes deviennent en quelques années une marchandise se négociant à prix d’or..
Son appréciation est telle que le prix d’un seul bulbe pouvait s’échanger pour plusieurs milliers de florins, alors qu’un ouvrier spécialisé gagne environ 150 florins par an.
Un bulbe pouvait alors valoir plus que le prix d’une maison sur les canaux.
On se met à acheter des parts de bulbe d’autant plus facilement qu’on ne règle pas comptant mais à terme.
On s’engage dès l’hiver à acheter en été au moment où il pourra être transplanté, avec l’espoir de le revendre soi-même avec profit.
Ainsi, en 1623, le bulbe d’une variété rare affiche 1 000 florins, en 1625, 2 000 et en 1637, 5 500.
Sa valeur est telle que certains financiers vont aller jusqu’à se ruiner afin d’en obtenir quelques spécimens.
Un projet discuté à l’automne 1636, mettant un terme à cet étrange commerce des tulipes, et soumis au Parlement l’année suivante, prévoit que les contrats n’incluront plus une obligation d’achat, mais ne seront que des options.
Le 6 février 1637, dans les tavernes d’Amsterdam et Harlem, villes opulentes des Provinces-Unies (Pays-Bas actuels), des négociants se retrouvent comme à l’habitude pour acheter et vendre des tulipes.
Mais les vendeurs de tulipes ont du mal à trouver acquéreurs pour des oignons de tulipes.
Ce fléchissement du marché se faisant sentir, et les cours s’effondrent brusquement et les acheteurs se trouvent dans l’incapacité d’honorer leurs contrats.
En 1642, après le krach, le prix de la tulipe n’était plus qu’au dixième de sa valeur et cent ans plus tard à deux centièmes.
Certains avaient gagné une véritable fortune, d’autres n’avaient plus entre les mains qu’un morceau de papier sans valeur.
Tout comme la rose rouge, la tulipe rouge est un symbole de passion et d’amour intense.
C’est la fleur idéale pour le jour de la Saint-Valentin ou pour faire une grande déclaration d’amour.
La tulipe blanche, quant à elle, représente un amour sincère, pur et idéaliste.
La roue *
La roue (pièce mécanique de forme circulaire tournant autour d'un axe passant par son centre) est inventée dans le monde sumérien, au sud de la Mésopotamie, entre le Tigre et l'Euphrate, probablement vers 3500 avant notre ère et a changé le quotidien des agriculteurs et artisans de l’époque.
Quoi de plus simple et de plus génial qu'une roue ?
Mais qui a pu bien l'inventer ?
Avant cette invention, les Sumériens se servaient de rondins qu’ils faisaient rouler au sol pour déplacer les charges importantes.
Les plus anciennes roues connues sont des disques pleins formés d'un seul bloc en pierre ou en bois.
Elles évoluent ensuite, à la fin du IIIe millénaire, vers des roues pleines constituées de trois pièces assemblées entrent-elles.
Les roues à rayons apparaissent vers 2000 avant notre ère, allégeant le véhicule tout en renforçant la roue.
Quoi qu'il en soit, l'histoire des origines de la roue est encore mal connue.
Mais, la roue est peut-être l'une des plus belles inventions de l'Homme.
Il est communément admis que cette idée est révolutionnaire comme l'invention de l'écriture.
Cependant, l'invention de la roue pourrait être un peu plus ancienne encore.
Elle se situerait plutôt du côté des sites lacustres du pourtour alpin.
Une petite figurine en terre cuite datant d'environ 4.000 avant J.-C. et représentant un chariot a en effet été retrouvée en Ukraine.
Mais alors, qui l’a inventée?
Cette question divise les experts.
Le nord-est de l’Europe, les régions alpines, le sud-est de l’Europe et le Proche-Orient se disputent le titre, mais sont pour le moment à égalité.
Mais, il se peut qu’il existe plusieurs vainqueurs dans cette compétition... même dans la mythologie.
En effet, la roue est aussi très présente dans les différentes mythologies.
Par exemple, dans la mythologie romaine, elle est l'attribut de Fortuna, la déesse du hasard et de la chance.
En revanche, dans la mythologie grecque, la roue est associée à Némésis, la déesse de la juste colère.
Mais a roue est aussi associé au supplice dans la mythologie grecque, lorsque Zeus condamne Ixion (un Lapithe) à un châtiment éternel.
En effet, il le précipita Ixion dans le Tartare, en l'attachant avec des serpents à une roue enflammée qui tourne éternellement dans les airs.
La table au Moyen-âge. *
Il est coutume, au moyen âge, de manger copieusement deux fois par jour.
Au lever, entre 6h et 8h selon les saisons, avec le "disjejunium" (rupture du jeûne nocturne) constitué d'un morceau de fromage et d'un verre de vin.
Rarement de l'eau car les puits et sources d'eau étaient soumissent aux caprices du temps et pouvaient provoquer des coliques et flux de ventre.
Entre 11h et 13h, le "prandium", repas rapide se prenant après la première moitié du travail.
Entre 16h à 19h, la "cena" repas principal précoce afin de ne pas avoir recours aux chandelles.
Avant les repas, les convives étaient invités á se laver les doigts dans une sorte de rince-doigts et á s’y rincer la bouche.
La table est constituée d'une planche de bois montée sur tréteaux, que l'on dresse lorsqu'on en a besoin pour la retirer ensuite.
Une nappe placée sur la table, était recouverte d'une pièce de tissu pliée en deux, appelée "doublier", destinée à s'essuyer les mains et la bouche.
On mange donc attablé, assis sur des tabourets, ou des bancs.
L'utilisation du banc lors les grands festins aristocratiques a d'ailleurs donné le verbe "banqueter".
Au centre de cette table, une grande coupe sur pied où se trouve le plat principal.
Les céréales sont la base de l'alimentation, le plus souvent sous forme de pain.
La ration de pain se situe entre 500 g et un kilo par jour et par personne.
Les viandes, poissons, légumes, fruits, graisses et fromages ne forment que l'accompagnement du pain.
Le chou en particulier, mais aussi, carottes, poireaux, navets, épinards, panais et les légumes secs (pois chiches, fèves, lentilles).
Au fil des siècles, on verra arriver l'ail, les oignons, le cresson, les laitues, les artichauts, les concombres, les épinards, les asperges...
Dans les villes, des marchands ambulants vendent les légumes verts (épinards, poireaux ou choux) qui serviront à confectionner purée et soupe.
Les aliments ne sont pas posés sur des assiettes mais sur des "tailloirs" ou "tranchoirs", larges et épaisses tranches de pain, qui absorbent le jus.
Elle évoluera avec les temps en plaque de bois, de métal ou d'or.
Les gens mangent avec leurs doigts.
Le couteau est le principal couvert que l'on utilise pour manger.
La cuillère, servant de louche, est réservée au service du plat central.
La fourchette individuelle n'existe pas à cette époque (introduite sous Henri III).
C'est un grand ustensile à deux dents, utilisé pour servir les viandes ou piquer des fruits à la fin du repas.
La nourriture est hachée (on a de mauvaises dents) et très épicée (elle se conserve mal).
Les carafes, pour l'eau et pour le vin, et différentes sortes de cruches et de pichets sont utilisées dans chaque maison.
Le vin est sur toutes les tables.
La teneur en alcool ne dépasse pas 7 à 10 degrés.
Le volume consommé est de un à trois litres par jour et par personne, femmes et moines compris.
La bière est attestée dès le XIII°s.
L'écuelle, la coupe ou gobelet n'était pas d'usage individuel et les partager son était le symbole d’une grande convivialité.
Les jours de fête, la table est généralement recouverte d'une nappe blanche.