On vous vous emmène dans les coulisses des spectacles du Puy du Fou
— Info France 3 (@infofrance3) August 9, 2022
Le Puy du Fou est le deuxième parc le plus visité de France et attend plus de deux millions de visiteurs en 2022.
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Le jardin paysager..
Les gentilshommes campagnards, dès la fin du XVIIIème siècle, embellissent leurs demeures d'aménagements paysagers où l'aspect naturel du site est complété de "décors".
Ainsi, de la demeure, on peut découvrir des hameaux, des coteaux, des bosquets, des lacs, reliés par de petits sentiers sinueux.
L'eau est toujours présente, elle se coule entre des rochers, sous des ponts.
Des ruines (fausses), des tombeaux (vides) créent une atmosphère propice à la mélancolie, à la méditation, au recueillement...
C'est le triomphe du "Romantisme".
Dès le début du XIXème siècle, le jardin n'est plus le privilège de quelques fortunés, il se démocratise grâce aux parcs et aux jardins publics.
Mais, peu importe l'origine du jardin, il a toujours le même but.
Etre un lieu de retraite où l'on peut échapper aux tensions de la vie quotidienne et renouer la relation avec la nature.
NICOLAS DE VILLIERS, PRÉSIDENT DU PUY DU FOU, RÉPOND AUX CRITIQUES D'HISTORIENS
Ce weekend, Margaux Bourdin accompagnée d'Elise Denjean donne rendez-vous aux auditeurs de RMC pour une matinale d'information, de débat et d'opinion unique. Avec une équipe de journalistes, elle apporte son regard quotidien sur l'information et le sport et reçoit chaque matin les acteurs de...
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Le Rêve (Cinéscénie).
Boncharnps vient de rendre son dernier souffle.
L'armée des ombres n'a pas encore achevé de rendre son hommage au défunt chef, que déjà la terre s'ouvre.
Alors jaillit des profondeurs la ruine encore fumante d'une chapelle calcinée par la folie des hommes.
Dans un équilibre éphémère, les arcs brisés, mutilés,voudraient une dernière fois orienter le regard, exhausser les âmes.
Les élans de pierre se figent, comme les doigts transis d'une main décharnée, tendue vers les hauteurs silencieuses.
Le ciel se tait.
Debout sur l'arc de pierre fragile, la silhouette titubante d'un homme hagard, qui cherche ses souvenirs et ses affections perdues.
Par la voix chaude et familière de Gérard Depardieu (qui a bien voulu, une fois de plus, offrir son talent bénévolement aux Puyfolais) Maupillier va livrer ses dernières confidences.
Une lumière blafarde découpe le buste et le chapeau du garde-chasse du Puy du Fou, enveloppé de brume et de mystère.
Sa mémoire vacillante projette autour de lui les visages de ses dernières tendresses.
Et plus il fouille au tréfonds de lui-même, plus les personnages s'incarnent, non plus flottants dans la brume, mais bien réels, en chair et en os.
La ruine charbonneuse agit sur le survivant comme le révélateur de ses attachements disparus.
Les mariés, ses parents, puis le cortège de fête sortent de l'église.
Les souvenirs appellent les souvenirs.
Et Maupillier revoit bientôt surgir la petite fille au tambour, celle qu'il a vue s'engager dans l'armée du Général d'Elbée ...
La suite, nous la connaissons.
Le songe de Jacques enracine dans la Vendée martyre une autre Vendée à naître, celle qui a fait de ses souffrances une force.
Laissons-nous aller à la rêverie d'un homme qui a tout vécu, qui a mille fois traversé le feu, qui a tout perdu, et qui ce soir s'abandonne aux décombres avec lesquels il se confond ...
Verdun et les Vendéens
Le 11 juin 1916, 57 hommes du 137e régiment d'infanterie (en majorité Vendéens) qui se préparaient à un assaut sont enterrés vivants par l'explosion d'un obus.
Entre les 10 et 12 juin 1916, a eu lieu à cet endroit un effroyable bombardement (notamment de canons lourds de 280 mm et obusiers de 305 mm).
Les fusils émergeant du sol marquaient l'endroit où certains soldats avaient été enterrés vivants dans leur tranchée, et on baptisa le lieu "la tranchée des fusils".
On la renomma par la suite " tranchée des Baïonnettes ", un nom plus tristement évocateur.
Non loin de ce lieu de mémoire se trouve l'ossuaire de Douaumont.
Le carnaval
Le mot carnaval est issu de l’italien "carnevale" qui provient du latin "carnelevare", signifiant littéralement "enlever la viande".
En effet, le carnaval marque généralement dans la tradition chrétienne, l’entrée en carême, c’est-à-dire une période de jeûne et d’abstinence de quarante jours.
Bien avant le carnaval, nos ancêtres avaient déjà pour habitude de se déguiser à certaines occasions.
A l’image des fêtes saturnales chez les Romains ou des fêtes dionysiaques chez les Grecs, qui sont toutes deux des précédents historiques du carnaval.
A l’origine, cette tradition archaïque marquait les cycles saisonniers et agricoles
Le carnaval de Venise est une fête traditionnelle italienne remontant au Moyen Âge.
Comme le Carnaval dans la Rome antique, l’institution du Carnaval par les classes dominantes de Venise est généralement attribuée au besoin de la République Sérénissime afin de maintenir la population paisible et heureuse en lui offrant une période de loisirs et d’amusement.
Outre une vocation civique, le carnaval permettait d’abolir les contraintes sociales.
Le riche pouvait se faire passer pour un pauvre et inversement.
Le port du costume autorisait une liberté impossible le restant de l’année.
L’incognito procuré par les masques apparus dès le XIIIe siècle.
L’arrivée massive des étrangers, parmi lesquels on pouvait compter des souverains, qui venaient là pour profiter au maximum des amusements et des plaisirs, représentait une manne économique pour Venise doublée d’une réputation unique de liberté et de magnificence.
Les couleurs, les formes, les costumes et les masques sont au rendez-vous.
Dès le 10ème siècle, le peuple profitait un maximum des derniers jours précédant les mortifications du carême en se divertissant et en savourant les plaisirs et les joies de la vie.
En 1094, le carnaval est mentionné pour la première fois dans une charte du doge Faliero de Venise.
En 1269 un Edit du Sénat déclare la veille du Carême jour férié fête (mardi gras) et autorisant le déguisement.
De même "la Fête des Marie", qui existe depuis 948, le 2 février est déplacée pour ouvrir le Carnaval.
Au XVIIe siècle, dans la Venise baroque, le carnaval durait dix jours, pendant lesquels les habitants épuisaient leur appétit de fête et de débauche avant le Carême.
Au XVIIIème siècle, le Carnaval, repris en main par la noblesse, atteint le sommet de sa splendeur, faisant ainsi oublier le long déclin de la République.
Les raisons du succès et de la réussite du Carnaval de Venise depuis la étaient à la fois politiques et économiques.
Son mythe s’est répandu dans toute l’Europe au XVIIIe siècle (œuvres de Canaletto, Francesco Guardi, Giandomenico Tiepolo et Pietro Longhi).
Au XIXème siècle, sous l’occupation napoléonienne, le Carnaval fut interdit, puis rétabli, mais très encadré sous la domination autrichienne.
Au XIXè siècle, le carnaval s’est embourgeoisé et a disparu dans les années 1970.
A l’initiative d’associations de citoyens, de la municipalité de Venise, de La Fenice et de la Biennale de Venise, il fut relancé en 1979, prenant une tournure touristique et revêtant un enjeu économique important.
C’est en 1980 que le Carnaval de Venise est officiellement et mondialement reconnu.