Puy Story

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21 octobre 2022

Le soubassophone ou sousaphone *

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souvent abrégé en "sousa", "souba" est un instrument de musique de la famille des cuivres.
Apparenté au tuba-contrebasse découlant de l’invention du piston, qui révolutionne la famille des cuivres au premier tiers du XIXe siècle.
Il dispose en général de 3 pistons et sa tessiture est 2 octaves en dessous de celle de la trompette.
Il assure ainsi le soutien de la rythmique de la fanfare soit par de simple fa-do-fa-do, soit par des walking-bass endiablées.
Il présente l'avantage de pouvoir être joué en marchant, d'où son grand succès.
Mais malgré qu’il soit porté sur l'épaule, il reste un instrument assez lourd à porter qui peut peser près de 15 kg.

19 octobre 2022

Au coin du feu !

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17 octobre 2022

La Muse (du Puy du Fou)

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Le mot muse vient de la mythologie grecque.
Les dieux grecs Zeus et Mnémosyne avaient neuf filles, nées au pied du mont Olympe, appelées les Muses.
Elles servent d'intermédiaires entre les artistes et les dieux avec chacune une spécialité.
Elles présidaient tous les arts libéraux.
Les arts libéraux étaient des disciplines comme la musique, la tragédie, l’histoire, l’astronomie, que les Grecs opposaient aux activités manuelles.

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Parmi les muses, on peut citer :
Clio, Muse de l'histoire ou mémoire.
Calliope, Muse de l'éloquence et de la poésie héroïque.
Melpomène, Muse de la tragédie et du chant.
Thalie, Muse de la comédie.
Érato, Muse de la poésie lyrique et amoureuse.
Terpsichore, Muse de la danse.
Polymnie, Muse de la rhétorique et l'éloquence.
Uranie, Muse de l'astronomie.
Euterpe, la Muse de la musique.

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Au passage, le mot musique est de la même famille que "muse".
Une muse est une personne qui a une telle influence sur une autre qu’elle devient le centre d’intérêt et l’inspiration du travail créatif de cette personne.
Si les muses aimaient un homme, alors les inquiétudes de l’homme disparaissaient instantanément.
L’homme aimé des muses était considéré comme plus sacré qu’un saint homme.
Les poètes d’autrefois trouvaient que les muses leur porteraient chance dans leurs poèmes, raison pour laquelle ils n’hésitaient pas à invoquer les muses, persuadés qu’elles avaient le pouvoir de les inspirer dans leurs travaux littéraires.

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Au fil du temps, cette conviction est disparue.
Les muses ne sont désormais plus considérée des déesses ni des êtres ayant une réelle existence.
Et les invocations sont devenues de moins en moins fréquentes.
Toutefois, la notion de muse permet toujours de faire référence aux questions mystérieuses de l’inspiration ne pouvant pas être expliquées avec précision.
Mais, la muse n’est pas toujours un être humain se rapprochant de la figure de la "Fée".
Comme l’idée de la muse est née dans un monde spirituel, de nombreux musiciens voient aussi leur muse comme venant d’une dimension différente.

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Le mot "muse" est devenu un nom commun au XVIe siècle.
Il a alors désigné les belles-lettres et la poésie et aussi l’inspiration de l’écrivain ou du poète.
C’est de là que provient l’expression taquiner la muse, qui signifie "s’essayer à l’écriture poétique", en parlant d’une personne dont ce n’est pas l’occupation principale.
Par extension, le mot muse a ensuite désigné la source d’inspiration d’un écrivain, d’un poète ou d’un artiste, qu’il s’agisse d’un sentiment (comme la mélancolie, la haine) ou d’une personne.
La muse du Puy du Fou est la fée de l'étang.
Elle fait aussi référence à la déesse romaine "Vénus" sortie de l'écume de l'étang.

14 octobre 2022

Le Château Renaissance

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12 octobre 2022

La gestion des déchets !

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Pendant la préhistoire, il n'y avait pas de problèmes de gestion des déchets.
Les hommes préhistoriques jettent les restes de nourriture sur le sol et la nature se charge de les faire disparaître.
Pendant l'antiquité :  
À Athènes, les grecs inventent les toilettes publiques.
Les gens emportent les déchets hors de la ville.
À Rome : installation de toilettes publiques ainsi que de fosses en dehors de la ville où les habitants déposent leurs ordures et les restes d'animaux sacrifiés.

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Au Moyen-âge.
Au XIe et XIIe siècles : développement des villes dont les habitants jettent leurs déchets dans la rue ou les rivières.
Les villes sont envahies par la présence des déchets et, aussi, leur odeur.
En 1185, création de canaux et de fossés centraux sur ordre de Philippe Auguste pour nettoyer certains quartiers.
Au XIIIe siècle, création de règlements avec obligation de paver les rues, nettoyer une fois par semaine devant sa maison et ne pas laisser trainer les ordures et les déchets.
Mais les épidémies sont nombreuses et dévastatrices car les gens ne respectent pas toujours les règlements.
Les bactéries présentent dans les ordures créent des épidémies telles que la peste noire (1346 à 1353) qui fait 25 millions de morts en Europe.
Pendant la Renaissance, d’autres épidémies ont lieu.
En 1531, on oblige les gens à installer une fosse dans chaque maison.
Au XVIIe, un nouveau métier est créé : celui de chiffonnier.
Ce sont les premiers recycleurs.
Sous Louis XIV, la situation commence à s'améliorer parce que la police taxe lourdement les gens qui ne respectent pas la loi !

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Au XIXe SIÈCLE, c'est le début d'une réelle gestion des déchets.
C’est un tournant dans l'histoire des déchets.
Les découvertes de la science sur le danger des bactéries rendent les gens sensibles à l'importance d'une meilleure hygiène.
On crée des réseaux d’eau potable et d’égouts.
En 1884, le préfet de Paris, Eugène Poubelle, ordonne le dépôt des déchets dans des récipients spéciaux ramassés par les services municipaux.
D'où le nom de nos "poubelles" !
Premiers centres de traitement des déchets.
Les déchets y sont amenés dans des voitures tirées par des chevaux.
Des chiffonniers récupèrent tous les matériaux afin de ne laisser que les matières organiques avec lesquelles on fera du compost.
De nos jours, 15 juillet 1975 : première grande loi-cadre française sur la gestion des déchets promulguée.
Elle instaure l'obligation pour chaque commune de collecter et d'éliminer les déchets des ménages.
Au Puy du Fou, trier les déchets est une obligation légale et le Parc s'y attelle avec ferveur puisque sa déchetterie emploie une quinzaine de personnes !
De nombreuses poubelles sont réparties dans tout le parc avec un effort notable.

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L'apparition d'une poubelle pour le compost, en plus des celle pour le recyclage.
Dans le cadre de sa démarche environnementale, le Puy du Fou s'engage aussi à respecter les exigences légales et réglementaires.
Elle s'appuie sur 5 grands principes :
Gérer nos déchets en améliorant la part de déchets valorisés,
Gérer notre consommation d'énergie en utilisant des nouveaux équipements plus économes en énergie,
Préserver la ressource en eau en maîtrisant notre consommation d'eau potable avec des nouveaux équipements plus performants, mais aussi en assurant un traitement optimal de nos rejets d'eaux usées.
Protéger la biodiversité via des programmes internes sur le parc mais aussi via des programmes de conservation nationaux et internationaux des espèces sauvages et de leurs habitats.
Sensibiliser les visiteurs et les employés à la préservation du patrimoine naturel.

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Depuis 2022, les équipes du Puy du Fou s’engagent dans la réduction de l’utilisation du plastique !
Tous les verres en RPET ont été remplacés par des ecocups sur l’ensemble de nos restaurants de vente à emporter.
Basé sur un système de consigne, et en lien avec les engagements du Puy du Fou pour l’environnement et la réduction des déchets, cela représente 500 000 gobelets en moins sur une saison.

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Au cours des saisons 2022 et 2023, VITTEL et le Puy du Fou mettent en place des machines de collecte de bouteilles plastiques sur le parc du Puy du Fou.
Ce partenariat vise à collecter les bouteilles plastiques consommées sur le parc pour leur donner une seconde vie.
Elles seront recyclées pour produire de nouvelles bouteilles VITTEL en plastique recyclé au cours des deux saisons.

10 octobre 2022

Nature au Puy du Fou.

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7 octobre 2022

Le pain et le levain *

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Le pain est un élément essentiel sur le plan nutritif.
Il possède plus de 50% de glucides et donc aide à couvrir nos besoins quotidiens en la matière.
Le pain est constitué de sucres lents qui vont progressivement se diffuser dans le corps et permettre à l'organisme de tenir jusqu'au prochain repas.
De plus, le pain entre la catégorie des aliments maigres: 200gr de pain sont nécessaires dans le cadre d'une alimentation équilibrée.

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Un élément important dans le pain est levain.
Le levain est la manière ancestrale de faire lever le pain.
C'est une pâte exclusivement composée de farine et d'eau, laissée fermentée à l'air, que le boulanger va entretenir et développer en la "rafraichissant" régulièrement avec une même proportion d'eau et de farine, au fur et à mesure de son utilisation.
On peut personnaliser son levain en incorporant, par exemple, un peu de jus de fruits ou de bière.

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Le goût du pain au levain est spécifique.
Légèrement acidulé et plus dense, il a un goût plus typé que le pain fabriqué à base de levure de boulanger.
La confection des levains est obtenue avec un morceau de pâte prélevé sur une des fournées du jour, dont le volume, pendant l'intervalle qui sépare deux fabrications, est progressivement augmenté pour aboutir au levain destiné à ensemencer la pâte de la première fournée du lendemain.

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Ce pied de culture son poids varie de 4,890 kg à 9,780 kg).
Lors de son emploi, la pâte sera bien levée, ni trop jeune (pousse insuffisante) ni trop vieille, car elle serait aigre.
Le chef voit alors son poids doublé ou triplé avec apport d'eau et de farine ; on rafraichit ou on renouvelle le levain ; il en résulte le levain de première.
Six à sept heures plus tard, nouvel enrichissement.
Après pétrissage on obtient le levain de seconde qui fermente quatre à cinq heures.
Cette période écoulée nouvelle addition qui conduit au levain de tout point qui fermente une à deux heures jusqu'au moment du pétrissage de la pâte.

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5 octobre 2022

Amoureux de Verdun

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3 octobre 2022

Les drapeaux vendéens.*

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"Vexilla regis prodeunt"... (Les étendards du roi s'avancent)...
C'est, selon la tradition, en chantant ce cantique que les premières paroisses révoltées contre l'autorité républicaine se regroupèrent et disputèrent leurs premiers combats.
Les premiers révoltés se regroupèrent donc, dès le 13 mars 1793, en petites bandes très diversement armées sous la conduite de chefs qu'ils se choisirent parmi les plus déterminés d'entre eux.
Ils mirent également à leur tête des nobles (généralement anciens militaires) qu'ils allèrent, pour la plupart, chercher dans leur manoir.

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Outre les insignes religieux tels que scapulaires et "cœurs de Jésus", les insurgés vendéens mirent à leurs chapeaux des cocardes ou rubans blancs.
Cette couleur était proscrite par la république comme étant "signe de rébellion contre L’État".
Certains groupes marchèrent en arborant également des bannières paroissiales, signe de leur attachement à la religion.
D'autres prirent un simple morceau d'étoffe blanche en guise de drapeau, marquant ainsi le rattachement du mouvement insurrectionnel à la cause antigouvernementale, c'est à dire à la monarchie royale abolie et hors la loi.

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Dans les premiers jours de l'insurrection, les Vendéens utilisèrent comme emblèmes essentiellement les bannières de procession de leurs paroisses.
Les drapeaux qui apparurent furent confectionnés à la hâte par les femmes.
On mit toutes les habiletés à contribution, les châtelaines, les lingères, les nonnes tirèrent l'aiguille, d'autres prirent les pinceaux.
Il fallut plusieurs semaines, voire plusieurs mois pour que toutes les paroisses aient leur emblème et beaucoup gardèrent leurs bannières de procession.

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On utilisera les tissus qui pouvaient convenir.
Vu les difficultés d'approvisionnement de l'époque, la soie ou du coton principalement provenaient de robes, de nappes (sacrées ou non) ou de draperies de toutes sortes.
En général, ils étaient blanc, couleur de la France depuis le Moyen Age, pavillon des vaisseaux de guerre du roi "Très Chrétien", distinction des compagnies-colonelles dans les régiments.
Les bannières d'églises en lourds draps colorés, étaient brodées de fils d'or ou de couleurs variées.
Les fleurs de lys des étendards vendéens proviennent souvent d'ornements d'Eglise.

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On chercha à se rapprocher des dimensions réglementaires dans les régiments d'Infanterie (environ 1,50m sur 1,60m).
Pour la cavalerie, on utilisa de même des "guidons", plus petits, mais sans conserver, semble- t- il, les formes particulières car il fallait improviser.
Selon la tradition et le témoignage de l'abbé Remaud, le "premier drapeau de la Vendée" serait celui de La Rochejaquelein.
Après avoir connu une histoire très mouvementée et après la mort de Monsieur Henri, il passa à l'armée de Charrette et fut arboré en 1815, puis en 1832 !

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Il est un des rares emblèmes à être parvenu jusqu' à nous.
Bien qu'il ait été confectionné un grand nombre de drapeaux vendéens, très peu d'entre eux ont pu être conservés.
Ces emblèmes de la rébellion ont été systématiquement détruits après leur capture, et ce à toutes les époques du conflit vendéen.
Quelques rares drapeaux sont expédiés avec les bulletins de victoire que les généraux adressent à la Convention mais, le gouvernement révolutionnaire qui ordonnait à ses commandants d'arme de détruire la Vendée dut également se charger de les faire disparaître après les avoir montrés aux membres de l'assemblée.

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Malgré les destructions systématiques, quelques rares drapeaux rebelles témoins de cette guerre de la Vendée existent encore.
D'autres sont connus grâce aux dessins ou autres représentations précises qui en ont été faits.
Les drapeaux sauvegardés et de grande valeur sont généralement la propriété de particuliers, qui pour la plupart ont un lien plus ou moins direct avec les anciens combattants vendéens.
D'autres appartiennent à des collectionneurs locaux intéressés par cette période de notre histoire.
Certains musées régionaux ont réuni plusieurs exemplaires d'emblèmes royalistes, permettant ainsi un rappel à la mémoire collective.

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Quelques rares presbytères d'églises de la Vendée militaire sont encore dépositaires de l'étendard des anciens combattants de la paroisse.
Malgré cela, tout ce qui a pu être sauvé ne représente qu'une infime partie des nombreux drapeaux des Armées Catholiques et Royales ayant combattu de 1793 à 1796 sur le territoire insurgé.
La plupart des drapeaux brodés aux armes de France entourés de lauriers ou de palmes.
Bien des étendards étaient aussi chargés de croix, du double cœur enflammé, du Sacré- Cœur.
Avec toujours beaucoup de variété dans la disposition des motifs, des fleurs de lys ou des inscriptions.

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Certains avaient des cravates, des franges.
Les inscriptions et les symboles rappelaient les raisons du combat : 
"Vive la religion catholique", "Vive Louis XVII", "La religion et le roi Louis XVII", "Armée catholique et royale", "Vive le roi" ...
Les drapeaux de 1815 ou de 1832 sont plus décorés, mieux "finis" (on avait eu plus de temps pour les confectionner, ils servirent peu, puis on les cacha).
Ils sont également de dimensions variées, mais en général plus petits que ceux de la "grande guerre".

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Outre quelques- uns dont l'origine et l'histoire sont sûres, (qu'ils aient "fait" la guerre de 1793 à 1799 dans sa totalité ou en partie, ou celle de 1815), il en existe qui ont été déployés lors des visites en Vendée des duchesses d'Angoulème et de Berry quelques années avant 1830, sont d'une datation plus délicate.
Après la révolution de juillet, Mademoiselle de Fauveau, qui accompagnait Madame de La Rochejaquelein et fut arrêtée avec elle en 1831, peignit quelques emblèmes sur soie avant d'aller en prison.

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D'autres mains brodèrent des fanions pour "Henri" et "Caroline", mais il fallut détruire ou cacher ces étendards subversifs car la police de Louis-Philippe ne plaisantait pas.
En 1870, les "Volontaires de l'Ouest" du général de Charette chargèrent l'armée prussienne, précédés d'une simple bannière chargée d'un Sacré-Cœur et de l'inscription 
" Cœur de Jésus Sauvez la France ".

30 septembre 2022

Dans le Fort de l'An Mil.

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