"Quelle tranquillité dans un jardin ... " (4/4)
LE JARDIN PAYSAGER.
Les gentilshommes campagnards, dès la fin du XVIIIe siècle, embellissent leurs demeures d'aménagements paysagers où l'aspect naturel du site est complété de "décors".
Ainsi, de la demeure, on peut découvrir des hameaux, des coteaux, des bosquets, des lacs, reliés par de petits sentiers sinueux.
L'eau est toujours présente, elle se coule entre des rochers, sous des ponts.
Des ruines (fausses), des tombeaux (vides) créent une atmosphère propice à la mélancolie, à la méditation, au recueillement.
C'est le triomphe du "Romantisme".
Dès le début du XIXème siècle, le jardin n'est plus le privilège de quelques fortunés, il se démocratise grâce aux parcs et aux jardins publics.
Mais, peu importe l'origine du jardin, il a toujours le même but ; être un lieu de retraite où l'on peut échapper aux tensions de la vie quotidienne et renouer la relation avec la nature.
De Saint Bavon à Saint Baldéric au Puy du Fou.
Bavon (nom de naissance Allowyn, en latin : Allowinus) est né au début du VIIème siècle (622 près de Liège - 1 octobre 659 à Gand).
Il est d’une famille noble et très riche.
Selon la légende, il était le fils de Pépin de Landen (585-640) et d'Itte Idoberge de Metz (592-652).
C'était un soldat qui menait une vie indisciplinée et désordonnée.
A la mort de sa femme, également de très haute noblesse, il est résolu à se convertir au christianisme après avoir écouté une prédication éloquente de Saint Amand de Maastricht (584-679).
Allant plus loin et dès retour dans sa maison, il distribua ses biens aux pauvres et il devient moine où il reçoit la tonsure des mains de saint Amand.
Pendant quelque temps, Bavon a rejoint Amand dans les voyages missionnaires de ce dernier à travers la France et les Flandres.
À une occasion, Bavon a rencontré un homme qu'il avait vendu en esclavage des années auparavant.
Souhaitant expier son acte antérieur, Bavon a demandé à l'homme de le conduire par une chaîne à la prison de la ville.
Par la suite, il se retira dans un monastère bénédictin de Gand fondé par saint Amand à Ganda (future ville de Gand) au confluent de la Lys et de l’Escaut où il mena une vie d’ermite dans une cellule minuscule et y mourut en 659 (d'après une tradition incertaine).
Il accomplit des miracles dont la résurrection d’un mort.
Tout cela lui valut d’être élevé au rang de la sainteté : Saint Bavon !
La légende de saint Bavon n’apparaît que tardivement dans la vie des saints qu’au XVème siècle.
Bavon est devenu le protecteur et le saint patron des fauconniers, qui célèbrent le 1er octobre une messe de la Saint-Bavon.
La fête de Bavon était d’ailleurs une date clé dans le calendrier rural en Flandre et en Brabant, et l’on nommait cette date la "Bamis" (pour Bavo-mis, messe de Saint Bavon).
Dans la Gand médiévale, les impôts étaient payés le jour de la fête de Bavon, et c'est pour cette raison qu'il est souvent représenté tenant un sac à main ou un sac d'argent.
Saint Bavon fait l’objet d’une abondante iconographie où il est représenté avec un faucon au poing.
Notamment dans le portique de la Cathédrale de Gand ainsi que sur les armoiries de Wilrijk (près d’Anvers) et sur celles de Haarlem en Hollande et dans l’église de Chaumont (Brabant Wallon).
Quel est le lien entre l’ermite du monastère de Saint Amand à Gand et la fauconnerie ?
Bavon avait été accusé d’avoir dérobé un faucon au seigneur de l’endroit et avait été condamné à mort par pendaison.
Le jour de l’exécution, l’infortuné Bavon avait déjà la corde au cou lorsque le faucon, soi-disant volé au seigneur du lieu, vint se poser sur la potence.
On défit la corde et Bavon fut acquitté.
Il n’en fallait pas plus pour que Bavon soit désigné à la ferveur publique comme le saint patron des fauconniers.
En 1559, Bavon devient le saint patron de la ville de Gand, dont la cathédrale porte son nom.
Mais, depuis 2016, Saint Baldéric est le nouveau patron des chasseurs au vol français, faisant suite à saint Bavon.
Fils de Sigebert, roi d'Austrasie, Baldéric, né en 568, était le petit-fils de Clovis, roi des Francs.
Abbé franc qui vécut dans l'Est de la France, il mourut à Reims en allant voir sa sœur (la future sainte Beuve), le 12 octobre 633 à l'abbaye Saint-Pierre-le-Haut.
À la suite de déboires conjugaux, Baldéric adopte une vie d'ermite et évangélise les campagnes.
La barbarie de la cour mérovingienne devenant insupportable, il décida, vers l'âge de 18 ans, de fuir Metz et de s'installer à Reims avec Bova, sa sœur jumelle.
Il fonda et protégea dans cette ville le premier monastère féminin, Saint-Pierre-le-Haut, dont Bova, connue aujourd'hui sous le nom de Sainte-Beuve, fut la première abbesse.
Baldéric, très religieux, aspirant à plus de solitude, quitta Reims pour mener une vie d'ermite en Argonne, près de Verdun.
Le lieu de sa retraite lui fut montré par un faucon qui, tenant amont au dessus de lui, se posa trois jours consécutifs en haut d'une colline dominant le plateau entre Aire et Meuse.
Interprétant le comportement de l'oiseau comme un message divin, il défricha un flanc de la colline, à proximité d'une fontaine, afin de construire un abri en bois et un oratoire dédié à Saint-Pierre.
Le faucon serait revenu après trois jours pour marquer le lieu où bâtir l'autel.
Baldéric poursuivit ses travaux de défrichage pour agrandir son domaine d'un jardin clos afin de vivre en autarcie.
Selon la légende, le faucon pourvoyait à sa nourriture et le protégeait en alarmant à l'approche de visiteurs indésirables.
Sa renommée dépassant rapidement les limites de son ermitage, il eut bientôt des disciples qu'il rassembla dans une communauté monastique sous la règle de Saint-Benoît, à l'origine du premier monastère d'Argonne en 620.
La légende dit qu'il accomplissait des miracles.
Il est considéré comme saint par l'Église catholique, sous les noms de saint Baudry, Walfroy, Beaufroi, Baldric, Baldéric ou Baltfrid.
Baudry est la version francophone du vieux prénom germanique Balderic, signifiant " le chef audacieux ".
La représentation, de Saint Baldéric au Puy du Fou, en granit de Mortagne est une sculpture de Mathieu Vivien, artisan à la Cité Médiévale.
La Cornemuse (La Veuze) *
La cornemuse est une famille d’instruments qui regroupe quelques cinquante spécimens au travers de l’Europe !
A l’instar d’ailleurs du hautbois !
Et encore … c’est sans compter sur les variantes disparues juste avant la Révolution de 1789, comme la "Loure" en Normandie ou bien encore la "Vèse" en Poitou !
Le modèle utilisé ici se prénomme la "Veuze", encore que l’organologie de celle-ci laisse entrevoir des éléments distincts au XVe et XVIe siècles.
La conservation des aliments.*
À la naissance de l’humanité, l’homme se nourrissait de fruits, de végétaux et d’animaux petits et grands ainsi que de poissons et crustacés, consommés rapidement à l’état frais ou cuit.
Puis la nécessité de constituer des réserves pour l’hiver l’a amené à utiliser des méthodes de conservation observées dans la nature telles que le séchage et le froid.
L’arrivée du feu lui permit d’utiliser outre la cuisson les réductions d’aliments et le fumage.
La fermentation apparut peu de temps après le feu pour fabriquer de la bière, bien avant la transformation du lait en fromages à plus ou moins longue conservation.
Puis vint la découverte du sel, des graisses, de l’huile, du miel, du vinaigre et des aromates.
L’alcool ne fut utilisé qu’à partir du néolithique.
Le fumage est l’un des plus anciens moyens de conservation connus au monde.
En effet, l’homme préhistorique pendait déjà les poissons sur des bâtons au-dessus de la fumée de son feu de bois ou de tourbe pour les déshydrater et les conserver.
Plus tard, bien avant l’apparition de nos réfrigérateurs, les pêcheurs apprirent le processus de déshydratation en salant les poissons ou en les plongeant dans des saumures, ce qui réduisait le temps de fumage…
Le sel a toujours été un produit très convoité, qu’il provienne de la mer, de lacs salés ou de la terre.
Dans ce dernier cas, le sel gemme provient de minerais contenant une forte concentration de sel comestible, produite par l’évaporation d’anciens lacs ou mers intérieures.
Dès la Préhistoire, le sel était connu non seulement pour assaisonner un aliment, mais comme moyen de conservation, avant d’être un produit d’échange.
On l’utilisait pour les viandes et le poisson.
À la fin du XVIIIe siècle apparaît un nouveau procédé révolutionnaire, inventé par le français Nicolas Appert (1749-1841) en 1790 précisément : la mise en conserve ou appertisation.
Le principe est de placer les aliments dans des récipients étanches à l’air et de les chauffer à une température donnée pour les stériliser.
Appert est également celui qui a réalisé le premier lait "pasteurisé" dès 1831, avant l’apparition du procédé "U.H.T" (ultra-haute stérilisation).
Chez les paysans français, l’application domestique de la stérilisation commença au début du XXe siècle.
Puis, vers le milieu du XXe siècle furent inventées les premières machines à réfrigérer.
La généralisation domestique du réfrigérateur eut lieu à partir de 1950 et celle du congélateur dans les années 1960.
Enfin, l’utilisation du sucre, de l’alcool du vinaigre et de l’huile utilisée depuis des siècles complète les procédés évoqués.
Les procédés industriels de conservation tels que la mise sous vide, la lyophilisation et l’ionisation prolongent cette évolution.
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