L'armement à travers les siècles
Les armes, seuls vestiges laissés par les premiers hommes, sont nées avec l'homme.
Pour l'homme, fabriquer des armes était un besoin.
Pour se protéger des animaux sauvages et de ses semblables ou bien pour attaquer ces derniers par nécessité ou par instinct.
Il est probable que la première arme dont se servit l'homme, fut un morceau de bois (une branche d'arbre)
Mais, ils ont vite compris qu'une pierre serait plus efficace pour blesser ou tuer l'animal qui lui fournit nourriture et vêtements.
Il taille donc dans la pierre des haches et des couteaux à tous usages.
A l'âge du bronze, il transforme les haches de pierre et fabrique des haches à douilles destinée à recevoir un manche.
Il en fit ainsi de différents modèles à côté desquels on a retrouvé des poignards, des épées, des pointes de flèches et de lances, des casques et des cuirasses.
A l'âge de fer, les armes les plus caractéristiques sont : épées, poignards, lances et javelots.
Comme armement défensif, on retrouve des casques, cuirasses, boucliers de bois ou de cuir à garnitures métalliques.
Les anciens, pour qui la chasse et la guerre étaient les plaisirs favoris, savaient aussi construire et se servir de machines de guerre redoutable.
Macédoniens, Carthaginois, Romains employaient le bélier, la tortue-bélier, la tour mobile pour assiéger les places fortes ou pour percer les portes et murailles.
La baliste et la catapulte, ancêtres du fusil et du canon, pour lancer au-dessus des murs des pierres, des boulets rougis.
A l'époque féodale et des communes, tous ces engins destructeurs étaient nécessaires pour le siège des châteaux forts.
Les combattants de l'époque employaient aussi le "trébuchet" autre ancêtre du canon qui permettait de lancer jusqu'à 150 mètres et de plus gros projectiles.
La lance et l'épée étaient les armes réservées aux cavaliers et aux seigneurs.
Les fantassins tiraient à l'arc et à l'arbalète qui replacèrent la fronde.
La fronde était une arme projetant une pierre ou un morceau de silex employée par l'homme primitif pour chasser des animaux plus rapide que lui.
Au XVème siècle, l'arc et arbalète sont encore des armes des fantassins qui portaient comme protection un casque bombé en fer, tandis que l'armure, propre à la cavalerie est plus compliquée à l'usage, mais plus complète.
Mais, l'homme allait trouver un nouveau moyen de destruction, la poudre à canon, que les Anglais utilisèrent pour la première fois en Europe à la bataille de Crécy en 1346.
La cabosse
La cabosse est le fruit du cacaoyer pour les fèves de chocolat.
C'est une baie qui contient de 15 à 40 graines.
Après fermentation et torréfaction, ces graines sont utilisées pour la fabrication du cacao et du chocolat.
La cabosse, dans le vieux langage, faisait aussi référence à une contusion, à une bosse ou à une meurtrissure.
Dans le spectacle du "Dernier Panache", on assiste à la "Danse des Cabosses" qui représente des personnes qui n'ont pas eu une vie facile, qui ont subi beaucoup d'épreuves.
Charrette aimait danser et la fête.
A la vieille d'un combat, la danse et l'amour étaient de bons exutoires à la violence à venir.
A chaque victoire, Charrette organisait un bal, notamment à son quartier général de Legé.
Très technique, la "Danse des Cabosses" nécessite de danser... avec des sabots.
Et en l’écoutant, même les plus timides et les moins adroits sont pris d’une irrépressible envie de danser !
Ce soir à la Cinéscénie au Puy du Fou.
Lorsqu'un croissant de lune éclaire faiblement, les artisans du rêve aux ombres de silence.
Soudain, tout s'illumine et par enchantement s'anime le château d'un village de France.
Dans un embrasement de mille gerbes d'or.
Le Patrimoine cher rejaillit en image ressuscitant le temps au fond de son décor pour que vibre plus fort l'âme du Haut-Bocage.
La fresque grandiose étale ses tableaux des Vendéens vivants leur immortelle histoire des femmes aux lavoirs... des hommes à la faux ... font les gestes sacrés, des grands printemps de gloire.
Et le souffle d'antan soudain sort de l'oubli !
Des jupes en "droguet", des coiffes en dentelles flottent sur les sillons, dans le soir infini, en ciselant la nuit de leurs valeurs fidèles.
Lorsque se lèveront les Chouans défenseurs de la FOI des aïeux, et des vertus ardentes.
Lorsque crépiteront les tonnerres vengeurs.
PUY DU FOU hurlera ... sous ses ruines fumantes !
Les cris résonneront dans la nuit de l'été recouvrant les grands bois de leurs échos farouches, sur le ciel débordant d'une rouge clarté, les croix se dresseront au pied des vieilles souches.
De cette terre ardente aux sommets enflammés, les siècles du Passé n'ont pas éteint la braise, les Feux de son Histoire à jamais allumés rayonnent dans le soir en rougissant la glaise.
Ils viennent par milliers, ce soir ... au PUY DU FOU, au bord de l'étang vert que' la lumière inonde, Vendéens, étrangers... ils sont au rendez-vous de la VENDEE ouvrant sa mémoire profonde !
Le violon sabot *
Le violon sabot (Sabot à musique - mentionné dans le spectacle Cinéscénie)
n’est ni plus ni moins que le violon des pauvres ou des apprentis !
En effet, l’utilisation d’un sabot permet la confection d’une caisse de résonance, à condition que celui-ci soit passablement dégrossi afin d’en faire un réceptacle plus léger !
Une fois l’apprentissage et la maîtrise garantis, le "sonneur" pouvait investir dans un violon de luthier et arrondir ses fins de mois au rythme des bals de noces et autres assemblées !
La messagère
La messagère Jeanne Marie Andrée Lourdais
Née à Domalain le 15 mars 1762, et décédée à La Gaubretière dans la nuit du jeudi le 30 octobre 1856 (95 ans).
Fille d'André Lourdais et de Renée Roussel.
Marie Lourdais n’était pas originaire du pays.
Elle venait de Domalain, une petite paroisse du pays de Vitré (Bretagne), et s’était retrouvée dans le bourg de La Gaubretière où elle tenait une épicerie.
Durant la révolution, profondément religieuse et monarchiste, elle gagna la Vendée afin de secourir les prêtres réfractaires et devint très vite une espionne aux services de Sapinaud et de Charette de La Contrie.
Pour accomplir sa mission, elle troque son costume poitevin, un peu lourd, contre la robe accorte et la coiffe coquette des femmes nantaises.
La messagère des chefs vendéens, passait ainsi les postes républicains sans éveiller les soupçons, grâce à sa mine paysanne et au ballot de mercerie qu'elle portait dans sa hotte.
Nul ne prêtait attention à cette pauvre femme ployant sous le poids de son lourd baluchon, pas même les Bleus qui la croisaient au détour des chemins sans se douter un seul instant qu’ils laissaient filer la messagère de Charette et de Sapinaud.
Le général Charette, connaissait son audace et son intrépidité, il jugea au premier coup d'œil celle qu'il appela dès lors, à la grande joie de l'humble femme, "Ma Bretonne !".
Il l'attacha au service de l'armée et lui confia les missions les plus graves, celles où il faut autant d'adresse et de sang-froid que de courage et de résistance.
Il l'envoyait d'un corps d'armée à l'autre, d'une extrémité à l'autre de la Vendée, de Montaigu à Fontenay, de Cholet à Luçon, de Belleville à Noirmoutier.
Elle parcourait parfois quinze lieues (+/- 72 km) en un jour avec des lettres, cachées dans la doublure de sa coiffe, qui valaient pour elle, en cas qu'on les découvrît, un arrêt de mort.
Il la chargea même d'y porter une lettre au généralissime d'Elbée.
Puis elle rapporta de la même façon la réponse du généralissime à Charette.
Elle chemina sans répit, tantôt à travers les pâtures à demi-submergées du Marais, tantôt parmi les forêts de Grand'Lande ou de Machecoul, ou bien dans les chemins encaissés et les taillis presque impénétrables du Bocage.
Après les combats, elle pansait les blessés, leur procurait une bonne cache, les fournissait de fruits, de pain, mendiés chez les fermiers bien pensants et n’eut de cesse de porter secours aux prêtres proscrits, s'oubliant elle-même pour secourir les autres.
Après la guerre, Marie Lourdais fut recueillie par Madame de Buor née Marie-Aimée Baudouyn de Lansonnière (1752-1829) en récompense des nombreux services qu’elle lui avait rendus, et avec laquelle elle revint s’établir à La Gaubretière.