Chez les Artisans du Puy du Fou (1/10)
Le Vannier du Village 18ème.
La Portraitiste de la Cité Médiévale.
Bateaux vikings
Les navires de l’Âge Viking résultent de 6000 ans d’évolution technique.
Au Néolithique, les habitants des côtes danoises construisaient des pirogues (les plus anciennes datent d’environ 5 000 ans avant notre ère) dans un bois souple et résistant pour aller pêcher.
Utilisant des outils de silex, ils sculptaient des grumes de tilleul, bois tendre et résistant, jusqu’à obtenir une épaisseur régulière de 2 centimètres.
Ces pirogues "monoxyles", dont la longueur atteignait 10 mètres, s’aventuraient apparemment en mer, à la pagaie, pour la pêche à la morue, à la baleine, ainsi que pour de petites expéditions.
Certaines servirent de sépulture.
Puis, environ 3000 ans avant notre ère, ils commencèrent à creuser une rangée de trous, le long du bord supérieur de leurs pirogues.
À l’aide de cordes en fibres végétales, ils fixèrent dans la partie haute des flancs de la pirogue le bord inférieur d’une planche.
Ces planches supplémentaires augmentaient la navigabilité en surélevant le franc-bord.
Ainsi naquit la technique du bordé à clin, caractéristique de l’Europe du Nord.
Les navires scandinaves évoluèrent au cours de l’Âge du Bronze (2000 à 500 ans avant J.-C.).
Mais les bateaux ne sont pas encore en mesure d’affronter la haute mer.
Il fallut attendre la période précédant l’Âge Vikings (793 - 1066) pour que les charpentiers nordiques finissent par créer des bateaux aux proportions et aux propriétés poussées à l’extrême avec un rapport longueur sur largeur supérieur à six pour un (voire 11,4 pour un dans le cas du langskip d’Hedeby), en leur ajoutant de grands mâts et de puissantes quilles.
Les charpentiers vikings visaient essentiellement la vitesse.
Ils réduisaient l’épaisseur des bordages à deux centimètres seulement et éliminaient tout bois superflu des membrures.
Le bateau viking possédait une coque souple, à clins, qui suivait les vagues comme un être vivant.
On comptait une douzaine de chênes pour un navire de guerre de bonne taille (ou de sapins, surtout dans le nord).
Au large, les Vikings naviguaient le plus souvent à la voile, mais se servaient des avirons près des côtes et pour remonter les cours d’eau à l’intérieur des terres.
Les dimensions et les matériaux pouvaient varier en fonction du lieu de construction, des mers où ils naviguaient et des tâches pour lesquelles les différents modèles de bateaux et navires ont été développés : transport de marchandises, déplacements, servitude, guerre…
En 787 après J.-C., trois bateaux vikings, ou drakkars (nom donné usuellement au snekkja, bateau léger, non ponté), abordèrent au sud de l’Angleterre.
Ses occupants combattirent la population locale, débutant un conflit avec l’Angleterre qui durerait pendant des centaines d’années.
Les Vikings (ou Normands) étaient de grands navigateurs et, dès le 9ème siècle, ils avaient mis au point des navires faciles à manœuvrer, tenant bien la mer au cours des tempêtes, connus sous le nom de drakkars.
Le Drakkar était un compromis entre les bateaux à Voile et les bateaux à rames.
Leur légèreté leur permettait de rebondir sur les vagues.
Ils étaient rapides et leur tirant d’eau était si faible (90 cm) que les équipages pouvaient s’approcher de n’importe quel point de la côte et tirer leurs navires à terre, s’assurant ainsi que l’élément de surprise jouerait en leur faveur.
Les navires de guerre vikings avaient une proue élevée, à la courbe caractéristique qui est devenue le symbole des expéditions vikings.
La poupe et la proue étaient ornées de figures fantastiques.
La figure de proue avait un rôle magique.
Les Vikings croyaient aux génies des lieux, des créatures surnaturelles régnant sur un territoire, un fleuve, un rivage.
Les meilleurs bateaux étaient comparés à des dragons, des oiseaux et des serpents de mer.
Leurs dragons avaient pour fonction d’effrayer les esprits et d’impressionner les populations locales.
Leur gréement se composait d’une voile carrée et ils étaient de surcroît équipés de rames.
La combinaison de voiles et de rames leur donnait une grande adaptabilité, pour des raids fluviaux, comme pour de lointaines expéditions sur les océans.
Cette combinaison était le secret du navire Viking.
Un Drakkar mesurait 23,3 m de long pour 5,25 m de hauteur, pour un poids de 9 tonnes avec un mât de 10 à 13 m de haut.
Ils pouvaient transporter un équipage allant de 40 à 100 hommes et naviguer à une vitesse maximale de 12 nœuds (22 km/h).
Des tentes étaient parfois dressées pour se protéger de la pluie, mais le confort s’arrêtait là.
Aucune protection contre le froid, la pluie ou les embruns.
Les boucliers de l’équipage de marins-guerriers fixés sur les plats-bords permettaient une protection minimum contre les paquets de mer.
Les navires marchands, de taille et de forme variables (le Knarr), mais tout aussi aptes à la navigation, étaient utilisés pour commercer avec les pays lointains et pour transporter les émigrants en partance vers le pays de leur choix, mais aussi pour rapporter le butin amassé au cours des expéditions lointaines.
Les navires de guerre vikings étaient souvent nommés par le nombre de rames ou de bancs de rameurs.
Sexoeringr : 6 rames.
Tólfoeringr : 12 rames.
Fimtánsessa : 15 bancs de rameurs.
Tvitogsessa : 20 bancs de rameurs.
Le temps des Vikings aura duré près de trois siècles.
Débutant en 793 par le sac du monastère de Lindisfarne, il s’achèvera en 1066 quand Harald Sigurdarson sera battu devant York.
Cependant, le mot "drakkar" n’existe dans aucune langue scandinave, même si le Suédois connaît drakar, pluriel de drake : "dragon".
Même si de nombreuses histoires ont été transmises à travers les âges, très peu de drakkars vikings ont été découverts à ce jour.
Sans le bateau viking, l’ascension des Vikings ne serait jamais arrivée et leur style de guerre, né de leur aptitude à rapidement se propager, n’aurait été qu’un coup d’épée dans l’eau.
Les Vikings étaient certainement les marins les plus habiles de l’époque, navigant aux quatre coins du monde et atteignant des contrées aussi lointaines que l’Amérique, à l’ouest, et l’Asie Mineure, à l’est.
Les pouvoirs des Consules de la République Romaine.
Les consuls, tant qu'ils ne sont pas à la tête des armées, résident à Rome et ont la haute main sur toutes les affaires publiques.
Tous les autres magistrats sont placés sous leurs ordres.
En outre, ce sont eux qui introduisent les ambassadeurs dans le Sénat, et qui provoquent les délibérations dans les cas urgents.
Ils ont également à s'occuper de toutes les affaires publiques qui doivent être réglées par le peuple, à convoquer l'assemblée, à présenter les projets de loi, et à appliquer les décisions de la majorité.
En ce qui concerne la préparation de la guerre et la conduite des opérations, leur pouvoir est presque absolu.
C'est à eux de fixer le contingent que doivent fournir les alliés, de nommer les tribuns militaires, de faire les levées, de choisir les hommes propres au service.
De plus, en campagne, ils ont le droit de punir qui bon leur semble.
Polybe (historien grec, vers 205 – 125 avant, J. –C.
La Cinéscénie.*
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Les Principaux Thèmes du Roman Arthurien
L’aventure, le combat, le merveilleux et l’amour sont les quatre éléments récurrents permettant d’identifier le roman de chevalerie médiéval.
"Chevalier errant", le héros du roman arthurien est toujours disponible pour l’aventure.
Il mène une quête initiatique destinée à prouver sa valeur, qui le conduit à vivre des événements hors du commun.
L’aventure lui permet d’acquérir ou de faire valoir des vertus physiques (la prouesse équestre, le maniement des armes, la force) ou morales (vaillance, endurance, loyauté, fidélité, générosité, sens de l’honneur).
À la différence des héros des chansons de geste, lancés dans une entreprise collective, le chevalier fait valoir des qualités individuelles dans un but d’accomplissement moral personnel.
Par ses exploits cependant, il rehausse le prestige de la chevalerie tout entière.
Les valeurs exaltées par les romans arthuriens fondent sur une exigence éthique faite de mesure, de charité, d’aide et de protection des faibles qui rejoint les valeurs chrétiennes de la chevalerie médiévale.
La vaillance du chevalier trouve son expression la plus concrète dans un élément clé de l’aventure.
Le combat.
Qu’il s’agisse de tournois ou de rencontres singulières avec un géant ou un redoutable chevalier inconnu, le combat rythme l’action des romans, revenant quasiment à chaque chapitre.
Les récits ne cherchent pas l’originalité mais la production d’effets épiques.
D’un combat à l’autre reviennent les mêmes expressions hyperboliques.
Les cavaliers s’élancent "à bride abattue", échangent de "si rudes coups de lance" que les écus sont "mis en pièces", les lances "volent en éclats", jusqu’à ce que le héros assène le coup de grâce qui consiste à "trancher la tête" de son adversaire.
Ces joutes prolongées et acharnées de combattants accomplis sont davantage propres à séduire le public médiéval des barons que nos esprits modernes.
Les légendes arthuriennes sont également imprégnées de motifs merveilleux hérités de la tradition celtique.
Le merveilleux se décline à travers des lieux enchantés (forêt de Brocéliande, châteaux ensorcelés, fontaine magique), des animaux fabuleux (dragons ou serpents malfaisants), des personnages monstrueux (géants, nains hideux) ou dotés de pouvoirs surnaturels fascinants (enchanteur Merlin, fées Viviane et Morgane).
Ces prodiges ont une double fonction.
D’une part, ils renforcent la puissance dramatique du récit mais ils revêtent aussi une fonction esthétique par la poésie profonde et la coloration onirique qu’ils infusent au récit dont ils parviennent à sublimer les aspects réalistes et guerriers.
Le Moyen-âge s’efforcera de christianiser les éléments de merveilleux légués par le paganisme celtique, comme en témoigne l’évolution du motif du Graal.
Le développement de la légende arthurienne coïncide enfin avec l’émergence d’une conception originale de l’amour chez les nobles du XIIème siècle.
Les exploits du héros, les épreuves qu’il affronte, les défis qu’il relève, ne sont jamais purement gratuits ni seulement destinés à son accomplissement personnel, ils ont pour but de gagner, conserver ou reconquérir le cœur d’une dame.
La prouesse est au service de l’amour.
Idéalisé et spiritualisé, cet amour est absolu.
Caractérisé par la délicatesse, l’obéissance et une fidélité indéfectible, il reproduit le modèle féodal en faisant de la femme une suzeraine à qui le chevalier rend hommage en vassal soumis, loyal et dévoué.
Inaccessible car souvent mariée et de rang social élevé, la femme acquiert une dimension nouvelle, quasi divine, comme en témoigne l’adoration respectueuse des prétendants.
Le Triomphe du Verre et du Métal.*
A partir du milieu du XIXème siècle, de nombreux architectes affirmèrent leur originalité en recourant aux armatures métalliques apparentes et aux grandes surfaces de verre.
La Tour Eiffel (1889), les grands magasins parisiens, le Petit et le Grand Palais (1900), les Halles Baltard (1852-1936) sont quelques brillants exemples des réalisations de cette époque.
L’association des poutrelles métalliques apparentes et du verre est particulièrement visible sur la façade du magasin de cycles et sur celle du bistrot.
Observons le mélange de réalisations de type Art nouveau et d’ouvrages architecturaux de facture plus traditionnelle comme le puits, la boulangerie ou l’Hôtel du Lion d’Or.
L’architecture d’un site n’est jamais figée dans un style ou dans une époque, mais elle est le fruit des nombreuses évolutions techniques et esthétiques que peuvent subir les bâtiments au cours de leur existence.
C’est ce dont témoigne le Bourg 1900 à travers une reconstitution aussi précise que conviviale.