Art de la table (Vaisselle, couverts et verrerie).
Durant la période du Moyen Age, et au cours de banquets et festins, un grand récipient faisant office de plat commun était disposé sur la table.
On buvait dans des gobelets apodes et le vin était disposé dans des bouteilles en verre à panse globulaire ou à long col.
Les convives mangeaient à l’aide de leur propre couteau (seuls ustensiles présents à la table médiévale) dont la lame était, soit courte et taillée au biseau, soit longue et pointue.
Objets très personnels, ils servaient à piquer la viande dans les plats.
Les tranches de pain sont utilisées comme assiettes sur lesquelles on peut recueillir la sauce des mets.
On les appelle des tranchoirs.
Peu à peu, des coupes apparaissent au XIIème siècle, elles sont de tailles diverses en fonction de leur utilisation.
Les coupes à pied de petite taille sont réservées à la boisson, les grandes contiennent les aliments.
La cuillère existe mais elle est assez rare.
Quant à la fourchette, elle apparaît en 1328 dans un inventaire de Clémence de Hongrie (1293-1328), mais elle n’a que deux dents.
Le musée national du château de Pau en conserve deux de ce type.
La fourchette est d’origine orientale et son centre de diffusion en Europe est Venise.
Les mets sont toujours présentés dans une écuelle, les tranchoirs déjà évoqués sont remplacés par une plaque de métal ou de bois à partir du XVe siècle.
A l’époque, on buvait dans des coupes appelées hanaps (vase à boire à pied haut), dans des gobelets en métal, céramique, terre vernissée, grès ou verre.
La verrerie atteint un rare degré de perfection au XIVe siècle.
Pour verser les boissons, on utilisait des pots sans bec verseur ou des aiguières.
Au XVIème siècle, Henri III (1551-1589) introduisit la fourchette à la cour de France, mais son usage fut très critiqué.
Elle ne rentrera définitivement dans les mœurs qu’au XVIIe siècle.
Le XVIème siècle est aussi l’époque ou le verre s’impose définitivement car il ne laisse pas d’arrière-goût dans la bouche contrairement aux gobelets en métal.
La gourde est le récipient caractéristique de la Renaissance, même si elle existait auparavant.
Elle prend place sur les buffets et devient de plus en plus riche.
Sa forme à panse circulaire ou piriforme se prêtait au décor des buffets car l’anse, en général aplatie, était idéale pour les représentations d’armoiries.
La découverte de nouvelles boissons comme le thé, le chocolat, le café est à l’origine de nouveaux récipients adaptés à ces boissons (théière, cafetière, chocolatière).
Au XVIIIe siècle, la vaisselle est de plus en plus homogène.
On voit apparaître les bords en accolade, dits à contour, pour les assiettes, ainsi que de nombreux décors chinois, la nature devenant l’inspiration essentielle des artistes.
C’est au XIXe siècle que la notion de "service" désignant l’ensemble de la vaisselle s’installe peu à peu, se traduisant par une harmonisation des plats, assiettes, verres et couverts.
On voit apparaître le cristal de Baccarat en 1832.
Ce matériau impose des formes épaisses, mais il se taille facilement.
Parallèlement, le pressage du verre aux Etats-Unis, technique utilisée en 1820, en permet une plus grande diffusion, répondant à une importante demande des consommateurs.
La caractéristique de la table moderne est la nouvelle disposition des couverts sur la table.
Ceux-ci sont désormais rangés dans leur ordre d’utilisation.
La porcelaine prend de plus en plus d’importance et l’on y peint des scènes de tableaux, en particulier sur les assiettes à dessert, très riches en décoration.
Avec les profonds changements du XXème siècle et l’importance de la cuisine, on recherche avant tout la sobriété et la simplicité dans le service de table.
Les couverts sont en acier inoxydable.
Parallèlement les matières plastiques s’imposent de plus en plus, ainsi que les grosses porcelaines avec peu de décors, le grès rustique et le gros verre bistrot
Ancre de Marine *
Lors du spectacle "Vikings", un jet de flamme est propulsé et peut faire penser à une ancre.
Ancre, du latin "Ancora", issu du grec "Agkura", représente un lien profane ou sacré.
Cet objet de marine est connu depuis la plus haute antiquité, et symbolise, l’espérance, la fermeté dans la foi, la conscience, la pauvreté, la charité et le salut.
Elle illustre aussi, l'attache, la lourdeur, le lien, la fidélité, le retour.
L’ancre est aussi un symbole du christianisme primitif.
Vers 99, le Pape Clément de Rome aurait été précipité à la mer avec une ancre attachée autour du cou, comme Jonas.
L'ancre pourrait ainsi symboliser à partir du Ier siècle la primauté de Rome et du Pape, tête (chef) de l'Église.
Vers 202, Clément d'Alexandrie mentionne l'ancre comme un symbole autorisé des chrétiens, avec le poisson (ichtus).
On la trouve fréquemment représentée au IIe et IIIe siècle dans les catacombes et les cimetières chrétiens et les sarcophages.
Plus généralement, elle est mieux connue comme un objet lourd en métal et terminé par deux branches qu’on laisse tomber au fond de l’eau afin d’empêcher un bateau de dériver avec le courant.
On la dit "flottante" quand elle est utilée pour ralentir un bâteau en cas de tempête.
La dimension est proportionnelle à la taille du navire.
Dès la fin du 18e siècle, les Troupes de Marine l'adoptent et apparaît sur les uniformes, fanions et drapeaux.
On la retrouve aussi en architecture (Ancre de façade).
Extrémité d’une barre de fer, (le tirant), empêchant l'écartement (poussée) de deux murs opposés ou d’angle.
On la retrouve aussi dans l’horlogerie et sur internet (crochet hyperlien).
La Fée Mélusine
Un jour, j'ai fait une drôle de photo et peut-être que j'ai eu le privilège de rencontré la Fée Mélusine.
Mais qui est Mélusine et qu'elle rapport avec le Puy du Fou ???.
C'est ce que vous vous demandez et allons-y doucement dans les tentatives explications...
La théorie veut que la Fée Méluzine est l'intermédiaire entre les mortels et les immortels, matière et esprit.
Dans le mythe, elle est inspiratrice de Raymondin, le conduisant de sa vie ordinaire à une vie initiatique pour l'accomplissement de sa noblesse intérieure.
Elle est l'âme en chacun de nous qui appelle à porter notre regard au plus profond de nous-même.
Bien..., mais quoi encore ?????
Mélusine est une femme légendaire, souvent vue comme fée, et issue des contes populaires et chevaleresques du Moyen Âge.
Dans la mythologie on l'a comme la "mater lucina" romaine qui présidait aux naissances, ou une divinité celte, protectrice de la Font-de-Sé (fontaine de la soif).
Pour les Grecs, il s'agit de la Milouziena des Scythes, dont le peuple serait issu d'Héraclès et d'Echidna, elle-même à queue de serpent.
Les Scythes dit "Taïfales" auraient en effet pris pied avec l'armée romaine dans le Poitou où ils auraient fondé la ville de Tiffauges (N'y a t'il pas un château chargé d'histoire ??).
Mélusine signifie "merveille" ou "brouillard de la mer".
Pour les Lusignan, on l'appelle "Mère Lusigne" (la mère des Lusignans), fondatrice de leur lignée.
On arrive doucement au Puy du Fou !!!
A la fin du XIIe siècle, Renaud du Puy du Fou, fils d'un autre Renaud a épousé Adèle de Thouars. Mais pourquoi parler de cette Adèle de Thouars ?
Car tout simplement cette alliance unit la famille des Puy du Fou à celle de Lusignan !
Mais oui bien sûr !
Voici qu'avec cette alliance, les Puy du Fou se trouvent liés à la légende de la fée Mélusine, qui aurait maudit les Lusignan dont elle était de la famille par alliance lorsque son mari a découvert sa malédiction, envoyée par sa fée de mère et la transformant tous les samedis en serpent volant.
Aujourd'hui, l'ombre de Mélusine peut être encore aperçue autour de la Tour qui porte son nom à Vouvant dans le Sud-Vendée. Dès lors, suite à cette alliance, les Puy du Fou reprennent la figure de la "Merlusine", timbrant leurs armoiries d'un casque dont le cimier s'ornait de cette "Merlusine".
C'est ainsi qu'au Bal des oiseaux fantômes, dans la scène du Caracara, le personnage du chevalier Tancrède porte au sommet de son heaume un aigle volant.
Les armoiries du Puy du Fou possédaient également des supports qui furent tour à tour des aigles, parfois des léopards mais le plus souvent des anges, portant la cotte d'armes aux armoiries des Puy du Fou pour marquer la dévotion et la confiance que les Puy du Fou ont en leur protection.
Visitons le Fond Rogou (Cité Médiévale) par son architecture..
Porte nord, dite de FONTBEL - 12ème siècle.
La fontaine FONTBEL - 12ème siècle.
La Herse à treuil - 13ème siècle.
Un atelier du 15ème siècle.
1. Porte ouest dite de PLESSIS - 13ème siècle.
2. Pont levis à contrepoids - 14ème siècle.
3. Mâchicoulis - 15ème siècle.
Une maison du 11ème siècle.
Une échoppe du 15ème siècle.
Maison à 3 arcades (rez-de-chaussée) du 13ème siècle.
Et son étage du 15ème siècle.
Les deux maisons suivantes du 15ème Siècle.
La Taverne avec son entrée en double arcade et puits incorporé - 13ème siècle.
La Halle marchande du 15ème siècle.
Une maison avec son toit en bardeau et sa girouette en tête de dragon - 15ème siècle.
L'Estaminet avec ses poutres sculptées - 15ème siècle.
La chapelle dont les murs de la nef sont du 11ème siècle, sa façade du 12ème siècle, le chevet du 13ème siècle, sa charpente du 15ème, sa poutre de gloire avec statues du 14ème, ses peintures murales de la nef et entrée du 12ème, peintures du choeur du 14ème et la peinture de la voûte du 15ème siècle.
Accolée à la Chapelle, la Maladerie du 14ème siècle et sa croix Hosannière de fin 13ème siècle.
Et le petit pont à arche brisée construit au 14ème siècle.