Les Moulins de "La Pérouse"
Les moulins à farine sont une innovation de l’expédition "La Pérouse", connus au point de devenir un symbole de la silhouette d’au moins un navire.
On sait par ailleurs que le capitaine de vaisseau "de Langle" était très inventif, notamment dans le domaine des instruments culinaires pour la santé des équipages, qu’on devait préserver dans une aussi longue campagne.
Après le départ des Îles Hawaii (Maui) vers l’Alaska, Lapérouse est préoccupé pour la santé des équipages avec la fraîcheur qui apparaît, route au nord.
Il encourage diverses mesures de lutte contre l’humidité, fait ajouter secrètement du quinquina au rhum du grog, et parle du grain, embarqué en France et au Chili de préférence à la farine, pour des raisons de conservation.
Il dit en juin 1786 :
"On nous avait donné des meules de 24 pouces (60 cm) de diamètre sur 4,5 pouces (11 cm) d’épaisseur.
Quatre hommes devaient les mettre en mouvement.
On assurait que Mr de Suffren n’avait point eu d’autre moulin pour pourvoir au besoin de son escadre.
Il n’y avait plus dès lors à douter que ces meules ne fussent suffisantes pour un aussi petit équipage que le nôtre, mais lorsque nous voulûmes en faire usage le boulanger trouva que le grain n’était que brisé et point moulu, et le travail d’une journée entière de quatre hommes que l’on relevait toutes les demi-heures, n’avait produit que 25 livres (11 kg) de cette mauvaise farine.
Comme notre blé représentait prés de la moitié de nos moyens de subsistance, nous eussions été dans le plus grand embarras sans l’esprit d’invention de Mr de Langle qui, aidé d’un matelot ancien garçon meunier, imagina d’adapter à nos petites meules un mouvement de moulin à vent.
Il essaya d’abord avec quelque succès des ailes que le vent faisait tourner, mais bientôt il leur substitua une manivelle.
Nous obtînmes par ce nouveau moyen une farine aussi parfaite que celle des moulins culinaires, et nous pouvions moudre chaque jour deux quintaux de blé".
La manivelle et un système de démultiplication de l’effort (axes, poulies ou engrenages de diamètres différents, éventuellement courroies) étaient ce qu’il y avait de plus productif pour une manutention commode de la meule mobile.
Le procédé, quand il a été au point, a évidemment été appliqué aux deux navires.
Le moulin à vent de l’Astrolabe a été laissé à Monterey.
Bien qu’il n’était pas très agréable pour les officiers qu’on vienne moudre le grain au-dessus de leurs locaux, à l’extrême arrière pour ne pas gêner la voile d’artimon, de Lesseps, un des rares survivants de l’expédition précise que De Langle a demandé d’en reconstruire un autre après le départ.
Sur la Boussole, navire de Laperouse, qui bénéficiait d’une demi-dunette légère à la poupe, l’installation d’un tel moulin, juste au-dessus des locaux abritant le chef d’expédition, aurait supposé des madriers pour le supporter.
Il n’a donc mis en place que la manivelle.
Le dispositif de Langle (qui en a peut-être fait un compte rendu par courrier à l’Académie de Marine, dont il était membre), cela peut être aussi une concession aux équipages post-révolutionnaires, bien décidés à minimiser les corvées.
On sait en tout cas que ces moulins ont rapidement disparu du paysage de la marine à voile, car ils devaient présenter beaucoup d’inconvénients d’encombrement.
Par contre la “manivelle” a dû être adoptée partout, et éventuellement perfectionnée.
Le Bourg 1900.*
À l’entrée du Puy du Fou, le "Bourg 1900", véritable village "Belle Epoque", vous transporte 100 ans en arrière avec ses boutiques alléchantes et ses bâtiments Art Nouveau !
La Halle "Eiffel", les "Automates Musiciens" et les verrières du Bistrot donnent toute son authenticité à cette grande place de village à la charnière de deux siècles.
L'architecture de la Cité Médiévale.*
La Cité Médiévale du Puy du Fou est l’exacte reconstitution d’une ville fortifiée du XVème siècle.
Nous seront très surpris de découvrir le piètre état du système défensif.
En cette période de paix relative et de reprise économique qui succède à la guerre de Cent Ans (1337-1453), la menace d’éventuels conflits semble s’éloigner et les murailles sont négligées.
Au nord et au sud de la Cité s’élèvent deux châtelets d’entrée équipés d’un hourd de surveillance, dont l’un est percé d’archères (châtelet nord, près de l’atelier du tailleur de pierre).
Des huchettes masquent les ouvertures des hourds du châtelet sud (face à la chapelle).
Les tours reposent sur une base inclinée, le talus, qui dissuade les échelades et favorise le rebond sur l’ennemi des projectiles lancés depuis les mâchicoulis, nettement visibles au sommet de l’édifice sud, sous les créneaux.
La porte nord est équipée d’une herse, dont le système à rouleau est visible dans la chambre de herse.
On accède à la porte sud par un pont dormant courbe, destiné à ralentir la progression des assaillants.
Un pont-levis à flèches permet une fermeture rapide de l’accès.
Les tours des châtelets sont percées de meurtrières dont les formes ont varié au cours des siècles.
Longues et étroites archères (muraille et châtelet nord) ou rondes canonnières (châtelet sud) apparues au XIVème siècle avec l’invention des armes à feu.
La tour située à droite du pont-levis est percée d’une baie en verre dont l’usage était encore rare et coûteux au XVème siècle.
Il s’agit là du signe de l’abandon progressif des fonctions défensives du château au profit d’un usage d’habitation.
La courtine a subi plus qu’une simple démilitarisation, un encorbellement de maison à pans-de-bois, prenant directement appui sur la muraille, forme une surprenante excroissance, nouvelle manifestation de l’empiètement progressif de l’espace civil sur l’espace militaire.
Des douves entourent la forteresse mais ne protègent plus la Cité.
Une poterne à deux vantaux donne accès à un lavoir.
Sur les parois des tours et de la courtine apparaissent des orifices carrés, les trous de boulins, dans lesquels étaient fixés les échafaudages lors de l’édification de la place forte.
La Belle Histoire.
Je voudrais vous raconter une histoire belle, émouvante qui prend ses racines dans notre pays (la Vendée).
En un mot, une histoire véridique.
Une petite fille de neuf ans et sa sœur d'une année plus âgée sont les héros principaux.
Leurs parents ont disparu dans la tourmente de 1793 et les voila fuyant les Mayençais, accompagnés de leur vieille gouvernante.
Elles quittent la Verrie pour rejoindre Mortagne puis Cholet.
"A la Loire, à la Loire !!".
C'est le cri que poussent femmes, vieillards et enfants après la déroute de Cholet.
Nous sommes le 18 octobre 1793 à Saint-Florent.
La Loire est sillonnée de barques et ses rives couvertes de fugitifs exténués.
Les deux enfants et leur gouvernante sont là, épuisés, les yeux hagards et mortes de faim.
Elles recherchent quelques nourritures.
Errant à travers les champs, elles découvrent quelques pommiers au loin.
Elles y courent.
En effet, quelques pommes en haut de l'arbre, mais si hautes !
Elles ramassent des pierres pour les faire tomber et soudain, un cavalier, un bleu à cheval se dirige vers elles.
Lui : "Que faites-vous ici, malheureuses ?".
Elles : "Ayez pitié de nous, nous venons de si loin et nous mourront de faim".
Lui : "D'où venez-vous donc"
Elles : "De la Vendée, de la Gaubretière. Nous allons ne cherchions que quelques pommes avant de franchir la Loire"
Lui : "N'ayez pas peur"
Le cavalier est touché par la jeunesse des enfants.
Se haussant sur ses étriers et avec son grand sabre, il fait tomber les pommes.
Lui : "Mes enfants, n'allez pas plus loin, ne passez pas la Loire, ce serait courir à une mort certaine.
Fuyez par ici et retournez chez vous".
Les années ont passés et les enfants ont grandi.
L'une d'elles s'est mariée.
Un beau jour, à son fils Paul, elle raconte son odyssée.
Le jeune garçon est tout à coup frappé par l'émotion qui saisit son père au fur et à mesure que se déroule le récit de sa mère.
Quand elle arrive à la scène des pommes, il voit jaillir de grosses larmes des yeux de son père qui tout à coup pousse un cri et se jette dans les bras de sa mère.
Lui : "Ah ! Ma chère femme, que Dieu est bon, ce cavalier, ce bon bleu….c'était… c'était moi !"
"Qui aurait dit alors, que l'une des petites filles que j'ai sauvée d'une mort certaine, serait un jour ma femme ?".
Ce petit Paul devint un jour député de la Vendée.
Entre développement artisanal et révolution agricole.*
La grande majorité des villageois pratiquent la culture et l’élevage.
A l’occasion, ils peuvent s’adonner à des activités de transformation de leurs matières premières pour leur propre compte.
Ces activités sont, la plupart du temps, dévolues aux femmes, comme le travail de la laine.
Quelques artisans sont présents pour répondre aux besoins de première nécessité.
Confection de pots, de vêtements, de paniers ou d’armes.
Ces travailleurs vivent du commerce de leurs produits, mais au début du Moyen-âge ils sont encore peu nombreux.
Cet artisanat rural se retrouve au Puy du Fou.
Allez à la rencontre du forgeron du village de l’An Mil.
Ce façonneur de métal travaille dans une forge.
Lors du spectacle des Vikings, vous remarquerez peut-être le forgeron du village offrant l’épée d’adoubement au seigneur.
Mais il n’est pas le seul artisan présent dans le spectacle, des charpentiers bâtissent un édifice près du clocher.
L’agriculture reste l’activité principale des villageois de l’An Mil.
Au début du Moyen-âge, les paysans ont peu de bétail.
Toute la surface utilisable est mise en culture.
À cette époque on assiste à une véritable révolution.
L’utilisation de la charrue et l’assolement triennal des parcelles augmentent le rendement et la qualité des récoltes.
On cultive surtout des céréales (blé, orge, seigle) ainsi que quelques légumes.
Sur le site du spectacle, retrouvez les deux jardins médiévaux.
Vous noterez que ces espaces attenants à l’une des habitations du village, se trouvent à proximité du cours d’eau ce qui facilite l’arrosage.
Quelques animaux vivent dans le village : moutons, porcs, chevaux et chiens.
La viande reste cependant une denrée rare.
Les Vikings
Vibrez devant la bande annonce des "Vikings", un grand spectacle mythique du Puy du Fou, et soyez les témoins de combats spectaculaires et effets spéciaux à couper le souffle.
Tremblez face à l’attaque des terribles guerriers du Nord, les Vikings !
Drakkars surgissant des eaux, cascades, flammes gigantesques…
Au pied du Fort de l’An Mil, le combat fait rage dans un déluge d’effets spéciaux !