Nos héros vous attendent - Ouverture 2020.
Depuis plusieurs mois, nos héros se préparent et attendent avec impatience votre retour !
Bonne nouvelle !
Le Puy du Fou ouvre ses portes le 11 juin prochain pour de nouveaux grands moments d'émotion à partager en famille ou entre amis !
L'Histoire n'attend que vous !
Le carrousel du Bourg 1900.*
Les carrousels étaient des tournois de chevaliers caractérisés par la diversité des livrées et des habits et organisés à l’occasion d’une fête.
Par analogie, on a nommé carrousel les manèges de chevaux de bois.
Un carrousel (ka-rou-zèl) est une attraction de type manège consistant en une plateforme tournante avec des sièges pour des passagers.
Un système mécanique donne souvent l'illusion du galop à ces chevaux.
La plupart des manèges rotatifs peuvent être appelés carrousel tant que les éléments ne peuvent pas changer de position les uns par rapports aux autres.
On peut noter que certains carrousels sont sur deux étages.
Naguère, on ne les remarquait pas.
Ils étaient le décor familier des foires qui enchantaient nos Jeunesses.
Les sièges des carrousels des premières périodes possédaient une grande variété d'animaux, dont lions rugissants, chevaux caracolant, girafes solennelles des chiens, des chats, des lapins, des cochons ou de cerfs.
Ces monstres insolites, tournoyaient devant nous au son d'une valse qui semblait éternelle.
Les frontons suspendus sur nos têtes étaient rutilants de couleur et racontaient des scènes de vie.
Et puis, un beau jour, ce décor qui nous plaisait tant.... disparut.
Il n'était plus au goût du moment.
Il exigeait, paraît-il, pour être remonté et démonté, une main-d'œuvre trop importante.
Après la Seconde Guerre mondiale, disparurent pour toujours les grandes machines baroques de la Belle Epoque.
Aujourd'hui, le chaland qui flâne dans les fêtes foraines découvre, en revanche, des machines ultramodernes, hurlantes, trépidantes, tournoyantes.
Certes, ces nouveaux manèges ont leurs qualités.
Ils sont l'expression d'une haute technicité.
Les ingénieurs qui les ont conçus, l'ont fait avec intelligence, mais le plus souvent avec bien peu de sens esthétique.
Où sont les étonnants manèges du début du siècle qui tournaient avec la lenteur d'un sénateur, mais présentaient au badaud ébloui la complexité de leurs décorations et le chatoiement de leurs couleurs ?
C'est sous des hangars de fortune que l'on redécouvre aujourd'hui les épaves de ce que furent les grands manèges d'autrefois.
Les orgues de foire qui accompagnaient de leur musique trépidante le mouvement des manèges n'ont pas été beaucoup mieux traités.
Le plus grand nombre a été détruit après la Seconde Guerre mondiale, le restant est parti par bateaux entiers aux États-Unis et la plupart de ces carrousels modernes comprennent principalement des chevaux.
Quelques épaves ont été recueillies par des ferrailleurs.
La mode a viré de bord et ce qui était méprisé autrefois est redevenu aujourd'hui très recherché.
Les antiquaires ont découvert de nouveaux débouchés.
Les chevaux de bois qui, naguère, n'enchantaient que les enfants, trônent en plein milieu des salons du XVIe arrondissement en guise d'ornement et les instruments mécaniques se négocient à prix d'or.
Heureusement, des collectionneurs avisés et éclairés rachètent eux aussi les pièces inestimables et s'emploient à créer de nouveaux musées.
Devant la beauté et la rareté de ces instruments dont certains sont d'une étonnante qualité technique, on se prend à rêver.
Fallait-il tant de disparitions et de saccages pour qu'on en voie enfin la valeur de ces chefs-d'œuvre ?
la boussole et l'astrolabe.*
A bord des deux bateaux, les officiers de marine et les astronomes font le point et dressent des cartes précises.
Ils utilisent les appareils les plus récents :
lunettes, sextants, horloges.
A terre, ils dressent des observatoires portatifs.
La boussole est un instrument de navigation constitue d'une aiguille magnétisée qui s'aligne sur le champ magnétique de la Terre.
Elle indique ainsi le nord magnétique.
Attention à ne pas le confondre avec le nord géographique.
La différence entre les deux directions en un lieu donne s'appelle la déclinaison magnétique.
Les lignes du champ magnétique terrestre sur lesquelles l'aiguille de la boussole s'aligne pointent sous terre au niveau des pôles nord et sud (et non pas a la surface).
Dans l'hémisphère nord, l'extrémité nord de la boussole est donc attirée vers le bas.
Pour compenser ce phénomène, l'extrémité sud de l'aiguille de la boussole est légèrement lestée.
Quand on utilise une boussole "hémisphère nord" dans l'hémisphère sud, l'extrémité sud de l'aiguille est attirée vers le bas par le champ magnétique, alors qu'elle est déjà pourvue d'un contrepoids.
Résultat, la pointe sud de la boussole accroche sur le fond de la cavité dans laquelle elle est logée, et fonctionne donc beaucoup moins bien.
Une boussole fournit une direction de référence connue qui aide à la navigation.
Les points cardinaux sont (dans le sens des aiguilles d’une montre) :
Nord, Est, Sud, et Ouest.
Une boussole peut être utilisée conjointement à une horloge pour fournir une estimation de sa navigation.
Le terme boussole s'emploie principalement en navigation terrestre.
En navigation maritime et aérienne, elle est appelée compas.
L'astrolabe (du grec astrolabos signifiant "instrument pour prendre la hauteur des astres") est une double projection polaire qui permet de représenter le mouvement des astres sur la voute céleste.
Le principe de sa construction est connu depuis l'époque antique, mais son utilisation courante n'a été répandue que par les astronomes arabes du VIIIe siècle.
D'usage limite pour les observations astronomiques, il sert surtout pour l'astrologie, l'enseignement de l'astronomie et le calcul de l'heure le jour par l'observation du soleil ou pendant la nuit par l'observation des étoiles.
Dans sa forme simplifiée (astrolabe nautique), ce fut le principal instrument de navigation jusqu'au XVIIIe siècle, au moment ou fut invente le sextant.
A bord de la Boussole, c'est Lepaute Dagelet (1751-1788), jeune et brillant astronome qui est embarqué, afin de faire des relevés astronomique et d'en déduire le tracé de cartes précises.
Les astrologues, encore nombreux au XVIIIe siècle, sont des spécialistes de l'interprétation de la position des astres et de la rédaction des horoscopes, mais ne sont pas capables de faire des observations précises et de calculer des positions de navire sur l'océan puis de dresser des cartes.
L'astronome (ou encore l'astrophysicien) est un scientifique spécialisé dans l'étude des astres, au moyen de lunettes (comme Galilée vers 1600), de télescopes ou de radiotélescope et de caméras embarqués sur des satellites (Hubble par exemple).
L'astrologue, lui, déchiffre certains phénomènes célestes en vue d'obtenir des interprétations et prédictions sur le destin collectif ou individuel des humains.
Cette discipline a été inventée par les Babyloniens, il y a environ 50000 ans, au moment où religion et observation se confondaient.
Aujourd'hui, l'astrologie est considérée par les scientifiques comme une superstition ou une croyance dénuée de tout fondement scientifique.
Le Roman Arthurien & les Chevaliers de la Table Ronde au Puy du Fou
La principale source écrite de la légende arthurienne émane de l’historien Geoffroy de Monmouth avec son Histoire Légendaire des Rois de Bretagne (Historia regum Brittanniae, 1135) principalement destinée à glorifier le passé breton.
Mais c’est au poète normand Wace qu’il revient d’avoir fondé le mythe littéraire d’Arthur avec le Roman de Brut (1155).
Chrétien de Troyes enfin, a popularisé en France cet univers mythique et ses héros avec Yvain ou le chevalier au lion (vers 1176), Lancelot ou le Chevalier de la charrette (1177), Perceval le Gallois ou le Conte du Graal (vers 1180).
Par ailleurs, dans les textes français, l’exaltation idéologique et politique disparaît au profit d’une célébration de la chevalerie occidentale.
Au début du XIIIème siècle, l’écrivain franc-comtois Robert de Boron (fin du XIIème - début du XIIIème siècle) christianisera définitivement le mythe en faisant du Graal une relique de la Passion du Christ.
A l’origine écrits en vers (octosyllabes), les romans de chevalerie, destinés à un public d’aristocrates sont chantés ou récités à haute voix dans les cours et les assemblées.
A partir du XIIIème siècle, la légende arthurienne se développe en prose.
C’est la naissance du "roman", c’est-à-dire de l’histoire écrite en langue "romane" (la langue populaire, par opposition à la langue savante : le latin).
Avec Les Chevaliers de la Table Ronde, mythe venu du fond des âges et des forêts enchantées, le Puy du Fou revisite, en redonnant tout son lustre au personnage du Roi Arthur, héros incontestable du spectacle.
Comme dans la légende originelle, l’accession d’Arthur au trône procède d’une élection divine.
Suite au désarroi populaire occasionné par la mort d’un roi sans descendance, Merlin annonce que celui qui retirera l’épée de son socle "sera le Roi choisi par la Providence".
Arthur n’est pas pour autant exempt de faiblesse.
Excalibur réputée incassable par la légende, se brise au cours d’un combat car le jeune homme n’a pu se défendre d’un mouvement de vanité face aux provocations de Lancelot jaloux.
Cette première erreur le prédispose fatalement à écouter les promesses fallacieuses de Morgane, la "fée des esprits mauvais".
Ebloui par la tentation de l’immortalité et du pouvoir illimité, Arthur met en péril l’avenir du royaume.
Pour être sans peur, Arthur n’est donc pas sans reproche.
Afin de rompre le sortilège de la table ronde infernale, il lui faut faire preuve d’humilité en appelant à son secours "la bonne fée" Viviane, et renoncer aux vanités de la gloire terrestre, en jurant de consacrer sa vie à la quête du Saint Graal.
Serment qui lui vaut le privilège de s’asseoir dignement à la vraie Table Ronde et de contempler le Graal, tandis que le final met en scène l’éblouissante apparition de Galaad, figure accomplie d’une chevalerie spirituelle que la fin du Moyen-âge appelait de ses vœux.
Dans le sillage de Chrétien de Troyes, l’itinéraire du chevalier prend la forme d’une quête mystique destinée à le hisser jusqu’ à la contemplation du souverain Bien.
La sifflotante !!
Damien, centurion gaulois dans la "sifflotante" légion romaine de l’Alouette, est le héros du spectacle "Le Signe du Triomphe" qui se déroule sous le règne de l’empereur Dioclétien (244-311).
Si Jules César encouragea l’intégration de nombreux soldats non romains dans les rangs des armées auxiliaires de Rome et s’il leur accorda la citoyenneté au terme d’un long service, il réserva cependant aux citoyens romains le privilège d’entrer dans la Légion.
L’étonnante Legio Quinta Alaudae (Cinquième Légion de l’Alouette) dérogea à cette règle.
Créée en -58 ou -57 par César pendant la Guerre des Gaules, elle fut la première légion à ne recruter que des Gaulois transalpins.
Directement rétribués par le Sénat, ses combattants purent accéder plus rapidement que de coutume au statut de citoyens romains.
"Après ce succès, Jules César ajouta d’autres légions à celles qu’il avait reçues de la République et il les entretint à ses frais.
Et même, il en forma une chez les Gaulois transalpins à laquelle on donna le nom gaulois d’Alauda.
Il la forma à la discipline des Romains, l’équipa et, plus tard, la récompensa toute entière en lui accordant le droit de cité."
(Suétone, Vie de César, 24,2)
Certains furent même gratifiés d’une charge de judicature, à la stupéfaction des notables romains comme Cicéron qui s’en offusque dans ses Philippiques (livre XIII, 18).
Les deux plumes dressées sur le sommet du casque des combattants valurent à ceux-ci le surnom de légionnaires de l’Alouette.
Cet oiseau sacré dans la culture gauloise, volant entre le monde des hommes et celui des dieux, devint l’emblème de la "Legio Quinta".
Entre le Puy du Fou et la commune des Herbiers, le Mont des Alouettes devrait son nom à cette légion qui y aurait établi un camp.