Pendant les fouilles, le Club Archéologique du Puy du Fou pensait que ses recherches et ses décourvertes auraient été concentrées sur l'époque médiévale. Les mœurs cynégétiques (Qui concernent la chasse) des hommes s'accommodèrent de compléments alimentaires divers obtenus par collecte. En fouille, ce qui saute aux yeux c'est la présence de la céramique, fragile car non tournée et souvent mal cuite, donc abondante dans les niveaux de cette époque, ainsi que la présence d'outils en pierre polie. Le matériau lithique (ensemble d'objets en pierre transformés intentionnellement par les humains) utilisé par les préhistoriques au Puy-du-Fou est composé de silex provenant essentiellement de galets roulés, de quartzite fin venant très probablement de Montbert, près Geneston (Loire-Atlantique), ainsi que de phtanite, roche locale de qualité très variable, ressemblant à du jaspe. Dans le décor du Bourg 1900, cette véritable brasserie de la Belle Époque vous invite à redécouvrir une cuisine traditionnelle. Derrière les musiques du "Signe du Triomphe" et du "Dernier Panache" se cache le talent de Nathan Stornetta, compositeur et ami du Puy du Fou. De 1576 à 1667, environ 158 cartes, plus ou moins inexactes, sont connues concernant le POITOU. La région du POITOU fut publiée en 1784, et on y voit les métairies, auberges, tuileries, moulins à vent et à eau, les routes pavées, les avenues d'arbres. Les premiers enlumineurs apparaissent en France aux environs du IXe siècle. Les enluminures sont importantes en tant que patrimoine. Comme les gens ne savent pas forcément lire, on va faire des petites images qui vont véhiculer l'histoire. JUGLAR (Victor - Henri) Né à Chalons-sur-Marne en 1826, mort à Chalons-sur-Marne en 1885. D’une tour de guet romaine édifiée au sommet d’une "colline du hêtre" (Podium fagus), qui donnera son nom à une dynastie seigneuriale qui s’installera durant cinq siècles. Renaud du Puy du Fou édifiera au XIIème siècle un donjon de pierre. Vers 1527, François du Puy du Fou commencera la transformation du château dans le style de la Renaissance italienne, alliant la brique et le granit. Son fils René poursuivra les travaux, avec une élégante loggia et une grande galerie, mais sa mort empêchera la construction d’une seconde galerie. De cette époque, il ne reste qu’une imposante masse de granit et de brique et il ne subsiste presque "intacte" que la loggia et l’aile nord du château des Puy du Fou. Depuis la tribune, la vue joue avec la structure du château. De nombreuses séquences du spectacle jouent de cette opposition assistée par des techniques de projections, de jets d’eau et d'effets pyrotechniques. Pendant la scène des guerres de Vendée, l’embrasement de l’aile en ruines est une image forte qui reste souvent dans la mémoire des spectateurs. Tous les aménagements techniques et abris des acteurs (villages) sont savamment dissimulés.De la Préhistoire au Vieux château. *
Or, un certain nombre de vestiges préhistoriques ont été découverts antérieur au Moyen-âge.
Les découvertes sont :
Une centaine de pièces, exclusivement lithiques (pierre transformés intentionnellement par les humains).
Ces pièces taillées montrent l'existence d'un minimum de deux occupations préhistoriques distantes de plusieurs millénaires.
La plus ancienne semble être du Mésolithique (10.000 à 5.000 av. J.C.).
On désigne ainsi, en Europe occidentale, la période qui suivit la fin des civilisations de grande chasse.
Le gibier, les troupeaux de rennes, ayant déserté nos régions devenues tempérées, consécutivement au réchauffement climatique survenu il y a une douzaine de milliers d'années.
Les végétaux prirent ainsi une part grandissante dans les menus d'alors, tandis que des proies jadis délaissées, comme les mollusques, offraient un appoint recherché en protéines animales.
La deuxième occupation du site correspond à la transition entre le Néolithique et les Ages des Métaux.
Le Néolithique, qui suit le Mésolithique, a vu les hommes se sédentariser et passer du stade de prédateur à celui de producteur par l'agriculture et l'élevage.
La liste des progrès accomplis dès cette époque est considérable.
Les vestiges retrouvés au château médiéval, que l'on peut situer vers le milieu du troisième millénaire avant Jésus-Christ, sont contemporains des Cultures à vases campaniformes, ainsi dénommées en raison de la forme caractéristique, en cloche ("campana"), de leurs gobelets en céramique.
Ces premiers métallurgistes qui travaillent le cuivre et l'or inaugurent chez nous les Ages des Métaux par le Chalcolithique, même si certains menus objets métalliques circulaient déjà timidement à la fin du Néolithique.
Sur le site du Vieux château ont été retrouvés des objets pouvant appartenir à cette époque comme : des pointes de flèches à ailerons et pédoncule, une lame retouchée, des grattoirs, un nucleus sur galet de silex présentant les stigmates typiques d'un débitage au percuteur dur (pierre) sur une enclume, probablement de pierre.
Il est à souligner que les préhistoriques ne disposaient pas de gisements de silex autres que les galets d'alluvion, en Vendée.Le Bistrot du Puy du Fou
Les albums
Les cartes du Poitou antérieures à la Révolution
Puis de 1670 à 1789, nous trouvons à peu près le même nombre de nouvelles cartes.
On les trouve à la BIBLIOTHEQUE NATIONALE (Département des Cartes et Plans).
Ensuite en 1664, COLBERT envoya dans les Provinces des Commissaires chargés de dresser les cartes exactes, avec le tracé des routes des rivières et la situation des localités.
En 1705 furent dressées les cartes des Evêchés de LUCON et de la ROCHELLE, celle de la Sénéchaussée de FONTENAY LE COMTE.
Mais la plus connue fut celle dressée sous la direction de l'Académie Royale des Sciences, par MM. MARALDI, CASSINI et l'Abbé de la CAILLE.
Elle est connue sous le nom de Carte de CASSINI.
Elle fut dressée de 1765 à 1773, par César-François CASSINI de THURY, qui en fut la cheville ouvrière soutenu par la Marquise de POMPADOUR.
Cet ouvrage remarquable dont les Minutes se consultent à l'INSTITUT GEOGRAPHIQUE NATIONAL, servit aux Armées de la République pendant la Guerre de Vendée, et pendant une grande partie du 19ème siècle.
Sur la carte Cassini qui daterait de 1663, le Puy du Fou est mentionné "Puy Dufour".
Peut-on alors faire un rapprochement avec le patois des habitants ; "Le Pouet dau Four" ?Les premiers enlumineurs.*
Leur vocation est d'apporter la lumière, c'est-à-dire la couleur.
Les premières enluminures sont destinées à des ouvrages religieux.
Il s'agit de donner un petit peu de clarté à des textes qui sont ardus.
Alors on va enluminer des lettres, ou faire des lettrines avec de la couleur, de l'or.
C'est la première apparition de l'enluminure.
Ce travail s'exerçait surtout dans les monastères.
Il a repris de l'importance depuis.
C'était très marginal, car très peu de gens savaient lire.
Les premiers livres avaient pour but de préserver la religion, de l'inscrire.
C'était religieux avant toute chose.
L'image apparaît beaucoup plus tard et c'est l'image profane à partir du XIIème siècle en même temps que les romans du poète français CHRETIEN de TROYES (env.1130-1190) et autres.
Les troubadours, les trouvères vont sillonner la France, l'Europe même et ils vont raconter des histoires, des légendes.
L'image est chargée de symboles tant avec la couleur qu'avec ses traits.
Tout est histoire.L'Espion, Scène des "GUERRES DE VENDEE" par JUGLAR
Peintre de genre et portraitiste.
Elève de Thomas Couture.
Expose au Salon à partir de 1857.
Huile sur toile, 1880 est d'une hauteur de 0,895m et une largeur 1,16m
Dans une cour, un homme est emmené par trois soldats républicains.
L'arrestation de cet "espion" se déroule sous les yeux de plusieurs spectateurs, tel que la femme à la fenêtre du premier étage, ou le jeune garçon sous le porche.
Bien que le titre de l'œuvre ait probablement été attribué par le peintre lui-même en vue de l'exposition au Salon de 1880, il ne fait référence à aucun événement précis.
De plus, le personnage central semble davantage inspiré par la Bretagne que par la Vendée.
Le gilet brodé, la culotte bouffante, la large ceinture, le grand chapeau coiffant de longs cheveux sont ceux d'un costume cornouaillais.
De la même façon, le cadre architectural ne présente aucun caractère spécifiquement vendéen.Toile de fond.
Rasé par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans, Guy du Puy du Fou entreprit alors la construction, à quelques centaines de mètres de là, d’un nouveau bâtiment fortifié.
Janvier 1794, la colonne du général Boucret incendie le château.
C’est ruines dentelées du château et le grand miroir d’eau servent de toile de fond depuis 1978 à la Cinéscénie du Puy du Fou.
Le contraste entre la partie conservée qui se dresse avec ses toits restaurés et la partie centrale, maintenue à l’état de ruines, est un symbole essentiel de la représentation du spectacle.
La technique sert à exprimer des significations diverses telles que la paix opposée à la guerre, la victoire à la défaite, l’éternité aux troubles passagers, etc.
Pour mieux répondre aux besoins de la mise en scène, le château a fait l’objet d’aménagements particuliers.
Mais nous ne parlerons pas maintenant de tous ces artifices et laissons la magie du spectacle opérer au profit de l’émotion et de l’histoire présentée.